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Thuban : swx générateur de site/blog statique mis à jour

dimanche 15 mai 2016 à 12:13

Je me suis replongé dans le code de swx suite à mon passage en "tout txt2tags". Et là, quelle horreur! je me demande si on ressent la même chose à chaque fois qu'on retrouve un vieux code. Il y avait (et reste sûrement) un tas de choses très moches et inutiles.
J'ai donc redressé mes manches (façon de parler, avec le soleil j'ai un t-shirt) et repris la suite de petits scripts qui font swx. Au menu des changements :

- Plus besoin de rsync
- Ajout de swx_blog qui permet de mettre dans une page la liste des articles récents;
- Ajout d'une barre de progression sommaire;
- Le flux rss généré avec swx_rss est plus propre et lisible par les lecteurs de flux;
- Possibilité de davantage configurer le site produit;
- Amélioration du Makefile plus facile à lire, et donc à modifier.

Il reste certainement à faire, mais c'est déjà plus facile à personnaliser et à hacker.

ps : en parlant de txt2tags, son export en plain text m'a permis de créer un clone de ce site sous gopher. Hi hi ☺. Mais si, vous savez, ce monde parallèle au web désuet qui permet certainement aux terroristes (enfin ceux qui ont un peu de jugeote, pour peu que ça existe) d'échanger des informations plus discrètement qu'avec le réseau tor. (malgré ce qu'on veut nous faire croire afin de retirer nos libertés "pour notre bien")...

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Pierre-Alain Bandinelli : RIP demo.ovh.eu, alternative open source

samedi 14 mai 2016 à 12:17

Pour partager des fichiers temporairement avec des amis/collaborateurs/proches, j'utilisais fréquemment l'outil demo.ovh.eu. Cet outil avait pour avantage d'être "share & forget" ce qui est idéal pour un document partagé que l'on ne veut pas conserver soi-même.

Malheureusement OVH a décidé d'éteindre demo.ovh.eu et d'inciter les gens à utiliser la plateforme Hubic (qui est très bien mais il est pénible de se connecter et de partager une photo que l'on ne veut pas conserver et qui peut être supprimée quelques jours après le partage).

J'ai donc cherché un outil équivalent Open Source et suis tombé sur Uguu qui répondait à mon cahier des charges mais qui était compliqué à déployer car il contenait tous ses paramètres "en dur" dans le code.

J'ai donc 'forké' Uguu et livre la communauté une version d'Uguu plus facile à déployer et paramétrer : https://github.com/pierre-alain-b/Uguu/

Screenshot_2016-05-14_12-16-35.png

En espérant qu'il puisse rendre service à d'autres !

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Framablog : Dogmazic fête la première année de sa nouvelle ère

samedi 14 mai 2016 à 09:09

Il y a un an le Framablog avait interviewé Alain, membre de Dogmazic qui avait participé au grand retour de la plateforme d’écoute de musique sous licence libre.

Pour fêter le premier anniversaire du site renouvelé, on a eu envie de détailler avec lui le bilan bien fourni de cette année… En profitant de deux belles conférences aux JDLL, Roka et Pouhiou ont mitonné la petite interview que voici pour qui ne pouvait être à Lyon lors de ces rencontres.

Salut Alain, même si on t’as déjà déjà interviewé sur le Framablog, peux-tu nous rappeler ce qu’est Dogmazic ?

Dogmazic est une archive de musiques publiées avec des licences libres et ouvertes existant depuis 2004. Le site est sans publicité. C’est un projet de l’association Musique Libre qui est financé par les dons. Il regroupe aujourd’hui près de 60 000 morceaux de musique, pour environ 5000 artistes/groupes et plus de 250 netlabels.

Donc je peux dire que vous êtes le Itunes ou le Spotify du libre ou alors je suis insultant ?

Nous ne vendons pas d’abonnements, ni de fichiers avec des DRM. Notre but est l’accessibilité, la diffusion, la mise en valeur de tout un pan de la culture qui n’est pas représentée dans des médias mainstream. Nous sommes une alternative à Aytoune et Spoutifay.

vue de dogmazic

…et ils font pas dans la confiture.

 

Concrètement, qu’est-ce qui est libre chez vous ? Je peux télécharger votre logiciel ? La musique ?

Le logiciel Ampache qui propulse le site est publié sous licence AGPLv3 depuis 2001. Le contenu du site est publié soit en licences libres (type Licence Art Libre, GNU-GPL-Art, Creative Commons By SA…), soit en licences ouvertes (Licences Creative Commons BY NC ND pour la plus restrictive). La musique est téléchargeable, partageable et, selon les licences, réutilisable selon différents contextes.

Voilà un an que le projet a été relancé et du coup on a plein de questions à te poser. D’abord, est-ce que tu es content de cette première année d’existence ?

Nous sommes absolument ravis de cette réouverture, après tant de péripéties derrière nous maintenant ! Avant la réouverture du site, parler de musique libre c’était un peu caduque : peu d’autres exemples francophones comme Dogmazic pouvaient être cités. Cette première année nous a permis de mieux cerner les possibilités d’Ampache, de faire évoluer le site, son interface et de faire remonter pas mal de retours d’expérience des utilisateurs (bugs, features…).

Est-ce que le public a été au rendez-vous ? C’est quoi la fréquentation du site aujourd’hui ?

Nous avons eu un pic à la réouverture du site, puis ça s’est un peu calmé. Aujourd’hui, le rythme des visites est le même qu’à la réouverture, donc c’est plutôt encourageant ! Nous avons en moyenne 2 à 3 albums publiés par semaine par des artistes.

Le logo de Dogmazic

Le logo de Dogmazic

J’imagine que pour beaucoup de musiciens ce n’est pas une évidence de diffuser ses créations sous licence libre. Tu dirais quoi pour convaincre un artiste de le faire ?

Si on veut être indépendant, on doit aussi se poser la question de l’indépendance vis-à-vis de la Sacem qui n’est pas qu’une simple société — privée — de gestion de redevances pour droits d’auteurs. Elle porte aussi un projet politique (Hadopi, DADVSI…etc.). De plus, participer à une alternative est souvent plus intéressant pour un artiste, cela lui permet de rentrer en contact direct avec ses auditeurs, de discuter de projets partagés, de participer à des créations collectives. Il est possible d’avoir une existence artistique sans la Sacem.

Dans mes rencontres, je laisse le libre choix aux personnes. Souvent, un artiste rentre à la Sacem « par défaut », et ne se rend pas compte de sa démarche. Parfois c’est déjà trop tard, l’artiste est lié avec son nom civil (donc quel que soit le pseudo de son projet artistique) pour 10 ans, parfois la réflexion nécessite de nouvelles rencontres.

Dernier point du bilan mais non des moindres, les sous ? Comment un projet libre tel que le vôtre s’est financé et surtout comment vous voyez l’avenir à ce sujet ?

Nous sommes financés par les dons de nos utilisateurs. Le site en lui-même ne nous coûte pas grand chose à financer, mais cela risque de changer avec sa montée en puissance et la publicité faite autour de lui. En 2008-2009, lorsque l’ancienne interface fonctionnait bien, l’association arrivait à recevoir près de 4000 € de dons par an. Nous pouvons nous donner cet objectif pour le moment, ça nous permettra de proposer par exemple des fichiers en .flac.

Quelles sont les innovations lancées cette année sur Dogmazic ? Je pense notamment à l’écoute sur mobile qui est forcément demandée par les utilisateurs.

L’écoute sur mobile est possible grâce à l’application Subsonic qui reprend l’interface d’Ampache. Il n’y a qu’à renseigner l’adresse du site ainsi que son login et mot de passe utilisateur pour utiliser le site en version mobile. Des applications sur f-droid comme sur le Playstore existent. Avoir une application dédiée serait le mieux, il nous manque quelques compétences à ce sujet.

Ampache, le moteur du site, a évolué et fait évoluer le site. En mars, une nouvelle interface avec un contenu plus directement accessible a été mise en ligne.

Derrière Dogmazic, il y a donc ce logiciel  : Ampache… Lui aussi il a grandi en un an ? Quelles sont ses nouveautés et les petites fonctionnalités qui changent tout ?

Le lien entre le développement d’Ampache et Dogmazic est fort. Il n’y a pas de fork du logiciel pour faire tourner Dogmazic. Ampache est passé de la version 3.7 à 3.8.2 avec de nombreuses corrections de bugs, des traductions de fonctions, une interface remaniée.

Les possibilités d’Ampache sont assez énormes et tout n’est pas encore bien mis en place. Notamment le lien avec des services d’identification de contenus basés sur Musicbrainz, LastFM, LibreFM, les modules de dons Flattr pour les comptes artistes… À terme, nous aimerions que les artistes et les labels puissent disposer d’un espace plus grand pour la personnalisation de leur espace (à base d’html).

Et si je veux utiliser Ampache pour autre chose que la musique… je peux ? T’as des exemples (ou des rêves) d’utilisations « autres » ?

Ampache est utilisé depuis le début comme un logiciel pour monter son propre serveur privé de médias. Images, vidéos, musiques, tout peut se partager avec Ampache. Mais Dogmazic est le premier exemple de serveur public avec une gestion multi-utilisateurs avancée (près de 28 000 comptes).

Cette vidéo présente le développement du projet (vidéo YouTube) :


Vidéo de présentation d'Ampache sur Youtube

Mon rêve pour Dogmazic ? Qu’Ampache permette de tout connaître d’un artiste : musique, vidéos, textes… avec des liens vers l’extérieur pour enrichir le contenu, des relations entre artistes… Et pourquoi pas intégrer des modules comme SourceML qui permet de partager des musiques avec leurs sources.

Ça peut être une idée pour un de vos prochains articles d’ailleurs…

C’est noté, merci ^^ ! C’est quoi vos projets pour la suite ? On peut s’attendre à quelles innovations pour la plateforme ?

Ampache va passer en version 4.0 à la fin de l’année, avec notamment une refonte de son interface. L’objectif : rendre plus visibles des fonctionnalités qui sont bien présentes aujourd’hui mais qui sont cachées, l’abandon de quelques vieilles technologies datant de 2001, l’intégration d’autres plus récentes.

Travailler sur la communauté du site, remettre en forme le forum (qui, petit à petit revient à la vie), les relations entre artistes avec les fonctions communautaires d’Ampache (messages persos, partages)…

Ça c’est pour le moyen terme.

Pour le plus long terme, on a quelques réflexions sur les modules de dons du site, le développement de la C3S, société coopérative européenne de gestion collective… De gros projets sur ce point sont en réflexion.

Pour que ces innovations adviennent, vous avez besoin de quoi ? De sous, de bras…  ?

Ampache a toujours besoin de bras, de développement. Le développement de la version 4.0 va demander pas mal de travail. La traduction de l’interface aussi (espagnol, allemand, portugais, arabe, japonais, russe…).

L’association Musique Libre a toujours besoin de dons pour développer ses actions, imprimer des flyers, des tracts à distribuer lors de concerts, des gens pour les distribuer, des programmateurs de concerts sur des événements libres, sur des web-radios… Nous aimerions aussi proposer une application native pour Dogmazic (Android).

L’association a aussi besoin de personnes pour s’y investir, être à l’écoute de ce qui se passe dans la musique libre, car nous avons des oreilles un peu partout, mais nous ne sommes pas omniscients… !

Dons / Adhésions : http://musique-libre.org/a-propos/adherer-soutenir/

Nous rencontrer : http://www.dogmazic.net/irc/

Quelle est l’actualité de l’association ?

Nous organisons un concert, le 17 juin, 20h à St Étienne au Pax (27 rue Élisée Reclus), PAF 8€. Avec Bololipsum et Mig Inc. Au menu, art libre avec circuit blending, et électro-noise.

Le 14 juillet, le NetLabel Day. Pour sa 2e édition le Netlabel Day prend de l’ampleur. Initié par les joyeux drilles du netlabel chilien MIST,lLe Netlabel Day représente déjà près de 1800 contributions (contre 150 l’an dernier).

Merci pour tes réponses Alain. En attendant de te retrouver dans un an pour un nouveau bilan je te laisse le dernier mot, tradition oblige.

La musique libre est une alternative, défendre cette possibilité, c’est aussi défendre l’idée que d’autres alternatives puissent exister et se développer.

 

Pour aller plus loin :

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blog-libre : En retour – 4

samedi 14 mai 2016 à 08:05

Je trouve important de conserver votre confiance et rétablir la vérité lorsqu’il y a des erreurs/approximations commises. Je vais donc préciser quelques points aujourd’hui.

Je suis sous Xubuntu 15.10 et Debian 8 à la maison, sous Windows Seven au boulot. Je synchronise certains dossiers entre les deux emplacements via Syncthing. J’utilise un alias avec grep à mon domicile pour retrouver mes notes rapidement, j’ai détaillé dans cet article la commande utilisée.

alias grepm='grep --color=always -RInis $*' # Rechercher un mot dans tous les fichiers d'un répertoire

Un beau jour je fais grepm docker car j’ai un fichier .txt où j’ai pris des notes dessus. Aucun résultat sous Xubuntu 15.10 mais j’en ai sous Debian 8 ! Je retrouve mon fichier et je fais file ~/Sync/Notes/Docker.txt, je me fais alors insulter par la sortie Non-ISO extended-ASCII text, with CRLF line terminators. Un classique problème d’encodage des caractères entre Windows (« en général » du Windows-1252) et Linux (« en général » de l’UTF-8), voir l’article précédent.

Pour résoudre ce petit souci, iconv -f $(uchardet Docker.txt) -t UTF-8 Docker.txt -o Docker_utf-8.txt. A présent file ~/Sync/Notes/Docker_utf-8.txt donne UTF-8 Unicode text, with CRLF line terminators. Comment retrouver d’autres fichiers concernés par ce problème ?

find ~/Sync -type f -name "*.txt" -print0 | xargs -0 file | grep Non-ISO > ~/Listing_pb_encodage.txt # C'est un exemple (-name "*.txt" étant tout à fait optionnel)

Mais au fait pourquoi grep n’a donné aucun résultat sur Xubuntu 15.10 ? Parce qu’il a considéré Docker.txt comme un fichier binaire ! Sur Debian 8 la version de grep est la 2.20 et sur Xubuntu 15.10 la version de grep est la 2.21. Voici l’explication qu’on peut trouver dans l’annonce de la version 2.21 de grep : « If a file contains data improperly encoded for the current locale, and this is discovered before any of the file’s contents are output, grep now treats the file as binary ». Trois autres liens (1, 2, 3) sur ce sujet, j’aime bien le dernier car toute la question est de définir ce qu’est un binaire et un fichier texte. L’option -I (« Traite un fichier binaire comme s’il ne contenait aucune correspondance » d’après le man grep) de mon alias grepm m’a donc mis dans le mur sous Xubuntu 15.10 (avec grep 2.21).

Deux solutions : 1/ Convertir l’encodage des caractères des fichiers 2/ grep -a, --text Traiter un fichier binaire comme s'il s'agissait de texte ; c'est l'équivalent de l'option --binary-files=text. Cependant d’après le man grep : « Attention utiliser grep -a peut afficher des données binaires indésirables, qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses si la sortie est envoyée vers un terminal et si le pilote de celui-ci l’interprète comme s’il s’agissait de commandes ». Je vous conseille donc de l’utiliser sur un fichier mais pas sur un dossier ou une arborescence.

Résumons et précisons donc mon article.

alias grepm='grep --color=always -RInis $*' # L'alias que je vous conseille pour grep version 2.20 ou inférieure
alias grepm='grep --color=always -Rnis $*' # L'alias que je vous conseille pour grep à partir de la version 2.21. grep vous informera ainsi "Fichier binaire Docker.txt correspondant" à vous de faire le reste du chemin

Aaaaaahhh l’encodage des caractères ! 😉

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blog-libre : Un point sur l’encodage des caractères

samedi 14 mai 2016 à 08:00

Aaaaaahhh l’encodage des caractères ! C’est la tour de Babel de l’informatique. Je vais essayer de vous donner quelques bases pour vous en sortir.

Il y a trois utilitaires à connaitre quand on a des problèmes d’encodage des caractères : iconv (l’indispensable), uchardet (le méconnu mais très utile), recode (parfois utile).

iconv permet de convertir un fichier d’un encodage vers un autre. Le problème c’est qu’il n’est pas intelligent, il faut lui spécifier l’encodage des caractères du fichier en entrée… mais encore faut-il connaitre cet encodage. uchardet permet justement de détecter l’encodage d’un fichier. recode fait grosso-modo le même travail que iconv mais écrase le fichier d’entrée, il faut donc faire très attention. Il peut être utile dans le cas où vous avez de nombreux fichiers à convertir par exemple.

apt-get install libtext-iconv-perl # Installation de iconv
apt-get install uchardet # Installation de uchardet
apt-get install recode # Installation de recode

Quelques exemples avec iconv.

iconv --from-code windows-1252 --to-code UTF-8 encodagequejaimepas.txt --output encodagequejaime.txt # Version longue
iconv -f ISO-8859-1 -t UTF-8 /var/www/encodagequejaimepas.html -o /var/www/encodagequejaime.html # Version courte, -f est équivalent à --from-code, -t est équivalent à --to-code, --output est équivalent à -o
iconv --list ou iconv -l # Afficher la liste des jeux de caractères reconnus par iconv

Quelques remarques : 1/ Si -t n’est pas spécifié, l’encodage (en sortie) choisi est celui de la locale du système 2/ Pour connaitre la locale du système : locale 3/ L’encodage Windows-1252 ou CP1252 c’est la même chose (voir ici pour l’explication).

uchardet s’utilise ainsi uchardet encodagequejaimepas.txt et indique l’encodage du fichier (par exemple Windows-1252). A noter que le mainteneur est Jehan développeur sur ZeMarmot, qu’on peut récupérer une version plus récente de ucharted sur le repository GitHub et qu’il y a une page Bountysource (Cet intermède publicitaire vous est offert par Cascador).

Dans le prochain article on ira plus loin en rentrant dans un problème concret.

A lire (notamment les commentaires) : linuxfr.org

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