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Framablog : Qui agit pour nos libertés numériques ?

samedi 13 décembre 2014 à 00:30

On trouvera de la provocation, de l’ironie et du sarcasme, mais aussi de l’amertume et de la lassitude dans ce billet de Peter Sunde, le cofondateur de The Pirate Bay et, plus récemment, de Flattr. Il estime sans doute qu’il a conquis sa légitimité pour houspiller les manifestants virtuels, les commentateurs tellement malins et les militants par délégation, lui qui a donné de son énergie et mis en jeu sa propre liberté pour la cause qu’il défend : il sort de cinq mois de prison pour avoir facilité la violation de droit d’auteur…
Peu importe au fond s’il nous paraît prendre un peu trop la pose du martyr revenu de tout, il nous adresse ici de vraies questions sur la façon dont nous agissons ou non pour nos libertés numériques.
Certes tout le monde n’a pas le courage de Snowden ou Assange et chacun peut avoir à son modeste niveau son propre engagement. Mais notre soutien financier aux associations militantes actives (comme la Quadrature, l’April, Framasoft et bien d’autres qui sont sur le terrain…), s’il est nécessaire et vital pour mener des combats toujours à reprendre, est-il suffisant ? N’est-ce pas considérer à bon compte que d’autres agiront pour nous, à notre place ?
Voici peut-être ce que suggère ci-dessous Peter Sunde : ne perdons plus d’énergie à débattre avec des imprécateurs en carton-pâte, cessons de prendre des clics pour des actions et des retweets pour des opinions. Et si nous nous sortions plutôt les doigts du clavier ?

« Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause. Et vous, qu’avez-vous fait ? »

Article original publié dans le magazine Wired sous le titre Peter Sunde: I went to jail for my cause. What did you do?
Traduction Framalang : Narcisse, Sphinx, Bussy, goofy, Monsieur Tino, Sphinx, Penguin, smonff

Sunde.pngIl y a certains moments décisifs dans la vie qui vous touchent profondément. Recevoir son diplôme, échanger un premier baiser, écrire son premier livre, publier son premier article scientifique, vivre la mort d’un être cher, accueillir votre premier client dans votre café… Aux yeux des autres, ce ne sont que des petits épisodes sans importance mais pour vous ils ont une importance cruciale et sont comme un tournant dans votre vie.

Aujourd’hui j’ai eu une impression de ce genre, j’ai eu le sentiment que nous avions atteint une certaine masse critique. Une masse critique qui est furieuse contre l’état actuel de l’Internet ou plutôt contre l’état actuel de contrôle de l’Internet et ce que cela signifie pour le monde. Une masse critique qui comprend enfin que nous sommes sur la voie d’une démocratie « en pyramide », qui accorde bien peu de participation à sa base.

Le site « The Pirate Bay » a été fermé[1]. Dans la tête des gens, ça a fait tilt de savoir que demain, ils devraient télécharger leur émission de télévision favorite autre part. En y réfléchissant, ils ont décidé que c’était le début d’une pente glissante. Ils comprennent que ça veut peut-être dire que ce contenu alternatif sera probablement d’accès difficile voire impossible. Que les langoliers[2] nous rattrapent plus vite que nous ne l’imaginions. Que ce que nous faisons, c’est-à-dire centraliser Internet, n’avoir qu’une poignée de services centralisés, appartenant pour la plupart à des entreprises d’un seul et même pays, pays qui ne se soucie pas tellement des frontières lorsqu’il s’agit de ses propres intérêts, n’est pas la meilleure des idées.

Mais un mouvement prend forme, un mouvement en-dehors de tout ça. Et demain, quand vous vous réveillerez, il aura atteint une taille gigantesque, une masse de peut-être un million de personnes, qui verront le groupe « Arrêtez de détruire Internet » ou « Rendez-nous notre Pirate Bay » sur Facebook. Ils cliqueront sur « J’aime » et se sentiront fiers. Ils l’auront finalement fait. Ils auront stoppé la destruction de l’Internet.

Honnêtement, j’ai vraiment l’impression que nous avons atteint un point culminant. C’est l’impression que près de 100 % de la communauté internet pense « oh, ce n’est pas mon problème, quelqu’un d’autre s’en chargera ». Mais ce n’est pas seulement l’actualité autour de The Pirate Bay qui m’a conduit à cette idée. Ça a pris du temps à mûrir. En fait, il ne reste que quelques militants actifs qui font réellement quelque chose. Nos ressources financières sont plus qu’amenuisées, nous vieillissons et nous devenons paresseux. Nous essayons de travailler de façon intelligente tout en continuant à avoir une vie de famille, gérant nos vies avec nos compagnes ou compagnons, nous pensons à nos carrières. La plupart des militants les plus engagés finissent par travailler à plein temps sur les projets dans des organisations comme l’EFF, qui peuvent obtenir un certain financement. La communauté finance ces organisations et c’est ainsi que la communauté a l’impression que si elle le fait, ces chouettes personnes résoudront les problèmes à leur place.

Nous avons stoppé ACTA. Nous avons stoppé SOPA, PIPA. Nous travaillons à stopper le TTIP. Nous sommes présents dans certains parlements. Parce que c’est ainsi que nous travaillons désormais. Internet fait partie de la vie de tous les jours, nous ne pouvons plus jouer aux activistes sauvages et faire comme bon nous semble. Nous devons agir de façon organisée. Nous devons écouter les autres personnes. Il ne s’agit plus du Far West. Alors nous nous rangeons en ordre de bataille. Et nous discutons. En attendant, nos opposants deviennent de plus en plus forts. Ils ont déjà corrompu leurs amis politiciens pour nous rogner les ailes. Nous jouons sur leur propre terrain et nous voulons vraiment obtenir notre dû, nous en avons fait plus que n’importe qui. Dans le même temps, plusieurs accords du type de ACTA/SOPA/PIPA/TTIP sont passés sans que nous en sachions quoi que ce soit. Nous stoppons un accord et trois passent inaperçus. Malgré notre victoire à la Cour suprême européenne, nous devons toujours nous battre contre la rétention des informations. C’est un combat sans fin.

Nous avons nos propres célébrités. Nous avons eu Wikileaks. Nous avons eu Snowden. Nous avons eu Manning. Nous avons eu Aaron Swartz. Certains sont morts, d’autres sont en prison pour toujours. Certains se cachent, craignant pour leur vie. Les révélations de ces personnes, les combats de ces personnes sont des causes importantes. Liberté d’information. Liberté d’opinion. Démocratie. Transparence gouvernementale et droit à une procédure judiciaire régulière. Des éléments que nous prenons pour acquis, qui sont les bases de notre société moderne. Nous en parlons beaucoup. Nous sommes déçus. Nous pleurons, nous crions. Parfois, nous manifestons. Nous avons nos t-shirts. Nous avons nos symboles. Nous avons nos masques, nos conférences et nos débats. Nous attirons quelquefois l’attention. En général, les gens nous apprécient. Nos adversaires sont des bâtards, engraissés, vendus, prostitués. La plupart sont des hommes, riches, vivant aux États-Unis. Ils sont corrompus. Ils sont facilement haïssables. On dirait un vieux film hollywoodien. Le genre de film que ces hommes réalisent pour obtenir l’argent avec lequel ils nous combattent.

Mais même dans ces films, ce sont les gentils qui gagnent à la fin. Et nous savons qui sont les gentils. Nous savons que nous avons nos droits. Nous savons que nous sommes protégés par la loi. Nous comprenons aussi que la loi ne pourra pas grand-chose pour nous protéger si les méchants viennent nous chercher. Le truc, c’est que nous n’avons rien fait de mal donc ça ne nous inquiète pas.

Des journalistes me contactent quotidiennement. La plupart sont intelligents, bien formés et très compétents sur le plan professionnel. Travaillant dans la presse, ils sont protégés. Dans la plupart des pays, la loi leur permet de protéger leurs sources. Ils ont tous lu les documents de Manning. Ils ont lu ce que Snowden a fait fuiter. Ils sont au courant de la surveillance exercée par la NSA. Mais eux aussi, au fond, pensent qu’ils font partie des gentils. Après tout, ce truc là, le PGP, ça tient plus de la prise de tête qu’autre chose. Gmail est si simple à utiliser, ça fonctionne partout. Ils n’ont jamais aucun problème auparavant et ils ne veulent pas finir paranos comme Glenn Greenwald.

On ne m’invite plus à des soirées. Ce n’est pas que je sois ennuyeux — au contraire, je suis plutôt un invité divertissant, avec des histoires dingues à raconter, Je fais mon numéro de clown cintré qui raconte les histoires de fous par lesquelles il est passé. J’ai rencontré la présidente du Brésil, je suis allé en prison avec des tueurs et des trafiquants de drogue. Mais c’est tellement embêtant que je ne sois pas sur Facebook, alors, quand quelqu’un organise une fête, il suppose que quelqu’un d’autre va m’inviter, et tout le monde suppose que quelqu’un d’autre l’a fait. Ils pensent que je suis trop parano parce que je ne suis pas sur Facebook.

Je suis toujours fâché contre certains de mes collègues de travail. Ils sont trop difficile à joindre. La plupart d’entre eux n’ont pas de téléphone portable. Nous devons décider d’une heure et d’un lieu pour avoir une conversation sur un chat chiffré, parce qu’ils ne veulent pas être pistés. S’ils ont un imprévu je ne peux pas le savoir. Quelquefois, j’ai attendu 6 à 7 heures à cause de problèmes de trains/bateaux/voitures. Pour qui ils se prennent à vouloir être aussi anonymes ? Je n’ai pas envie de finir comme eux, ils sont si paranoïaques. Je présume que mon téléphone n’est pas sur écoute, je ne suis pas intéressant. Il ne suffit pas que je connaisse beaucoup de gens qui pourraient être intéressants aux yeux de certains gouvernements pour que ça signifie qu’ils ont un mandat pour m’espionner.

Hier, j’ai lu des tas de commentaires sur un nombre incalculable de fils de discussion portant sur une déclaration où je souhaitais que The Pirate Bay soit fermé pour de bon, pour que quelque chose de nouveau puisse apparaître. Quelque chose de nouveau et frais. C’est fou comme la plupart des commentaires sont incroyablement perspicaces. Ils expliquent à quel point je suis paresseux de ne rien faire au lieu de gueuler que TPB est devenu merdique. Que je devrais ouvrir un nouveau site au lieu d’accepter de laisser fermer TPB. Qu’ils veulent récupérer le colis qu’ils m’ont envoyés pendant que j’étais en prison pour avoir milité. Puisque je suis trop mauvais pour ne pas faire revenir TPB. Je présume que tous ces mecs et leur superbe ortographe[3] (oui, ce sont tous des mecs) sont eux aussi des activistes qui font leur part de boulot pour la communauté libre et open source. Si c’est le cas, alors je dois me tromper en pensant que nous ne sommes que quelques-uns — Il y a apparemment des dizaines de milliers de personnes qui font en réalité un travail important que je devrais apprécier.

Mon impression d’être à un moment crucial n’est peut être qu’un tas de ruminations sur la partie pourrie, naïve et paresseuse de notre chère communauté internet. Et peut-être que j’utilise ces termes uniquement pour faire un peu plus chier le monde. Mais bon. Je suis allé en prison pour avoir défendu ma cause et vos émissions télé. Et vous, qu’avez-vous fait ? Vous voulez qu’on vous renvoie un des 25 exemplaires de 1984 d’Orwell qui m’ont été envoyés quand j’étais en prison ? Je vais en prendre un et vous le ferai parvenir. Peut-être le lirez-vous plutôt que de l’envoyer à quelqu’un d’autre en espérant qu’on le lise à votre place.

fightGAFAM.png

Notes

[1] Bien sûr nous ne serons pas à court de sites miroirs (http://oldpiratebay.org/search.php?q=&=on par exemple) mais ce serait une erreur de se satisfaire d’astuces techniques alors que la question des droits d’auteur demande une action politique.

[2] Allusion à des monstres dans un roman de Stephen King : « des créatures rondes avec seulement une énorme bouche et des dents aiguisées », voyez la page Wikipédia du roman.

[3] La faute est intentionnelle, elle figure dans le texte original.

Crédits

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Tuxicoman : Lightbeam, suivre votre trace sur le web

vendredi 12 décembre 2014 à 22:46

Dans mon article Comment ne pas être traqué lors de vos visites web, je vous expliquais comment éviter de vous faire pister par les géants du web. Je vous donnait aussi le lien vers le plugin Firefox Lighbeam pour mieux connaître les traces que vous .

Voici les résultats sur ma machine :

lightbeamEn première place, on peut voir que mon site web (gros rond blanc) me piste parce que j’ai tout autorisé en provenance de mon site web dans RequestPolicy.

En deuxième place, Youtube qui est présent partout et que j’accepte pour voir les vidéos que je viens chercher….

Ensuite sur la myriade de sites que je visite, les liaisons inter-sites sont bloquées ce qui rend le suivi de mon parcours sur le web impossible pour eux (sauf s’ils partagent leurs logs mais je ne crois pas que ce soit encore le cas :D).

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Cyrille BORNE : Gestion par volumes logiques : LVM pour tous

vendredi 12 décembre 2014 à 18:00

Ce howto est à l'usage des débutants et va utiliser essentiellement une interface graphique. Si vous le suivez n'oubliez pas de faire des sauvegardes de vos données sensibles.

Il peut être interessant dans certains cas pour ses systèmes de fichiers, ses partitions, d'utiliser une gestion de volumes logiques, en abrégé LVM. Le gros avantage du lvm est de clarifier l'usage de certains points de montage et, surtout, d'en assouplir la place disponible car il est alors facile si le besoin se fait sentir d'agréger au fur et à mesure des besoins d'autres partitions ou d'autres disques sans avoir à refaire ses partitions ou ses systèmes de fichiers.

Composition d'un lvm : Nous avons un ou des volumes physiques, c'est à dire une ou plusieurs partitions, portant un ou plusieurs groupes de volumes eux-mêmes contennant à leur tout un ou des volumes logiques.

Pour schématiser je vais
- créer un volume physique regroupant /dev/sdb3 et /dev/sdb4
- y créer un groupe de volumes appelé nav
- à l'interieur de nav créer les volumes logiques Routes et Gribs

Attention tout de même, dans l'interface graphique on va appliquer des changements sur les systèmes de fichiers et, dans le cas présent, pour certaines commandes celles-ci vont entrainer la perte des données lors des créations. L'interface graphique n'est ni plus ni moins dangereuse que la ligne de commandes, il faut juste savoir ce que l'on fait et faire des sauvegardes auparavant, tout comme avec des commandes dans un terminal.

Pour faire ces procédures en interface graphique je vais utiliser le programme system-config-lvm qui est un produit développé par Redhat mais disponible dans les dépôts officiels Debian, Ubuntu, et sur pratiquement toutes les distributions. Il nous faut auparavant installer les programmes system-config-lvm lvm2 dmeventd. Donc sur Debian et dérivées :

 ~ $ sudo aptitude install system-config-lvm lvm2 dmeventd

Il est aussi préférable de mettre le drapeau lvm sur les partitions qui seront utilisées. Pour cela on peut utiliser gparted soit en ligne de commande si on a installé parted et par la commande :

 ~ $ sudo parted -s /dev/sdb set 3 lvm on

pour le positionner sur /dev/sdb3. On aura alors comme situation de départ :


 ~ $ sudo parted /dev/sdb print

Disque /dev/sdb : 200GB

Table de partitions : gpt

Numéro  Début   Fin     Taille  Système de fichiers  Nom  Fanions
 1      1049kB  53,5MB  52,4MB  ext2                      bios_grub
 2      53,5MB  52,5GB  52,4GB  ext4
 3      52,5GB  106GB   53,2GB  ext4                      lvm (gestionnaire de volumes logiques)
 4      106GB   160GB   54,1GB  ext4              lvm (gestionnaire de volumes logiques)
 5      160GB   200GB   40,3GB  btrfs

On va maintenant créer le volume physique. Pour cela j'ai besoin une dernière fois de la ligne de commande pour regrouper /dev/sdb3 et /dev/sdb4. Je rappelle que j'aurais pu simplement configurer /dev/sdb3.

 ~ $ sudo pvcreate /dev/sdb3 /dev/sdb4
  Physical volume "/dev/sdb3" successfully created
  Physical volume "/dev/sdb4" successfully created

On peut maintenant utiliser l'interface graphique system-config-lvm alias Gestionnaire de Volumes Logiques

lvm1

On séléctionne /dev/sdb3 puis le bouton Créer un nouveau groupe de volumes. Sur la fenêtre on donne un nom au groupe, par exemple nav.

On séléctionne ensuite Vue logique puis le bouton Créer un nouveau Volume Logique

lvm3

Dans la nouvelle boite de dialogues on donne cette fois un nom au volume logique, par exemple Routes, puis la taille du volume, le système de fichiers, savoir s'il faut le monter tout de suite ou au redémarrage et le point de montage, qui sera créé s'il n'existe pas. Je choisis de le monter au redémarrage car je n'ai pas terminé avec les volumes pour le besoin de ce tuto. Ne pas oublier que l'on va créer un système de fichiers et les données présentes seront détruites.

lvm4

Je vais créer maintenant un autre volume, le volume gribs occupant le reste de la partition /dev/sdb3

lvm5

lvm6

lvm7

Imaginons maintenant que je n'ai plus de place sur mon volume Routes. Il m'est allors possible d'ajouter la partition /dev/sdb4 grace au bouton Ajouter au groupe de volumes existant :

lvm8

lvm9

lvm10

Je séléctionne ensuite Routes puis Éditer les propriétés On voit qu'il fait 15 Go et je dispose donc de 50 Go pour le porter à 65 Go. Je vais le porter à 30 Go pour me réserver de la place disponible.

lvm12

lvm13

Voilà, c'est terminé. Une partie de Routes se trouve sur la partition /dev/sdb3 et l'autre sur /dev/sdb4 mais en réalité ils forment un seul et même volume logique utilisable sur un seul point de montage.

lvm14

Si je regarde mon fichier fstab je vois qu'il a été modifié en conséquence.

~ $ grep "nav" /etc/fstab
/dev/nav/Routes        /media/cep/Routes    ext4    defaults    1 2
/dev/nav/Gribs        /media/cep/Gribs    ext4    defaults    1 2

Il me suffit donc soit de redémarrer soit de passer la commande mount -a pour que les volumes soient disponibles.
~ $ sudo mount -a -v

/dev/mapper/nav-Routes on /media/cep/Routes type ext4 (rw)
/dev/mapper/nav-Gribs on /media/cep/Gribs type ext4 (rw)

~ $ grep mapper /etc/mtab
/dev/mapper/nav-Routes /media/cep/Routes ext4 rw 0 0
/dev/mapper/nav-Gribs /media/cep/Gribs ext4 rw 0 0

Il me suffira ensuite de régler les droits sur les points de montage pour cep

 ~ $ sudo chown -R cep:cep /media/cep/Routes /media/cep/Gribs
~ $

La commande lsblk résume la situation :
 ~ $ lsblk /dev/sdb
NAME                  MAJ:MIN RM   SIZE RO TYPE MOUNTPOINT
sdb                     8:16   0 186,3G  0 disk
├─sdb1                  8:17   0    50M  0 part
├─sdb2                  8:18   0  48,8G  0 part
├─sdb3                  8:19   0  49,6G  0 part
│ ├─nav-Routes (dm-0) 252:0    0    30G  0 lvm  /media/cep/Routes
│ └─nav-Gribs (dm-1)  252:1    0  34,6G  0 lvm  /media/cep/Gribs
├─sdb4                  8:20   0  50,4G  0 part
│ └─nav-Routes (dm-0) 252:0    0    30G  0 lvm  /media/cep/Routes
└─sdb5                  8:21   0  37,5G  0 part

cep

p.s. Pour plus de détails sur lvm voir l'article wikipédia
Pour l'équivalent en lignes de commandes voir le wiki Ubuntu
Pour d'autres renseignements sur system-config-lvm voir le site de Redhat

 

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Cyrille BORNE : Astuce : quelques commandes

vendredi 12 décembre 2014 à 14:00

Comment compresser des répertoires à la chaîne ?

for f in * ; do tar -zcvf "$f.tar.gz" "$f" ; done

Comment éviter un crash de convert qui consomme trop de mémoire ?

La commande convert pour imagemagick permet de réaliser en ligne de commande des conversions puissantes, on peut par exemple convertir une série d'images simplement en un seul fichier pdf par convert *.jpg fichier.pdf. Or, cette commande consomme de nombreuses ressources et il arrive qu'on se retrouve avec un "processus arrêté". Il est possible de limiter la consommation en ajoutant à la commande -limit memory 1mb -limit map 1mb.

Comment connaître le nombre de paquets non-libres sous Linux ?

En utilisant la commande vrms. On obtient le résultat suivant :

Non-free packages installed on cyrille-desktop
gsfonts-other                       Additional fonts for the ghostscript interpreter
libfaac0                            AAC audio encoder (library)
p7zip-rar                           non-free rar module for p7zip
rar                                 Archiver for .rar files
unrar                               Unarchiver for .rar files (non-free version)
Contrib packages installed on cyrille-desktop
jdownloader                         Transitional package for jdownloader-installer
jdownloader-installer               download manager for one-click hosting sites
pepperflashplugin-nonfree           Pepper Flash Player - browser plugin
ttf-mscorefonts-installer           Installer for Microsoft TrueType core fonts
virtualbox                          x86 virtualization solution - base binaries
virtualbox-dkms                     x86 virtualization solution - kernel module sources fo
virtualbox-qt                       x86 virtualization solution - Qt based user interface
Contrib packages with status other than installed on cyrille-deskto
flashplugin-installer               ( dei)  Adobe Flash Player plugin installer
  5 non-free packages, 0.2% of 2590 installed packages.
  8 contrib packages, 0.3% of 2590 installed packages.

Comment connaître la liste de son matériel sous Linux ?

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Cyrille BORNE : Maman, je viens de degoogler dans l'ordi

vendredi 12 décembre 2014 à 08:00

En 2008 j'étais Google Addict, il faut reconnaître que les produits Google sont super bien foutus et qu'aujourd'hui vous pourriez vivre quasiment intégralement avec eux, hardware et software, productivité et loisir. En effet Google se décline dans bons nombres de services à tout faire, logiciels bien sûr mais aussi Hardware, avec des smartphone sous Android ou Chrome OS. La vie en Google est plus simple, gmail est un client mail extraordinaire, avec un antispam efficace, une capacité de stockage monstrueuse conjugué avec des outils qui permettent de les éditer. Le Google play vous permet d'installer toutes les applications possibles et imaginables, vous pouvez jouer, travailler, libre à vous de laisser travailler votre imagination. Alors pourquoi c'est pas bien ? C'est peut être bien pour vous mais ce n'est pas bien pour moi, moi j'ai décidé d'être indépendant de ces gros services et ce pour quelques raisons :

Framasoft notre institution Française du logiciel libre, a proposé cette année une grande campagne pour degoogliser en permettant aux gens d'utiliser une batterie de services libres. Framasoft vit du don des internautes, c'est une organisation indépendante et l'on peut supposer qu'il n'y a pas de piège derrière, mais uniquement des gens qui souhaitent une informatique meilleure, plus éthique. La crainte que l'on pourrait avoir c'est un déplacement du problème, c'est à dire passer ses données privées, ses services, d'une entreprise à une autre. Ce n'est pas la démarche de Framasoft qui vise à donner l'accès à des services, que les gens puissent les découvrir afin qu'ils puissent par la suite se débrouiller tout seul et se libérer complètement. J'utilise pour ma part un service chez Framasoft, le framasphère une instance du réseau social libre diaspora*, cela n'aurait en effet aucun sens pour ma part d'avoir un pod à moi tout seul.


Quelles sont les alternatives que j'ai choisies pour remplacer les outils Google.

 

Depuis 2009 j'ai supprimé les services Google que j'utilisais les uns après les autres sans jamais y revenir, sans avoir l'impression de passer à côté de quelque chose. J'ai dû recréer un compte Google lors de l'arrivée des smartphone Android en attendant l'arrivée des téléphones FirefoxOS, compte que je ne possède plus à nouveau, ce fut un soulagement, on a toujours la sensation avec Google de ne pas contrôler son informatique. Je suis indépendant, j'ai beaucoup appris, j'ai la maîtrise de mes outils et pour certains je peux contribuer en faisant des rapports de bug.

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