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Clapico : “MAGIC” ! La nouvelle Hybryde Fusion 13.04 est définitivement “MAGIC”

samedi 18 mai 2013 à 10:43

Je suis un chanceux ! Comme à son habitude, la Team Hybryde m’a une fois de plus proposé de découvrir en avant-première la toute nouvelle version de sa distribution aussi atypique que sympathique basée sur Ubuntu 13.04 Raring Ringtail. Bien entendu, même si mes journées sont avec la préparation de la fête des mères actuellement bien remplies, je me suis empressé d’installer Hybryde Fusion 13.04 sur une clé USB afin de l’essayer en Live-USB.

HY01

Pour mémoire, Hybryde est LA distribution qui permet de tester une multitude d’environnements de travail. Son menu et sa présentation utilisant le Concept HY-D-V1, première version d’un bureau Gtk/WebKit écrit en Python procure une expérience très agréable à l’utilisation.

HY02

Ce que j’apprécie le plus dans cette distribution, c’est la façon qu’a la Team Hybryde de se remettre systématiquement en question pour proposer à chaque version de vraies nouveautés. Sur cette version, il s’agit notamment de la fonction “Magic” du menu qui permet une navigation aisée et réactive pour accéder aux applications installées sur cette distribution en utilisant une sorte de dash très intuitif.

HY03

Le dash de cette fonction “Magic” permet également d’accéder à quelques informations système.

HY04

Hybryde Fusion 13.04 devrait être mise sur orbite d’ici peu et disponible au téléchargement sur le site officiel. En attendant, je vous propose de la découvrir sur cette vidéo.

Amusez-vous bien.

Edit : Hybryde Fusion 13.04 est disponible au téléchargement en version 32 bits depuis le 18 mai 2013, 22H30. Rendez vous sur www.hybryde.org.

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Cyrille BORNE : Manjaro prête pour le débutant ?

samedi 18 mai 2013 à 08:00

Avant tout, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Manjaro Linux est une distribution basée sur Archlinux mais se voulant plus simple à installer et à gérer. Sa version principale est configurée avec l'interface graphique Xfce4, mais contenant aussi très judicieusement certains paquets et utilitaires issus du monde Gnome, comme file-roller, evince, gnome-vfs, et bien d'autres encore pour compléter la palette Xfce4 et en faire une distribution généraliste et plutôt complète.

manjaro_linux.png

Basée sur Archlinux, elle reste donc une distribution simple et légère, et c'est aussi une rolling release, c'est à dire que le développement et les mises à jour se font en continu et non par cycles de versions rendues disponibles à dates fixes ou par périodes. Pour autant il est aussi possible de configurer sa Manjaro en branche stable, testing, ou unstable, donc avec des paquets ayant subi des tests de stabilité plus ou moins longs suivant la version choisie.

Les caractéristiques de cette distribution m'ayant intéressé sur le papier, j'ai décidé d'en installer deux versions, l'une en dur et l'autre en virtualisation, et les ai testées et torturées pendant deux mois. J'ai mis quelques brefs commentaires sur le forum et me suis aussi inscrit sur le forum Manjaro francophone et le forum anglophone pour vérifier si cette distribution bénéficiait d'une communauté suffisante et susceptible d'aider les débutants. Et bien, sans aucun doute c'est le cas et sur le forum francophone on y trouve des gens ouverts, passionnés et très compétents, comme par exemple (par ordre alphabétique) Esclapion, ewolnux, lemust83, Loubrix, et bien d'autres encore et, ce qui n'est pas négligeable, un wiki d'excellente tenue, en formation mais déjà très rempli. Il faut aussi signaler qu'à l'installation sont fournis deux fichiers pdf (en anglais mais une partie est traduite en français sur le wiki justement) reprenant les éléments principaux de l'utilisation de Manjaro, sa gestion, les mises à jour, les installations de programmes et des noyaux, et l'utilisation de Xfce4.

Alors, brièvement, mes opinions et expériences sur Manjaro, version Xfce4. L'installation est facile, avec une interface graphique, en principe le matériel est bien reconnu. Mais concernant l'installation plus précisément je vous invite plutôt à voir ou revoir les deux articles exhaustifs rédigés par Frédéric Bezies :

http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=9374

http://frederic.bezies.free.fr/blog/?p=9429

La gestion des programmes. L'installation de paquets peut se réaliser avec Pacman, en ligne de commande. Même si, à mon goût, il n'égale pas les programmes Debian comme Aptitude ou Apt, qui offrent de multiples possibilités et ont des solveurs très élaborés, pendant ces deux mois de tests je ne l'ai pas pris en défaut et il a rempli ses tâches sans mauvaises surprises. Par contre, et cela m'a été confirmé sur le forum Manjaro-fr, pour l'installation des noyaux il faudra lui préférer le programme mhwd-kernel, utilitaire dédié à cette tâche. On dispose aussi du programme Yaourt, que j'ai testé avec le dépôt AUR, dépôt spécial permettant d'installer des programmes à partir des sources, maintenus par la communauté, et qui sont donc à priori moins conseillés que les dépôts « officiels ».

Il est aussi possible de gérer l'installation de programmes et les mises à jour avec une interface graphique grâce à Pamac, mais avec ce dernier j'ai eu de nombreux plantages qui le rendaient pratiquement inutilisable. Cela aussi m'a été confirmé sur le forum, et Loubrix m'a conseillé de tester en remplacement le programme Octopi, ce que j'ai fait, et même si ce dernier est encore très jeune il semble bien prometteur et m'a donné satisfaction. Pour autant je ne sais pas s'il sera choisi comme gestionnaire principal ou si Pamac sera amélioré.

Les paquets disponibles. Certes, la bibliothèque n'est pas aussi fournie que sur une Debian par exemple, mais les principaux programmes sont présents et dans des versions très récentes, et à ce jour le noyau en service est le 3.9, systemd 204-1.

À l'usage Manjaro est légère, fluide, rapide à démarrer, et Xfce4 a un look plaisant et sobre. Pour autant, avec toutes ces qualités est-elle prête à être mise entre les mains d'un débutant ? Dans un article précédent j'écrivais qu'il fallait distinguer plusieurs types de débutants. Alors, si on a affaire à un débutant curieux, motivé, désireux de lire un minimum de documentation et soucieux d'apprendre la gestion de sa distribution, oui, sans aucun doute dans l'état actuel une Manjaro sera faite pour lui et il pourra avantageusement se diriger vers cette distribution, tout comme une Debian d'ailleurs. Dans le cas contraire, s'il ne veut pas s'impliquer, il aura tout intérêt à choisir une Mint ou une Mageia avec, surtout pour une Mint l'inconnu du suivi des mises à jour, comme ce fut le cas dans un passé proche catastrophique pour les Mint Lmde, et de l'avenir incertain par rapport à Ubuntu pour les Mint basées sur les produits Canonical.

Donc, et ce sera ma conclusion, Manjaro est sans aucun doute une distribution à suivre, plaisante, et un choix tout à fait judicieux pour un débutant qui veut progresser et la distribution qui à l'heure actuelle en est seulement à sa version 0-8.5.2 va encore, sauf grosse surprise, faire de gros progrès dans le sens de la simplification et l'amélioration de quelques défauts de jeunesse.

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Bruno Voisin : La quête d'un nouveau lecteur de flux

vendredi 17 mai 2013 à 18:00

Icône flux RSS Comme tout le monde le sait maintenant, Google Reader ferme le 1er juillet. Pour moi ce n'est pas vraiment une mauvaise nouvelle mais plutôt l'occasion de trouver une alternative libre à héberger moi même. Je pense qu'il est important de ne pas être dépendant d'un service fermé et de garder ses propres données pour soit.

Si vous aussi vous pouvez héberger un site web, n'hésitez pas à installer votre propre lecteur de flux RSS web (web based RSS reader).

Une liste des solutions existantes est disponible sur sebsauvage.net. Dans ma recherche, je me suis concentré sur les besoins suivants.

J'ai donc testé quelques solutions et voici ci-dessous un tableau récapitulatif.

Nom Langage BDD Mobile Catégories Liste des flux Import OPML Mot de passe Favoris / Suivi Tags articles Démo
Leed PHP 5.3 MySQL Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui
Selfoss PHP 5.3 MySQL, PostgreSQL, SQLite3 Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non
Miniflux PHP 5.3 SQLite Oui Non Oui Oui Oui Non Non Non
RSS Lounge PHP 5.2 MySQL Non Oui Non Oui Oui Oui Non Non
FeedHQ Python 2.7 PostgreSQL Oui Oui Non Oui Oui Oui Non Version d'essai sur le site

S'il y a une erreur dans ce tableau ou si vous voulez y ajouter des lignes, n'hésitez à m'en parler dans les commentaires.

Je trouve dommage que la majorité des solutions soient en PHP et que les offres mutualisés des hébergeurs se limitent souvent à PHP. J'aurais bien essayé une solution en Python.

À ce jour, je n'ai trouvé aucune solution avec la fonctionnalité des tags sur les articles comme le fait Google Reader.

Logo de SelfossLes deux qui correspondent le mieux à mes besoins sont Leed et Selfoss. Pour l'instant mon choix se porte sur Selfoss. Je le trouve assez simple et esthétique. Si vous aussi vous voulez installer Selfoss, alors la suite vous intéressera sûrement. Pour Leed, lisez plutôt le tutoriel sur Geek De France.fr.

Selfoss

Selfoss est responsive, il s'adapte aux écrans de toutes tailles. Il y a trois affichages différents en fonction de la largeur disponible.

Capture de Selfoss

Capture de Selfoss avec largeur moyenne Capture de Selfoss avec petite largeur (smartphone)

Lorsqu'on clique sur un article, il se déplie. J'aime bien la disposition en trois colonnes pour lire les articles sur un grand écran.

Capture de Selfoss avec article déplié

Capture de Selfoss avec article déplié (largeur moyenne) Capture de Selfoss avec article déplié (petite largeur)

Pour l'installer il vous faut un espace d'hébergement avec PHP 5.3. Commencez par télécharger les sources de Selfoss sur le site officiel. Après avoir extrait l'archive, copiez le fichier defaults.ini vers config.ini et personnalisez votre configuration en fonction de vos besoins en modifiant ce nouveau fichier. Tous les paramètres sont décrit sur le site de Selfoss.

Personnellement, j'utilise une base MySQL (mais SQLite et PostgreSQL sont disponibles). Pour ça il faut saisir la valeur des paramètres suivants.

db_type=mysql
db_host=domaine ou IP de votre serveur de base de données
db_database=Nom de la base de données
db_username=Nom de l'utilisateur MySQL
db_password=Mot de passe de l'utilisateur

Par défaut l'accès à Selfoss n'est pas protégé par un mot de passe. Pour en ajouter un, saisissez votre nom d'utilisateur et votre salage pour le hachage de votre mot de passe. Selfoss possède un générateur de hash pour mot de passe. Vous saisirez donc sa valeur après son installation.

username=hiko
password=
salt=une chaîne aléatoire de caractère

Si comme moi vous voulez que les articles soient automatiquement marqués comme lus à la consultation, changer le 0 en 1 pour le paramètre auto_mark_as_read.

auto_mark_as_read=1

Maintenant que votre config.ini est prêt, transférez le répertoire selfoss sur votre serveur par FTP par exemple. Demander à votre navigateur d'accéder à cet espace et si tous va bien quelque chose qui ressemble à la capture d'écran plus haut devrait s'afficher.

Pour ceux qui on opté pour un mot de passe doivent ajouter /password à leur URL pour générer le hash du mot de passe voulu. Ensuite retour au fichier config.ini pour y coller la chaîne générée dans le paramètre password. Bien sûr n'oubliez pas de le transférer sur votre serveur.

Générateur de hash de Selfoss

Il ne reste plus qu'à ajouter vos sources. Pour les utilisateurs de Google Reader, rendez-vous sur la page /opml de Selfoss (en cliquant sur l'icône en forme de nuage en bas à droite puis sur « ou importer un fichier opml ou google reader »). Un lien vous propose d'exporter vos sources de Google Reader. Enregistrez le sur votre disque puis importez le dans Selfoss.

Import OPML de Selfoss

C'est terminé. Vous pouvez utiliser Selfoss depuis n'importe quel appareil à condition d'avoir accès à Internet.

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Quack1 : Thème "Notebook" pour Pelican

vendredi 17 mai 2013 à 15:38

 

Comme je vous l'expliquais dans mon article de présentation de la v3 du blog, j'ai écrit un nouveau thème pour le moteur de blog statique Pelican, utilisé pour propulser ce blog.

Je l'ai voulu simple, clair, épuré. Il est ainsi basé (et même honteusement copié) sur celui du site de Paul Rouget, mais aussi sur le thème Bootstrap2 disponible pour Pelican.

Si vous souhaitez vous aussi créer un nouveau thème, la documentation est plutôt bien fournie sur le site du CMS. La méthode que j'ai employée est plutôt simple. J'ai forké le thème simple disponible par défaut avec toute installation de pelican (et accessible sur mon Linux dans /usr/local/lib/python2.7/dist-packages/pelican/themes/simple). Ensuite j'ai ouvert les sources d'un autre thème plus évolué pour voir grossièrement à quoi ressemblait le code, et j'ai modifié fichier par fichier jusqu'à obtenir le résultat souhaité.

Je ne vais pas m'attarder sur le développement d'un nouveau template Jinja (le moteur utilisé par Pelican), il y a assez de littérature à ce sujet sur le Net. Je vais plutôt ici expliquer comment l'utiliser.

Le thème est diffusé sous les termes de la Nouvelle License BSD. Vous pouvez donc l'utiliser, le modifier, le redistribuer à votre guise!

 

La première chose à faire est de récupérer les sources pour les placer dans votre répertoire local contenant vos thèmes. Celles-ci sont disponibles sur github, vous pouvez donc, au choix, télécharger un zip ou cloner le dépôt.

Une fois ceci fait, il suffit de l'activer dans votre pelicanconf.py pour commencer à l'utiliser.

╭────<quack@spiderman >───<  ~/work/workspace/web/pelican/sample_project >  
╰───[19:00:11] $ grep THEME pelicanconf.py
THEME = "../themes/notebook"

Et normalement, ça marche!

Cependant, si vous souhaitez bénéficier de toutes les possibilités offertes par ce template, vous devez rajouter quelques informations au fichier de configuration.

Plugins

Je supporte ici 2 plugins, parmi ceux proposés par Pelican. Si vous souhaitez que le thème soit compatible avec d'autres plugins, je vous encourage à faire la modification sur le thème puis à m'envoyer une Pull-Request sur github pour que j'ajoute vos modifications!

Nouvelles variables

J'ai ajouté quelques fonctionnalités qui collaient à l'utilisation que je voulais avoir du thème. Il y a donc quelques nouvelles variables accessibles via le fichier de conf :

Pour une bannière "standard", les valeurs sont mappées comme ceci dans le code :

 href="http://affiliates.mozilla.org/link/banner/{{ banner_id }}"> src="{{ path_to_the_image }}" alt="{{ alt_text }}" />

path_to_the_image peut être le lien fourni par le site d'affiliation Mozilla lors de la création de la bannière, mais ça ne marche pas avec ma version de Firefox (Nightly 23). Bizarre, donc j'ai dû télécharger l'image pour la charger en local. Je chercherais la cause de ceci plus tard! ;-)

Twitter/Facebook Card

Twitter propose un mécanisme de Twitter Card, permettant d'intégrer les pages Web plus joliment dans les clients Twitter. Facebook propose également un système similaire. Ces cards passent par des tags situés dans les Header Html de la page. J'ai intégré ceci à mon thème, et voici comment les valeurs sont mappées :

 name="twitter:card" content="summary">


<meta property="og:title" content="{{ SITENAME }} ~ {{ article.title }}" />
<meta property="og:description" content="{{ article.summary }}" />
<meta property="og:image" content="{{ AVATAR }}" />

La variable article.summary doit être définie dans chacun des articles au moyen de l'en-tête Summary. Si cette valeur ne l'est pas, les premiers SUMMARY_MAX_LENGTH mots de l'article seront utilisés (ce qui peut causer des erreurs dans le code Html suivant le début de votre article...)

Icônes

Enfin, les icônes utilisées proviennent du projet Font-Awesome, et ont été colorisées par mes soins.

Font Awesome by Dave Gandy - http://fortawesome.github.com/Font-Awesome

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Slobberbone : Quand l'espace de stockage interne de son périphérique mobile sous CyanogenMod n'est pas suffisant

vendredi 17 mai 2013 à 14:11

Ceci est juste une note qui peut en intéresser quelques-uns. J'ai eu sur le Galaxy S2 (i9100P) de ma femme et sur le mien (i9000) qui sont sous CyanogenMod 10.1, des problèmes d'espace de stockage interne, sans pour autant avoir sur mes 2 Go la totalité prise par les applications ou leur données.

En utilisant une application telle que DiskUsage (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.google.android.diskusage&hl=fr) on se rend compte qu'effectivement il n'y a plus de place, mais ce qu'il y a d'étonnant c'est que j'avais 2 Go de rempli en ayant que 400 Mo en tout d'utiliser d'après les indications de stockage fournies par CyanogenMod.

Ce qu'il faut savoir c'est qu'en fin de compte dans le répertoire qui contient les applications : /data/ , il y a un répertoire log qui empiète sur cet espace interne et peut, s'il se remplit aboutir au problème précédemment cité.

L'astuce consiste donc à vider le contenu de ce répertoire /data/log/ soit en ligne de commande via le terminal

# rm -Rf /data/log/*

Soit via une selection de ces mêmes fichiers par ES Explorer en mode root, puis les supprimer !

Il paraitrait que la non purge de ces logs via CyanogenMod soit un bug. En attendant, ça permet de garder son appareil fonctionnel, car avec ce soucis, les appareils n'étaient pas très stable.

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