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Yannic Arnoux : Bilan hébergement 2018

jeudi 7 février 2019 à 01:00

Voici un rapide état de l’hébergement et des changements survenus l’année dernière. Mon serveur est toujours chez Online mais j’ai troqué ma Dédibox Start avec 1 téra de disque SATA contre le modèle avec 120 giga de SSD et je sens vraiment la différence sur la latence des services Web. Je ne m’étends pas sur la migration de OpenBSD vers Proxmox puis Docker en 14 mois, largement décrite ici et .

Mes incontournables

Mes services hébergés restent essentiellement les mêmes.

J’use et abuse de l’excellent Wallabag pour lire en différé mes articles rencontrés au détour d’une recherche.

Je lis quotidiennent mes flux RSS. J’ai récemment viré Tiny Tiny RSS dont l’application mobile m’insupportait de plus en plus pour une découverte opportune (merci F-Droid): Selfoss qui prouve qu’on peut faire mieux avec moins (au revoir PostgreSQL et bonjour SQLite) et avoir une application mobile ergonomique.

C’est d’ailleurs mon leitmotiv : privilégier le minimalisme s’il apporte le service rendu et l’isolation des services (Docker quoi) donc SQLite c’est parfait.

Je suis toujours fan de Shaarli qui stocke mes favoris depuis presque 5 ans.

Le blog est toujours là, propulsé par Hugo, mais j’ai viré tout analyseur de trafic.

Les disparitions

Je n’héberge plus mon cloud. Ce n’est pas une décision technique (j’ai géré mon Nextcloud pas mal de temps), mais une volonté de déléguer à des tiers de confiance ce qui me prend du temps à administrer. J’ai commencé avec la gestion des mots de passe déléguée à BitWarden (ce qui fait grincer les dents de quelques libristes).

J’ai confié mes données à Cozy Cloud ; j’ai choisi l’offre d’hébergement 1 téra que je teste toujours gracieusement (merci les gars !). Cozy c’est plus que du stockage de fichier, c’est un concept qui n’a pas d’équivalent (du moins unifié dans le même outil) avec sa panoplie de connecteurs pour récupérer ses factures et ses remboursements de santé. Le partenariat avec Linxo est génial (et je ne dis pas ça parce que Linxo est réussite locale) car il apporte une analyse des données et effectue des rapprochements intelligents (un remboursement de sécu et le paiement du médecin généraliste par exemple). L’équipe de Cozy est sympa, accessible. Moi je suis une feignasse car j’ai commencé à développer un connecteur pour récupérer les factures des Eaux de Marseille mais c’est en chantier :-(

J’ai délégué la gestion de mon agenda et de mes contacts à l’association a mère Zaclys qui propose (entre autre service) une instance Nextcloud. C’est de l’associatif et je n’ai pas souvenir d’une seule interruption de service sur l’année écoulée. Pour quelques euros à l’année, on peut doit les encourager à continuer :-)

Les nouveautés 2018

J’ai découvert Jirafeau pour partager simplement des fichiers. Je ne l’utilise pas beaucoup mais j’ai aimé l’outil donc je l’ai ajouté à ma panoplie… en 30 minutes (je vous ai parlé de Docker ?).

J’ai eu besoin de garder trace des corrections et évolutions de mes projets persos et d’écrire un peu de documentation. Comme je ne voulais pas dépendre plus de GitHub, j’ai installé mon service Redmine qui regroupe dans le même outil une gestion de tickets et un Wiki. Ca fait le job mais je trouve l’interface un peu molle et je suis pas convaincu par l’ergonomie générale. Si je trouve une meilleure alternative, je migrerai.

J’ai commencé à utiliser Qwant à 100% en début 2018, en perso et en pro et je suis satisfait des résultats. Au début, il m’arrivait de vérifier pertinence d’un résultat de recherche (souvent anglophone) en faisant appel à Google. Ce n’est plus le cas, je suis convaincu de la qualité du résultat. On peut vraiment être fier de Qwant (Cocorico !). Je n’en dirai pas autant de Mozilla, je reste un grand supporter de Firefox mais la confiance a été écornée donc je leur confie ma navigation mais pas plus.

Gravatar de Yannic Arnoux
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Yannic Arnoux : Bilan hébergement 2018

jeudi 7 février 2019 à 01:00

Voici un rapide état de l’hébergement et des changements survenus l’année dernière. Mon serveur est toujours chez Online mais j’ai troqué ma Dédibox Start avec 1 téra de disque SATA contre le modèle avec 120 giga de SSD et je sens vraiment la différence sur la latence des services Web. Je ne m’étends pas sur la migration de OpenBSD vers Proxmox puis Docker en 14 mois, largement décrite ici et .

Mes incontournables

Mes services hébergés restent essentiellement les mêmes.

J’use et abuse de l’excellent Wallabag pour lire en différé mes articles rencontrés au détour d’une recherche.

Je lis quotidiennent mes flux RSS. J’ai récemment viré Tiny Tiny RSS dont l’application mobile m’insupportait de plus en plus pour une découverte opportune (merci F-Droid): Selfoss qui prouve qu’on peut faire mieux avec moins (au revoir PostgreSQL et bonjour SQLite) et avoir une application mobile ergonomique.

C’est d’ailleurs mon leitmotiv : privilégier le minimalisme s’il apporte le service rendu et l’isolation des services (Docker quoi) donc SQLite c’est parfait.

Je suis toujours fan de Shaarli qui stocke mes favoris depuis presque 5 ans.

Le blog est toujours là, propulsé par Hugo, mais j’ai viré tout analyseur de trafic.

Les disparitions

Je n’héberge plus mon cloud. Ce n’est pas une décision technique (j’ai géré mon Nextcloud pas mal de temps), mais une volonté de déléguer à des tiers de confiance ce qui me prend du temps à administrer. J’ai commencé avec la gestion des mots de passe déléguée à BitWarden (ce qui fait grincer les dents de quelques libristes).

J’ai confié mes données à Cozy Cloud ; j’ai choisi l’offre d’hébergement 1 téra que je teste toujours gracieusement (merci les gars !). Cozy c’est plus que du stockage de fichier, c’est un concept qui n’a pas d’équivalent (du moins unifié dans le même outil) avec sa panoplie de connecteurs pour récupérer ses factures et ses remboursements de santé. Le partenariat avec Linxo est génial (et je ne dis pas ça parce que Linxo est réussite locale) car il apporte une analyse des données et effectue des rapprochements intelligents (un remboursement de sécu et le paiement du médecin généraliste par exemple). L’équipe de Cozy est sympa, accessible. Moi je suis une feignasse car j’ai commencé à développer un connecteur pour récupérer les factures des Eaux de Marseille mais c’est en chantier :-(

J’ai délégué la gestion de mon agenda et de mes contacts à l’association a mère Zaclys qui propose (entre autre service) une instance Nextcloud. C’est de l’associatif et je n’ai pas souvenir d’une seule interruption de service sur l’année écoulée. Pour quelques euros à l’année, on peut doit les encourager à continuer :-)

Les nouveautés 2018

J’ai découvert Jirafeau pour partager simplement des fichiers. Je ne l’utilise pas beaucoup mais j’ai aimé l’outil donc je l’ai ajouté à ma panoplie… en 30 minutes (je vous ai parlé de Docker ?).

J’ai eu besoin de garder trace des corrections et évolutions de mes projets persos et d’écrire un peu de documentation. Comme je ne voulais pas dépendre plus de GitHub, j’ai installé mon service Redmine qui regroupe dans le même outil une gestion de tickets et un Wiki. Ca fait le job mais je trouve l’interface un peu molle et je suis pas convaincu par l’ergonomie générale. Si je trouve une meilleure alternative, je migrerai.

J’ai commencé à utiliser Qwant à 100% en début 2018, en perso et en pro et je suis satisfait des résultats. Au début, il m’arrivait de vérifier pertinence d’un résultat de recherche (souvent anglophone) en faisant appel à Google. Ce n’est plus le cas, je suis convaincu de la qualité du résultat. On peut vraiment être fier de Qwant (Cocorico !). Je n’en dirai pas autant de Mozilla, je reste un grand supporter de Firefox mais la confiance a été écornée donc je leur confie ma navigation mais pas plus.

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Miamondo : Un environnement de bureau tout en Python(Acte III: la barre des tâches)

mercredi 6 février 2019 à 12:02

Bonjour, Je suis un émotif et de ce fait, je ne peux vous cacher mon immense joie à l'idée d'être enfin parvenu à créer une barre des tâches qui ne fasse pas tache, si je puis me permettre ce lamentable jeu de mots. Je peux vous assurer que cette troisième mission a été la plus [...]

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Renault : Votez pour les fonds d'écran supplémentaires de Fedora 30 !

mercredi 6 février 2019 à 11:50

nuancier-f24-voted.png

Depuis Fedora 20, la livrée du système par défaut contient quelques fonds d'écrans additionnels. Et comme d'habitude, les contributeurs pouvaient soumettre leurs propres dessins ou photographies pour décorer cette nouvelle version.

Maintenant que la période de soumission s'est achevée, nous passons à la phase de vote. Tout possesseur d'un compte FAS peut en sélectionner 16 parmi les dizaines qui sont disponibles. Les plus populaires seront bien évidemment choisis et disponibles dans la Fedora 30 à sa sortie.

Le vote se déroule dans l'application Nuancier jusqu'au 25 février !

Pour ceux que cela intéresse, le badge associé à cette action nécessite une action manuelle. Il suffit de cliquer sur un lien, proposé sur la page après le vote.

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Articles similaires

Morot : Vagrant

mardi 5 février 2019 à 20:26

Vagrant est un logiciel libre permettant de constuire rapidement des machines virtuelles (et depuis peu des conteneurs Docker) à destination de développeurs. Bien qu’utilisable également avec d’autres solutions de virtualisation, Virtualbox reste la solution privilégiée. Via une syntaxe de type code, il permet de faciliter la génération et la configuration de ces machines ainsi que leur post-configuration.

Les exemples pas à pas sont tous disponibles sur mon Gitlab à l’adresse : https://gitlab.com/julienmorot/vagrant-examples. J’utiliserai pour tous les exemples la « box », c’est à dire l’image système officielle Ubuntu 18.04 de l’équipe Ubuntu.

Je vous propose au travers de cet article, de progresser pas à pas au travers d’exemples de plus en plus fournis.

Commençons par un exemple le plus simple possible, dont le template peut être généré via vagrant init ubuntu/bionic64. On définit un fichier dont le nom s’appelle toujours Vagrantfile avec comme contenu le nom et le modèle de box. Le 2 correspond à la version de Vagrant.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
end

Une fois notre fichier Vagrantfile, un simple vagrant up lance le build de la VM.

Ensuite, vagrant ssh permet d’accéder à la VM.

Enfin, pour clôturer le cycle de vie de la VM, vagrant destroy détruit celle-ci.

Poursuivons notre exploration en définissant quelques options spécifiques au provider virtualbox pour configurer le dimensionnement de la VM en fonction de nos besoins. Je ne répèterai pas les étapes up/ssh/destroy qui ayant été vues plus haut n’ont pas nécessité à être répétées inutilement.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
  config.vm.network "private_network", ip: "192.168.56.10", virtualbox__intnet: "nat"
  
  config.vm.provider :virtualbox do |vbox|
    vbox.gui = false
    vbox.linked_clone = true
    vbox.memory = 1024
    vbox.cpus = 1
  end
  
end

Nous avons définit dans l’exemple précédent une VM mieux dimensionnée, afin de ne pas répéter les étapes de post-configuration dans un vagrant ssh, nous allons indiquer à Vagrant de réaliser ces étapes répétitives pour nous, notamment pour ma part l’enregistrement sur le serveur puppet.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
  config.vm.network "private_network", ip: "192.168.56.10", virtualbox__intnet: "nat"
  
  config.vm.provider :virtualbox do |vbox|
    vbox.gui = false
    vbox.linked_clone = true
    vbox.memory = 1024
    vbox.cpus = 1
  end
  
  config.vm.provision "shell", inline: <<-SHELL
    apt-get update
    apt-get -y dist-upgrade
    apt-get -y install screen htop puppet nmap
    puppet config set server puppet.int.morot.fr --section agent
    puppet agent -t
  SHELL
  
end

Passons à quelque chose de plus intéressant. Jusqu’ici nous avons déployé une VM unitairement, mais bien souvent une infra demande plusieurs serveurs, comme un frontal et un serveur de base de données avec des répartiteur de charge. Voyons-donc comment au sein d’un même Vagrantfile comment nous pouvons boucler sur une liste de serveurs et leur attribuer un nom, de la mémoire ou un nombre de vcpu différents au sein d’un même déploiement.

hosts = [
  { :hostname => 'revproxy', :ip => '192.168.56.10', :mem => 512,  :cpu => 1 },
  { :hostname => 'www1',   :ip => '192.168.56.21', :mem => 1024, :cpu => 2 },
  { :hostname => 'www2',   :ip => '192.168.56.22', :mem => 1024, :cpu => 2 },
]


Vagrant.configure("2") do |config|
  hosts.each do |host|
    config.vm.define host[:hostname] do |hostconfig|
      hostconfig.vm.box = "ubuntu/bionic64"
      hostconfig.vm.hostname = host[:hostname]
      hostconfig.vm.network :private_network, ip: host[:ip]
      hostconfig.vm.provider :virtualbox do |vbox|
        vbox.gui = false
        vbox.linked_clone = true
        vbox.memory = host[:mem]
        vbox.cpus = host[:cpu]
      end
    end
  end
end

Pour tester notre application depuis l’hôte, nous lui ajoutons une redirection de port, ainsi nous pourrons accéder au serveur apache de notre VM directement depuis http://localhost:8080.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
  config.vm.network "forwarded_port", guest: 80, host: 8080

  config.vm.provider :virtualbox do |vbox|
    vbox.gui = false
    vbox.linked_clone = true
    vbox.memory = 1024
    vbox.cpus = 1
  end

  config.vm.provision "shell", inline: <<-SHELL
    apt-get update
    apt-get -y dist-upgrade
    apt-get -y install screen htop nmap apache2
  SHELL

end

Jusqu’ici, notre post-install était basée sur le shell ce qui a ses limites et ce n’est plus vraiment dans l’approche devops actuelle. Utilisons à la place Ansible.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
  config.vm.network "private_network", ip: "192.168.56.10", virtualbox__intnet: "nat"
  
  config.vm.provider :virtualbox do |vbox|
    vbox.gui = false
    vbox.linked_clone = true
    vbox.memory = 1024
    vbox.cpus = 1
  end
  
  config.vm.provision "ansible" do |ansible|
    ansible.playbook = "playbook.yml"
    ansible.compatibility_mode = "2.0"
    #ansible.inventory_path = "inventory"
  end

end

Et voici le fichier playbook.yml à placer dans le même répertoire que le fichier Vagrantfile.

---
- hosts: all
  become: true 
  gather_facts: false
  pre_tasks:
  - name: Install python2 for Ansible
    raw: bash -c "test -e /usr/bin/python || (apt -y update && apt install -y python-minimal)"
  tasks:
    - name: apt upgrade
      apt:
        upgrade: dist
        update_cache: yes
        autoclean: yes
        autoremove: yes
    - name: install apache
      apt:
        name=apache2
        state=present
    - name: Enable service Apache2
      service:
        name: apache2
        state: started
        enabled: yes 

Si vous préférez Puppet, pas de problème, plusieurs provisionner sont supportés.

Vagrant.configure("2") do |config|
  config.vm.box = "ubuntu/bionic64"
  config.vm.hostname = "vagrantbox"
  config.vm.network "private_network", ip: "192.168.56.10", virtualbox__intnet: "nat"
  
  config.vm.provider :virtualbox do |vbox|
    vbox.gui = false
    vbox.linked_clone = true
    vbox.memory = 1024
    vbox.cpus = 1
  end

  config.vm.provision "shell", inline: <<-SHELL
    apt-get update
    apt-get -y install puppet 
  SHELL
  
  config.vm.provision "puppet" do |puppet|
    puppet.manifests_path = "manifests"
  end

end

Et le manifest puppet qui va avec dans le dossier manifests/default.pp.

node default {
  exec { 'apt_up':
    command  => 'apt update && apt -y dist-upgrade && apt -y --purge autoremove && touch /root/.firstboot_updates',
    path     => '/usr/bin:/usr/sbin:/bin:/sbin',
    provider => shell,
    unless   => ['test -f /root/.firstboot_updates'],
  }

  Package { 'apache2':
    ensure   => 'present',
  }

  Service { 'apache2':
    ensure   => 'running',
    enable   => 'true',
  }
}

Voici pour cette introduction à Vagrant, j’espère que ces quelques exemples vous auront permis appréhender le confort que cet outil fourni.

Gravatar de Morot
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