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Louvain-li-Nux : KAP Louvain-li-Nux : Projet et Foire du Libre 2013

vendredi 22 mars 2013 à 23:14

Salut les libristes,

On profite de notre inscription toute neuve sur le Planet pour vous proposer un article récapitulatif sur nos activités. Plusieurs choses au programme!

À propos de nous

Nous sommes un Kot-à-Projet (KAP: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kot_a_projet), une association étudiante de 10 personnes, situé sur la ville universitaire de Louvain-la-Neuve, en Belgique. Notre volonté est de promouvoir la philosophie du Libre au sein des étudiants du site de Louvain-la-Neuve, ainsi qu’aux habitants de la ville.

logo2012

Notre action consiste en différentes activités et permanences de support informatique, lors desquelles on essaie de conscientiser sur les implications du logiciel libre, ainsi que de mettre en contact un maximum de personnes avec les technologies issues de cette philosophie.

Nos activités

Tout d’abord, nous aimerions mettre l’accent sur une activité de grande ampleur que nous organisons la semaine prochaine. Il s’agit de la « Foire du Libre », qui se déroulera ce mardi 26 mars, en soirée, de 16h à 22h30 à Louvain-la-Neuve.

Foire du Libre – 26 mars

Lors de cette Foire du Libre, nous invitons des conférenciers issus de nombreux milieux.

Affiche FdL 2013

Affiche Foire du Libre 2013

Nous aurons la joie d’accueillir un bon nombre d’acteurs qui adoptent la philosophie dans leur travail, dans leur passion, dans leur vie courante.
On touchera dès lors à des sujets tels que les entreprises qui choisissent les logiciels libres comme OpenERP ainsi qu’un représentant Red Hat qui nous en dira plus sur sa société ; la politique, avec Lionel Dricot (le bloggeur Ploum et représentant politique du Parti Pirate, qui nous expliquera ce que le Libre lui a apporté dans son parcours) ; l’enseignement avec des cours publiés sous licences libre ainsi que des projets réputés maintenus par le corps universitaire ainsi que la présentation du projet OpenSankoré ; jusqu’à l’Art Libre (avec la venue d’un spécialiste en peinture digitale libre) ; le libre en général et la présentation d’une distribution grand public et communautaire avec Ubuntu.
Des membres d’organisations bien connues en Belgique seront également présentes pour expliquer ce qui les rassemblent : Ubuntu-be, Mozilla Belgium, BrainDUG (Drupal Users Group) et CULButte (GNU/Linux Users Group)

Pour plus de détails quant à l’événement, ses horaires, etc, rendez-vous sur cette page : http://www.louvainlinux.be/foire-du-libre-2013/

Dans l’espoir de vous y voir nombreux ;) Mais surtout n’hésitez pas à inviter vos amis à cet événement pour tout public, il y en aura pour tout le monde! :)

Promotion du Libre en général

Surtout dans le cadre de notre Foire du Libre mais pas uniquement, nous en profitons pour parler du Libre au grand public via différents canaux. Dernièrement, nous avons même fait un passage dans l’émission « On n’est pas des pigeons » sur la première chaîne publique en Belgique vers 19h le jeudi 14 mars passé. Nous avons tenté de faire de notre mieux pour faire passer le message à un public qui ne s’y connaît pas nécessairement en informatique. La vidéo est temporairement disponible sur Youtube, sur le compte de la RTBF (30è minute) ainsi que sur leur site web.


Extrait vidéo, copyright RTBF.

Permanences de support informatique

Chaque lundi soir, nous accueillons étudiants et habitants de la ville avec leurs problèmes informatiques. Nous essayons alors de les résoudre, qu’ils soient d’origine software (majoritairement) ou hardware. Nous acceptons également les problèmes liés aux logiciels propriétaires. C’est souvent l’occasion d’apporter les solutions alternatives libres aux logiciels qui posent problèmes. C’est un point crucial de notre action sur le site de Louvain-la-Neuve.

Une grosse fraction de nos interventions consiste en l’installation et le conseil d’une distribution GNU/Linux.

Pour plus d’informations sur nos permanences, rendez-vous sur cette page: http://www.louvainlinux.be/permanences/

Fiches informatives

Nous publions régulièrement des fiches informatives qui reprennent et vulgarisent certains aspects liés de près ou de loin aux logiciels libres. C’est un moyen supplémentaire de promouvoir la philosophie du libre.

Celles-ci sont écrites en LaTeX. Elles sont disponibles au format pdf directement sur notre site :

  1. Fiche informative n°1 : « C’est quoi Linux? »
  2. Fiche informative n°2 : « Les logiciels libres »
  3. Fiche informative n°3 : « Le travail collaboratif »
  4.  Fiche informative n°4 : « Faire de l’argent avec les logiciels libres »
  5. Fiche informative n°5 : « Au delà des logiciels… »
  6. Fiche informative n°6 : LaTeX

Les sources sont également disponibles sur notre Github.

Autres activités

Nous organisons également deux Install Party par an, qui rencontrent un franc succès. Pendant l’événement, nous installons la distribution Ubuntu (avec l’aide d’un script post-install et un miroir local) sur l’ordinateur de ceux qui s’y présentent. On constate qu’il y a une demande constante pour ces outils en milieu universitaire.

Nous avons également organisé un atelier de formation à l’outil LaTeX il y a peu mais aussi d’autres activités plus festives comme une GeekParty et des participations aux activités festives locales.

 

Cet article n’a pas vocation d’être exhaustif sur notre action. Alors si le projet ou une de nos activités vous intéresse, que vous avez des questions, n’hésitez-pas à nous les poser par mail via le formulaire suivant : http://www.louvainlinux.be/nous-ecrire/

 

Kevin et Matthieu pour le Louvain-li-Nux

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Framablog : Mobilisons-nous ! Pas de DRM dans le HTML5 et les standards W3C

vendredi 22 mars 2013 à 19:28

La question de savoir si oui ou non il y a aura des DRM dans le HTML5 est absolument fondamentale pour le Web de demain. Ce n’est pas une question tehnique, c’est une question de partage (ou pas).

C’est pourquoi nous vous avions proposé la cinglante réponse de Cory Doctorow à Tim Berners-Lee. C’est pourquoi aussi nous avons traduit cet article très clair de l’Electronic Frontier Foundation qui en appelle à se mobiliser, par exemple en signant la pétition lancée par la Free Software Foundation.

Stop DRM en HTML5

Défense du web ouvert : pas de DRM dans les standards W3C

Defend the Open Web: Keep DRM Out of W3C Standards

Peter Eckersley et Seth Schoen - 20 mars 2013 - EFF.org
(Traduction : tcit, ZeHiro, audionuma, goofy, audionuma, Asta)

Un nouveau front est ouvert dans la bataille contre les DRM. Ces technologies, qui sont censées permettre le respect du copyright, n’ont jamais permis de rémunérer les créateurs. Par contre, que ce soit volontairement ou par accident, leur véritable effet est d’interférer avec l’innovation, l’usage légitime, la concurrence, l’interopérabilité et notre droit légitime à posséder nos biens.

C’est pourquoi nous avons été consternés d’apprendre qu’une proposition est actuellement à l’étude au sein du groupe de travail HTML5 du World Wide Web Consortium (W3C) pour intégrer les DRM dans la prochaine génération de standards fondamentaux du Web. Cette proposition est dénommée Encrypted Media Extensions (Extensions pour les médias chiffrés, EME). Son adoption représenterait une évolution catastrophique et doit être stoppée.

Durant les deux dernières décennies, il y a eu un combat continu entre deux visions de la manière dont les technologies d’Internet doivent fonctionner. L’une des philosophies est que le Web doit être un écosystème universel basé sur des standards ouverts et que quiconque peut implémenter sur un pied d’égalité, n’importe où, n’importe quand, sans permissions ni négociations. C’est cette tradition technologique qui a produit HTML et HTTP pour commencer, et des innovations qui ont marqué leur époque comme les wikis, les moteurs de recherche, les blogs, les messageries sur le Web, les applications écrites en JavaScript, les cartes en ligne réutilisables, et une centaine de millions de sites Web que ce paragraphe serait trop court pour énumérer.

L’autre vision est incarnée par les entreprises qui ont essayé de s’approprier le contrôle du Web avec leurs propres extensions propriétaires. Cela s’est manifesté avec des technologies comme Flash d’Adobe, Silverlight de Microsoft, et des pressions venant d’Apple, des fabricants de téléphonie, et d’autres, en faveur de plateformes hautement restrictives. Ces technologies sont conçues pour n’être disponibles qu’auprès d’une seule source ou nécessiter une autorisation pour toute nouvelle implémentation. À chaque fois que ces techniques sont devenues populaires, elles ont infligé des dommages aux écosystèmes ouverts qui les entourent. Les sites Web qui utilisent Flash ou Silverlight ne peuvent en général pas être référencés correctement, ne peuvent pas être indexés, ne peuvent être traduits automatiquement, ne peuvent être consultés par les personnes en situation de handicap, ne fonctionnent pas sur tous les terminaux de consultation, et posent des problèmes de sécurité et de protection de la vie privée à leurs utilisateurs. Les plateformes et les équipements qui restreignent la liberté de l’utilisateur freinent inévitablement des innovations importantes et entravent les compétitions sur le marché.

La proposition EME est entachée par plusieurs de ces problèmes car elle abandonne explicitement la responsabilité de la question de l’interopérabilité et permet aux sites Web de requérir des logiciels propriétaires de tierces-parties, voire du matériel ou un système d’exploitation spécifiques (tout cela mentionné sous le nom générique de « content decryption modules » (« modules de déchiffrage du contenu », CDM), dont aucun n’est spécifié par EME). Les auteurs d’EME soutiennent que les CDM, ce qu’ils font et d’où ils viennent, est totalement hors du champ d’EME, et qu’EME ne peut être considéré comme un DRM puisque tous les CDM ne sont pas des DRM. Néanmoins, si l’application client ne peut prouver qu’elle exécute le module propriétaire spécifique que le site réclame, et n’a donc pas de CDM qualifié, elle ne peut afficher le contenu du site. De manière perverse, c’est exactement à l’opposé des raisons qui font que le W3C existe. Le W3C est là pour créer des standards lisibles, qui soient implémentables par le public et qui garantissent l’interopérabilité, et non pas pour favoriser une explosion de nouveaux logiciels mutuellement incompatibles et de sites et services qui ne sont accessibles qu’à certains équipements ou applications. Mais la proposition EME va justement apporter cette dynamique anti-fonctionelle dans HTML5, risquant même un retour au « bon vieux temps d’avant le Web » où l’interopérabilité était volontairement restreinte.

Étant donné l’extrême méfiance de la communauté des standards ouverts à l’encontre des DRM et de leurs conséquences sur l’interopérabilité, la proposition de Google, Microsoft et Netflix affirme que « aucun DRM n’est ajouté à la spécification HTML5 » par EME. C’est un peu comme dire « nous ne sommes pas des vampires, mais nous allons les inviter chez vous ».

Les promoteurs d’EME semblent affirmer que ce n’est pas un modèle de DRM. Mais l’auteur de la spécification Mark Watson a admis que « effectivement, nous nous intéressons aux cas d’utilisation que la plupart des gens appellent DRM » et que les implémentations nécessiteront par nature des aspects secrets qui sont hors du champ de la spécification. Il est difficile de soutenir que EME n’a rien à voir avec les DRM.

Les propositions sur les DRM au W3C sont là pour une raison simple : il s’agit d’une tentative d’apaiser Hollywood, qui est irrité par Internet au moins depuis que le Web existe, et a toujours réclamé qu’une infrastructure technique avancée permette de contrôler ce qui se passe sur l’ordinateur du public. Le sentiment est que Hollywood ne permettra jamais la distribution des films sur le Web s’il n’est pas possible de les accompagner de DRM. Mais la crainte que Hollywood puisse récupérer ses billes et quitter le Web est illusoire. Chaque film que Hollywood distribue est déjà disponible pour ceux qui veulent réellement pirater une copie. Une énorme quantité de musique est vendue par iTunes, Amazon, Magnatunes et des dizaines d’autres sites sans qu’il n’y ait besoin de DRM. Les services de streaming comme Netflix et Spotify ont réussi parce qu’ils proposent une expérience plus pratique que le piratage, pas parce que les DRM favorisent leur modèle économique. La seule explication raisonnable pour que Hollywood réclame des DRM est que les producteurs de films veulent contrôler comment les technologies grand public sont conçues. Les producteurs de films ont utilisé les DRM pour faire respecter des restrictions arbitraires sur leurs produits, comme l’interdiction de l’avance rapide ou des restrictions géographiques, et ont créé un système complexe et onéreux de « mise en conformité » pour les entreprises technologiques qui donnent à un petit groupe de producteurs de contenu et aux grandes sociétés du secteur des technologies un droit de veto sur l’innovation.

Trop souvent, les entreprises technologiques se sont lancées dans une course l’une contre l’autre pour bâtir un fouillis logiciel qui corresponde aux caprices de Hollywood, abandonnant leurs utilisateurs dans cette course. Mais les standards ouverts du Web sont un antidote à cette dynamique, et ce serait une terrible erreur pour la communauté du Web de laisser la porte ouverte à la gangrène anti-technologique de Hollywood dans les standards W3C. Cela minerait l’objectif principal de HTML5 : créer un éco-système ouvert alternatif à toutes les fonctionalités qui manquaient dans les standards Web précédents, sans les problèmes de limitations des équipements, d’incompatibilité entre plateformes et l’absence de transparence qui fut créée par des plateformes comme Flash. HTML5 était censé être mieux que Flash, et en exclure les DRM est exactement ce qui le rendrait meilleur.

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Stéphane Laborde : L'initiative Citoyenne Européenne pour un Revenu de Base est officiellement lancée !

vendredi 22 mars 2013 à 19:17
Le site Français www.revenudebase.info vient tout juste d'annoncer le lancement officiel de la campagne des 1 million de signatures nécessaires pour valider l'Initiative Citoyenne pour un Revenu de Base au niveau Européen, dont au moins 55 500 signatures pour la France.

Un objectif qui une fois atteint impliquera que les Etats membres de l'UE seront incités par les instances Européennes à étudier l'application de cette solution tant monétaire, que sociale et économique.

Etats membres de l'Union Européenne (wikimedia 2013)

Le clip officiel de cette campagne :


Le lien direct vers la page officielle pour signer avant le 14 Janvier 2014.

Je l'ai signée ce matin et je la soutiens directement en publiant ce post.

Ah, et au fait, j'ai abandonné des réseaux sociaux centralisés et privateurs, vous me retrouverez plus facilement sur Movim.
www.creationmonetaire.info - Creative Common 3.0

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Antistress : - Chéri, tu sortiras la poubelle ? - Plus la peine, je viens d'installer GNOME 3.8 !

jeudi 21 mars 2013 à 17:17

Poubelles de différentes couleurs sur un quai de gare

Croyez-le ou non, mais je suis avec attention l'évolution de la corbeille GNOME.

Saviez-vous qu'il a fallu attendre la version 2.16 de GNOME pour voir apparaître dans Nautilus le bouton de vidage de la corbeille, et la version 2.24 pour avoir la possibilité de restaurer les éléments de la corbeille (grâce au passage à GVFS) ?

Par ailleurs, à l'époque j'utilisais Ubuntu (alors basé sur GNOME 2) qui avait fait le choix d'afficher en permanence la corbeille dans le tableau de bord. Avoir une corbeille – jamais vide – en permanence sous les yeux était une source de stress (si, si) et j'avais fini par la supprimer du tableau de bord. Quel soulagement !

Mais ce n'était pas fini : dans un billet publié sur mon ancien blogue il y a presque 5 ans, j'écrivais : « La corbeille ne gère toujours pas le temps qui passe, et cette tâche tout à fait rébarbative qu'est le vidage de la corbeille reste dévolue à l'utilisateur quand bien même celle-ci pourrait être automatisée (à la façon de la plupart des webmails qui autorisent l'effacement automatique de vos messages mis à la corbeille passé un certain délai). ».

Kiddo avait même réalisé des maquettes de la façon dont ça pourrait être implémenté.

Et bien ça y est ! Le rapport de bogue correspondant a été clôturé et la fonctionnalité sera présente dans GNOME 3.8 (dont la sortie ne devrait plus tarder). Merci à Matthias Clasen qui s'en est chargé :-)

Concrètement, la fonction pourra être activée dans le nouveau panneau « Vie privée » et le délai sera paramétrable :

Capture écran de GNOME 3.8

Capture écran de GNOME 3.8

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Antistress : Phatch, traitement et renommage en série de photos

jeudi 21 mars 2013 à 00:32

Interface de Phtach

Phatch (contraction de Photo et Batch) est un logiciel multi-plateforme très simple d'utilisation, développé en Python par stani, qui vous permet d'éditer un grand nombre de photos à la fois en leur appliquant une même série d'opérations à la chaîne.

Pour qui veut retoucher dans le détail une photo à la fois, GIMP (également multi-plateforme) offre des possibilités beaucoup plus importantes ; mais pour réaliser graphiquement et simplement un traitement par lots, Phatch n'a pas son pareil.

L'utilisation de Phatch est très simple : sélectionnez une série d'actions à effectuer (attention à l'ordre : celles-ci seront lancées dans le sens vertical en commençant par celle du haut) et terminez par l'action « Sauvegarder ». Ajoutez vos photos soit par glisser-déposer, soit directement depuis une autre application. Cliquez sur les rouages pour lancer le traitement.

Les possibilités de Phatch sont presque illimitées (renommage, redimensionnement, ombrage, arrondi des coins, effet polaroid...) : quelques exemples ici, d'avantage .

Phatch est publié sous la licence publique générale GNU.

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