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blog-libre : pas de doute avec Firefox 57

vendredi 11 août 2017 à 07:00

Mon titre à deux balles chambre mon ami Cascador et son Comme un doute concernant le navigateur libre et open source Firefox et fait un appel du pied au billet de Gilles.

Vous ne le savez peut être pas mais Firefox prépare sa « révolution » avec sa version 57 pour courant septembre. Il est annoncé comme meilleur, donc plus rapide, léger et réactif lors de votre navigation avec son nouveau moteur de rendu, Quantum, et son architecture multiprocessus.

Rien de mieux qu’une installation pour vérifier cela. j’ai donc lancé la version beta numéro 57 pour me faire une idée. Si vous désirez faire coexister les versions 55 et beta 57 sur votre machine (Linux, Windows, Mac), je vous invite à suivre cette page.

Pour ma part, je navigue maintenant avec la version 57 et c’est une très, très grosse avancée ! Oui, Firefox se charge rapidement et affiche les pages merveilleusement vite ! C’est vraiment très plaisant.

L’API a été revu et les extensions devront être retravaillées pour un grand nombre d’entre elles.

En tout cas, je ne peux que conseiller la patience pour avoir le navigateur le plus éthique et respectueux de vos données privées au top du top, d’ici un bon mois.

Pour les plus pressés, laissez vous tenter par Brave (navigateur open source) que j’utilise comme deuxième navigateur sur mon ordinateur et en navigateur principal sur mon téléphone Android vu que c’est le plus rapide que j’ai testé jusqu’à présent, avec bloqueur de pubs bien sur.

Longue vie à Firefox qui prépare son retour en tant que meilleur navigateur, n’ayons pas peur des mots :)

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RaspbianFrance : Créer un cluster de Raspberry Pi avec Docker Swarm

mercredi 9 août 2017 à 17:00

Il y a quelques temps la Fondation Raspberry Pi a annoncé la compatibilité de Docker sur la Raspberry Pi. Ainsi il est maintenant plus facile de mettre en place et d’utiliser Docker sur la Raspberry. Aujourd’hui nous allons vous expliquer comment installer Docker Swarm, un mode de Docker permettant de réaliser un cluster (mise en relation de plusieurs Rsapberry) très facilement.
Vous ne connaissez pas Docker ? Ce n’est pas grave, Frank a réalisé pour vous un article détaillé sur le sujet.

Pour exploiter ce tutoriel, vous aurez besoin de minimum deux Raspberry Pi, de leurs câbles d’alimentation, ainsi que de carte microSD (8Go est suffisant).

Installer Docker sur la Raspberry Pi

Pour installer Docker sur la Raspberry Pi, il n’y a rien de compliqué . En effet, il vous suffit simplement  de vous connecter sur la Pi en SSH et de taper la commande suivante :

curl -sSL https://get.docker.com | sh

Vous pouvez dès à présent créer vos containers ou télécharger les containers de la communauté, via la plateforme DockerHub. Attention néanmoins à utiliser des containers ARM, sinon Docker ne sera pas capable de les lancer.

Mise en place du cluster de Raspberry Pi avec Docker Swarm

Avec l’arrivée officielle de docker sur la Raspberry pi, nous pouvons profiter de Docker Swarm qui permet de créer un cluster (création d’un ensemble de machines) afin de gérer plusieurs machines comme une seule ressource. Ainsi avec un cluster de 4 Raspberry Pi et Docker Swarm, les containers seront répartis automatiquement afin d’obtenir un système stable.

Docker Swarm fonctionne avec un manager et des worker, ces derniers sont comme vous l’avez compris sous les ordres du manager. Nous allons donc devoir assigner les rôles à nos raspberry pi.

Ici, nous avons fait le test avec deux Raspberry Pi sous Raspbian Jessie :
l’une portant le nom (host) « raspManager » et l’ip 192.168.1.100 et la seconde nommée « raspWorker01 » avec l’ip 192.168.1.101.

Ajout des Pi au cluster

Tout d’abord, nous commençons par initialiser le cluster, pour cela nous exécutons la commande docker swarm init sur la Raspberry Pi Manager.
Une fois la commande lancée, le terminal vous enverra les instructions pour ajouter des workers à votre cluster.

pi@raspManager:~ $ sudo docker swarm init 
Swarm initialized: current node (4c13twqzewrqkuraxybajr973) is now a manager.

To add a worker to this swarm, run the following command:

docker swarm join \\
 --token SWMTKN-1-0fomfa1ogeibc67p3fdxn4ea17g8jsvbtip52qptky3h7w5th4-8efjokb38uhtdqgvg3idf874l \\
 192.168.1.100:2377

To add a manager to this swarm, run 'docker swarm join-token manager' and follow the instructions.

Comme vous pouvez le constater, Swarm vient d’être initialisé. Pour ajouter vos Raspberry Pi au cluster Docker, nous avons juste à nous connecter à la seconde Pi (raspWorker01) en SSH puis à coller la commander qui nous a été donnée, ici docker swarm join –token SWMTKN-1-0fomfa1ogeibc67p3fdxn4ea17g8jsvbtip52qptky3h7w5th4-8efjokb38uhtdqgvg3idf874l 192.168.1.100:2377

pi@raspWorker01:~ $ sudo docker swarm join --token SWMTKN-1-0fomfa1ogeibc67p3fdxn4ea17g8jsvbtip52qptky3h7w5th4-8efjokb38uhtdqgvg3idf874l 192.168.1.100:2377

Attention le token que donne le manager n’est jamais le même, veillez à bien copier la commande donnée par votre Raspberry Manager.

Après avoir validé la commande sur le worker, le terminal vous informera de la réussite de l’ajout.

This node joined a swarm as a worker.

Vous pouvez à tout moment vérifier le statut du cluster avec la commande docker node ls, cette commande se lance sur la machine Manager.

pi@raspManager:~ $ sudo docker node ls
ID                          HOSTNAME        STATUS    AVAILABILITY    MANAGER STATUS
4c13twqzewrqkuraxybajr973 * raspManager     Ready     Active          Leader
a7demo2k14obqp66gbxfsm7     raspWorker01    Ready     Active

Vous pouvez maintenant mettre en place vos containers sur votre cluster de Raspberry Pi.
Aussi nous vous recommandons d’opter pour des containers sous Alpine Linux ce qui à l’avantage d’être très léger !

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alterlibriste : Perspective critique

mercredi 9 août 2017 à 11:25

Je vais revenir sur mon article de la semaine dernière pour repréciser l’objet de ce billet aux défenseurs de panda roux qui ont laissé des commentaires.

J’essayais d’aller plus loin que l’analyse de mes confrères blogueurs sur l’analyse de l’avenir plus ou moins radieux de Firefox en notant principalement que par manque de concurrence, les développeurs web n’allaient bientôt ne tester que sur Chrome utilisé par la quasi-totalité des utilisateurs. Je donnais pour exemple le site de demande de carte de transport de mon agglo pour lequel je n’ai pas eu d’autre solution que de passer par Chrome (j’avais oublié de préciser que le standard téléphonique d’assistance sonnait dans le vide).

La plupart des commentaires sont repartis sur le sempiternel argument de la performance pas si mauvaise (voire meilleure) de Firefox. Où ai-je écrit que Firefox était moins bon ? J’ai juste dit que c’était un des arguments de ceux qui passaient à Chrome, ce qui n’est pas mon cas, et j’ai bien précisé que ce n’était pas la priorité pour moi, qui est d’abord le respect de ma vie privée et la possibilité de me laisser régler le maximum de paramètres comme je l’entends en plus que ce soit libre bien évidemment.

Et donc dans son dernier commentaire, Tranche m’invite à installer la dernière version de Firefox et faire remonter ce qui ne fonctionne pas à l’équipe. Encore une fois, je n’ai pas déploré le fait que le navigateur soit (plus) mauvais (qu’un autre), mais qu’il arrivait que des sites ne fonctionnent pas. Sachant que tester ou remonter des informations ne seront jamais des actions faites par la plupart des utilisateurs qui iront sans poser de question sur l’outil qui marche (même s’il bouffe des données à tous les repas), j’ai téléchargé la dernière version en nigthly (57) dont on nous annonce qu’elle pulvérisera tout sur son chemin.

J’ai d’abord voulu reprendre la version que j’utilise (52ESR) afin de voir où ça bloquait et faire le test en parallèle. Oh, surprise, depuis la dernière fois le site a été corrigé et fonctionne (faut croire qu’il y a quand même encore quelques utilisateurs de Firefox et que l’anomalie a pu être remontée un jour où l’assistance n’était pas en vacances). Cela confirme mes dires et craintes : le jour où Firefox ne sera plus assez utilisé, les sites ne seront plus tous compatibles, ce qui est problématique lorsque les démarches sur internet deviennent obligatoires.

Mais revenons à la Nightly build dont Tranche me dit que l’utiliser, c’est l’adopter, et qu’une nouvelle version toutes les six semaines, c’est merveilleux pour la dynamique d’un projet et sa sécurité. Il faut préciser ici que je suis convaincu par Debian Stable (même si d’autres choix sont respectables) parce que je veux que mon outil de travail fonctionne sans modification (qui sont parfois mieux mais aussi moins bien quand ça ne marche plus) pendant au moins un an. Pour les mêmes raisons, j’utilise donc la version ESR de Firefox.

Autant je n’ai rien contre les mises à jour de sécurité que j’applique aussi rapidement que possible (et qui s’appliquent aussi sur les outils stables), autant changer un truc de droite à gauche pour qu’il passe ensuite au milieu et revienne finalement à droite, ça me gonfle. Et là, comme par magie, on retrouve du Firefox au look d’avant Australis avec les onglets carrés. Perso, je m’en fous un peu, ça ne changera rien à ma navigation, mais il y a quand même des gens très intelligents qui disent à un moment qu’il faut tout faire pour ressembler à Chrome et quelque temps plus tard, que c’est quand même mieux de garder son identité.

2 pas en avant, 1 pas en arrière, ça ne m’intéresse pas. Je veux un truc constant auquel on n’a pas à se réhabituer en permanence et surtout qui ne me casse pas les outils dont j’ai besoin (une bonne moitié des quelques modules que j’utilise non compatibles avec le multi-processus, ça va faire mal dans les chaumières). Si je décide de passer à une version supérieure (que ce soit de distro, de bureau ou de navigateur), c’est parce que je sais ce qui m’attend, il y a bien sûr toujours des améliorations, des gains de performances ou d’ergonomie mais aussi des choses qui vont changer et d’autres qui ne vont plus marcher et qu’il faudra remplacer. Pour cela, je veux être préparé, avoir testé et décider l’upgrade quand je suis prêt.

Revenons quand même à la fin des commentaires. Comme j’intitulais mon billet “Dans le doute, abstiens-toi” (sous entendu, dans le doute que Firefox ne soit pas à la hauteur, abstiens-toi de lui planter un coup de couteau dans le dos), on me dit que dans ma grande ignorance technique de ce qu’il y a sous le capot, je ferais mieux aussi de m’abstenir. Une forme de tagglisation qu’aurait apprécié Cyrille à qui je dédie ce billet parce qu’il vient à nouveau de suicider son blog sous la pression d’une trop grande audience. Donc si on avait un moteur de course monté sur une voiture mal finie ou dont les options seraient incohérentes, en tant que conducteur, on n’aurait qu’à la fermer parce qu’on ne sait pas apprécier ce qu’il y a sous le capot. Soit.

Ce qui me gêne ici, et quelques autres partageront mon avis, c’est que l’on n’a pas le droit de critiquer le libre (et j’entends ici, la critique en tant qu’analyse des points positifs et négatifs, pas du bashing). De tout mon article, je ne cesse de répéter, qu’hors de Firefox, point de salut mais que Mozilla fait parfois des erreurs et c’est tout juste si je ne suis pas un traître à la cause qui fait plus de mal que de bien.

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Frédéric Micout : Openmailbox modifie son offre

mercredi 9 août 2017 à 09:55

En soit, une telle nouvelle ne m'intéresse pas car mon mail est auto-hébergé. Toutefois, nombreux sont ceux qui utilisent ce service. Nombreux sont ceux aussi à avoir été pris de cours lorsque le service a sans prévenir modifié son offre, amputant au passage l'offre gratuite de choses de base comme l'accès POP/IMAP. Certains semblent avoir du mal à digérer cela. A mon sens, ça pointe autre chose : un service mail ne peut pas à la fois être simple, gratuit, pérenne, éthique et efficace.

Les conditions générales d'utilisation ne sont jamais lues car souvent illisibles, faut bien l'avouer. Ici coup de bol, elles sont simples et claires : https://www.openmailbox.org/tos. Malheureusement, c'est pas pour ça qu'elles sont plus lues. Il existe bien une offre gratuite mais quoi qu'il arrive, OpenMailBox se décharge des conséquences des aléas techniques sur leurs utilisateurs, utilisateurs qui sont au passage seuls responsables de leurs données.

Je peux comprendre qu'une annonce aussi brutale soit (très) mal perçue mais il faut quand même remettre les choses à leur place. Un service gratuit peut s'arrêter du jour au lendemain sans préavis. C'est quasiment ce qui est arrivé là et c'est une chose à prendre en compte lorsque l'on s'inscrit. Il est de la responsabilité des utilisateurs de prendre les mesures adéquates pour faire face à ce qui peut survenir et qui est prévisible (encore une fois, c'était tout à fait prévisible à plus ou moins longue échéance). Donc la moindre des choses, c'est de sauvegarder ses données ailleurs périodiquement. La bonne pratique serait d'en conserver au moins une copie locale à jour. Cela est aussi utile en cas de problème technique indépendant de la volonté du tiers qui propose le service.

Chose amusante, car sans conséquences sur l'instant, ils sont nombreux à migrer vers un autre service gratuit. A ceux là, je tiens juste à rappeler que ça ne change rien au problème et qu'ils gardent cette épée de damoclès au dessus de la tête s'ils ne se sentent pas plus responsables de leurs données. Le prochain arrêtera peut être complètement son service sans possibilité de récupérer ses données.

Chose plus inquiétante, ceux qui se plaignent sont majoritairement des utilisateurs du service gratuit et ils se comportent comme des clients pour qui tout est dû et qui balaient leurs propres obligations d'un revers de main (envers eux même et envers le tiers qui propose le service). Je ne trouve pas ça sain comme approche. Dans les commentaires que j'ai pu lire, je vois qu'ils sont nombreux à annoncer vouloir migrer vers l'offre gratuite de net-c. Si vous vous trouvez dans ce cas là, je n'ai pas regardé dans le détail mais c'est probablement un très bon choix. Toutefois, en utilisant leur service gratuit, les conditions d'utilisation (point 12.1) stipulent par exemple et très clairement que lorsque vous accédez à leur service, vous ne devez pas bloquer leurs publicités (les CGU sont un peu plus consistantes que celles d'OpenMailBox mais elles restent lisibles, ne vous privez pas). Je serais curieux de connaître la proportion d'utilisateurs qui tiendra compte de ce genre de détail avant de souscrire... Et qu'est-ce qui empêche le service en question de bloquer l'accès à leur site pour les utilisateurs gratuits ne respectant pas cette clause ?

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Yannic Arnoux : L'e-mail n'a jamais été aussi important

mercredi 9 août 2017 à 02:00

En lisant les réactions enflammées des utilisateurs de OpenMailBox qui ont, à juste titre, l’impression d’avoir été pris pour des jambons, on réalise que cet e-mail, dont on annonce régulièrement la mort prochaine mais sans avoir de remplaçant, est encore plus important qu’auparavant.

Pour beaucoup de la nouvelle génération, c’est un moyen de communication dépassé et ils ont tendance à créer des e-mails en pagaille pour s’inscrire sur des sites mais pas spécialement pour communiquer. Cela change rapidement à l’approche de l’entrée dans le monde du travail et la nécessité d’avoir un e-mail stable, qui ne soit pas kikou48, afin d’envoyer des CV à des recruteurs.

L’adresse e-mail représente une identité par :

Avec la généralisation de l’e-mail comme identifiant pour s’inscrire à n’importe quel site ou forum, la pérennité de l’e-mail est devenue vitale. Quelques années plus tôt, on envoyait un e-mail aux personnes de son carnet d’adresse avec sa nouvelle adresse et c’était bon. Aujourd’hui on est inscrit sur quantité de sites et un changement est long, pénible et peut tourner à la galère si vous n’avez plus accès à la boite de votre ancienne adresse.

Cela conforte l’idée de ne pas confier son e-mail à des fournisseurs (commerciaux ou associatifs) qui ne seront pas capables de garantir cette pérennité. Ca fait mal de l’écrire, mais il est aujourd’hui plus pérenne de confier son e-mail à un GAFAM qu’à une startup qui joue la carte de la protection de la vie privée et peut changer ses conditions de services ou déposer le bilan.

Néanmoins, ce n’est pas ce que je recommande car :

Avec la déclaration obligatoire des impôts sur le revenu en ligne à partir de 2018, la situation ne vas pas s’arranger. Une partie de la population (je pense aux seniors notamment mais pas seulement) qui n’est peut-être pas initiée à l’informatique va devoir déclarer en ligne et fournir un e-mail de contact qui sera son principal lien avec l’administration. Est-ce qu’on a prévu de former ces gens ? Est-ce qu’il y a un plan national de fournir un e-mail à la française, sécurisé, pérenne dans le temps ou bien va-t-on les donner en patûre aux GAFAM ?

C’est une question semi-ouverte, je ne suis pas très confiant de l’issue :-(

Aujourd’hui ceux qui protègent leur vie privée ont été sensibilisés au problème et ils ont une culture de base en informatique. Cela laisse encore du monde sur le bas-côté de la route.

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