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La vache libre : Pogo – Un lecteur audio pour les amateurs de minimalisme

mercredi 11 décembre 2013 à 02:35

En faisant un peu le ménage dans mes flux RSS, je suis tombé sur une petite news relatant la sortie d’un player audio que je ne connaissais pas encore, qui se prénomme Pogo et qui est en fait (pour ceux qui connaissent) un fork de Decibel. J’ai jeté un petit coup d’œil histoire de voir ce que c’était et je dois dire que j’ai été très vite séduit par se lecteur et son interface ultra minimaliste. La partie supérieure de la fenêtre contient un champ de recherche situé à gauche, les contrôles de base (play, pause etc,) au centre et une barre de progression ainsi que l’accès au menu des préférences situés à droite. La seconde partie de la fenêtre est divisée verticalement en deux parties, où celle de gauche va contenir l’arborescence de votre système et celle de droite les fichiers sélectionnés pour la lecture. L’ajout de titres ou d’albums se fait ensuite via un simple glisser déposer et en gros, il ne va pas vous en falloir plus pour écouter votre musique en toute simplicité et être heureux.

Au niveau des fonctions avancées vous aurez accès à une section « Préférences », mais là encore ne vous attendez pas à la cour des miracles. Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessous, celle-ci ne contient pour le moment que trois fonctions, vous permettant :

  1. D’afficher les jaquettes d’albums lors de la lecture (celles-ci apparaissent en bas à droite dans un petit cadre, que vous pouvez élargir d’un simple clic).
  2. D’utiliser le système de notification de votre système.
  3. Et de bénéficier d’un égaliseur qui soit dit en passant, n’a pas fonctionné sur mon portable :’(_-.

Comme je vous l’ai annoncé dans le titre, ce lecteur s’adresse en priorité à ceux d’entre vous qui cherchent une application simple et légère, ne disposant que du strict minimum. Si on en veut moins il faut s’orienter vers un utilitaire en ligne de commande à mon avis. Vous pourrez ainsi la déployer sur à peu près tous les types de machines, même très modestes en ressources. Perso j’adore ce genre d’application et je vais la garder sous le coude pour mon Netbook (sur une Manjaro /Mate ça va être juste parfait).

Si ça vous tente vous pouvez tester Pogo sur Ubuntu et dérivés en téléchargeant le binaire sur cette page, ou en l’installant à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande :

Installer Pogo sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:pogo-dev/daily
sudo apt-get update
sudo apt-get install pogo

Désinstaller Pogo :

sudo add-apt-repository -r ppa:pogo-dev/daily
sudo apt-get update
sudo apt-get remove pogo

ou

sudo ppa-purge ppa:pogo-dev/daily

Si vous tournez sur Archlinux ou Manjaro, une version est également disponible via AUR.

Amusez-vous bien.

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Philippe Scoffoni : Un éditeur de logiciel libre condamné à cause d’une contribution externe

mardi 10 décembre 2013 à 20:27

L’affaire est suffisamment rare pour ne pas se sentir interpellé par le sujet. Un éditeur de logiciel libre a été condamné pour une contribution effectuée par un tiers. Complot, mauvaise gestion des contributions, etc, toutes les hypothèses sont possibles. J’ai demandé à Benjamin Jean, spécialiste bien connu des licences de logiciel libre son avis sur le sujet.

L’affaire est dévoilée par Numerama. En cause Appwork, l’éditeur du logiciel JDownloader, un utilitaire bien connu par les accros au téléchargement de contenus divers et variés. Un contributeur extérieur à cette société et qui plus est anonyme aurait inséré dans le logiciel du code destiné à enregistrer en local des vidéos en streaming malgré une protection anticopie.

Cependant ce code a été retiré de la version distribuée au final par l’éditeur. Cela n’a pas suffi pour convaincre le tribunal qui a maintenu la condamnation de l’entreprise éditrice en la jugeant responsable de tous les codes sources déposés sur le projet, quelle que soit la version de ce dernier.

benjamin-jean-inno3J’ai demandé à Benjamin Jean son avis de spécialiste des questions juridiques concernant les logiciels libres. Je vous livre ici ses réponses en précisant qu’il n’a pas lu de traduction de la décision. Il s’agit donc d’une réflexion sur le fond et pas d’une opinion sur les faits précis de cette condamnation.

Philippe : Tout d’abord une telle condamnation est-elle possible en France ?

Benjamin : Il faudrait regarder les motifs de la décision afin d’être certain de comprendre sa portée/ses implications. J’ai l’impression qu’il s’agit de la transposition de EUCD : concernant la protection des mesures techniques de protection et la diffusion/édition/mise à disposition de logiciels permettant de casser des MTP (NDLR : Mesure Technique de Protection).

Sur la base du premier point, et en imaginant que les juges s’appuient sur cette transposition, une décision similaire pourrait bien être possible en France :

Cela dit, rien de très nouveau : de tout temps les intermédiaires qui utilisent, en l’état ou modifiés, des contributions de tiers (c’est le principe de l’open source) assument des responsabilités plus ou moins grandes selon le contexte (en dehors du contrat négocié, celui qui vend un logiciel est soumis à certaines garanties & responsabilités légales que n’aurait pas celui qui n’en fait qu’une diffusion gratuite).

La décision récente contre Fantec (Landgericht Hamburg, 14/06/13) allait aussi dans ce sens : est responsable celui qui vend un matériel qui contiendrait des logiciels développés par un tiers, même si celui-ci s’était engagé à respecter les licences open source des composants utilisés. A leur charge ensuite de se retourner contre les contributeurs/fournisseurs fautifs.

Philippe : Cette action n’est-elle possible que pour des éditeurs de type entreprises ? Cela pourrait-il arriver à The Document Foundation par exemple ?

Benjamin : Cela concerne aussi les projets communautaires organisés en association ou fondation, même si, ne faisant pas de commerce sur la base de ces logiciels, ils peuvent plus facilement prévoir des limitations/exclusions de garantie/responsabilité (obligatoire en matière de vente).

Cela renforce la nécessité d’organiser la contribution à un projet (mais c’est quelque chose qui me semble aller de soi) afin de contrôler qui contribue et, surtout, qui contribue quoi. Je trouve assez étrange qu’une société ne valide pas les contributions apportées sur sa branche principale. L’intérêt de s’appuyer sur une personne morale est justement de ne pas faire reposer la responsabilité sur les contributeurs eux-mêmes.

Philippe : Penses-tu que ce type « d’attaque » puisse être utilisé pour pénaliser les logiciels libres ou open source ?

Benjamin : Je pense qu’il faut relativiser cette décision :

Philippe : une dernière question, l’utilisation des contributors agreement (on aime ou on n’aime pas…) permet-elle d’éviter ce genre de problème ?

Benjamin : Ce contrat aurait au moins l’avantage d’éviter les contributions anonymes. Le processus est généralement assez formaliste et doit permettre de connaître avec certitude l’identité du contributeur — ce qui permet d’ailleurs parfois de savoir que celui-ci a moins de 16 ans et qu’il est nécessaire d’obtenir aussi l’autorisation de ses parents.

En revanche, l’impact juridique sera faible (quasi inexistant pour un professionnel — justement en transposant la décision rendue contre Fantec –, peut être un peu plus pour un projet communautaire sans but lucratif).

Par ailleurs, le contributors agreement a pour conséquence de renforcer la responsabilité de l’éditeur en termes de garantie d’éviction (qui consiste à garantir qu’on est bien titulaire de droits) puisque la contribution tombera alors directement dans cette garantie (légale) alors qu’elle peut être (au moins partiellement) aménagée contractuellement lorsqu’il en s’agit que d’un composant Open Source utilisé en l’état.

Merci, Benjamin, pour ta contribution à nous éclairer sur cette récente affaire.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 10/12/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Etenil : Marre de git

mardi 10 décembre 2013 à 16:46

Petit billet d'humeur, adorateurs de git, ça risque de ne pas vous plaire.

Au taff, surement comme un grand nombre d'entre vous, j'utilise git. Et il marche bien la plupart du temps... la plupart du temps.

J'ai fait le tour des système de gestion de contrôle durant ma carrière, ayant travaillé avec subversion, puis bazaar, puis git, puis Mercurial, puis de nouveau git. Dans subversion, mercurial et bazaar, l'historique est sacré. Il n'est pas possible de ré-écrire l'histoire, et on peut toujours savoir qui a fait quoi quand et comment.

La logique des dévelopeurs de git est d'avoir un historique de commits propre en compressant plusieurs petits commits dans un seul gros commit lors du merge en branche principale. Et parlons justement du merge. Git utilise apparemment plusieurs algorithmes de merge, et certains d'entre eux peuvent avoir des problèmes.

J'ai justement eu récemment à faire un merge d'une branche de maintenance vers ma branche de développement. Et quelle ne fut pas ma surprise à terme de constater qu'une fonctionalité ne marchait plus du tout. Un peu d'investigation a révélé que la fonction associé à l'appel n'existait tout simplement plus. Le code a tout bonnement disparu. Pensant à une erreur de merge lors d'un conflit, j'ai donc recherché le code manquant dans l'historique de git; qui fut effectivement trouvé. Seulement voilà, git trouve bien le moment où le code a été ajouté, mais selon lui, il n'a jamais été enlevé!

L'erreur est surement mienne, certains merges étant ardus. Mais pourquoi diable git n'a aucune notion du fait que le code ait été enlevé du fichier à un certain point? C'est la seconde fois que cette mésaventure m'arrive, j'avais vu un rapport de bug à ce sujet il y a quelques mois, j'espère que c'est pris au sérieux par les dévelopeurs.

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wilfried caruel : QuiteRSS le logiciel open source de la semaine

mardi 10 décembre 2013 à 14:10

Présentation QuiteRSS


 

Je vais vous présenter un logiciel qui permet de suivre mon blog en autre et les milliers de blogs ou site internet.
 
Le logiciel d'aujourd'hui s'appelle « QuiteRSS ».


« QuiteRSS » vous permettra de suivre par « flux RSS » un site, ou un blog comme avec le logiciel présenté plus tôt sur ce blog « Liferea ».


Pour rappel « flux RSS » d'après Wikipedia :

Un produit RSS est une ressource du « World Wide Web » dont le contenu est produit automatiquement (sauf cas exceptionnels) en fonction des mises à jour d'un site Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables.
Le logiciel est sous licence GNU GPL v3.

« QuiteRSS » est un logiciel open source multi plate-forme et multilingue.


Le logiciel est compatible avec les formats :

L'application a été écrite en « QT/C++ ».


Les fonctionnalités du logiciel :


Les développeurs de « QuiteRSS » sont Aleksey Khokhryakov  et Shilyaev Egor  en autre.

 

La vidéo



 

Le projet serait né en 2012 (demande confirmation).


Mon avis :

Je trouve ce logiciel très personnalisable plus que Liferea.

Cette application est fluide, mais sont interfaces, est un peu compliqué à prendre en main.


J'aime bien la fonction filtre et lire c'est « RSS » comme dans « Thunderbird ».


Les fonctionnalités sont très nombreuses et appréciables.


J'utilise beaucoup moins les « flux RSS » dans mon quotidien (service en ligne) seulement, mais j'aurais bien utilisé ce programme au quotidien.


Niveau design, même si c'est personnalisable (police utilisée, tailles des caractères, emplacement, etc.) je trouve l'interface trop "old school".


Je sais bien que je parle souvent sur ce blog du design des logiciels ou applications, mais je ne ferais pas mieux.


Je le signale quand même.


Installation :

Manjaro

yaourt -S quiterss

Debian


sudo apt-get install quiterss

Windows



Liens :

Site officiel

Article Neosting


Article Freewares-tuto


Musique : DJ REMY T – La Isla

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Quack1 : Je cherche un nouveau laptop #UPDATE

mardi 10 décembre 2013 à 12:35

Mon PC portable actuel comment à fatiguer, j'en cherchais un nouveau. J'ai d'ailleurs écrit un article que vous avez été nombreux à commenter, merci de vos conseils !

J'ai déjà fait quelques mises à jour sur ce dernier, et celle-ci est plutôt conséquente, donc je préfère en faire un nouveau billet.

J'ai eu beaucoup de choix parmi vos commentaires, je retiens quand même le certains PC plutôt cools, mais je préfère écouter la voie de la raison.

Comme mon processeur tient encore la route, que ma carte graphique aussi, et qu'au final le seul vrai truc qui pêche c'est quand même la batterie, j'ai décidé de simplement en racheter une neuve et – petit cadeau de Noël – de prendre un SSD pour remplacer mon disque.

Et ça va repartir comme sur des roulettes ! :D

(Au passage, si vous connaissez MicroGSM, le vendeur de la batterie que j'ai trouvé sur le site de la Fnac, ça m'arrangerait bien :) Parce qu'évidemment, ma batterie n'est pas dispo directement chez Asus :/ )

Et merci encore de vos conseils ;-)

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