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dada : Un téléphone sous Firefox OS à moins de 20 euros

lundi 22 décembre 2014 à 08:42

Mozilla s'associe à Cherry Mobile, un opérateur philippins, pour nous pondre un téléphone à moins de 20 euros : le Ace !

On avait déjà entendu parler du Cloud FX indien qui plafonnait à 25 euros. J'en parlais ici. Voici donc un téléphone encore moins cher ! L'OS mobile de Mozilla tournant sur des configurations modestes, il permet aux constructeurs de produire des téléphones à un coup dérisoire pour nous, occidentaux.

Voici les spécifications, vraiment légères :



20 euros, c'est quoi ? Moins de trois paquets de cigarette !

En lisant ce billet, les mauvaises langues auront raison de dire que Mozilla ferait bien de se lancer un peu dans le haut de gamme : on entend toujours parler de téléphones pas chers vendus à l'autre bout du monde mais pas de bons téléphones chez nous.

C'est une bonne remarque, si on oublie que le business actuel se porte sur le bas de gamme. Qui se souvient de l'initiative de Google : Android One ? L'entreprise américaine s'est lancée tête baissée en Inde avec une version d'Android low-cost. J’écrivais sur diaspora* que ça gênerait l’expansion de Firefox OS, tout comme le pensait Philippe SCOFFINI.

Google ne détrône pas Mozilla sur le marché indien. Plutôt pas mal pour une fondation ? On peut lire ici que Google n'a pas réussi son entrée sur le marché indien. Une histoire de processus de vente pas du tout adapté et d'un prix bien trop élevé : 2 000 roupies pour un smartphone sous Firefox OS contre 6 000 pour un Android One. Ils ne jouent pas dans la même cour.

Maintenant, on sait quand même que Mozilla bosse pour nous sortir une version de Firefox OS permettant de profiter pleinement d'un téléphone haut de gamme, (résolution de 720p, appareil photo de 8MP, quad-core Cortex A7, 4G...)  rassurez-vous ;-)



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Romaine Lubrique : Droit d'auteur et domaine public au pays des Soviets

lundi 22 décembre 2014 à 03:27

Le saviez-vous ? Dans les pays de l'Est de la période communiste, on disait « domaine social » plutôt que domaine public et « droit personnel » plutôt que droit moral. En URSS un film n'était couvert que 10 ans après sa sortie et la durée du droit d'auteur était de 15 ans post mortem après avoir commencé à 6 mois juste après la révolution bolchévique. En Bulgarie, la calcul était plus compliqué car il fallait attendre la mort de l'épouse ou l'âge de la majorité des éventuels enfants, et ensuite l'œuvre n'entrait pas dans le domaine public mais devenait propriété éternel de l'État...

Ces quelques informations sont issues de l'article La durée de la protection des œuvres de l'esprit dans les pays socialistes d'Europe écrit par K. Stoyanovitch en 1958 dans la Revue internationale de droit comparé, dont nous vous proposons quelques extraits et notes de lecture ci-après.

Comparaison n'est pas raison, d'autant que le contexte politique est bien différent, mais il n'est pas inintéressant de les évaluer à l'aune de la situation d'aujourd'hui.

Extraits et notes de lecture

Petit rappel opportun en préambule.

Alors que le droit de propriété stricto sensu est garanti de façon illimitée, le droit d'auteur s'éteint, au bout d'un certain temps, pour son titulaire normal. Mais au lieu de devenir alors une res nullius, susceptible d'être appropriée par n'importe qui, il devient une res publica, une propriété commune. On dit que l'œuvre de l'esprit, objet de sa protection, tombe alors dans le domaine public.

L'expression « tomber dans le domaine public » ne date pas d'hier.

La plupart des pays ont adopté la validité temporaire du droit d'auteur. On cite comme une rare exception le Portugal, dont la législation lui accorde une durée illimitée. Cependant, cette validité n'est pas de la même longueur dans tous les pays. Généralement, ils s'accordent tous pour la garantir du vivant de l'auteur. Là où ils se différencient, c'est dans la période post mortem auctoris : les uns la protègent alors pendant 15 ans (URSS), d'autres pendant 30 ans (Allemagne), d'autres encore pendant 50 ans (France).

En 1958, on avant donc un droit d'auteur éternel au Portugal ! Mais ce qui frappe également c'est la durée de protection quand on sait qu'aujourd'hui c'est 70 ans pour tous les pays cités. Pas de chance pour le domaine public dont l'attente s'accroît de +55 ans en Russie, +40 ans en Allemagne et +20 ans en France.

Si l'on examine l'historique du droit d'auteur en France et dans les pays socialistes, on s'aperçoit que c'est surtout dans les périodes révolutionnaires que l'on abrège la durée de ce droit. Alors que vers la fin de l'Ancien régime en France, il était parvenu à se faire reconnaître de manière perpétuelle, le législateur révolutionnaire l'avait réduit à une durée de 5 ans en 1791. Le même phénomène s'est produit en Union soviétique : alors que la loi sur le droit d'auteur tsariste de 1911 lui reconnaissait une durée de protection post mortem de 50 ans, un décret bolchevik de 1919 avait ramené cette durée à 6 mois ! Cependant, au fur et à mesure que le législateur révolutionnaire prend contact avec la réalité, il allonge cette durée de plus en plus. C'est ainsi qu'en France, avant d'être de 50 ans, elle a été de 10, puis de 30 ans ; en URSS. elle est passée de 6 mois à 15 ans.

Instructif ! On passe de 50 ans à 6 mois pour repartir en (légère) hausse avec ce 15 ans qui résulte, d'après l'auteur de l'article, à une « prise de contact avec la réalité ».

La durée de la protection post mortem dans les pays socialistes d'Europe n'est pas uniforme. La discordance de leurs législations sur ce sujet s'explique par le fait que certains d'entre eux sont signataires de la Convention de Berne qui prévoit une durée uniforme de 50 ans, et que d'autres ne le sont pas. Mais dans les limites d'une législation nationale elles-mêmes la durée de la protection n'est pas identique pour toutes les œuvres ou pour toutes les prérogatives attachées aux œuvres protégées. Il convient de distinguer à cet égard entre la durée normale et la durée abrégée dans tous les pays considérés.

Il existe donc une « durée abrégée ». dont il sera question ci-dessous en passant en revue la situation particulière de certains pays du bloc soviétique.

En URSS

Sémantique communiste oblige, le domaine public est souvent qualifié de « domaine social ». Quant au droit moral, il subsiste mais on préfère parler de « droit personnel ».

La durée normale comprend la vie de l'auteur et 15 ans après sa mort, à compter du 1er janvier de l'année du décès de l'auteur. À l'expiration de cette période son œuvre tombe dans le domaine public ou, selon la terminologie soviétique, dans le domaine social.

La durée est donc courte, comparée à la situation actuelle. Mais il y a également les « durées abrégées »...

Le délai abrégé légal est prévu, toujours à compter du jour de la publication de l'œuvre : a) pour les journaux, revues et autres périodiques, tels que lexiques encyclopédiques, en faveur des éditeurs : il est de 10 ans ; b) pour les œuvres chorégraphiques, les pantomimes et les films : il est également de 10 ans ; c) pour les photographies isolées et les recueils de photographies : il est respectivement de 5 et de 10 ans.

Articles, films et photographies ne dépassent donc pas 10 ans à compter de leur publication. On imagine ce que ça pourrait donner aujourd'hui à l'ère d'Internet !

A cela s'ajoutent des singularités propres à l'URSS et qui ont disparu aujourd'hui : l'expropriation, la « licence licite obligatoire » et la questions des traductions.

L'expropriation rappelle que nous sommes sous des régimes politiques particuliers. L'œuvre devient alors « propriété » de l'État jusqu'à son entrée dans le domaine public.

Le délai abrégé par mesure administrative est prévu. Il s'agit alors d'expropriation. Aux termes de l'article précité, les droits d'auteur sur toute œuvre peuvent être rachetés par voie de contrainte, en vertu d'une ordonnance spéciale du Soviet des commissaires du peuple de la République fédérée sur le territoire de laquelle l'œuvre en question a été publiée pour la première fois ou sur lequel elle se trouve sous forme de manuscrit, d'esquisse ou sous toute autre forme matérielle. L'auteur dont l'œuvre serait frappée d'une telle mesure (ou ses successeurs) a droit à une indemnité.

A priori cela semble assez inquiétant mais, pour nous rassurer, il est dit que cela doit être « considéré comme un honneur » et dans la pratique peu d'auteurs ont été frappé par une telle mesure (le compositeur Alexandre Scriabine est cependant cité).

Autre particularisme...

La licence licite obligatoire est le droit d'exploiter une œuvre sans le consentement de son auteur, mais contre versement d'une indemnité et toujours sous réserve de ne pas toucher aux prérogatives essentielles du droit moral. Par exemple, lorsqu'une œuvre dramatique, musicale ou cinématographique non publiée à déjà été représentée une fois en public, le Commissariat du peuple pour l'éducation a le droit d'en autoriser la représentation publique sans le consentement de l'auteur et même malgré l'opposition de celui-ci. De même, lorsque l'autorisation de l'auteur pour la transformation d'une œuvre narrative en une œuvre dramatique ou cinématographique n'a pas été obtenue, elle peut être donnée par le même Commissariat du peuple.

Enfin, et contrairement à la situation qui prévaut partout actuellement, pas de droits d'auteur sur les traductions.

Dans la législation soviétique, il n'est pas reconnu à l'auteur la prérogative de donner une autorisation en vue de la traduction de son œuvre en une langue étrangère et le droit de recevoir une indemnité de la part de l'éditeur étranger. La traduction elle-même constitue un objet de la protection légale, mais au profit du seul traducteur. Il convient de faire remarquer que cette franchise ne frappe pas seulement les auteurs étrangers, elle frappe également les auteurs soviétiques à l'intérieur même de leur pays, étant donné que celui-ci se compose d'une multitude de nationalités parlant des langues différentes.

Dans d'autres pays du rideau de fer

En Bulgarie, tout comme en Yougoslavie, la situation est originale car la durée du droit d'auteur est fonction de la durée de vie de l'épouse et de l'année de majorité des éventuels enfants. Mais elle est aussi confuse car il est dit que l'œuvre appartient ensuite (et pour toujours ?) à l'État !

La durée du droit d'auteur comprend la vie de l'auteur et, après sa mort, la durée de la vie de son épouse et la période de la minorité de ses enfants. Au cas où le droit d'auteur serait transmis par testament à d'autres personnes, il ne sera valable que pour une période de 10 ans. Après l'expiration du délai ou lorsque l'auteur est décédé sans laisser d'héritier, l'œuvre revient à l'État, ce qui ne veut pas dire nécessairement qu'elle entre dans le domaine public. Il se peut fort bien que ce domaine soit un domaine public payant illimité, dont le bénéficiaire soit l'État bulgare.

En Pologne la durée normale du droit d'auteur est de 20 ans. Pour ce qui concerne la durée abrégée, elle est similaire à l'URSS avec cette originalité pour les lettres dont la durée est de 10 ans après leur création mais à compter de la mort non pas de l'auteur expéditeur mais du destinataire !

Le domaine public en débat dans la conclusion

Il y a certes des variations mais surtout une constante, à savoir l'extinction du droit d'auteur à un moment donné, et ceci ne caractérise pas seulement les pays soviétiques mais l'ensemble de tous les pays du monde.

K. Stoyanovitch se livre à la fin de son étude à une classique mais intéressante réflexion pour légitimer le domaine public.

La plupart des juristes sont d'accord pour justifier l'institution du domaine public par la considération que l'auteur, étant redevable à la société dont les trésors d'expériences ont seuls pu l'inspirer et dont il a sûrement utilisé les éléments pour la confection de son œuvre, ne mérite pas de conserver indéfiniment son monopole d'exploitation. De quel droit, en effet, priverait-il in œternum de la libre jouissance de ses créations non seulement la société dont il est issu mais encore l'humanité tout entière, puisque c'est à elles qu'en grande partie il les doit ? Le délai de protection que celles-ci ont bien voulu lui accorder suffit largement pour le récompenser de ses efforts.

Cet argument est peu persuasif. Certes, l'auteur puise ses inspirations et ses thèmes dans le fonds commun de l'humanité. Mais il en fait une œuvre originale, il en fait quelque chose de qualitativement tout à fait différent, de neuf, d'inédit. Il est créateur au sens le plus élevé du mot. Tout un chacun a à sa disposition les mêmes sources d'inspiration que lui. Lui est cependant le seul capable, grâce à ses dons, à sa volonté, à son effort créateur, d'en tirer parti de façon profitable. Mais surtout comment peut-on reprocher à un auteur (car c'est bien d'un reproche qu'il s'agit) d'avoir puisé au cours de sa création dans le fonds commun, quand on sait que si, par impossible, il procédait autrement, son œuvre serait une absurdité, sans la moindre valeur humaine ?

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Antistress : Mon (rapide) bilan de libriste de l'année 2014

lundi 22 décembre 2014 à 02:34

Un vieux monsieur en costard à table, écoutant un orateur, et qui n'a pas l'air content d'être là

Déjà la fin de l'année, et, pour la quatrième fois, je vous propose un petit retour sur l'année écoulée.

Ce qu'on attendait... et qu'on attend encore

Le serveur graphique nouvelle génération devant succéder au vénérable X.Org, j'ai nommé Wayland, continue son petit bonhomme de chemin mais la transition n'est pas encore faite, avec notamment GNOME qui n'a pas encore fait la bascule même si c'est prévu pour bientôt. La visibilité est moins bonne côté grandes applications, s'agissant notamment de Firefox qui doit encore revoir un certain nombre d'éléments internes avant de pouvoir tourner nativement sous Wayland. Heureusement ce type de logiciels pourra tourner sous Wayland via une couche de compatibilité (XWayland), a priori sans perte de performances.

Systemd semble avoir gagné la bataille des prétendants à la succession du démon init de System V. Alors que certains logiciels commencent à dépendre de Systemd, à commencer par GNOME, le climat pourrait s'apaiser avec la récente initiative des développeurs de GNOME qui vise à permettre d'éviter une dépendance globale à Systemd en limitant celle-ci uniquement à certains éléments de ce dernier pour permettre à GNOME de fonctionner sur les distributions ne reposant pas sur Systemd (comme les distributions GNU mais pas Linux par exemple). Systemd va pouvoir commencer à se déployer sérieusement...

La bibliothèque gstreamer-vaapi offre théoriquement l'accélération du décodage vidéo à toutes les applications basées sur GStreamer, mais 1°) celle-ci n'est pas encore disponible sous Debian 2°) Firefox ne sait pas encore en tirer profit, au contraire : une dégradation des performances peut se faire sentir.

Après les 0.91 et 0.92 sorties l'an passé, considérées comme les versions alpha de la future 1.0, les versions 0.93 et 0.94 de Pitivi, logiciel de montage vidéo pour GNU/Linux qui se veut simple et puissant, sont sorties, et cela correspond à des versions bêta de la future 1.0. Ces versions de développement sont tout à fait recommandables dès à présent et disponibles dans les dépôts de votre distribution préférée normalement (dont Debian par exemple). NB : si votre distribution ne les propose pas encore, une version exécutable sur toute distribution (incluant toutes les dépendances) est aussi proposée en téléchargement. Le développement de Pitivi avance à grand pas, boosté par sa récente campagne de financement. Sont déjà actés dans la dernière version : le passage à GES (GStreamer Editing Services), à GTK+ 3, à Python 3 et à GStreamer 1. Dans l'actuelle version de développement, une nouvelle étape est franchie avec l'intégration de GNonLin à GES sous la forme d'un composant nommé NLE (Non Linear Engine). Le résultat de tout ce charabia sera un logiciel aux fondations modernes, robustes et performantes, avec une base technique mature autour de GStreamer et réutilisable par n'importe quel autre logiciel.

Firefox OS est sorti depuis 1 an 1/2 et on a déjà l'impression qu'il a toujours été là ! Sauf dans les boutiques françaises, où il se fait désirer. La faute à la frilosité de nos opérateurs nationaux. À noter toutefois un modèle d'entrée de gamme disponible depuis quelques mois en grande distribution.

Mes dons cette année

Outre ma cotisation annuelle versée à l'April et à FDN, j'ai fait différents dons d'argent ponctuels cette année : à libregraphicsmeeting, Pitivi, GNU MediaGoblin et à Replicant. Par contre je m'aperçois que ça fait un moment que je n'ai pas donné à Toile Libre, mon hébergeur associatif à prix libre.

Mais tout n'est pas qu'argent, et j'ai continué à donner de mon temps, sous forme de rapports de bogues notamment.

En parlant de temps, j'ai fait des changements dans la distribution de celui-ci à différents projets : ça fait un moment que je suis inactif sur la galaxie Framasoft où j'ai par le passé contribué en tant que modérateur de Framagora, rédacteur de notices de Framasoft et traducteur du Framablog. Côté LinuxFR.org où j’œuvre comme animateur et rédacteur, j'ai dû diminuer ma participation depuis le milieu d'année compte tenu de changements importants dans ma vie personnelle. Côté Planet Libre, j'ai dû m'effacer un moment en milieu d'année pour la même raison mais j'essaye de dégager du temps pour retrouver un engagement proche de celui qui était le mien.

Les trucs qui marchent toujours aussi bien

Ah ben, sans hésiter : Debian testing que j'utilise depuis plusieurs années maintenant, et je peux vous dire que c'est un vrai confort de ne plus avoir à faire des mises à jour majeures tous les 6 mois comme lorsque j'utilisais Ubuntu.

Il y aurait beaucoup d'autre projets à citer !

Les trucs qui ne marchent pas parfaitement

Dans mon utilisation quotidienne, Avidemux n'a pas toujours su me garder la synchronisation image/son au moment de convertir un MPEG2 TS en H264 AVI, c'est une petite déception quand même. Je n'ai pas réussi à sortir un Xvid de qualité correcte avec Transmageddon (heureusement il y a DeVeDe !). Le logiciel de création de diaporamas Imagination n'est pas exempte de plantages, et c'est toujours ennuyeux quand ça arrive. Dans sa version de développement actuelle, Pitivi n'a plus l'affichage des pistes sons sous forme d'ondes visuelles, c'est perturbant. L'import et l'export au format Microsoft Word sous LibreOffice n'est pas encore parfait.

Les trucs que j'ai pu faire

Arrêter Gmail et Amazon.

Les trucs dont je ne me suis pas encore occupé

Remplacer le moteur de recherche de Google, chiffrer mes courriels, trouver un équivalent libre à ma box double play (téléphone et ADSL) sans perdre le téléphone.

Voila ! Et vous, que pensez-vous de 2014 ?

Voir aussi :

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 22, décembre 2014

lundi 22 décembre 2014 à 00:00

Sortie du noyau Linux 3.18 - LinuxFR.org

Linux


antistress : La sortie de la version stable 3.18 du noyau Linux a été annoncée le lundi 7 décembre 2014 par Linus Torvalds, vous saurez tout en lisant la traditionnelle et détaillée dépêche collective de LinuxFR.org.


Il était une fois Internet (beta) - iletaitunefoisinternet.fr

vidéo libre


antistress : Quelques conférences sur le thème, dont celles de Benjamin Bayart sur les enjeux d'Internet, de Philippe Aigrain sur la création, le partage et le droit d'auteur, de Lionel Maurel sur la création, le partage et le droit d'auteur...


Une grave menace de détournement du réseau Tor - Numerama

Tor pistage


antistress : "L'équipe de Tor a reçu une information prise très au sérieux, selon laquelle des autorités programmeraient dans les prochains jours la saisie de serveurs essentiels au fonctionnement du réseau d'anonymisation, plus centralisé qu'on ne l'imagine."


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Cyrille BORNE : HubicFuse

dimanche 21 décembre 2014 à 19:00

Je ne présenterai pas le système de stockage en ligne de Hubic. Voir pour cela :
https://hubic.com/fr/offres/

Jusqu'à il y a peu pour synchroniser depuis son pc sans passer par un navigateur web depuis Linux il fallait utiliser des solutions un peu «spéciales» mais qui avait le grand mérite d'exister et fonctionner dans de bonnes conditions, en récupérant un utilitaire ici. Mais depuis peu a été développée une solution plus « linuxienne », hubicfuse dont on peut suivre le projet sur github. Sur le Readme est expliquée la méthode pour compiler le produit.

Sur Debian Sid et Jessie nous avons maintenant un paquet deb directement dans les dépôts et maintenu par Sylvestre Ledru. Voir en fin de billet une méthode pour Ubuntu 12.04 Nous allons donc voir comment l'utiliser après l'avoir installé avec un sudo aptitude install hubicfuse.

Configuration et utilisation :

Si ce n'est déjà fait ajouter ce que l'on appelle une application dans son espace personnel sur https://hubic.com/home/browser/developers/
Donner à cette application le nom que l'on veut. Le domaine de redirection devra impérativement commencer par https://   et se terminer par / et l'on peut mettre ce que l'on veut, il n'est pas nécessaire que le domaine existe. En ce qui me concerne j'ai mis hhttps://cepcasa.org/ttps://cepcasa.org/
Vous sera attribué ensuite un client_id commençant par api_hubic et un autre mot de passe, appelé client_secret

Muni de toutes ces informations créer à la base de son /home/ le fichier de configuration .cloudfuse contenant :

username=
password=votre_mot_de_passe_hubic
client_id=api_hubic_xxxxyyyyyy
client_secret=pass_indique_lors_creation_application
redirect_uri=https://zzzz.org/

Si ce n'est pas déjà fait inscrire votre user dans le groupe fuse pour ne pas avoir à passer par root:
:~$ sudo adduser $USER fuse

Créer un point de montage. Par exemple dans /home/user
:~$ mkdir hubic

Monter ensuite le site distant en local. À noter que contrairement à ce qui est écrit dans le Readme je n'ai pas pu utiliser l'option allow_other et cela même en modifiant /etc/fuse.conf. Je n'ai d'ailleurs pas compris son utilité. Donc pour le montage

:~$ hubicfuse  ~/hubic -o noauto_cache,sync_read

On vérifie :

:~$ grep hubic /etc/mtab
hubicfuse /home/cep/hubic fuse.hubicfuse rw,nosuid,nodev,relatime,user_id=1000,group_id=1000 0 0

Il n'y a pas de man pour le moment mais on peut voir les options par la commande hubicfuse -h

Pour démonter un simple :

:~$ fusermount -u hubic

Pour les restrictions et bugs voir https://github.com/TurboGit/hubicfuse

* * * * * * *

En complément une méthode de compilation pour Ubuntu 12.04

Sur une Ubuntu 12.04 j'ai essayé de compiler le programme comme quelqu'un me l'avait demandé mais je me suis heurté là aussi au problème des librairies json. Par contre sur github est prévu un zip de hubifuse pouvant être compilé avec les versions json* disponibles sur Ubuntu 12.04

Procédure de compilation :

On installe les paquets nécessaires :
:~$ sudo apt-get install build-essential libcurl4-openssl-dev libxml2-dev \\
   libssl-dev libfuse-dev libjson0-dev pkg-config unp fuse-utils

On récupère hubicfuse pour les vieilles lib json :
:~$ mkdir build

:~$ cd build

:~$ wget https://github.com/TurboGit/hubicfuse/archive/old-json.zip

On décompresse :
:~$ unp old-json.zip

:~$ cd hubicfuse-old-json/

:~$ ./configure

:~$ make

:~$ sudo make install

Pour le reste pas de changements concernant l'utilisation, on continue la procédure décrite plus haut, on ajoute l'user dans le groupe fuse et on poursuit le montage dans le dossier créé.

cep

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