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Okki : Sortie de CPU-X 3.0.1

vendredi 2 septembre 2016 à 19:23

CPU-X est une application permettant d’obtenir de nombreuses informations très précises sur votre matériel : processeur, carte mère, carte graphique, mémoire, système…

CPU-X 3.0.1

Ayant complètement zappé la sortie de la version 3 au mois de juin dernier, on va profiter de cette récente révision pour rappeler les dernières nouveautés :)

On peut donc citer l’ajout de nouveaux processeurs et sockets dans la base de données, l’indication de l’utilisation CPU plutôt que le nombre de BogoMips, l’ajout de nouvelles options en ligne de commande (--nocolor, --bandwidth, --cachetest, --core), la reconnaissance d’un plus grand nombre de processeurs dans la partie Technologie de l’onglet CPU, l’ajout d’un onglet Bench pour faire des tests de performance, l’amélioration du mode de repli, une réécriture complète du cœur de l’application, une réécriture de l’interface ncurses, une analyse des options améliorée, la suppression de la prise en charge de Darwin / OS X, diverses corrections dans l’interface GTK+, et le plus important, un nouveau logo ;-)

Le nouvel onglet Bench de CPU-X 3.0.1

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Okki : Sortie de la deuxième bêta de GNOME 3.22

vendredi 2 septembre 2016 à 17:53

Plus que trois semaines d’attente avant la sortie de GNOME 3.22 ^_^

En attendant, nous avons droit à une deuxième bêta, qui se concentre majoritairement sur la correction de bugs et la mise à jour des différentes traductions.

Mais nous pouvons tout de même remarquer deux ou trois ajouts, comme une nouvelle option dans les paramètres d’affichage permettant d’activer ou de désactiver l’overscan compensation quand le pilote le permet. Les paramètres du clavier ont droit à un nouveau design (pour rappel, GNOME 3.22 apportera une interface entièrement revue concernant la gestion des différents paramètres). Logiciels offre désormais la possibilité d’activer des sources non-libres. Sushi, le pré-visualiseur de fichiers, peut désormais fonctionner sous Wayland. Quant à Vidéos, qui a finalement droit à une nouvelle version, on notera l’apparition d’un menu pour modifier la vitesse de lecture des vidéos, ou la correction d’un bug concernant la création de vignettes pour les vidéos en 4K.

Autre nouveauté amusante, surtout quand on sait qu’à l’inverse d’autres environnements de bureau, GNOME n’a jamais été un réel adepte du changement, l’ajout de deux nouveaux papiers peints (Icescape.jpg et Waterfalls.jpg), qui sont l’œuvre d’Helena Bartošová et qui sont publiés sous licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0. Ces deux nouveaux papiers peints venant remplacer d’anciennes illustrations (Blinds.jpg et FootFall.png), dont les résolutions sont désormais considérées comme étant trop basses.

Prochaine étape, la release candidate, prévue pour le 14 septembre.

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elementary OS : Mystérieux compte à rebours

vendredi 2 septembre 2016 à 15:24

C’est par intermédiaire d’un tweet depuis le compte officiel d’elementary que nous avons été averti d’un compte à rebours présent sur la page d’accueil du site officiel…

Something is going on over at https://t.co/7r2fWL3vRH 😉

— elementary (@elementary) 2 septembre 2016

Serait-ce la date de sortie de Loki ?

Le billet Mystérieux compte à rebours a été publié sur le site de la elementary OS -

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Thuban : Mise à jour d'OpenBSD 5.9 vers 6.0

vendredi 2 septembre 2016 à 11:06

À l'occasion de la publication d'OpenBSD hier, j'en profite pour mettre ici quelques notes concernant la mise à jour de mon serveur pour ce changement de version. Ça permet de profiter de php-7 déjà empaqueté et vérifié, des sécurités W^X, du client certbot (letsencrypt)...

Pas de surprises, il suffit de suivre les instructions données ici.

On commence par récupérer le noyau d'installation bsd.rd :

# cd /
# curl -O http://ftp2.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/6.0/amd64/bsd.rd

On vérifie que le fichier n'a pas été corrompu lors du téléchargement :

# curl -O http://ftp2.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/6.0/amd64/SHA256.sig
# sha256 -c SHA256.sig |grep bsd.rd
(SHA256) bsd.rd: OK

Selon les instructions, on doit avant de démarrer sur le kernel de mise à jour faire un peu de nettoyage :

# rm -rf /usr/share/man

Selon le matériel, (iwm), il faut aussi lancer

# fw_update

On redémarre le serveur (avec un écran ici pour se simplifier la vie) et au prompt on indique de démarrer sur bsd.rd :

boot> boot bsd.rd

Si vous ne pouvez pas faire ça, alors référez vous à la méthode de mise à jour manuelle :
https://www.openbsd.org/faq/upgrade60.html#NoInstKern .

Une fois redémarré, on vous propose de mettre à jour. Y a plus qu'à suivre les indications et taper quasiment tout le temps sur la touche la plus maltraitée du monde, entrée :





Une fois le processus de mise à jour terminé, on redémarre normalement avec "reboot"

On lance sysmerge si c'est demandé :

# sysmerge

Vous pouvez alors mettre à jour les packages :

# pkg_add -u

Pour php, j'ai du ajouter "wxallowed" dans le fichier /etc/fstab. La sécurité W^X ne semble pas encore prête pour php, mais ça ne saurait tarder.

e0ca6b318b796701.f /usr/local ffs rw,nodev,wxallowed 1 

Enfin, on applique les correctifs de sécurité en mode gros fainéant :

# curl -s https://stable.mtier.org/openup | sh

Ou en mode cémoileboss :

On récupère les sources :

# cd /usr
# cvs -qd anoncvs@anoncvs.fr.openbsd.org:/cvs get -rOPENBSD_6_0 -P src

Si vous aviez déjà les sources, il suffit de lancer :

# cd /usr/src
# cvs -q up -rOPENBSD_6_0 -Pd

Ensuite :

# cd /usr/src/sys/arch/$(uname -m)/conf
# config GENERIC.MP
# cd /usr/src/sys/arch/$(uname -m)/compile/GENERIC.MP
# make clean && make
# make install

# reboot

# rm -rf /usr/obj/*
# cd /usr/src
# make obj
# cd /usr/src/etc && env DESTDIR=/ make distrib-dirs
# cd /usr/src
# make build

En somme, tout s'est bien passé. Seul le point particulier pour php et wxallowed m'a surpris, ainsi que le changement de quelques filtres pour smtpd (les mails).
Mais puisque je compte bien de toutes façons mettre à jour le guide sur l'auto-hébergement, je détaillerai tout ça plus tard ☺.

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kao : Coder en C : notes du débutant

vendredi 2 septembre 2016 à 10:34

Depuis un quelque mois je me suis mis à coder en C. Voici quelques notes et références récoltées lors de ce début de parcours.

Trouver la motivation :

Sans motivation, il est difficile d’apprendre, je mets toujours plus de cœur à l’ouvrage, si j’ai un objectif en ligne de mire. Pour moi, cela a démarré avec les cartes Arduino. Elles permettent de faire beaucoup de chose, mais on peut vite être limité lorsque l’on ai pas à l’aise avec le C. Le C est donc devenu une solution pour mes projets.

Trouver le bon media pour apprendre :

Il existe des dizaines de moyen d’apprendre un langage informatique, mais le plus souvent un seul cours vous convient le mieux. Pour moi ce fut le livre « Apprenez à programmer en C » par Mathieu Nebra aux éditions Openclassrooms. Cerise sur le gâteau le bouquin est disponible en ligne ici : https://openclassrooms.com/courses/apprenez-a-programmer-en-c

Personnellement je préfère le papier parce qu’il me permet une meilleure lecture et donc une meilleure mémorisation. Certains aspects du livre sont un peu datés, notamment dans le choix des librairies pour les exercices (SDL au lieu de la SDL2) mais ce n’est pas très grave, il m’a permis de faire rentrer les bonnes informations dans les bonnes cases de mon cerveau.

Un outil pour programmer :

Le livre suggère CODE::BLOCK pour coder et compiler ses programmes. Mais comme il avait tendance à planter sur ma Debian Testing et que je n’ai pas trouvé de mode nuit, j’ai opté pour la combinaison Gnome-builder et GCC.

Gnome-builder est un IDE jeune qui progresse rapidement, mais comme je n’en ai pas testé beaucoup d’autre, mon avis reste partiel.

Compiler :

J’ai choisi GCC, avant de connaître « clang », un compilateur doit avant tout être un bon compagnon pour coder et pas seulement un bon organisateur de 0 et de 1. Il doit vous guider et vous aiguiller, c’est le cas de gcc surtout quand on active les bonnes options de compilation. Il est là pour vous aider, et il faut juste savoir l’écouter et en tenir compte.

Voici un exemple avec une erreur:

#include 
#include 

int main(int argc, char *argv[]){
     int i = 0;
     for (i=1; i <= 10; i++){
         printf("%d\\n",);}
     printf("Je sais compter juqu'a %d\\n",i-1);
}

Lorsque je le compile :

gcc test.c -o test

j’obtiens :

test.c: In function ‘main’:
test.c:7:23: error: expected expression before ‘)’ token
printf("%d\\n",);
         ^

gcc me fournit une indication claire sur le fait qu’il manque un argument à la ligne 10 pour renseigner %d : printf(« %d\\n », i);

(A noter que GCC 6 et le futur GCC7  détaille encore plus. )
Personnellement, je force aussi le standard et j’ajoute les options -Wall -Wextra:

gcc -std=c11 -Wall -Wextra test.c -o test

Cela permet d’avoir des recommandations en plus qui demandent un peu plus de temps au début, mais après on est gagnant, notamment lors du débogage ou des évolutions du programme.

Pour les logiciels avec plusieurs fichiers C je vous conseille aussi d’utiliser l’outil MAKE pour faciliter la compilation et le déploiement. Voir le tutoriel de Emmanuel Delahaye ici.

Les commentaires :

Je vous conseille de lire les bonnes pratique de codage C du même auteur: ici

Notamment le passage sur les commentaires :

 Comment bien commenter :

Le moins possible !
Le principe est de ne commenter que ce qui apporte un supplément d’information. Il est d’usage d’utiliser en priorité l’auto-documentation, c’est à dire un choix judicieux des identificateurs qui fait que le code se lit ‘comme un livre’…

Changement multiple dans le code :

Il arrive souvent de se tromper quand l’on code. Surtout au début, on imagine une fonction, on la colle un peu partout, mais il lui manque un argument, il faut changer son nom ou simplement la placer à un endroit plus judicieux.

Trouver :

Pour trouver un élément dans plusieurs fichiers j’utilise grep :

grep -R -n -i "monmotif" *.c

-R fait une recherche dans tous les dossiers, -n affiche le numéro de la ligne, -i permet de chercher un motif sans tenir compte de la casse contrairement à -e et *.c précise le type de fichier

grep -R -n -e "PREF_FILE" *
inc/const.h:25:#define PREF_FILE "preferences.ini"
src/settings.c:36: prefFile = fopen(PREF_FILE, "r");
src/settings.c:53: fprintf(stderr, "Error opening %s: %s\\n", PREF_FILE, strerror(errno));
src/settings.c:65: prefFile = fopen(PREF_FILE, "r");

Remplacer :

C’est plus dangereux mais cela permet de changer rapidement le nom d’une variable ou d’une fonction dont le nom ne paraît plus très judicieux.

sed -i 's/ancienNom/nouveauNom/g' main.c

On peut faire un test avant de lancer le changement pour être sûr de son coup :

grep -n - e "ancienNom" main.c | sed -i 's/ancienNom/nouveauNom/g'

Perso, je le fais que sur un fichier à la fois, je préfère assurer l’opération avant de le regretter. A noter qu’un fonction de rechercher/remplacer va arriver bientôt dans Gnome Builder : ici.

Trouver l’information :

La plupart des fonctions possèdent une entrée dans le man. Elle indique comment l’utiliser et où la trouver :

man SDL_BlitSurface

La commande affiche notamment dans quel header on peut la trouver et quel argument elle attend.

SYNOPSIS
#include "SDL.h"

int SDL_BlitSurface(SDL_Surface *src, SDL_Rect *srcrect, SDL_Surface *dst, SDL_Rect *dstrect);

On peut utiliser l’application apt-file pour Debian et ses dérivés pour trouver la lib nécessaire:

libsdl1.2-dev: /usr/include/SDL/SDL.h

libsdl2-dev: /usr/include/SDL2/SDL.h

Dans mon cas je choisirais d’installer la libsdl2-dev pour pouvoir travailler avec SDL2 et j’indique  #include dans mes fichiers pour préciser où la trouver.

Le man n’est pas tout et parfois pas toujours explicite, pensez à fouiller le web, il y a toujours quelqu’un qui a écrit la réponse quelque part.

Sauvegarder et partager son code :

Tout projet où l’on passe du temps mérite une sauvegarde régulière. Personnellement j’ai choisi de passer par la plate-forme github, mais il existe plein d’autre moyen. Github demande de se familiariser avec git, mais on trouve beaucoup d’aide sur Internet pour arriver à ses fins.

Conclusions :

Coder en C est faisable même pour un non informaticien, il faut prendre le temps de se documenter, la solution se trouve toujours entre votre chaise et votre clavier. Et si une question n’a pas de réponse, il faut juste reformuler la question.

À noter que la compréhension de l’anglais est indispensable, mais c’est comme coder, avec un peu de temps, de la motivation et un bon manuel, on apprend vite 🙂

Liens :

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