Un des avantages de GNU/Linux, c’est que ceux qui aiment la ligne de commande peuvent s’en donner à cœur joie et faire tout ou presque de cette manière. Cela dit, si la ligne de commande a l’avantage d’être rapide en termes d’exécution elle nécessite un sévère apprentissage et quoi qu’on en dise, une mémoire d’éléphant. Si nous tenons compte du temps que nous devons passer à apprendre les commandes de base pour tel ou tel soft, il est donc parfois plus rapide et moins contraignant d’utiliser un GUI, à plus forte raison quand celui-ci est bien conçu. Non, l’utilisation d’un GUI sous GNU/Linux n’est plus une tare! Cest dit! En parlant de GUI en voilà un très intéressant, qui se nomme traGtor et qui a pour but de fournir aux utilisateurs une boîte à outils complète pour FFmpeg.

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, FFmpeg est un utilitaire pour GNU/Linux qui s’utilise d’ordinaire en ligne de commande et qui permet de convertir vos fichiers audio/vidéo dans différents formats. TraGtor va donc vous rendre l’utilisation de FFmpeg plus facile en vous évitant d’avoir à entrer la moindre ligne de commande, du moins dans un usage classique. Vous verrez plus bas que vous pourrez quand même tâter de la commande, avec tout ce qu’il vous faut à portée de clic pour vous faciliter la tâche.

Au niveau des options traGtor est capable de prendre en charge plus de 60 codecs audio et à peu près 80 formats vidéo. Vous pourrez également choisir le dossier de destination des fichiers fraîchement convertis, la résolution de sortie des fichiers, le taux d’utilisation CPU (Soft, Medium, Agressive) et ce n’est pas tout. Outre les fonctions classiques, traGtor possède deux ou trois options que j’ai trouvé vraiment très intéressantes et pratiques.

La première va vous permettre de choisir l’action à effectuer à la fin du processus de conversion et d’éteindre ou de redémarrer votre machine par exemple. Cela peut s’avérer très pratique pour les processus de conversion un peu longs, que vous pourrez ainsi laisser tourner en partant de chez vous, sachant que votre machine s’éteindra automatiquement une fois ceux-ci achevés.

L’autre option que j’ai trouvé intéressante c’est que conscient des « manques potentiels » de leur GUI, les développeurs ont eu l’idée d’y intégrer une petite documentation, vous permettant d’ajouter les actions de votre choix en ligne de commande. Ceci peut se faire sans connaissances particulières car comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, il suffit de savoir lire :

Sympa non ?!! Il ne vous reste plus qu’à suivre le guide et à ajouter les fonctions de votre choix en reproduisant les commandes indiquées dans cette doc.

Le choix des préférences est assez vaste et dernier petit truc pratique, si vous vous plantez vous serez toujours en mesure de revenir aux paramètres de base. Il suffit pour cela de cliquer sur le bouton « Reset » (image ci-dessous) et le tour est joué.

Alors bien entendu traGtor n’est pas le premier GUI pour FFmpeg que je présente ici et vous en utilisez sans doute déjà d’autres (peut-être même sans le savoir). Cela dit, si vous aimez tester des softs et que les conversions en tous genres sont votre cheval de bataille, vous ne perdrez pas beaucoup de temps à l’essayer. J’ai trouvé l’interface super propre et le choix d’options juste excellent. C’est de loin et de manière tout à fait subjective, je l’avoue, un de ceux que j’ai trouvé le plus abouti.

Si ça vous tente vous trouverez plus informations sur traGtor, ainsi que les binaires (sources, deb, rpm) et les procédures d’installation pour votre distribution GNU/Linux sur le site du projet. Si vous voulez en découdre sous Archlinux ou Manjaro c’est via AUR que ça se passe.

Amusez-vous bien et bonne conversion.

source

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Il y a quelque temps, je vous parlais de Vocal, une application elementary destinée à la gestion de podcasts. Et bien, sachez qu'une vidéo de démonstration est disponible sur Youtube. On peut voir qu'il est possible de rajouter facilement les flux podcasts et ensuite d'avoir accès à la liste des épisodes/émissions.

Vivement que le développeur rende disponible cette application

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Il y a quelque temps, je vous parlais de Vocal, une application elementary destinée à la gestion de podcasts. Et bien, sachez qu'une vidéo de démonstration est disponible sur Youtube. On peut voir qu'il est possible de rajouter facilement les flux podcasts et ensuite d'avoir accès à la liste des épisodes/émissions.

Vivement que le développeur rende disponible cette application

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En 2013 Belkin rachetait Linksys, 10 ans après un premier rachat par la Cisco Systems.

Qui n'a pas entendu parlé du très populaire WRT54G(L), le routeur le plus vendu de tous les temps au firmware personnalisable ?

Aujourd'hui c'est bel et bien son successeur qui se présente, le WRT1900ac que j'ai pu prendre en main.

Le successeur du WRT54G

Je me souviens qu'en 2006  les tutoriels pour commander un routeur WRT54G étaient nombreux... puisqu'il suffisait de participer au réseau FON pour en recevoir un contre une quinzaine d'euros. Restait ensuite à y installer dd-wrt et voilà qui transformait ce petit routeur en équipement ayant des fonctionnalités haut de gamme.

Depuis l'hadopi est passé par là et les choses ont bien changé. En france c'est SFR qui a récupéré l'ensemble des points d'accès FON.

WRT1900ac, une brute de puissance

La première chose qui frappe c'est le soin apporté au packaging, à l'intérieur on découvre un routeur au design plutôt réussi, rappelant celui de son prédécesseur.

Autant vous le dire d'entrée, le WRT1900ac est un routeur haut de gamme. Tant sur le prix que sur les spécificités matérielles :

• Processeur dual core 1.2 GHz (ARM Marvell MV78230-B0)
• 256 mo de RAM DDR3
• 128 mo de  mémoire flash
• 802.11a/b/g/n+ac
• 2.4GHz et 5GHz
• Chiffrement : WEP/WPA2 (WPS supporté)
• 4 ports Ethernet (RJ-45) Gigabit
• 1 port WAN Gigabit
• 4 antennes externes (max 3.8 dBi)
• un port USB 3.0
• un port combo eSATA/USB 2.0
• 1400 grammes, oui vous avez bien lu
• 12V pour 4A

Ce routeur est aussi un monstre en terme de dimensions : 32.2 x 24.2 x 12 cm. Il prend pas mal de place face à mon Netgear WNR3500L.

Il supporte la diffusion de 4 SSID 2.4 et 5GHz avec un réseau invité (guest) pour chacun :

Si vous vous demandez d'où ce routeur tire son nom WRT1900ac, c'est assez simple. Le routeur assure en théorie 600 mbps sur la bande de fréquence 2.4GHz et 1300 mbps sur 5GHZ, la norme 802.11ac couplant les deux on obtient : 600+1300=1900 (tests de débit).

Vu du dessus on aperçoit un ventilateur sous la grille noire en plastique, mais je ne l'ai jamais vu fonctionné. Il semblerait qu'il s'active uniquement en cas de température trop importante. A ce titre le routeur est donc presque "fanless" grâce au nombreux radiateurs en aluminium présents un peu partout.

Les leds en façade sont nombreuses et pratiques mais la led WiFi clignote trop rapidement attire excessivement l'attention. Heureusement il est possible de désactiver les leds dans le firmware d'origine.

Parlons du firmware

Le micrologiciel embarqué s'est mis à jour immédiatement lors du premier démarrage, mais il reste plutôt basique.

On pardonne à moitié Linksys car le routeur est vendu comme étant open-source. C'est à dire que nous ne devrions pas tarder à voir des firmware compatibles tel que tomato, dd-wrt, openwrt. Mon hypothèse est que Linksys a misé là dessus et c'est pour cette raison que le firmware stock est assez pauvre en fonctionnalités avancées.

Certes il est possible de partage le contenu d'une clé usb via ftp ou partage samba et de faire du dlna mais ça s'arrête là. Pas de QoS, pas d'accès SSH et encore moins d'accès root.

Disons-le clairement, j'attends avec impatience de pouvoir y installer tomato car avec 128 mo de mémoire flash on pourra trouver des versions très complètes, exploitant la puissance du routeur.

Une récente mise à jour permet la configuration de vlan sur le port WAN ainsi que sur deux ports ethernet :

L'interface assure les fonctionnalités suivantes :

• contrôle parental (filtrage url et plages horaires)
• priorité multimédia (WMM avec liste de jeux/logiciels)
• test de débit (interface en flash ookla)
• stockage externe USB/eSATA (ftp+smb+dlna)
• routage (NAT et RIP), upnp
• sauvegarde et restauration des paramètres du routeur
• redémarrage du routeur
• activation des journaux (dhcp, entrées/sorties, connexion admin)
• désactivation du WPS (il vaut mieux vu la faille sur le code PIN)
• compteur de bande passante (In/Out)
• partage d'imprimante USB (peut intéressé les utilisateurs ayant une imprimante dépourvue d'ethernet/WiFi)

Il est malheureusement impossible de modifier le réseau local qui doit commencer par 192.168.X.X. Dommage car si on utilise ce routeur dans un domaine professionnel il est fréquent d'utiliser d'autres plages privées.

L'interface fonctionne avec des widgets et permet une gestion à distance via une application mobile (Android/iOS).

L'accès guest n'est pas chiffré (mode ouvert) mais un mot de passe modifiable est nécessaire, il évite aux personnes environnantes de pouvoir se connecter. De même que le nombre d'invités simultanés est limité à 5. Personnellement je déconseille ce mode invité à cause des attaques MITM (vol de cookies, identifiants, etc), ce n'est pas propre à ce routeur.

Un mauvais départ

Je me suis naturellement tourné vers la communauté OpenWRT pour savoir où en était le développement de firmwares alternatifs et compatibles. Et là... gros surprise puisque la communauté déconseille l'achat de ce routeur en annonçant que la mention "open source" n'a malheureusement que peu de sens sur cet équipement.

En cause le driver propriétaire Marvell qui gère la partie réseau sans-fil qui utilise des appels API non standard. Entre-temps la situation a un peu évolué et les développeurs arrivent à faire fonctionner le WiFi mais il n'est pas stable.

Voici ce qu'un développeur OpenWRT a reçu comme son de cloche de le part de Linksys :

"Linksys has built the WRT1900AC with every intention of providing open source capabilities and making it the best solution available to the community. Linksys has provided OpenWrt with an initial code release that enables open source firmware development. OpenWrt has requested some patches to provide more open source functionality at the Wi-Fi driver level that requires cooperation from Marvell. Marvell is working on the usable driver and getting the required approvals through GPL. We are expecting this to be finalized and ready in the coming weeks. As soon as this is complete; the driver will be released to OpenWrt. We will continue to collaborate with OpenWrt to ensure they have the necessary software as requested. In the meanwhile, an SDK based on Attitude Adjustment release of OpenWrt is posted here: https://github.com/wrt1900ac/opensource. This allows users to run OpenWrt FW on the WRT1900AC router. Our aim is to provide a robust and high performing hardware and software platform for the open community developers to customize their WRT1900AC the way that they see fit. We will continue to work with the open source community and our chipset partners to ensure the developers have the necessary tools to do so.”
This is posted in the community forum here: http://community.linksys.com/t5/Wireless-Routers/WRT1900AC-and-OpenWrt/td-p/810750
Bottom line is we’re also waiting on Marvell to provide the patches that can be distributed to OpenWRT. You can keep yourself updated either via our community forums through the link above or via the OpenWRT forums. I wish I can be more specific but this is what we have as of writing. Let me know if you have other concerns."

Autrement dit, à l'heure actuelle il est impossible d'installer un firmware alternatif, mais la situation devrait s'améliorer dans les prochaines semaines.

Il semblerait que Belkin n'ait pas envoyé de routeur aux équipes OpenWRT, ce qui n'a pas favorisé le développement du firmware open source.

Conclusion

L'idée de fabriquer un successeur au WRT54G, mais c'est aussi un gros défi. Pas mal de choses ont changé sur les débits et protocoles sans-fil et un upgrade était nécessaire. On peut néanmoins penser que le produit a été lancé un peu rapidement, sans que les développeurs ne puissent s'investir dans des firmwares alternatifs.

D'autant que le routeur est vendu au tarif de 280 euros, ce qui est loin d'être à la portée de tout le monde. Le matériel et la finition justifient sans doute une partie du prix, mais le firmware d'origine n'a rien de haut de gamme. Trop pauvre en fonctionnalités et doté d'une interface peu intuitive.

J'ai peur que le prix rebute le nombre d'utilisateurs à travers le monde, ce qui ne favorisera pas non plus le développement d'un firmware open source. En effet le succès d'un produit est en phase avec le nombre de développeurs qui s'y intéressent. On peut constater le même phénomène sur les customs ROMS Android qui sont plus nombreuses sur les périphériques populaires.

La démarche de Linksys est bonne, l'idée de fabriquer un routeur sur lequel on peut installer un firmware open source est une bonne chose. Mais le routeur part avec un gros handicap puisque les développeurs ont bien du mal à le faire fonctionner avec un firmware alternatif. Dommage car il y a une réelle attente pour ceux qui disposent de plus de 100 mbits de connexion internet (câble ou fibre) puisque le port WAN est effectivement en gigabit.

Je vous tiendrai au courant de l'évolution et de la sortie de firmware. Aujourd'hui l'achat de ce routeur semble un peu prématuré, en attendant mon WNR3500L va continuer d'assurer le service (si vous l'achetez prenez bien la v2 qui dispose de 128M de flash contre 32M pour la v1), même si je n'ai aucun doute sur le fait que ce sera le WRT1900ac qui le remplacera.

note : la page d'informaion licence est disponible ici (attention la page est très lourde à charger).

Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

---

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 10/05/2014 | 4 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

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En 2013 Belkin rachetait Linksys, 10 ans après un premier rachat par la Cisco Systems.

Qui n'a pas entendu parlé du très populaire WRT54G(L), le routeur le plus vendu de tous les temps au firmware personnalisable ?

Aujourd'hui c'est bel et bien son successeur qui se présente, le WRT1900ac que j'ai pu prendre en main.

Le successeur du WRT54G

Je me souviens qu'en 2006  les tutoriels pour commander un routeur WRT54G étaient nombreux... puisqu'il suffisait de participer au réseau FON pour en recevoir un contre une quinzaine d'euros. Restait ensuite à y installer dd-wrt et voilà qui transformait ce petit routeur en équipement ayant des fonctionnalités haut de gamme.

Depuis l'hadopi est passé par là et les choses ont bien changé. En france c'est SFR qui a récupéré l'ensemble des points d'accès FON.

WRT1900ac, une brute de puissance

La première chose qui frappe c'est le soin apporté au packaging, à l'intérieur on découvre un routeur au design plutôt réussi, rappelant celui de son prédécesseur.

Autant vous le dire d'entrée, le WRT1900ac est un routeur haut de gamme. Tant sur le prix que sur les spécificités matérielles :

• Processeur dual core 1.2 GHz (ARM Marvell MV78230-B0)
• 256 mo de RAM DDR3
• 128 mo de  mémoire flash
• 802.11a/b/g/n+ac
• 2.4GHz et 5GHz
• Chiffrement : WEP/WPA2 (WPS supporté)
• 4 ports Ethernet (RJ-45) Gigabit
• 1 port WAN Gigabit
• 4 antennes externes (max 3.8 dBi)
• un port USB 3.0
• un port combo eSATA/USB 2.0
• 1400 grammes, oui vous avez bien lu
• 12V pour 4A

Ce routeur est aussi un monstre en terme de dimensions : 32.2 x 24.2 x 12 cm. Il prend pas mal de place face à mon Netgear WNR3500L.

Il supporte la diffusion de 4 SSID 2.4 et 5GHz avec un réseau invité (guest) pour chacun :

Si vous vous demandez d'où ce routeur tire son nom WRT1900ac, c'est assez simple. Le routeur assure en théorie 600 mbps sur la bande de fréquence 2.4GHz et 1300 mbps sur 5GHZ, la norme 802.11ac couplant les deux on obtient : 600+1300=1900 (tests de débit).

Vu du dessus on aperçoit un ventilateur sous la grille noire en plastique, mais je ne l'ai jamais vu fonctionné. Il semblerait qu'il s'active uniquement en cas de température trop importante. A ce titre le routeur est donc presque "fanless" grâce au nombreux radiateurs en aluminium présents un peu partout.

Les leds en façade sont nombreuses et pratiques mais la led WiFi clignote trop rapidement attire excessivement l'attention. Heureusement il est possible de désactiver les leds dans le firmware d'origine.

Parlons du firmware

Le micrologiciel embarqué s'est mis à jour immédiatement lors du premier démarrage, mais il reste plutôt basique.

On pardonne à moitié Linksys car le routeur est vendu comme étant open-source. C'est à dire que nous ne devrions pas tarder à voir des firmware compatibles tel que tomato, dd-wrt, openwrt. Mon hypothèse est que Linksys a misé là dessus et c'est pour cette raison que le firmware stock est assez pauvre en fonctionnalités avancées.

Certes il est possible de partage le contenu d'une clé usb via ftp ou partage samba et de faire du dlna mais ça s'arrête là. Pas de QoS, pas d'accès SSH et encore moins d'accès root.

Disons-le clairement, j'attends avec impatience de pouvoir y installer tomato car avec 128 mo de mémoire flash on pourra trouver des versions très complètes, exploitant la puissance du routeur.

Une récente mise à jour permet la configuration de vlan sur le port WAN ainsi que sur deux ports ethernet :

L'interface assure les fonctionnalités suivantes :

• contrôle parental (filtrage url et plages horaires)
• priorité multimédia (WMM avec liste de jeux/logiciels)
• test de débit (interface en flash ookla)
• stockage externe USB/eSATA (ftp+smb+dlna)
• routage (NAT et RIP), upnp
• sauvegarde et restauration des paramètres du routeur
• redémarrage du routeur
• activation des journaux (dhcp, entrées/sorties, connexion admin)
• désactivation du WPS (il vaut mieux vu la faille sur le code PIN)
• compteur de bande passante (In/Out)
• partage d'imprimante USB (peut intéressé les utilisateurs ayant une imprimante dépourvue d'ethernet/WiFi)

Il est malheureusement impossible de modifier le réseau local qui doit commencer par 192.168.X.X. Dommage car si on utilise ce routeur dans un domaine professionnel il est fréquent d'utiliser d'autres plages privées.

L'interface fonctionne avec des widgets et permet une gestion à distance via une application mobile (Android/iOS).

L'accès guest n'est pas chiffré (mode ouvert) mais un mot de passe modifiable est nécessaire, il évite aux personnes environnantes de pouvoir se connecter. De même que le nombre d'invités simultanés est limité à 5. Personnellement je déconseille ce mode invité à cause des attaques MITM (vol de cookies, identifiants, etc), ce n'est pas propre à ce routeur.

Un mauvais départ

Je me suis naturellement tourné vers la communauté OpenWRT pour savoir où en était le développement de firmwares alternatifs et compatibles. Et là... gros surprise puisque la communauté déconseille l'achat de ce routeur en annonçant que la mention "open source" n'a malheureusement que peu de sens sur cet équipement.

En cause le driver propriétaire Marvell qui gère la partie réseau sans-fil qui utilise des appels API non standard. Entre-temps la situation a un peu évolué et les développeurs arrivent à faire fonctionner le WiFi mais il n'est pas stable.

Voici ce qu'un développeur OpenWRT a reçu comme son de cloche de le part de Linksys :

"Linksys has built the WRT1900AC with every intention of providing open source capabilities and making it the best solution available to the community. Linksys has provided OpenWrt with an initial code release that enables open source firmware development. OpenWrt has requested some patches to provide more open source functionality at the Wi-Fi driver level that requires cooperation from Marvell. Marvell is working on the usable driver and getting the required approvals through GPL. We are expecting this to be finalized and ready in the coming weeks. As soon as this is complete; the driver will be released to OpenWrt. We will continue to collaborate with OpenWrt to ensure they have the necessary software as requested. In the meanwhile, an SDK based on Attitude Adjustment release of OpenWrt is posted here: https://github.com/wrt1900ac/opensource. This allows users to run OpenWrt FW on the WRT1900AC router. Our aim is to provide a robust and high performing hardware and software platform for the open community developers to customize their WRT1900AC the way that they see fit. We will continue to work with the open source community and our chipset partners to ensure the developers have the necessary tools to do so.”
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Bottom line is we’re also waiting on Marvell to provide the patches that can be distributed to OpenWRT. You can keep yourself updated either via our community forums through the link above or via the OpenWRT forums. I wish I can be more specific but this is what we have as of writing. Let me know if you have other concerns."

Autrement dit, à l'heure actuelle il est impossible d'installer un firmware alternatif, mais la situation devrait s'améliorer dans les prochaines semaines.

Il semblerait que Belkin n'ait pas envoyé de routeur aux équipes OpenWRT, ce qui n'a pas favorisé le développement du firmware open source.

Conclusion

L'idée de fabriquer un successeur au WRT54G, mais c'est aussi un gros défi. Pas mal de choses ont changé sur les débits et protocoles sans-fil et un upgrade était nécessaire. On peut néanmoins penser que le produit a été lancé un peu rapidement, sans que les développeurs ne puissent s'investir dans des firmwares alternatifs.

D'autant que le routeur est vendu au tarif de 280 euros, ce qui est loin d'être à la portée de tout le monde. Le matériel et la finition justifient sans doute une partie du prix, mais le firmware d'origine n'a rien de haut de gamme. Trop pauvre en fonctionnalités et doté d'une interface peu intuitive.

J'ai peur que le prix rebute le nombre d'utilisateurs à travers le monde, ce qui ne favorisera pas non plus le développement d'un firmware open source. En effet le succès d'un produit est en phase avec le nombre de développeurs qui s'y intéressent. On peut constater le même phénomène sur les customs ROMS Android qui sont plus nombreuses sur les périphériques populaires.

La démarche de Linksys est bonne, l'idée de fabriquer un routeur sur lequel on peut installer un firmware open source est une bonne chose. Mais le routeur part avec un gros handicap puisque les développeurs ont bien du mal à le faire fonctionner avec un firmware alternatif. Dommage car il y a une réelle attente pour ceux qui disposent de plus de 100 mbits de connexion internet (câble ou fibre) puisque le port WAN est effectivement en gigabit.

Je vous tiendrai au courant de l'évolution et de la sortie de firmware. Aujourd'hui l'achat de ce routeur semble un peu prématuré, en attendant mon WNR3500L va continuer d'assurer le service (si vous l'achetez prenez bien la v2 qui dispose de 128M de flash contre 32M pour la v1), même si je n'ai aucun doute sur le fait que ce sera le WRT1900ac qui le remplacera.

note : la page d'informaion licence est disponible ici (attention la page est très lourde à charger).

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 10/05/2014 | 3 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

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