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blog-libre : Comme un doute

vendredi 28 juillet 2017 à 16:00

Firefox est un excellent navigateur, je pense qu’on sera tous d’accord là-dessus. Cependant j’ai comme un doute sur la fidélité de ses utilisateurs… notamment la mienne.

Partons de l’hypothèse que demain Firefox devienne deux fois plus lent que Chromium/Chrome ou encore que les extensions qui ont fait le succès de Firefox ne fonctionnent plus dessus, Firefox serait-il encore apprécié et utilisé ?

Je ne doute pas de l’existence de personnes convaincues par le Libre au point de faire passer leurs convictions avant leurs usages (en utilisant des outils plus éthiques mais moins fonctionnels par exemple). Je crois cependant que l’écrasante majorité des utilisateurs va « simplement » au mieux/meilleur.

En ce qui me concerne si Firefox perdait les principales extensions que j’utilise, je basculerais sur Chromium direct. A mon avis beaucoup de personnes se mentent sur leur prétendue fidélité aux logiciels libres. Sommes-nous avant tout des personnes qui utilisons, discutons et partageons autour de l’informatique, d’Internet, du Libre et de Linux ou des libristes ? Un libriste ne se poserait pas la question de quitter Firefox car c’est l’alternative la plus sérieuse techniquement et la plus respectueuse de la vie privée face à l’hégémonie de Chrome.

La plupart d’entre nous est technophile, nous aimons la technique, l’informatique, Internet, Linux et le Libre mais notre priorité première est, je le crois et je le crains, la meilleure solution technique et financière (gratuite…). Avant les convictions et l’éthique.

Finalement le doute que j’avais se transforme en reproche à mon égard, je suis avant tout fidèle à l’excellence technique avant l’excellence éthique.

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Articles similaires

Max Koder : Raspberry : Yunohost sur un disque externe

jeudi 27 juillet 2017 à 16:19
Yunohost sur un disque externe

Je suis toujours dans mes tests. Si vous me suivez, vous savez que depuis quelques temps je ne parle plus programmation, mais uniquement d’auto-hébergement. Ça va revenir, le temps de réussir à mettre en place tout ce que je souhaite.
Comme j’ai acheté un Raspberry, je souhaite balancer tout ce que j’ai en ligne dessus. Mais déjà pour la place, la carte SD c’est pas génial, alors niveau fiabilité, c’est encore pire. C’est pour ça que j’ai voulu mettre Yunohost sur un disque externe.

Le but de cet article est de laisser le minimum sur la carte SD (le boot, soit 63Mo environ), qui n’est utilisé qu’en lecture sauf cas de mise à jour de Debian. Tout le reste passera sur un disque externe branché en USB.
Nous créerons en même temps une partition swap sur le DD, et supprimerons le swap de la carte SD, toujours pour éviter des écritures dessus et essayer ainsi de prolonger sa vie

Les manipulations décrites ici sont également valables sur un Raspian, aucune n’est spécifique à Yunohost.

Prérequis

Ben il faut pas grand chose : Un Raspberry avec sa carte SD, Yunohost installé dessus (qui fonctionne, c’est toujours mieux), et un disque dur USB.
Pour ma part, j’ai pris un Maxtor de 1 To en 3,5 pouces, ce qui comblera largement mes besoins.

Préparation du disque dur

Prenez un disque dur USB, branchez le sur un système UNIX et créez 2 partitions :

– Une partition en EXT4 de la place que vous voulez
– Une seconde partition de 1Go en SWAP.

Je ne détaille pas ici, mais perso je le fais si possible en mode graphique avec Gparted :

Puis branchez le sur le Raspberry, connectez vous en SSH dessus, en root.
Lancez la commande suivante :

fdisk -l
Disk /dev/mmcblk0: 29.5 GiB, 31614566400 bytes, 61747200 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: dos
Disk identifier: 0x34edcb80

Device Boot Start End Sectors Size Id Type
/dev/mmcblk0p1 * 8192 137215 129024 63M c W95 FAT32 (LBA)
/dev/mmcblk0p2 137216 61747199 61609984 29.4G 83 Linux

Disk /dev/sda: 931.5 GiB, 1000204886016 bytes, 1953525168 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: dos
Disk identifier: 0xf47cfc3f

Device Boot Start End Sectors Size Id Type
/dev/sda1 2048 1951426559 1951424512 930.5G 83 Linux
/dev/sda2 1951426560 1953523711 2097152 1G 82 Linux swap / Solari

4 partitions :

– /dev/mmcblk0p1 : Partition de boot de 63Mo sur la carte SD, qui ne sera pas touchée
– /dev/mmcblk0p2 : Partition root, sur laquelle est installée Debian et Yunohost
– /dev/sda1 : Partition de mon disque dur (930Go), où je souhaite transférer Yunohost
– /dev/sda2 : Partition Swap

Si ce n’est pas les mêmes, notez bien les noms des partitions, afin de ne pas vous perdre ou planter tout le bordel

Copie des fichiers

A présent, nous allons copier l’intégralité de la partition sur laquelle est installée Yunohost sur la partition du disque externe :

dd if=/dev/mmcblk0p2 of=/dev/sda1 bs=32M conv=noerror,sync

Notez que l’on utilise la commande dd, et pas cp, bien plus appropriée lorsqu’on traite de systèmes de fichiers.

La copie peut être très longue selon la capacité de la carte SD, même si celle-ci est vide.
Pour ma carte de 32Go dont 2 utilisés, il a fallut plus de 30 minutes au Pi pour copier la partition :

31544311808 bytes (32 GB) copied, 1476.35 s, 21.4 MB/s

Une fois l’opération terminée, il est souhaitable de vérifier le système de fichiers et, si besoin, corriger les éventuelles erreurs :

e2fsck -f /dev/sda1

S’il y a des erreurs, corrigez-les en appuyant sur ‘y’ :

Free blocks count wrong (7096623, counted=7096541).
Fix? yes
Free inodes count wrong (1848111, counted=1848095).
Fix? yes

/dev/sda1: ***** FILE SYSTEM WAS MODIFIED *****

Étendre le système de fichiers

À ce moment précis, si vous relancez fdisk, vous verrez que la partition sur laquelle nous avons copié Yunohost semble occuper l’espace alloué au partitionnement initial.
Mais souvenez-vous, nous avons utilisé la commande dd, et celle-ci copie également la taille du système de fichiers. En fait, celui-ci fait la taille de la carte SD.

Pour agrandir le système de fichiers au maximum dans la partition, nous allons utiliser la commande resize2fs sur la partition fraîchement copiée :

resize2fs /dev/sda1

Options du boot

Il existe sur Linux la possibilité de passer des options pendant le boot, au moyen du fichier /boot/cmdline.txt.
À ma connaissance, il n’est pas très utilisé par les OS Linux (Ubuntu etc). On trouve d’ailleurs peu de ressources francophones dessus.
Mais le Raspberry s’en sert pour définir l’emplacement du système de fichiers root, la partition boot n’étant pas située au même endroit.

Avant de le modifier, nous allons en effectuer une copie, qui nous sera utile si le système ne redémarre pas comme prévu :

cp /boot/cmdline.txt /boot/cmdline_old.txt

Puis on va modifier le fichier original :

nano /boot/cmdline.txt

Cherchez l’option :

root=/dev/mmcblk0p2

Et remplacez la par :

root=/dev/sda1

sda1 étant la partition destinée à recevoir Yunohost sur le disque externe.

Sauvegardez (Ctrl + O, Enter) puis quittez nano (Ctrl + X).

Montage des partitions

À présent, nous allons modifier le point de montage des différentes partitions, à l’aide du fichier /etc/fstab.
Mais souvenez-vous, vous êtes encore montés sur la carte SD, et le prochain démarrage doit se faire sur le disque dur. Il faut donc modifier le fichier /etc/fstab du disque externe, et non pas celui de la carte SD.

Commençons donc par monter le disque externe :

mount /dev/sda1 /mnt

Le point de montage n’est pas très important puisque temporaire. Nous l’utiliserons uniquement pour modifier le fstab :

nano /mnt/etc/fstab

Là encore, modifiez

/dev/mmcblk0p2
 par
/dev/sda1

Puis nous allons y indiquer la partition swap. En bas du fichier, passez une ligne et entrez-y ceci :

/dev/sda2       none            swap    sw                0       0

Le contenu du fichier complet doit être semblable à cela :

proc            /proc           proc    defaults          0       0
/dev/mmcblk0p1  /boot           vfat    defaults          0       2
/dev/sda1       /               ext4    defaults,noatime  0       1
# a swapfile is not a swap partition, no line here
#   use  dphys-swapfile swap[on|off]  for that

/dev/sda2       none            swap    sw                0       0

Enregistrez et quittez.

Swap de la carte SD

J’en ai parlé plus haut, le Raspberry possède une zone swap de 100Mo sur la carte SD. Celle-ci, si elle est utilisée, risque d’endommager rapidement la carte à cause des nombreuses écritures dessus.
De plus, comme nous avons configuré un swap de 1Go sur le disque externe, cette swap ne nous sert désormais à rien. Alors autant ne plus l’utiliser :

rm /etc/rc2.d/S02dphys-swapfile

Redémarrage

Le système devrait à présent être prêt à redémarrer sur le disque externe, hormis la partition /boot.
Nous allons donc nous assurer que toutes les opérations effectuées seront bien écrites sur le disque, à l’aide de la commande sync, puis redémarrer le Pi :

sync
reboot

À présent, la carte SD est utilisée seulement en lecture pour le boot, puis le disque externe prend le relais.

Help !

Si votre Pi ne redémarre plus, pas de panique.
Souvenez-vous, vous avez fait une sauvegarde du cmdline.txt. Il suffit donc de récupérer la carte SD du Raspberry, la mettre dans un PC.
Puis supprimez le fichier cmdline.txt présent dans la partition /boot, et renommez le fichier cmdline_old.txt en cmdline.txt, et relancez le Pi (n’oubliez pas de mettre la SD ).

L’article Raspberry : Yunohost sur un disque externe est apparu en premier sur Max-Koder.

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Max Koder : Raspberry : Yunohost sur un disque externe

jeudi 27 juillet 2017 à 16:19
Yunohost sur un disque externe

Je suis toujours dans mes tests. Si vous me suivez, vous savez que depuis quelques temps je ne parle plus programmation, mais uniquement d’auto-hébergement. Ça va revenir, le temps de réussir à mettre en place tout ce que je souhaite.
Comme j’ai acheté un Raspberry, je souhaite balancer tout ce que j’ai en ligne dessus. Mais déjà pour la place, la carte SD c’est pas génial, alors niveau fiabilité, c’est encore pire. C’est pour ça que j’ai voulu mettre Yunohost sur un disque externe.

Le but de cet article est de laisser le minimum sur la carte SD (le boot, soit 63Mo environ), qui n’est utilisé qu’en lecture sauf cas de mise à jour de Debian. Tout le reste passera sur un disque externe branché en USB.
Nous créerons en même temps une partition swap sur le DD, et supprimerons le swap de la carte SD, toujours pour éviter des écritures dessus et essayer ainsi de prolonger sa vie

Les manipulations décrites ici sont également valables sur un Raspian, aucune n’est spécifique à Yunohost.

Prérequis

Ben il faut pas grand chose : Un Raspberry avec sa carte SD, Yunohost installé dessus (qui fonctionne, c’est toujours mieux), et un disque dur USB.
Pour ma part, j’ai pris un Maxtor de 1 To en 3,5 pouces, ce qui comblera largement mes besoins.

Préparation du disque dur

Prenez un disque dur USB, branchez le sur un système UNIX et créez 2 partitions :

– Une partition en EXT4 de la place que vous voulez
– Une seconde partition de 1Go en SWAP.

Je ne détaille pas ici, mais perso je le fais si possible en mode graphique avec Gparted :

Puis branchez le sur le Raspberry, connectez vous en SSH dessus, en root.
Lancez la commande suivante :

fdisk -l
Disk /dev/mmcblk0: 29.5 GiB, 31614566400 bytes, 61747200 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: dos
Disk identifier: 0x34edcb80

Device Boot Start End Sectors Size Id Type
/dev/mmcblk0p1 * 8192 137215 129024 63M c W95 FAT32 (LBA)
/dev/mmcblk0p2 137216 61747199 61609984 29.4G 83 Linux

Disk /dev/sda: 931.5 GiB, 1000204886016 bytes, 1953525168 sectors
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: dos
Disk identifier: 0xf47cfc3f

Device Boot Start End Sectors Size Id Type
/dev/sda1 2048 1951426559 1951424512 930.5G 83 Linux
/dev/sda2 1951426560 1953523711 2097152 1G 82 Linux swap / Solari

4 partitions :

– /dev/mmcblk0p1 : Partition de boot de 63Mo sur la carte SD, qui ne sera pas touchée
– /dev/mmcblk0p2 : Partition root, sur laquelle est installée Debian et Yunohost
– /dev/sda1 : Partition de mon disque dur (930Go), où je souhaite transférer Yunohost
– /dev/sda2 : Partition Swap

Si ce n’est pas les mêmes, notez bien les noms des partitions, afin de ne pas vous perdre ou planter tout le bordel

Copie des fichiers

A présent, nous allons copier l’intégralité de la partition sur laquelle est installée Yunohost sur la partition du disque externe :

dd if=/dev/mmcblk0p2 of=/dev/sda1 bs=32M conv=noerror,sync

Notez que l’on utilise la commande dd, et pas cp, bien plus appropriée lorsqu’on traite de systèmes de fichiers.

La copie peut être très longue selon la capacité de la carte SD, même si celle-ci est vide.
Pour ma carte de 32Go dont 2 utilisés, il a fallut plus de 30 minutes au Pi pour copier la partition :

31544311808 bytes (32 GB) copied, 1476.35 s, 21.4 MB/s

Une fois l’opération terminée, il est souhaitable de vérifier le système de fichiers et, si besoin, corriger les éventuelles erreurs :

e2fsck -f /dev/sda1

S’il y a des erreurs, corrigez-les en appuyant sur ‘y’ :

Free blocks count wrong (7096623, counted=7096541).
Fix? yes
Free inodes count wrong (1848111, counted=1848095).
Fix? yes

/dev/sda1: ***** FILE SYSTEM WAS MODIFIED *****

Étendre le système de fichiers

À ce moment précis, si vous relancez fdisk, vous verrez que la partition sur laquelle nous avons copié Yunohost semble occuper l’espace alloué au partitionnement initial.
Mais souvenez-vous, nous avons utilisé la commande dd, et celle-ci copie également la taille du système de fichiers. En fait, celui-ci fait la taille de la carte SD.

Pour agrandir le système de fichiers au maximum dans la partition, nous allons utiliser la commande resize2fs sur la partition fraîchement copiée :

resize2fs /dev/sda1

Options du boot

Il existe sur Linux la possibilité de passer des options pendant le boot, au moyen du fichier /boot/cmdline.txt.
À ma connaissance, il n’est pas très utilisé par les OS Linux (Ubuntu etc). On trouve d’ailleurs peu de ressources francophones dessus.
Mais le Raspberry s’en sert pour définir l’emplacement du système de fichiers root, la partition boot n’étant pas située au même endroit.

Avant de le modifier, nous allons en effectuer une copie, qui nous sera utile si le système ne redémarre pas comme prévu :

cp /boot/cmdline.txt /boot/cmdline_old.txt

Puis on va modifier le fichier original :

nano /boot/cmdline.txt

Cherchez l’option :

root=/dev/mmcblk0p2

Et remplacez la par :

root=/dev/sda1

sda1 étant la partition destinée à recevoir Yunohost sur le disque externe.

Sauvegardez (Ctrl + O, Enter) puis quittez nano (Ctrl + X).

Montage des partitions

À présent, nous allons modifier le point de montage des différentes partitions, à l’aide du fichier /etc/fstab.
Mais souvenez-vous, vous êtes encore montés sur la carte SD, et le prochain démarrage doit se faire sur le disque dur. Il faut donc modifier le fichier /etc/fstab du disque externe, et non pas celui de la carte SD.

Commençons donc par monter le disque externe :

mount /dev/sda1 /mnt

Le point de montage n’est pas très important puisque temporaire. Nous l’utiliserons uniquement pour modifier le fstab :

nano /mnt/etc/fstab

Là encore, modifiez

/dev/mmcblk0p2
 par
/dev/sda1

Puis nous allons y indiquer la partition swap. En bas du fichier, passez une ligne et entrez-y ceci :

/dev/sda2       none            swap    sw                0       0

Le contenu du fichier complet doit être semblable à cela :

proc            /proc           proc    defaults          0       0
/dev/mmcblk0p1  /boot           vfat    defaults          0       2
/dev/mmcblk0p2  /               ext4    defaults,noatime  0       1
# a swapfile is not a swap partition, no line here
#   use  dphys-swapfile swap[on|off]  for that

/dev/sda2       none            swap    sw                0       0

Enregistrez et quittez.

Swap de la carte SD

J’en ai parlé plus haut, le Raspberry possède une zone swap de 100Mo sur la carte SD. Celle-ci, si elle est utilisée, risque d’endommager rapidement la carte à cause des nombreuses écritures dessus.
De plus, comme nous avons configuré un swap de 1Go sur le disque externe, cette swap ne nous sert désormais à rien. Alors autant ne plus l’utiliser :

rm /etc/rc2.d/S02dphys-swapfile

Redémarrage

Le système devrait à présent être prêt à redémarrer sur le disque externe, hormis la partition /boot.
Nous allons donc nous assurer que toutes les opérations effectuées seront bien écrites sur le disque, à l’aide de la commande sync, puis redémarrer le Pi :

sync
reboot

À présent, la carte SD est utilisée seulement en lecture pour le boot, puis le disque externe prend le relais.

Help !

Si votre Pi ne redémarre plus, pas de panique.
Souvenez-vous, vous avez fait une sauvegarde du cmdline.txt. Il suffit donc de récupérer la carte SD du Raspberry, la mettre dans un PC.
Puis supprimez le fichier cmdline.txt présent dans la partition /boot, et renommez le fichier cmdline_old.txt en cmdline.txt, et relancez le Pi (n’oubliez pas de mettre la SD ).

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Uggy : Personnalisation de bannière SSH avec image et texte

mercredi 26 juillet 2017 à 19:15


J'ai pris un .png par exemple sur IconArchive.
(Mes 2 lecteurs, partagez vos sources d'icônes pour bannière en commentaires)

Je ne suis plus trop sûr de ce qu'il faut exactement mais probablement

$ sudo apt-get install imagemagick texinfo openjdk-7-jdk coreutils perl git
$ git clone https://github.com/maandree/util-say.git
$ ./util-say/img2ponysay dilbert.png > dilbert.txt
Error: Unable to access jarfile ./util-say/util-say.jar
$ cd util-say &&  make && cd ..
$ ./util-say/img2ponysay dilbert.png > dilbert.txt
$  cat dilbert.txt 

Suppression de la ligne qui contient "balloon":

 $ sed '/balloon/d' dilbert.txt  

Suppression des lignes avec les $:

 $ sed s/\\\\$\\\\\\\\\\\\$//g dilbert.txt 

Suppression des 5 premiers caractères de chaque ligne pour décaller l'image vers la gauche:

 $ sed 's/^.\\{5\\}//g' dilbert.txt 

Suppression des 3 premières lignes:

 $  sed 1,3d dilbert.txt 

Donc la ligne globale:

 $  sed '/balloon/d' dilbert.txt | sed s/\\\\$\\\\\\\\\\\\$//g | sed 's/^.\\{5\\}//g' | sed 1,3d > dilbert_cleaned.txt 

On édite le script ci-dessous pour modifier la police, les couleurs, et toutes les infos que l'on souhaite.

#!/bin/bash
NAME="Server"
OUT="/tmp/$NAME"
IP_PRV=""
IP_NAT=""
IP_PUB="1.2.3.4"
SERVICE="XXXX Paris"
HD="1 x 50GB"

echo "" > $OUT
echo "" >> $OUT
echo "" >> $OUT

toilet -f Graffiti $NAME | lolcat -f -F 0.3 >> $OUT

cecho () {
  local _color=$1; shift
  echo -ne "$(tput setaf $_color)$@$(tput sgr0)"
}

black=0; red=1; green=2; yellow=3; blue=4; pink=5; cyan=6; white=7;
echo "" >> $OUT

#cecho $white "IP Prv:  " >> $OUT
#echo "$IP_PRV" | toilet -f term | lolcat -f -F 0.4 >> $OUT

#cecho $white "IP NAT:  " >> $OUT
#echo "$IP_NAT" | toilet -f term | lolcat -f -F 0.4 >> $OUT

cecho $white "IP Pub:  " >> $OUT
echo "$IP_PUB" | toilet -f term | lolcat -f -F 0.4 >> $OUT

cecho $white "Service: " >> $OUT
echo "$SERVICE" | toilet -f term | lolcat -f -F 0.4 >> $OUT

cecho $white "Disks: " >> $OUT
echo "$HD" | toilet -f term | lolcat -f -F 0.4 >> $OUT

cat $OUT


echo ""
echo ""
echo "File output into $OUT"

On peut bien entendu modifier le script pour récupérer les infos automatiquement du serveur et ne pas avoir a modifier les valeurs à la main.

 $ sudo apt-get install toilet lolcat 

Allez voir le man de chaque commande pour les options.

 $ ./ip.sh 

A chaque execution, les couleurs seront un peu différentes

 $  paste dilbert_cleaned.txt  /tmp/Server > server.motd 

 PrintMotd yes 

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RaspbianFrance : Mettre en place une Raspberry Pi sans écran ni clavier

mercredi 26 juillet 2017 à 17:00

Dans de nombreux cas, la solution que nous souhaitons mettre en place sur notre Raspberry Pi ne nécessite pas d’accéder physiquement à la Pi, comme par exemple pour mettre en place un serveur web, ou un serveur Minecraft. Il peut arriver que nous n’ayons pas le matériel nécessaire (écran, clavier, souris) pour contrôler la Raspberry. Vous allez donc être ravi d’apprendre que pour mettre un place un système Raspbian, nous n’avons besoin ni d’écran ni de clavier, et que votre ordinateur peut faire le travail.

En effet, il existe une solution pour configurer un minimum Raspbian sur la Raspberry Pi, sans écran et sans clavier, pour que celle-ci puisse démarrer et se connecter en Wi-Fi à votre réseau internet. Cette méthode est aussi appelée « Headless » par nos voisins anglais.

Éléments requis pour mettre en place la Pi

Afin de faire une installation de Raspbian sur la Raspberry Pi, vous aurez besoin de tous les éléments indispensables, c’est à dire une Raspberry Pi 3b, son alimentation, et une carte MicroSD (8Go est suffisant).

Vous devrez également récupérer la dernière version de Raspbian, téléchargeable ici. Nous vous conseillons la version Lite car nous n’avons pas besoin de l’interface graphique. Pas besoin de prendre de pause Chocapic, Raspbian Lite est relativement léger et se télécharge assez rapidement. Une fois l’image récupérée et décompressée, vous allez devoir l’installer sur la carte SD, pour cela nous avons fait un article détaillé (ici pour Windows et là pour Linux/Mac).

Configurer la carte MicroSD

Maintenant que Raspbian est installé sur la carte SD, nous allons pouvoir configurer et modifier certains fichiers afin que la Raspberry Pi puisse fonctionner sans écran et sans clavier. Pour cela, nous allons commencer par activer SSH sur la Raspberry Pi. Pour rappel, la suite du tutoriel se déroule sur votre pc et non sur la Raspberry Pi.

Activer la connexion SSH

En effet depuis l’attaque qui visait les objets connectés en novembre 2016, la Fondation Raspberry Pi a décidé de ne plus activer les connexions SSH par défaut. Mais afin de ne pas bloquer les personnes optant pour une installation sans écran et sans clavier, headless donc, la Fondation a mis en place une solution simple et rapide pour activer le SSH. Il vous suffit de créer un fichier nommé ssh dans la partition Boot (le fichier n’attend aucune extension).

Lors du premier démarrage de la Pi, celle-ci vérifie si le fichier existe et activera le SSH en conséquence.

Connecter la Raspberry Pi à votre box en Wi-Fi

La connexion SSH est maintenant possible mais il reste encore une étape pour rendre la Raspberry utilisable à distance, sans clavier ni écran. Je parle bien sûr d’assurer la connexion à internet, primordial pour utiliser la Pi à distance.

Tout d’abord, si vous souhaitez relier la Raspberry Pi via Ethernet, vous pouvez directement passer à la section suivante car aucune configuration n’est nécessaire.

Ici, nous avons besoin d’une Raspberry Pi 3b ou d’une Raspberry Pi Zero W mais la solution reste la même avec les autres modèles (Pi 1B, 2B, Zero).

Afin de configurer la connexion Wi-fi lors du démarrage de la Pi, nous allons éditer le fichier wpa_supplicant.conf, situé dans le dossier/etc/wpa_supplicant/.

Le fichier contient les éléments suivants :

ctrl_interface=DIR=/var/run/wpa_supplicant GROUP=netdev
update_config=1
country=GB

Nous allons donc ajouter les lignes suivantes via l’application bloc-note (ou tout autre éditeur de texte, tel que SublimText, NotePad, etc.).

network={
        ssid="MaBoxInternet"
        psk="ClefSecurite"
        key_mgmt=WPA-PSK
}

A la ligne ssid, vous allez remplacer MaBoxInternet par le nom de votre box, Livebox-5678 par exemple. Pour le champ psk, cela correspond au code de sécurité de votre box, remplacez donc ClefSecurite par la clef de votre box. Et enfin la dernière ligne correspond au type de sécurité de votre box, généralement WPA.

Si vous souhaitez avoir plus de détails concernant la connexion Wi-Fi, nous avons réalisé un article à ce sujet que vous pouvez retrouver en suivant ce lien.

Mettre en place une ip statique pour votre Raspberry Pi

Dans le but de connaître l’ip que prendra la Raspberry Pi, nous allons lui donner une ip statique. Pour cela nous allons modifier le fichier dhcpd.conf situé dans le dossier /etc/.

Pour modifier le ficher, utilisez le même logiciel que pour configurer le Wi-Fi.

Une fois dans le fichier, allez à la dernière ligne et ajoutez le contenu suivant

interface eth0
static ip_address=192.168.1.100/24
static routers=192.168.1.1
static domain_name_servers=192.168.1.1

interface wlan0
static ip_address=192.168.0.100/24
static routers=192.168.1.1
static domain_name_servers=192.168.1.1

Détaillons un peu tout ceci, ici interface eth0 correspond à une connexion de type filaire et interface wlan0 à une connexion Wi-fi. A vous donc de choisir celui qui correspond à votre setup.
Static ip_address permet d’indiquer l’ip que votre Raspberry Pi aura une fois démarrée. Généralement l’ip est de type 192.168.1.x, remplacez le x par la valeur de votre choix, attention à ne pas rentrer en conflit avec d’autres devices.

Pour ce qui est de static router et static domain_name_servers, il s’agit généralement de l’ip de votre box, soit 192.168.1.1.
Vous n’avez plus qu’à enregistrer le fichier.

 

La carte SD est maintenant prête à être insérée dans la Raspberry Pi et à la démarrer sans écran et sans clavier. Vous n’avez plus qu’à vous y connecter en SSH afin de finaliser la configuration de la Raspberry Pi (changement des mots de passe, étendre la carte SD, etc). Nous vous invitons à consulter notre tutoriel dédié au premier démarrage de Raspbian.

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