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RaspbianFrance : Télécharger automatiquement vos séries sur OSMC en installant Sickrage sur votre Raspberry Pi

vendredi 22 juillet 2016 à 14:00

Nous continuons notre série dédiée à OSMC et cette fois nous allons nous intéresser à un logiciel qui va vous permettre de télécharger automatiquement les derniers épisodes de vos séries préférés.

Les pré-requis pour ajouter le téléchargement automatique des épisodes sur OSMC

Ce tutoriel fait suite à notre article dédié à l’installation du client torrent Transmission sur OSMC. Si vous n’avez pas encore installé Transmission, allez lire cet article car Transmission est obligatoire pour installer Sickrage.

Comme dans le tutoriel sur Transmission, vous aurez besoin des éléments suivants :

Par ailleurs, comme le tutoriel précédent, nous avons écrit ce tutoriel en partant du principe que votre média-center OSMC est couplé à un disque dur externe.

Sickrage, un logiciel pour télécharger automatiquement vos séries

Sickrage est un logiciel qui permet de télécharger automatiquement vos séries en Torrent via le logiciel Transmission.

Sickrage fonctionne de la manière suivante, lorsqu’un épisode sort, Sickrage le télécharge, le renomme et le place dans le dossier approprié.

Grâce à ce logiciel très performant, vous pouvez regarder facilement vos séries, sans avoir à vous soucier de télécharger les derniers épisodes sortis. En effet, Sickrage va lancer automatiquement le téléchargement du nouvel épisode de votre série préféré pendant votre absence et de manière autonome !
Ainsi, en rentrant chez vous après le travail, plus besoin d’attendre deux heures que le dernier épisode de votre série soit téléchargé, Sickrage s’en est déjà occupé à votre place. La seule chose que vous devrez faire vous même, c’est le popcorn !

Installer Sickrage sur votre Raspberry Pi et votre média-center OSMC

À l’origine, Sickrage est un logiciel Python généralement utilisé sous Linux, et il n’existe pas d’add-on spécifique pour OSMC.

Par conséquent, nous allons devoir passer en SSH pour télécharger et installer ce gestionnaire de séries.
Si vous ne savez pas comment faire, vous pouvez aller voir notre tutoriel pour apprendre à vous connecter en SSH à votre Raspberry Pi.

Par défaut les identifiants pour vous connecter en SSH au média-center OMSC sont osmc/omsc.

Une fois connectés à OSMC nous allons commencer par mettre à jour les paquets disponibles. Pour cela, lancez les deux commandes suivantes :

sudo apt update -y
sudo apt upgrade -y

Maintenant que la Raspberry Pi est à jour, nous allons installer git-core ainsi que python-cheetah qui est une dépendance de Sickrage.

sudo apt install git-core python-cheetah

Une fois l’installation de ces paquets faites, nous allons télécharger Sickrage depuis les dépôts GitHub, dans le dossier /home/osmc/sickrage

sudo git clone https://github.com/SickRage/SickRage.git /home/osmc/sickrage

Afin que Sickrage puisse tourner de manière autonome, nous allons donner les droits à osmc via la commande chown.

sudo chown osmc:osmc -R /opt/Sickrage

Maintenant que OSMC dispose des droits pour exécuter Sickrage, nous allons le tester, pour cela nous allons lancer le fichier SickBeard.py

sudo python /home/osmc/sickrage/SickBeard.py -d

Maintenant que Sickrage est installé, nous allons faire en sorte qu’il se lance au démarrage de la Raspberry Pi.
Pour cela, nous allons éditer le fichier rc.local en lançant la commande suivante :

sudo nano /etc/rc.local

Puis nous allons ajouter les lignes suivantes à la fin :

#connection to Sickbeard
python /home/osmc/sickrage/SickBeard.py -d

Une fois la modification enregistrée, il ne vous reste plus qu’à redémarrer votre raspberry pour que les manipulations soient prises en compte.

Configurer Sickrage pour OSMC

Une fois l’installation faite, nous allons pouvoir configurer le gestionnaire de séries afin qu’il puisse s’exécuter correctement.

Nous allons commencer par nous rendre sur la page web qui se trouve sur le port 8081 de la Raspberry. Pour cela, démarrez votre navigateur internet est rendez-vous sur l’adresse http://:8081. Remplacez par l’IP de votre raspberry (par exemple, chez nous cela donne http://192.168.1.12:8081).

Sickrage est très personnalisable et vous pouvez choisir de nombreuses options, comme un thème ou encore un mot de passe pour restreindre l’accès au logiciel. Ici, nous allons uniquement nous intéresser aux points importants.

Pour cela, nous allons nous rendre dans le menu Settings (l’icône engrenages) puis dans Général.

Dans l’onglet Misc nous retrouvons 3 informations à modifier.

Tout d’abord, il faut décocher l’option « Launch borwer », qui n’est pas utilisé dans l’utilisation que nous allons faire de Sickrage.

L’option « Choose hour to update show » permet de définir l’heure à laquelle Sickrage va rechercher les mis à jour des séries.
Nous vous conseillons de régler cette option en choisissant une heure dans la matinée, par exemple 9h, car un épisode de série est généralement diffusé aux alentours de 21h aux USA, soit 03h en France. Ainsi, Toutes les séries auront toutes été diffusé et Sickrage pourra ainsi passer les épisodes fraîchement sortis en mode « Wanted ».

Enfin, l’option « Show root directories » vous permet de choisir l’emplacement dans lequel les séries seront enregistrées. Si vous avez suivi le tutoriel sur Transmission, vous devez donc régler cette option sur /media//serie.

Chercher et télécharger automatiquement les derniers épisodes sortis

Une fois les changements sauvegardés, rendez-vous dans Search Settings.

L’onglet « Episode Search » permet de définir la fréquence et la façon de chercher les nouveaux épisodes. Vous pouvez modifier ces réglages pour les adapter à vos besoins.

Ceci fait, rendez-vous sur l’onglet « Torrent Search ». C’est dans cet onglet vous allez configurer Sickrage, le gestionnaire de série, pour qu’il puisse communiquer avec notre client torrent, Transmission, pour télécharger automatiquement les épisodes.

La case « Search Torrents » doit être cochée, elle permet la recherche les nouveaux épisodes de vos séries.

Pour l’option « Send .torrent files to », choisissez « Transmission ».

Dans « Torrent host » vous devez écrire l’adresse du client torrent, c’est à dire « http:localhost:9091 », puisque Transmission est installé sur la Raspberry Pi.

Le champ "Transmission RPC URL" doit contenir "transmission".

Si vous avez établi un identifiant et un mot de passe pour Transmission, vous devrez régler l’option « Client Username/password » en y renseignant ce couple identifiant et mot de passe, séparés par un /.

Enfin, l’option « Download files locaion » permet de définir le dossier dans lequel seront téléchargés les séries. Laissez la case vide, pour que les fichiers soient sauvegardés dans le dossier utilisé par Transmission.

Pas d’inquiétude, les fichiers seront par la suite déplacés dans le dossier de la série.

Une fois tout les champ complétés, nous vous conseillons de lancer « Test connection » afin de vérifier que tout se passe bien.
Encore une fois, pensez à sauvegarder.

Rendez-vous maintenant dans « Search Provider ». Cette page permet de choisir sur quelles plate-formes le gestionnaire de séries va chercher le torrent. Un conseil, sélectionnez les sites qui n’ont pas besoin de compte, indiqués par un cadenas ouvert.

Post-processing, ou comment déplace les épisodes grâce à Sickrage

L’onglet « Post-Processing » permet de définir comment vont être gérés les épisodes téléchargés . Pour activer avec option, cochez « Enable ».

L’option « Post-Processing Dir » vous permet de désigner l’emplacement des épisodes téléchargés.

L’option « Procecing Method » permet de préciser comment Sickrage doit déplacer les fichiers. Nous vous conseillons de choisir "Move", cela vous évitera d’avoir des fichiers en double qui occupent de l’espace disque pour rien.

Enfin, vous pouvez cocher « Rename Episode » pour obtenir des fichiers avec des noms propres. Dans ce cas, activez « Rename .nfo file » pour éviter d’éventuels conflits.

Renommer vos épisodes avec Sickrage

Si vous avez choisi de renommer les épisodes téléchargés, vous devez vous rendre dans l’onglet « Episode Naming ».
C’est dans cet onglet que vous pourrez régler le renommage d’un épisode.

Le champ «Name Pattern » permet de définir le format que vous souhaitez utiliser. Vous pouvez choisir un format déjà existant ou créer le vôtre.

De notre côté, nous avons opté pour ce format personnalisé :

Season %0S/S%0SE%0E.%Q.N

Ce qui pourrait par exemple donner : Season 02/S02E03.720p.HDTV.ext

Coupler Sickrage à Kodi pour toujours être à jour

Dernier point, nous allons régler Sickrage pour qu’il notifie OSMC quand un nouvel épisode est téléchargé.

Tout se passe dans le menu "Settings / Notifications". Vous devez cocher "Enable" à la ligne "KODI".
Sickrage aura également besoin de l’adresse de OSMC, soit localhost:8080.

Encore une fois, nous vous conseillons de lancer le test afin de vérifier que tout se passe bien !

Sickrage est maintenant installé et téléchargera automatiquement vos séries sur OSMC

Sickrage est désormais prêt à l’emploi, il ne reste plus qu’à ajouter les séries que vous souhaitez suivre !

Maintenant que tous vos épisodes se téléchargent automatiquement, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas être à jour dans vos séries.

De quoi vous libérer un peu de temps pour installer Recalbox sur votre raspberry et aller capturer des Pokémon sur votre Raspberry Pi, à l’ancienne, sans avoir à parcourir les rues !

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Mathias : Dolibarr : email de relance des factures impayées

jeudi 21 juillet 2016 à 12:20

Dolibarr est un logiciel de gestion open source réputé pour les TPE/PME et associations permettant la gestion de la facturation. Il est aisé grâce à une fonction intégrée facilement appelable via un bouton, d’envoyer une facture à un contact par email. Dans une ancienne version, un bouton équivalent permettait de relancer les factures en retard de paiement par email,  facture par facture. Ce bouton a maintenant disparu !

Nous allons voir comment, sans toucher au code (sauf pour l’ajout d’éléments complémentaires), intégrer simplement une fonction de relance de facture en retard de paiement par email.

Pour cela, nous allons utiliser les modèles d’email, utilisables pour les factures clients mais aussi pour les commandes, propales … Ainsi, il nous suffira de choisir le bon modèle dans la liste déroulante juste au dessus du mail, afin de sélectionner le texte adéquat.

Premièrement, des messages d’envoi d’emails sont prédéfinis. Ils sont disponibles dans le dossier des langues de dolibarr /htdocs/langs/fr_fr/other.lang . Nous retrouvons notre modèle d’envoi de facture par email mais aussi, avec surprise, le modèle de relance de facture par email.

Nous allons donc créer un nouveau modèle. Pour cela, il faut aller dans Accueil -> configuration -> dictionnaires -> modèles des courriels , puis renseigner les différents éléments : libellé (champs définissant le modèle dans liste déroulante, par exemple Relance_facture), type de modèle (« pour l’envoi de facture client » dans notre cas), privé (0, sinon juste vous pourrez utiliser ce modèle), la position dans la liste déroulante (1, c’est votre premier modèle), le sujet (par ex : Relance de la facture REF ), et enfin le content (par ex : Bonjour,\\n\\nNous voudrions vous avertir que le facture REF ne semble pas avoir été payée. Nous vous avons joins la dite facture comme rappel.\\n\\nCordialement\\n\\n__SIGNATURE__ ).

J’ai utilisé 2 variables REF qui sera remplacé par le numéro de facture, et SIGNATURE qui sera remplacé par … votre signature (bien penser à compléter votre signature dans votre profil d’utilisateur.

Voici la liste des variables disponibles pour les factures (elles sont définies dans le fichierhtdocs/compta/facture.php ) :

$formmail->substit['__REF__'] = $object->ref;
$formmail->substit['__SIGNATURE__'] = $user->signature;
$formmail->substit['__REFCLIENT__'] = $object->ref_client;
$formmail->substit['__THIRDPARTY_NAME__'] = $object->thirdparty->name;
$formmail->substit['__PROJECT_REF__'] = (is_object($object->projet)?$object->projet->ref:'');
$formmail->substit['__PROJECT_NAME__'] = (is_object($object->projet)?$object->projet->title:'');
$formmail->substit['__PERSONALIZED__'] = '';
$formmail->substit['__CONTACTCIVNAME__'] = '';

Voici l’exemple d’un modèle d’email plus complet :

__CONTACTCIVNAME__,\\n\\n
Veuillez trouver ci-joint votre facture __REF__ d'un montant de __FACTOTALTTC__ € TTC.\\n\\n
Nous vous rappelons que cette facture doit être réglée avant le __FACDATELIMREG__ .\\n\\n
Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions de croire,__CONTACTCIVNAME__, en l'assurance de nos salutations distinguées.\\n\\n
__SIGNATURE__

Il faut noter que les 2 dernières variables, PERSONALIZED et CONTACTCIVNAME, qui sont pourtant utilisées dans les modèles de base, retournent une chaîne vide ! à vous de les compléter (je vous laisse un peu de taf).

J’utilise aussi des variables complémentaires qu’il nous faut créer. Pour cela,  il suffit d’ajouter en ligne 3942 dans le fichier htdocs/compta/facture.php (version 3.9.3), les variables personnalisées complémentaires :

$formmail->substit['__FACDATE__'] = date('d/m/Y',$object->date);
$formmail->substit['__FACTOTATTC__'] = number_format($object->total_ttc,2,',','');
$formmail->substit['__FACDATELIMREG__'] = date('d/m/Y',$object->date_lim_reglement);

A noter, qu’à chaque mise à jour, vos modifications seront écrasées et seront donc à refaire !

Il est aussi possible d’utiliser des extensions permettant de réaliser cette opération, mais aussi d’intégrer à Dolibarr un process complet de recouvrement. Je vous conseille Relance factures impayées v2, le plus complet, ou Rappel impayé facture, devis, adhérent (3.9.x) , deux outils intéressants, à des prix différents mais n’offrant pas les mêmes fonctionnalités.

Source : wiki dolibarr

Autres articles à lire:

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genma : Yunohost, FreshRSS et EasyRSS pour Android

jeudi 21 juillet 2016 à 09:00

Ce tutoriel vient en complément des éléments du tutoriel de Pascal's Weblog
que l'on trouve à l'adresse suivante FreshRSS et EasyRSS : une bonne combinaison. Je vous renvoie donc vers ce tutoriel.

Pour en savoir sur l'agrégateur FreshRSS, je vous invite à aller sur le site http://freshrss.org/

J'ai installé sur mon instance Yunohost l'agrégateur FreshRSS et j'en suis très content (je le préfère à Tiny Tiny RSS, car plus simple, intuitif, mais c'est subjectif).

Bien que l'interface soit responsive design comme le montre les captures d'écran sur le billet FreshRSS : Un lecteur RSS Libre à auto-héberger, j'ai installé comme client sous Android l'application EasyRSS depuis le dépôt FDroid.

Les tutoriaux parlent d'une adresse en http://mon.serveur/FreshRSS/p/api/greader.php comme dans mon cas j'ai crée un sous-domaine dédié pour l'application de FreshRSS pour Yunohost (voir à ce sujet mon billet Yunohost et sous-domaine, j'ai donc une adresse en rss.mondomaine.org pour l'interface web et l'adresse a saisir pour EasyRSS est donc du type :

https://rss.mondomaine.org/api/greader.php

On peut vérifier qu'elle est correcte depuis un navigateur pour être sûr.

Pour que ça marche, il faut bien penser à cocher l'autorisation de l'accès à l'API :

Il faut également bien penser, comme indiquer dans le tutoriel bien penser à créer un mot de passe dédié pour l'API. Je remets donc une capture d'écran.

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Renault : Fin de vie de Fedora 22

jeudi 21 juillet 2016 à 00:05

Depuis le 19 juillet 2016, Fedora 22 a été déclaré comme en fin de vie.

Qu'est-ce que c'est ?

Un mois après la sortie d'une Fedora version n, ici Fedora 24, la version n-2 (donc Fedora 22) est déclarée comme en fin de vie. Ce mois sert à donner du temps aux utilisateurs pour faire la mise à niveau. Ce qui fait qu'en moyenne une version est officiellement supportée pendant 13 mois.

En effet, la fin de vie d'une version signifie qu'elle n'aura plus de mises à jour et plus aucun bogue ne sera corrigé. Pour des questions de sécurité, avec des failles non corrigées, il est vivement conseillé aux utilisateurs de Fedora 22 et antérieurs d'effectuer la mise à niveau vers Fedora 24 ou 23.

Que faire ?

Si vous êtes concernés, il est nécessaire de faire la mise à niveau de vos systèmes. Vous pouvez téléchargez des images CDs plus récentes par Torrent ou par HTTP.

Il est également possible de faire la mise à niveau sans réinstaller via DNF. Pour cela, taper les commandes suivantes en root dans votre terminal :

# dnf install dnf-plugin-system-upgrade
# dnf system-upgrade download --releasever=23
# dnf system-upgrade reboot

Notez que vous pouvez également passer directement à Fedora 24 par ce biais en changeant le numéro de version correspondante dans la ligne idoine. Cependant cette procédure est plus risquée car moins testée.

La prochaine fois, lors de la fin de vie de Fedora 23, vous pourrez utiliser GNOME Logiciels pour effectuer cette action. ;)

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Carl Chenet : Tribulations d’une migration depuis WordPress.com

jeudi 21 juillet 2016 à 00:01

wordpress-evil

Depuis quelques temps, la nécessite de renouveler l’infrastructure de mon blog se faisait de plus en plus pressante. Le billet d’aujourd’hui évoque les tribulations autour de cette aventure/galère/pt1cable et la nouvelle infrastructure du blog en espérant que cela puisse servir de leçon à d’autres tentés par l’aventure.

1. Pourquoi

Mon blog était clairement vieillissant. Hébergé chez WordPress.com, il devenait mystérieusement de plus en plus long à charger. Étant un client payant chez WordPress.com, j’étais donc fortement insatisfait du service, mais j’ai mis beaucoup trop de temps à me décider à corriger le problème. Pourquoi ? La raison principale est que j’avais souscrit mon nom de domaine carlchenet.com chez WordPress.com.

Une migration de DNS d’un hébergeur vers un autre ? Rien de plus facile se dit le néophyte. Mais quand tout faire pour compliquer la tâche au client fait qu’il se décourage de partir, c’est donc un outil de monétisation. Et là les ennuis commencent.

2. L’option existe dans l’interface, ça va être simple

Je commence donc à regarder via l’interface d’administration WordPress de mon blog comment transférer ma zone DNS. L’option existe. Cool, ça va être vite réglé. HAHAHA.

fuyez

Plein de bonnes volontés je suis les différentes étapes indiquées dans leur documentation. À la fin on me signale qu’un e-mail de confirmation va être envoyé à l’adresse de contact de la zone DNS. Ok, envoie.

Une semaine plus tard et tel un poisson rouge, je constate de nouveau la lenteur de mon blog. Je rage de nouveau et je me souviens que j’ai jamais reçu le fameux e-mail. J’enquête donc et constate que j’ai une erreur dans l’adresse e-mail de contact de ma zone DNS. Je corrige via l’interface de WordPress, attend une journée, et redemande l’envoi du fameux e-mail de confirmation de transfert de la zone. Pause pop-corn.

Plusieurs mois plus tard, je pète de nouveau un câble face à la lenteur de mon blog que je commence à délaisser car je n’arrive pas à le faire évoluer. Je plante des couteaux dans une poupée vaudou à l’effigie de WordPress.com et j’ouvre un ticket auprès de leur support. On me recontacte sous 24 ou 48 heures.

24 heures plus tard, la personne du support WordPress.com identifie le problème : il y a une erreur dans l’adresse de contact de ma zone DNS. Merci, c’est en effet l’un des problèmes, mais le principal est que je ne peux pas la changer moi-même. J’en informe cette personne qui me dit qu’elle revient vers moi.

24 heures plus tard, le support m’annonce que l’adresse a été changée. Très bien ! Enfin ! Je me connecte à l’interface pour renvoyer le fameux e-mail contenant le code de transfert.

Plusieurs heures plus tard je reçois l’e-mail en question qui me demande une confirmation de ma volonté d’effectuer cette manoeuvre et le fameux code de transfert. Je commande un transfert de zone chez OVH qui me demande le fameux code et se met en attente du retour du serveur DNS de WordPress.com.

Je reçois un e-mail de WordPress.com qui m’annonce qu’ils sont très tristes de me voir partir (surtout mon abonnement mensuel) et pour me donner un délai de réflexion, vont m’infliger 4 jours d’attente pour annuler au cas où, comme si ça n’était pas déjà suffisamment compliqué comme procédure. Je passe au fusil à pompe sur la poupée vaudou pour prendre mon mal en patience.

4 jours plus tard et la date annoncée dans l’e-mail expirée, j’ouvre une nouvelle demande au support WordPress.com pour leur préciser que, bon, j’ai décidé de me barrer, j’ai confirmé 20 fois, j’en suis à deux demandes de support et ça commence à bien faire, en fait. 24 heures plus tard, sans réponse du support, je reçois enfin la confirmation de transfert de la zone et au même moment la confirmation d’OVH qu’ils ont bien rapatrié ma zone.

L’e-mail final de WordPress.com est hilarant :

Dear Carl Chenet,

We're sorry you transferred your domain name(s) away from WordPress.com.
We are committed to providing quality services and products
and hope that we met your needs.

Tout cela est au final un peu trop long et un peu trop fastidieux.

3. Le nouveau blog WordPress avec un certificat Let’s Encrypt

Sur mon serveur propulsé par une Debian Jessie, j’ai donc installé un blog WordPress en version 4.5.3 avec deux plugins : l’importateur WordPress et WP-Super-Cache. J’ai fait pointer le cache généré par ce plugin vers un tmpfs sur mon serveur afin que le cache du blog soit donc en RAM. Et ça bourrine ! Bien, le principal problème qui a entraîné la migration est donc résolu.

Mon ancien blog WordPress de WordPress.com proposant une fonctionnalité de migration. Migrer les données a donc été un jeu d’enfant. Que ce soit donc bien clair, je n’ai rien à reprocher au moteur de blog WordPress, c’est plutôt avec la société commerciale WordPress.com que j’ai eu du mal.

letsencrypt

Niveau certificat SSL et afin d’économiser quelques euros par an, je décidais de mettre en place les certificats Let’s Encrypt avec un renouvellement automatique. Rien de plus facile avec le programme client de Let’s Encrypt certbot présent dans les dépôts officiels backports de Debian. Installer certbot est aussi simple que de taper la commande suivante sur votre serveur :

# apt-get install python-certbot-apache -t jessie-backports

La documentation officielle de Certbot est on ne peut plus limpide et vous est présentée en fonction de votre système d’exploitation et votre serveur Web. Le renouvellement automatique se fait à l’aide d’un cron installé automatiquement et se lançant tous les jours pour vérifier la validité de votre certificat.

4. Les leçons à retenir

Lorsqu’on souscrit à un moteur de blog, la première vérification doit être pour le système d’import/export de vos données. Cela va lourdement vous handicaper si vous souhaitez changer de moteur de blog. Avec WordPress, j’étais tranquille à ce niveau-là.

Ma grande erreur a été de sous-estimer le risque lié à mon nom de domaine. Aveuglé par l’offre faite pour coupler le moteur de blog et le nom de domaine, je me suis retrouvé très dépendant de WordPress.com pour migrer vers un autre système de blog. Il aurait donc fallu souscrire ma zone DNS chez un autre prestataire indépendant de celui gérant le moteur de blog.

Enfin cette aventure a été un grand décrassage pour moi et l’occasion de reprendre sous mon aile une partie de mes données afin de les présenter à l’aide d’un moteur de blog désormais propulsé via mon infrastructure. Et j’espère de vous faire un retour d’expérience avec quelques leçons à en tirer 😉

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