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T. BRIOLET : FOSDEM 2013 !

mercredi 6 février 2013 à 19:42

Samedi je suis allé au FOSDEM (Free and Open Source Software Developers’ European Meeting), la réunion européenne des développeurs de logiciels libres et open source qui se tient chaque année à Bruxelles.

Ce fut cette année encore un succès avec pas moins de 486 conférences dans de nombreux domaines. Parmis lesquels nous retrouvons Firefox OS, Jolla, Samba4, systemd, FreedomBox, Debian, Fedora, openSUSE, Gentoo, CentOS, NetBSD, PHP, Java, OpenJDK, Puppet, Jenkins, QEMU, Xen, Wayland, Android, CMake, Linux Kernel, KDE, GNOME, Razor-Qt, Enlightnment, GTK, Qt, Apache, Perl, LibreOffice, OpenOffice, VLC, Python, OpenStack, Wine, NoSQL, Ada, MySQL, XMPP… (dans les désordre).

J’ai pu, en une journée, participer à l’ouverture du FOSDEM et aux conférences sur Fedora RPM Packaging, Firefox OS, G’MiC (module GIMP de traitement d’images), openSUSE on ARM, QML Applications on Jolla Sailfish, Razor-Qt, QML’s many faces et C++11 inside Qt.

Les développeurs de toutes origines se sont réunis dans le plus grand amphithéâtre pour la conférence d’ouverture :

ouverture-fosdem-public

ouverture-fosdem

En parallèle de cela les différents stands étaient installés répartis dans 3 bâtiments pour présenter de nombreux projets.

Le stand d’openSUSE a eu,cette année encore du succès avec des ventes de tee-shirts, des ventes de bières et des distributions de DVD d’installation et d’autocollants.

Plusieurs ordinateurs faisaient tourner la dernière version de développement d’openSUSE 12.3, dont un grand écran tactile :

fosdem-stand-opensuse

Les membres de l’équipe openSUSE étaient présents en force, ils avaient notamment installé des affiches dans les couloirs (désolé pour la qualités photo) :

La conférence sur openSUSE on ARM était intéressante. Les explications ont porté sur la difficulté d’adapter la distribution aux nombreuses versions d’ARM et sur le développement à venir.

opensuse-on-arm

Coté mobile, Firefox OS a attiré les foules, plusieurs téléphones étaient en démonstrations et les développeurs étaient là pour aider ceux qui souhaitaient installer Firefox OS. Mais lors de la première conférence, l’une des préconisations était : « soyez prêt à « briquer » votre appareil »… sur trait d’humour… mais quand même.

fosdem-firefox-os

J’ai suivi également une conférence sur Jolla Sailfish, le téléphone développé par des anciens de Nokia pour donner une suite à Meego. Le thème était principalement sur les possibilités offertes par QML pour modifier rapidement les applications sur Sailfish :

fosdem-jolla

 

C’est toujours un plaisir de voir autant de monde s’intéresser au libre et à l’open source. Chaque année cet évènement prend plus d’ampleur. La bonne humeur commune à tous les projets donne une ambiance qui vaut le détour pour cette immense regroupement de barbus !

 

Site officiel [en] : https://fosdem.org/2013/

Syvolc

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Lemarinel Sébastien : Vers un rapprochement entre Ubuntu Phone, Sailfish et KDE Plasma Active ?

mercredi 6 février 2013 à 12:05
Lancé il y a quelques semaines, Ubuntu Phone continue de faire parler de lui. La base du système qui s'appuie sur Qt pourrait se rapprocher d'autres solutions comme Sailfish ou Plasma Active. En effet, un certain nombre de nouveaux OS pour téléphones intelligents en gestation sont basés sur Qt (et plus particulièrement QML) sur lequel viennent se greffer des API adaptés aux usages mobiles. On retrouve ainsi : À cette liste, on peut ajouter maintenant Ubuntu Phone, qui se base lui aussi sur Qt. À cela, Sailfish et et Ubuntu se rapprochent par l'usage important du "swipe". Le swipe est le fait d'utiliser les bords de l'écran comme zone réactive. Par conséquent, comme l'évoque un développeur de KDE, Johan Thelin, ces points communs permettent de créer une seule interface pour plusieurs plate-formes en utilisant un seul IDE. Et un rapprochement au niveau des API pourraient encore faciliter les travail des développeurs. Dans la continuité de cette réflexion, après une discussion sur IRC, c'est un développeur de Canonical, Zoltán Balogh, qui a envoyé un mail pour proposer ce rapprochement sur la liste de diffusion de Qt -- discussion reprise par un membre de KDE sur son blog. L'idée n'est pas seulement de se rapprocher pour faciliter la création d'interface entre Sailfish, Plasma Active et Ubuntu Phone, mais aussi d'essayer de rapprocher les API, proposer un format de paquet commun ou encore un mode unifié de diffusion des applications. Tout cela autour de Qt. C'est ici une belle opportunité. Après les ratés entre Canonical et GNOME, un rapprochement avec les très actives communautés présentes autour de Qt et d'autres entreprises du monde de la téléphonie mobile pourrait devenir une association gagnante, permettant d'un coté d'avoir des systèmes différents et variés, et d'un autre côté faciliter le travail des développeurs pour le développement des applications.

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Littlewing : Authentification et Habilitations avec l'Active Directory dans SONAR

mercredi 6 février 2013 à 09:43

Sonar est un outil de mesure de qualité de code. Il permet entre autres d'automatiser la revue de code pour des projets JAVA, C++, WEB, ... en appliquant des règles fournies par findbugs, pmd ou encore checkstyle.

Cet outil dispose de son propre système d'identification. Pour se faciliter la vie en entreprise (pour une fois...) il peut être utile de configurer le connecteur LDAP pour se connecter avec un annuaire ou ici avec Active Directory.

Pré-requis

Installer le plugin LDAP

Configuration

Dans le fichier $SONAR_HOME/conf/sonar.properties, ajouter les lignes suivantes

sonar.security.realm: LDAP
ldap.url: ldap://monserveurad:389
ldap.authentication: SIMPLE
sonar.authenticator.createUsers: true
ldap.bindDn: CN=user,OU=...
ldap.bindPassword: ...
ldap.user.baseDn: OU=users,...
ldap.user.request: (&(objectClass=user)(sAMAccountName={login}))
ldap.group.baseDn: OU=users
ldap.group.request: (&(objectClass=group)(member={dn}))
ldap.user.loginAttribute: sAMAccountName
ldap.user.objectClass: user
ldap.group.objectClass: group
ldap.group.memberAttribute: member

Ici j'ai opté pour un mode d'identification simple. Il y au d'autres modes d'identification qui sont décrit sur la documentation officielle du plugin. Aussi, j'ai configuré SONAR pour que les utilisateurs soient crées lors de la première connexion ( paramètre sonar.authenticator.createUsers ) . Ca suffit pour une instance interne. Ce paramètre devra bien évidemment être positionné à false pour une instance publique.

Création des groupes

Il faut créer deux groupes • Un groupe pour l’administration • Un groupe pour les utilisateurs Nous allons faire correspondre les groupes AD aux groupes SONAR Dans la partie sécurité

optim_server_config003.png

Renseigner les éléments suivants :

optim_server_config004.png

Renseigner les groupes d’utilisateurs correspondants aux groupes AD

Cliquer sur "Add New Group" optim_server_config005.png

Nous obtenons les groupes suivants : optim_server_config006.png

Définition des rôles

Renseigner les appartenances aux rôles via les groupes

optim_server_config007.png

Pour chaque rôle, cliquer sur « select » optim_server_config008.png

Ajouter les groupes appartenant à chaque rôle.

optim_server_config009.png

On obtient l’écran final optim_server_config010.png

Dans l’écran « Administrateurs Système »,

optim_server_config011.png

renseigner les groupes de la même manière. Nous obtenons l’écran final :

optim_server_config012.png

Maintenant vous devriez pouvoir vous connecter avec votre identifiant et mot de passe AD.

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Admin-Linux : Add on Firefox : Add To Search Bar

mardi 5 février 2013 à 20:00

zoom firefox Add on Firefox : Add To Search Bar

Voici un addon Firefox qui peut se révéler utile.

Il s’agit de Add To Search Bar

En gros, ça permet d’ajouter n’importe quelle barre de recherche de site comme moteur de recherche intégré à votre firefox.
Personnellement, ça me permet de créer des moteurs de recherche pour diverses applications web très simplement.

Pour cela :

 

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Framablog : Les geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques, par G. Coleman

mardi 5 février 2013 à 13:50

Gabriella Coleman est une anthropologiste spécialisée dans la « culture hacker ». Elle a ainsi récemment publié le très remarqué livre Coding Freedom: The Ethics and Aesthetics of Hacking (PDF intégral Creative Commons By-Nc-Nd).

Elle nous livre ici le fruit de sa réflexion suite à la triste disparition d’Aaron Swartz.

Puisque le code devient pouvoir et que les geeks maîtrisent le code, on assiste en effet à l’émergence d’un nouveau mouvement…

Frédéric Bisson - CC by

Les geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques

Geeks are the New Guardians of Our Civil Liberties

Gabriella Coleman - 4 février 2013 - MIT Technology Review
(Traduction : Moosh, lamessen, heapoverflow, Sky, Pouhiou, KoS, monsieurab, Slystone, goofy, yazid, isinocin, axellemag1, zak, Penguin, Nodel, Vilrax + anonymes)

Les Geeks sont les nouveaux défenseurs des libertés publiques (NdT : « Civil Liberties », que l’on pourrait aussi traduire par libertés individuelles voire citoyenneté).

Des évènements récents ont mis en évidence le fait que les hackers, les développeurs et les geeks sont porteurs d’une culture politique dynamique.

Plus d’une décennie d’étude anthropologique dans leur milieu, a forgé ma conviction, que les hackers ont construit un très dynamique mouvement de défense des libertés individuelles et publiques. C’est une culture engagée à libérer l’information, sans contrôle excessif et sans surveillance par les gouvernements et les partenaires privés, à insister sur le droit au respect de la vie privée, et à combattre la censure, produisant un effet d’entraînement sans précédent pour la vie politique. Et 2012 a été à ce sujet une année faste.

Avant que je ne développe, il serait bon d’expliquer brièvement le mot « hacker ». C’est une source de débats, même parmi les hackers. Par exemple d’un point de vue technique : un hacker peut programmer, administrer un réseau, bidouiller, réparer et améliorer du matériel et du logiciel. D’un point de vue éthique et politique, cette diversité est tout aussi grande. Certains hackers font partie d’une tradition de la transgression et du non respect des lois ; leurs activités sont opaques et indétectables. D’autres hackers sont fiers d’écrire des logiciels open source, libres d’accès et transparents. Alors que certains restent loin de toute activité politique, un nombre croissant d’entre eux se lève pour défendre leur autonomie productive ; ou s’engage plus largement dans des luttes pour la justice sociale et les Droits de l’Homme.

Malgré leurs différences, certains sites web et certaines conférences rassemblent les divers clans de hackers. Comme tout mouvement politique, il y a des divergences internes mais, si les bonnes conditions sont réunies, des individus aux aptitudes distinctes travailleront à l’unisson pour une même cause.

Prenons par exemple la réaction à l’encontre de la loi Stop Online Piracy Act (SOPA), un projet de loi de grande envergure sur le droit d’auteur visant à réduire le piratage en ligne. SOPA a été stoppée avant qu’elle ne puisse être adoptée, et cela, grâce à une réaction massive et élaborée de la dissidence, menée par le mouvement des hackers.

L’élément central a été une journée de boycott dite « Blackout Day », sans précédent à l’échelle du web. Pour exprimer leur opposition à la loi, le 17 janvier 2012, des organisations à but non-lucratifs, quelques grandes entreprises du web, des groupes d’intérêts publics et des milliers d’individus ont décidé de rendre momentanément leurs sites inaccessibles ; des centaines d’autres citoyens ont appelé ou envoyé des courriels aux représentants politiques. Les journalistes ont par la suite beaucoup écrit sur le sujet. Moins d’une semaine plus tard, après ces évènements spectaculaires, le projet SOPA et le projet PIPA, son pendant au Sénat, ont été suspendus.

La victoire repose sur le soutien très large des hackers et des geeks. La participation de très grandes entreprises, comme Google, de personnalités reconnues du monde numérique, comme Jimmy Wales, et de l’organisation de défense des libertés individuelles Electronic Frontier Foundation (EFF) ont été cruciales au succès de l’action. Toutefois, la présence et le soutien constant et indéfectible des hackers et des geeks, fut palpable, y incluant bien sûr Anonymous. Depuis 2008 les activistes se sont ralliés sous cette bannière pour organiser des manifestations ciblées, faire connaître diverses malversations, organiser des fuites de données sensibles, s’engager dans l’action directe numérique et fournir une assistance technique pour les mouvements révolutionnaires.

Durant la protestation contre SOPA, les Anonymous ont publié des vidéos et des posters de propagande, tout en faisant régulièrement le point de la situation sur plusieurs comptes Twitter, dont Anonymous News, qui dispose d’un contingent important de followers. À la fin du blackout, les compagnies s’éloignèrent naturellement du feu des projecteurs, et se remirent au travail. La lutte pour les droits numériques continua, cependant, avec les Anonymous et les autres activistes.

En réalité , le jour suivant, le 18 janvier 2012, les autorités fédérales orchestrèrent le démantèlement du populaire site de partage de fichiers Megaupload. Kim Dotcom, le sympathique et controversé fondateur de la compagnie fut aussi arrêté dans un spectaculaire raid matinal en Nouvelle-Zélande. Le retrait de ce site populaire ne présageait rien de bon pour les Anonymous : il semblait confirmer que si les décrets tels que SOPA devenaient des lois, la censure deviendrait inévitable et commune sur Internet. Bien qu’aucune cour n’ait jugé Kim Dotcom coupable de « piratage », ses possessions sont toujours confisquées et son site web banni d’Internet.

Dès que la nouvelle fut connue, les Anonymous coordonnèrent leur plus grande campagne d’attaques par déni de service (DDOS) à ce jour. Elle mit à mal de nombreux sites web, incluant la page d’accueil d’Universal Music, le FBI, le bureau américain des copyrights (U.S Copyright Office), l’association américaine de l’industrie du disque (Recording Industry Association of America, RIAA) et l’association américaine du cinéma (Motion Picture Association of America, MPAA).

Quelques semaines plus tard, en Europe, les Anonymous firent encore parler d’eux, à l’occasion de mouvements de protestation massifs en ligne et hors-ligne contre ACTA, autre accord international sur le copyright, particulièrement au Danemark et en Pologne (voir Europeans Protest Anti-Piracy Treaty). Après que le gouvernement polonais fut d’avis de ratifier ACTA, les Anonymous mirent hors-service quelques-uns de ses sites officiels, et médiatisèrent les manifestations publiques à Cracovie notamment. Peu de temps après, les députés du parti polonais de gauche, le mouvement Palikot, siégèrent en portant le masque de Guy Fawkes, symbole des Anonymous, en signe de protestation contre ACTA. L’Union européenne a abandonné la proposition de loi en juillet 2012.

Anonymous s’est révélé être un acteur si important durant ces évènements que quelques temps après, j’ai reçu un coup de téléphone d’un investisseur en capital-risque impliqué dans l’organisation des protestations anti-SOPA. Il voulait savoir comment Anonymous opérait et si ses membres pouvaient être mis à contribution de façon plus directe. Ce qui est beau et frustrant à la fois dans le fonctionnement d’Anonymous est l’absence d’organisation et le caractère imprévisible des actions de ses membres. Comme ils aiment à le dire, « Nous ne sommes pas votre armée personnelle ». Mais son intuition qu’ils ont joué un rôle important dans cette histoire était bonne.

L’une des clés du succès de Anonymous réside dans sa nature participative, surtout quand on le compare au monde des hackers où agir demande des compétences techniques (et souvent une réputation). Des hackers doués sont en effet indispensables pour le réseau des Anonymous, ils mettent en place l’infrastructure de communication et décrochent la plupart des gros titres, par exemple quand ils s’introduisent dans des serveurs pour chercher des informations sur la corruption publique ou dans des entreprises. Mais le hacking n’en reste pas moins un outil parmi d’autres (et certains sous-groupes des Anonymous s’opposent au hacking et au défacement). Il y a d’autres choses à faire : des communiqués de presse percutants, des posters à dessiner, des vidéos à éditer. Les geeks et les hackers ont peut-être des compétences différentes, mais ils sont souvent compagnons de voyage sur internet, ils dévorent les mêmes journaux, ils suivent les mêmes cultures geek et ils défendent les libertés numériques même s’ils utilisent des méthodes et des organisations différentes.

L’importance, l’influence, et surtout la diversité de ce mouvement politique geek m’est apparu très récemment. Non pas à l’occasion d’un évènement politique officiel, mais au moment d’une commémoration doublée d’une réunion politique informelle. Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées dans le majestueux Cooper Union Hall à New York pour honorer la mémoire d’Aaron Swartz, un hacker et activiste autoproclamé qui s’est suicidé récemment, en raison, selon certains, d’une ingérence du gouvernement dans son procès en rapport avec le téléchargement illégal de millions d’articles universitaires depuis le site de la bibliothèque du MIT (voir l’article « Why Aaron Swartz’s Ideas Matter »).

Ils parlèrent de la vie d’Aaron, de sa forte personnalité, et surtout de ses succès politiques et de ses désirs. Tout comme ses semblables, il détestait la censure, et avait donc naturellement rejoint le combat contre SOPA. Pendant la commémoration, on put entendre des extraits de son célèbre discours à la conférence Freedom to Connect en 2012, quand Swartz affirma que « SOPA a vraiment été stoppée par les gens eux-mêmes ». Il avait joué un rôle clé pour plusieurs raisons notamment en fondant l’association Demand Progress, une association à but non lucratif qui a participé à canaliser le mécontentement des citoyens à travers des pétitions et des campagnes contre SOPA.

Contrairement aux Anonymous qui n’ont pas de mission unique, d’adresse physique, ou de porte-parole officiel, Demand Progress est un organisme ayant un bureau de direction au cœur du pouvoir politique, à Washington. Néanmoins il canalise, de manière assez efficace, des initiatives de la base en faveur de la protection des libertés civiles, un groupe modéré qui peut coordonner des actions avec patience et précision.

De toute évidence, les geeks et les hackers en tout genre font usage d’une large variété de tactiques et de moyens d’expression politique. Demand Progress, ainsi que l’émergence du Parti Pirate en Europe, montrent la volonté des geeks et des hackers de s’exprimer et de travailler au sein des institutions en place. Tous les signes montrent qu’ils ont de plus en plus souvent recours à des modes d’expression politique plus traditionnels. Cependant cela va probablement coexister avec des actes plus ou moins organisés de désobéissance, de défi et de protestations qui sont également devenus plus fréquents et visibles ces dernières années, en grande partie grâce à Anonymous.

Mais en ce samedi après-midi, les différences ont été mises de côté au profit d’une posture unitaire, en commémoration, et avec la conviction que la bataille pour la préservation des libertés publiques individuelles n’en était qu’à ses débuts.

Crédit photo : Frédéric Bisson (Creative Commons By)

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