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Wooster by CheckmyWebsite : Les alternatives à Collectd

jeudi 25 juin 2015 à 07:00

Collectd est le client en mode passif, autrement appelé mode push, le plus connu et il fait un excellent job. Il y a pourtant comme d’habitude des cas où il est souhaitable de passer par une alternative, le cas le plus évident étant le besoin d’un client Windows. Celui de Collectd est payant.

Il faut bien sûr que ces alternatives puissent fonctionner dans mon contexte d’architecture qui est InfluxDB et Grafana et qu’elles ne constituent pas en elles-même une solution complète de supervision. Juste la collecte…

Tous les outils présentés sont capables… Ou presque de collecter des métriques sur des intervalles de temps courts, inférieurs à 30 secondes.

Munin

Munin

Munin, c’est le vieux briscard de la bande. Il existe depuis une bonne dizaine d’années, est écrit en Perl, mais sait encore se montrer intéressant dans certains cas, notamment quand vous recherchez des plugins un peu ésotériques. En le couplant avec un utilitaire de ce type, il vous est tout à fait possible d’envoyer les métriques collecté par Munin dans Graphite, donc InfluxDB. Et si vous avez une installation de monitoring basée sur Munin, c’est l’occasion de donner un coup de neuf à vos graphiques à peu de frais.

Diamond

Diamond est certainement celui qui se rapproche le plus de Collectd. Il est par contre écrit en Python et dispose de moins de plugins. Il possède un plugin natif pour InfluxDB, ce qui peut en faire un très bon choix, surtout si vous avez des serveurs Windows à monitorer. La liste des « collectors » dans le jargon Dimaond est assez impressionnante et vous devriez trouver votre bonheur là-dedans.

Host sFlow

Host sFlow

Host sFlow n’est certainement pas le plus connu du lot mais existe aussi depuis pas mal de temps. Son intérêt réside surtout dans sa capacité à utiliser le protocle sFlow, ce qui peut s’avérer intéressant pour qui veut monitorer finement son trafic réseau par exemple. L’agent tourne sur toutes les plateformes connues et remonte aussi bien métriques réseaux que système. La connexion à InfluxDB se fait par contre malheurseument via un programme intermédiaire, rendant son exploitation plus contraignante.

cAdvisor

cAdvisor

cAdvisor est le collecteur écrit par Google pour les environnements de type containers, qu’il soient au format Docker ou LXC. Son scope est donc plus restreint mais ce qu’il fait, il le fait bien et avec une web UI en prime. Il pourrait donc plus compléter que remplacer un Collectd, qui reste assez « lourd » à configurer quand il s’agit de monitorer des machines virtuelles type containers.

Performance Co-pilot

Performance Co-pilot

Performance co-pilot, « pcp » pour les intimes, est celui que j’ai le moins testé de cette sélection. Le bougre possède pourtant de sérieux atouts mais est plus complexe à appréhender que ces congénères. C’est peut-etre dû à des fonctionnalités supplémentaires comme le fait de pouvoir faire une reprise à postériori de valeurs collectées auparavant. La connexion à InfluxDB se fait là aussi au travers d’une interface type graphite par un module pcp du nom de pcp2graphite, ce qui est peu surpenant au demeurant !

Telegraf

Telegraf

Telegraf est le petit dernier et le petit nouveau de cette sélection. La version 0.1.1 vient juste de sortir. C’est aussi le client « natif » InfluxDB puisque développé en Go par les mêmes développeurs que la base de données. Il est donc censé exposer l’ensemble des possiblités de InfluxDB, notamment la possiblité d’ajouter des tags sur ces métriques. Peu de plugins donc pour le moment, mais à coup sûr un projet à suivre. Les données remontées pour le système « cpu, disk io, mémoire, réseau » sont en tout cas très complètes.

À l’heure du choix

Il n’est pas fait en ce qui me concerne et dépend en grand parti du contexte d’utilisation. Mon choix par défaut se porterait sur Diamond, ou plus tard Telegraf pour leur capacité à utiliser nativement l’API de InfluxDB. Il est bon en tout cas de savoir qu’une multitude de collecteurs compatibles Graphite/InfluxDB sont à notre disposition pour pourvoir s’adapter à chacun de ces contextes.

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Blogmotion : Comment prendre en main Docker

mercredi 24 juin 2015 à 19:03

Docker est la croisée des deux mondes entre les développeurs et les sysAdmin. Vous avez probablement déjà entendu parlé du terme devOps qui décrit justement l'adhérence entre ces deux métiers.

docker

Docker est là pour simplifier la vie des sysAdmin, car il permet de profiter de tous les avantages des machines virtuelles tout en consommant moins de ressources grâce au système de container. Docker est un outil open source publié sous licence Apache 2.0. De façon similaire à un script ou un socle Docker va aussi prendre en charge l'installation et la configuration des différents services, sans qu'aucune compétence particulière ne soit requise.

Pour découvrir plus en profondeur Docker je vous invite à lire la vidéo de Grafikart à ce sujet :

De quoi commencer à jouer avec les différents hubs à votre disposition, proposant des images (template) toutes prêtes. Vous pourrez enfin jouer avec "rm -f /" sur le serveur SVN de test plutôt que de le faire sur la prod' (ceux là se reconnaitront!).

De mon côté je vous conseille l'interface graphique de Kinematic pour gagner encore un peu de temps si vous êtes sous Windows ou MacOS.

Une commande bien utile pour exécuter une commande dans une container :

docker exec fb359b9a66fa ls -all /var/www/html/

Dans cet exemple on listera le contenu du dossier /var/www/html/ du container fb359b9a66fa (que vous pouvez abgréger en "fb").

BM vous parraine en mode Premium chez iGraal.fr : 10 euros offerts à l'inscription :)
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 24/06/2015 | 2 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Vous risquez d'être aussi intéressé par :

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Goffi : Parlons XMPP - épisode 1 - les bases

mercredi 24 juin 2015 à 17:04
Salut à Vous,
 
Bon, comme je trouve vraiment dommage que XMPP soit mal connu ou compris, j'ai décidé de commencer une série d'articles pour vous expliquer ce que c'est.
 
Ces articles sont destinés à un public averti, mais pas forcément de développeurs, et j'espère qu'il vous aidera à comprendre les intérêts de ce protocole et à mieux utiliser vos logiciels.
 
Étant développeur du projet Salut à Toi, je donnerai probablement souvent des exemples avec.
 
Donc commençons par les bases.
 
XMPP c'est quoi ? C'est un protocole de messagerie et de présence standard, et extensible (XMPP signifie « eXtensible Message and Presence Protocol », soit « protocole de présence et messagerie extensible »), c'est à dire qu'il est documenté et utilisé comme une référence (ici validée par un organisme de standardisation : l'IETF). Ceci permet à tous les logiciels qui l'utilisent de parler la même langue, et d'être interopérables. Il s'agit d'un protocole libre, c'est à dire que vous pouvez obtenir la documentation et l'utiliser gratuitement, sans restriction légale ou technique, et que vous pouvez l'améliorer ou le modifier (mais si vous déviez et que vous ne proposez pas vos modifications, vous risquez de perdre la compatibilité avec les autres logiciels).
 
XMPP est décentralisé et fédéré, c'est à dire que vous pouvez avoir des serveurs un peu partout, ils pourront (s'ils ne l'interdisent pas explicitement dans leur configuration) communiquer entre eux.
 
C'est un protocole populaire, de nombreux logiciels permettent de l'utiliser : en serveurs on peut citer Prosody, Ejabberd, Open Fire, Tigase, Mongoose.im, Metronome, etc. En client: Gajim, Poezio, Pidgin, Psi, Swift, Jappix, Movim, et bien sûr Libervia/Salut à Toi (je vous laisse chercher les sites officiels vous-même). Une liste plus complète (serveurs, clients et bibliothèques) est disponible ici: https://xmpp.org/xmpp-software/.
 
Si vous ne voulez pas installer un serveur chez vous, de nombreux serveurs publics sont disponibles: en France on peut citer ceux de l'APINC (jabber.fr, im.apinc.org, etc), de La quadrature de Net, etc. Une petite liste (la page n'est pas à jour, n'hésitez pas à contribuer !) est disponible ici en français, sinon vous pouvez regarder sur https://xmpp.net/directory.php ou http://www.jabberes.org/servers/ (oui il y en a beaucoup !). Mais je vous recommande très fortement d'installer votre propre serveur ou de vous approcher d'une association locale avec qui vous pouvez communiquer facilement : d'une part si vous installez vous-même, ça vous permet de mieux maîtriser vos données, et d'autre part si vous voulez une fonctionnalité en particulier, il vaut mieux pouvoir demander facilement aux administrateurs une mise à jour.
 
Bon maintenant qu'on sait tout ça, essayons de créer un compte.
 
Une fois un serveur installé ou un serveur public choisi, vous pouvez créer un compte. Vous aurez alors une adresse, un « jid » (pour Jabber ID, « Jabber » est l'ancien nom du procole, ce nom appartient désormais à une société privée, il est juste gardé ici pour des raisons historiques).
 
Cette adresse est de la forme nom_local@domaine.tld/ressource, ou en forme canonique (ce qu'on appelle le « bare jid ») nom_local@domaine.ext. Par exemple la mienne est goffi@jabber.fr . Celà ne vous rappelle rien ? Et oui ça ressemble beaucoup aux adresses de courrier électronique !
 
Mais alors c'est quoi la ressource ? La ressource est liée au logiciel client que vous utilisez pour vous connecter : XMPP a été pensé dès l'origine pour permettre à plusieurs clients de se connecter en même temps (il y a 10 ans, peu de protocoles de messagerie le permettaient, et se reconnecter ailleurs signifiait souvent la déconnexion du premier client), et cette ressource permet de les identifier. Autrement dit, vous n'avez une ressource que quand vous êtes connectés, et elle est différente pour chaque client que vous utilisez : si je me connecte avec Libervia, Gajim et Movim, j'aurais 3 ressources différentes.
 
Il y a eu plusieurs écoles pour nommer la ressource, parfois on s'en servait pour indiquer le lieu de connexion (« maison », « bureau »), les clients mettaient souvent leur nom par défaut (« gajim », « psi »). Aujourd'hui, il est admis qu'il vaut mieux avoir une ressource non prédictible, car sinon quelqu'un peut savoir si vous êtes connectés ou pas (même si vous ne souhaitez pas que ça se sache) en faisant une requête à cette ressource. Il vaut donc mieux laisser le serveur choisir la ressource pour nous.
 
Enfin, votre ressource est associée à une priorité: elle permet de déterminer, si plusieurs ressources sont connectées, laquelle va recevoir le message. Mais nous y reviendrons plus tard.
 
Dans le prochain épisode je vous parlerai des extensions et de la découverte de fonctionnalités.
 
Voilà, dites-moi si vous êtes intéressés par cette série, si cela vous semble trop technique, ou si vous avez des remarques ou des corrections à faire. Je publie la série en même temps sur DLFP, et le tout est sous licence CC By-SA, donc n'hésitez pas à réutiliser, diffuser ou modifier !

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Romaine Lubrique : Chronique « Domaine public » #16 du 56Kast #56

mercredi 24 juin 2015 à 15:25

15ème chronique « Domaine public » dans le « Quartier libre » de l'émission 56Kast des Écrans de Libération dans les studios de Nolife. Enregistrée le 3 juin 2015 en compagnie de Tristan Nitot et animée par Camille Gévaudan et Erwan Cario.

Les liens pour aller plus loin

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genma : Tor - Le réseau Tor a besoin de vous ! Soutenez NosOignons

mercredi 24 juin 2015 à 09:00

Je pense que la plupart des lecteurs de ce blog sont familiers avec Tor ou du moins en connaisse l'usage et le nom de ce système d'anonymisation et toute l'importance que l'usage et la défense de Tor ont pour moi. C'est pourquoi il est important pour moi de donner et relayer l'appel à dons pour la campagne de 2015 de l'association Nos Oignons.

Participez au réseau Tor en soutenant l'association Nos oignons, c'est soutenir une équipe de personnes motivées, sympathiques, oeuvrant dans l'ombre chaque jour pour fournir des noeuds supplémentaires (et maintenir les noeuds déjà en place). C'est soutenir l'infrastructure du réseau Tor et permettre à des millions de personnes de part le monde d'avoir un outil leur permettant d'avoir un peu plus de vie privée ou d'être en sécurité quand elles vont sur Internet.

La page d'appels aux dons explique tout en détail sur le pourquoi soutenir et donner, comment donner etc. De même que le site de NosOignons en lui-même donne beaucoup d'informations sur leurs activités.

Je tiens à remercier personnellement toute personne qui fera un don car en donnant, vous nous aidez chaque jour à avoir un réseau Tor qui continue. Alors MERCI à vous, généreux donateurs. Et que vous donniez ou pas, relayez l'information d'appels à dons, sensibilisez sur les usages POSITIFS et la nécessité du réseau Tor. Merci.

Série de liens
-NosOignons - Appels à dons
-NosOignons - Appels à dons English Version
-Le site de NosOignons

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