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Tasse de Café : Testez vos webdesigns avec le mode responsive de Firefox

samedi 29 décembre 2012 à 13:00

Nous avons déjà abordé plusieurs fois le thème du responsive design mais après avoir vu comment utiliser les Media Queries, comment fonctionnait le viewport ou encore comment rendre vos images ou vos vidéos responsive, nous n’avons toujours pas vu comment tester le résultat. Bien sûr, vous pouvez toujours vous balader en ville et venir frapper chez les gens pour tester sur leurs propres appareils et ainsi voir le résultat sur différentes tailles mais comme cette technique peut s’avérer un peu longue, nous allons voir comment utiliser le mode responsive de Firefox.

Le mode responsive de Firefox

Firefox s’est forgé une très bonne réputation auprès des développeurs web et même si Google a rallié un certain nombre d’internautes à Chrome, le navigateur pour développeur web par excellence reste le petit panda roux. La raison de cette réputation est simple : les outils mis à disposition des développeurs dans Firefox, un nombre déjà important d’outils présents par défaut qui peut être encore augmenté grâce aux différents plugins disponibles en masse.

L’outil qui nous intéresse ici est le mode responsive ou, dans les dernières versions de Firefox, la vue adaptative. Activer ce mode est très simple puisqu’il suffit de vous rendre dans le menu Outils et de sélectionner Mode responsive ou Vue adaptative (selon la version que vous utilisez) dans le sous-menu Développeur Web (notez qu’un raccourci clavier existe, à savoir Ctrl + Maj + M).

L’activation est immédiate : la page que vous aviez sous les yeux est toujours là, dans un cadre que vous pouvez redimensionner à souhait afin de tester différentes largeurs possibles. Vous allez donc pouvoir voir si votre webdesign s’affiche correctement dans toutes les dimensions possibles et imaginables.

À ce stade des explications, l’intérêt d’un tel mode par rapport à un simple redimensionnement de la fenêtre est très mince, si ce n’est que vous pouvez continuer à voir vos autres onglets dans les dimensions habituelles. Le réel avantage du mode responsive réside en réalité dans les deux boutons de paramétrisation présents dans le haut de la vue. Dans le premier, vous pouvez voir en temps réel les dimensions exactes du cadre où est affiché votre page, une information capitale pour vérifier si nos Media Queries fonctionne comme il le faut.

Ce même bouton cache d’ailleurs en réalité un autre gros avantage : une liste déroulante qui vous permettra de sélectionner des dimensions exactes parmi les résolutions les plus courantes. Le deuxième bouton quant à lui va nous permettre d’effectuer une rotation de la vue, comme si, sur un terminal mobile, nous passions du mode paysage au mode portrait et inversement, une option pas forcément indispensable mais bien utile quand même.

Vous savez maintenant tout de ce mode responsive. Vous aurez compris que si redimensionner votre fenêtre implique le même résultat, cette vue adaptative reste très pratique grâce à ses options (surtout pour l’affichage des dimensions). On peut voir parfois débarquer sur la toile des services sous forme de sites qui vous permettent de voir une page spécifique dans différents formats parmi les plus utilisés. Plusieurs inconvénients peuvent cependant être relevés à propos de ces services comme le fait qu’ils ne montrent pas toutes les possibilités. Le plus gros problème de ces services, à mon sens, c’est qu’ils ne peuvent pas nous permettre de tester des pages en local : la page à tester doit obligatoirement être mise en ligne, ce qui pose quand même quelques soucis et un gros ralentissement dans les mises à jour lors des tests…

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Ploum : Le futur du livre

vendredi 28 décembre 2012 à 18:44

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L’industrie de la musique est l’exemple même de la transition ratée entre un marché matériel et virtuel. Un concentré de mauvaises pratiques et de pièges à éviter.

Mais on aurait tort de croire ce cas isolé. L’industrie musicale n’a été qu’une des premières à essuyer les plâtres. Avec l’avènement des imprimantes 3D et des liseuses électroniques, la majorité des industries vont tôt ou tard être confrontées à la virtualisation.

Livres ouverts

Cette virtualisation s’accompagne toujours d’une remise en question et d’un retour aux fondamentaux. Prenons un exemple très simple avec le monde de l’édition.

Un auteur qui a écrit un livre désire trois choses :

  1. Voir son texte corrigé et amélioré.
  2. Atteindre le maximum de lecteurs.
  3. Recevoir le maximum d’argent.

La priorité entre ces trois besoins diffère d’un auteur à l’autre mais ce sont les fondamentaux. Ces services sont exactement ce qu’un éditeur traditionnel fournit à un auteur.

Cependant, ce service est fort cher, l’auteur ne touchant que quelques pourcents du prix de vente d’un livre. Il impose également une barrière arbitraire à l’entrée : l’éditeur lira un manuscrit et n’acceptera d’aller plus loin que si il est certain de faire un bénéfice. Les refus successifs essuyés par J. K. Rowling pour Harry Potter montrent bien que ce système a ses limites. Combien d’Harry Potter moisissent aujourd’hui sur un disque dur car les éditeurs contactés ne sont tout simplement pas en phase avec le public ou parce que les auteurs n’ont pas eu l’opiniâtreté de Rowling ?

Mais la virtualisation risque, une fois encore, de bouleverser la donne.

L’auteur publiera tout d’abord son histoire, chapitre par chapitre, sur des sites orientés lectures comme Medium.com. Cette publication pourra être publique ou restreinte a un petit groupe de relecteurs. Les lecteurs auront la possibilité de soumettre des corrections ou des suggestions sur une zone précise du texte. En un clic, l’auteur pourra accepter une correction orthographique ou la refuser.

Une fois satisfait, l’auteur n’a plus qu’à fixer le prix de son texte selon deux critères : le prix minimal qu’il exige pour publication de ce texte, par exemple 0,10€ et le pourcentage minimal sur sa participation à un livre, par exemple 50%.

Un éditeur souhaite regrouper une série de textes sous forme d’un livre. Admettons qu’il s’agisse de 10 textes de 10 auteurs différents, chacun ayant la même longueur et le même tarif de 0,10€/50%.

Chaque auteur ayant participé à 10% du livre et souhaitant un pourcentage minimal de 50% sur sa participation, il s’en suit qu’il doit toucher 5% du prix du livre mais avec un minimum de 0,10€ par exemplaire vendu.

Si l’éditeur décide de vendre le livre à 1€, il ne fera donc aucun bénéfice. S’il le vend à 2€, il fera 1€ de bénéfice par exemplaire. Et si il le vend 10€, il fera 5€ de bénéfice mais chaque auteur touchera 0,50€ par exemplaire vendu. Medium.com pourrait également prendre un petit pourcentage sur la part de l’éditeur.

En fixant un prix minimal de 0€, un auteur peut permettre que son texte soit utilisé dans des ebooks gratuits mais sans pour autant renoncer à ses revenus dans le cas d’ebooks payants.

En intégrant des solutions comme EasyBook dans Medium, la publication d’un livre sera entièrement automatisée, y compris la mise-en-page. Un fichier epub sera automatiquement généré et distribué via les canaux de type Google Play ou Amazon ou, dans le cas des ebooks gratuits, via les flux OPDS appropriés.

Il ne reste plus qu’à ajouter les services de type InLibroVeritas pour avoir le maillon manquant, à savoir la disponibilité du livre au format papier.

Contrairement à tout le reste, ce service nécessite un investissement de départ. Un problème qui n’effraie pas les internautes pour qui la solution est évidente : le crowdfunding, avec un intéressement possible aux éventuels bénéfices. Le tout serait bien entendu intégré au service de publication avec perception et redistribution immédiate des bénéfices. Après tout, si le premier chapitre public vous plaît, pourquoi ne pas investir quelques dizaines d’euros pour devenir co-éditeur ?

Inutile d’ajouter qu’un auteur pourrait être son propre éditeur et son propre investisseur.

Des livres abondants, disponibles et bon marché, la possibilité pour tout un chacun de publier son livre. Un futur de rêve ? Je le pense. Mais, allez savoir pourquoi, je ne suis pas sûr que tous les éditeurs actuels partagent mon enthousiasme.

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Photo par Abhi Sharma

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Francois Aichelbaum : Complément Redis en haute disponibilité

vendredi 28 décembre 2012 à 13:58

Pour ceux qui seraient intéressés, j’ai mis en place un repository GitHub concernant le déploiement de Redis 2.6 en haute disponibilité. Vous y trouverez :

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Fitzdsl Blog : Installation d’un conteneur LXC sur Dedibox

vendredi 28 décembre 2012 à 10:32

Je viens de migrer mon blog sur un nouveau serveur Dedibox Classic +.
Celui offrant plus de puissance que mon ancienne Kimsufi mKS 2G, j’ai décidé d’expérimenter l’utilisation de conteneur LXC pour isoler un certain nombre de services. Le choix de LXC comme méthode de virtualisation réside principalement dans une volonté d’expérimentation : j’ai en effet l’habitude de travailler avec KVM au travail.

La première chose à faire est de commander une IP de Failover chez Online. Avec mon serveur j’ai accès à 5 IP de failover soit 5 conteneurs LXC potentiels en plus de ma machine hôte.
Une fois l’IP de failover achetée et assignée à votre machine hôte, il faut aller demander la déclaration d’une nouvelle adresse MAC pour votre serveur.
Ceci est à faire dans l’onglet ‘Etat’ de la console d’administration de votre dédibox. J’ai personnellement choisi une MAC de type KVM.

ATTENTION : si vous ne déclarez pas votre adresse MAC, votre port de switch sera automatiquement coupé chez Online lors du boot de votre conteneur.

Installation de LXC

Sous Ubuntu 12.10, la mise en place d’un conteneur LXC est relativement triviale :

# apt-get install lxc bridge-utils

Configuration du bridge sur votre machine hôte

Pour configurer le bridge de votre machine hôte :

# cat /etc/network/interfaces
# The loopback network interface
auto lo
   iface lo inet loopback
# The primary network interface
auto eth0
   iface eth0 inet manual

auto br0
   iface br0 inet static
   bridge_ports eth0
   bridge_stp off
   bridge_maxwait 0
   bridge_fd 0
   address IP
   netmask 255.255.255.0
   network RESEAU
   broadcast IP_DE_BROADCAST
   gateway IP_GW

Il faut ensuite appliquer la nouvelle configuration de votre réseau :

# service networking restart

Si pour une raison ou une autre quelquechose se passe mal et vous perdez la main sur votre serveur,
vous avez toujours la possibilité d’utiliser le KVM mis à votre disposition par Online

Si tout se passe bien vous devrier avoir quelquechose comme ca :

# ifconfig 
br0   Link encap:Ethernet HWaddr bc:30:5b:cf:38:8f
      inet adr:88.190.18.38 Bcast:88.190.18.255 Masque:255.255.255.0
      UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1
      Packets reçus:2402562 erreurs:0 :73 overruns:0 frame:0
      TX packets:720626 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
      collisions:0 lg file transmission:0
      Octets reçus:115870995 (115.8 MB) Octets transmis:6334732297 (6.3 GB)

eth0  Link encap:Ethernet HWaddr bc:30:5b:cf:38:8f
      UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1500 Metric:1
      Packets reçus:65300606 erreurs:0 :147 overruns:0 frame:0
      TX packets:96867267 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
      collisions:0 lg file transmission:1000
      Octets reçus:36490517096 (36.4 GB) Octets transmis:131124295065 (131.1 GB)

lo    Link encap:Boucle locale
      inet adr:127.0.0.1 Masque:255.0.0.0
      adr inet6: ::1/128 Scope:Hôte
      UP LOOPBACK RUNNING MTU:16436 Metric:1
      Packets reçus:242326 erreurs:0 :0 overruns:0 frame:0
      TX packets:242326 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
      collisions:0 lg file transmission:0
      Octets reçus:68993249 (68.9 MB) Octets transmis:68993249 (68.9 MB)

C’est normal que votre interface eth0 n’ai pas d’IP puisque c’est votre bridge qui la possède.

Configuration de LXC

Vous devez maintenant configurer LXC au niveau réseau :

# vim /etc/lxc/lxc.conf
lxc.network.type=veth
lxc.network.link=br0
lxc.network.hwaddr=MAC_ADRESSE
lxc.network.ipv4=FAILOVER_IP/32
lxc.network.flags=up

Attention à bien utiliser l’adresse MAC que online vous à affecté et de spécifier un netmask en /32 pour votre IPv4.

Vous pouvez maintenant créer un nouveau conteneur :

# lxc-create -n conteneur_name -t ubuntu fssize=10G
# lxc-start --name conteneur_name

Cela va créer votre conteneur et le lancer. Votre terminal va afficher une console. Pour lancer votre conteneur en daemon, il faut utiliser ‘-d’, mais nous avons besoin dans un premier temps de configurer le réseau du conteneur.

Pour vous logger, il faut utiliser le user ubuntu avec le mdp ubuntu par défaut.

Configuration du réseau du conteneur

Au startup votre conteneur à bien son IP assignée par LXC mais n’a aucune route pour sortir.
Il faut donc lui en indiquer une. J’ai choisi de rester en DHCP pour son IP et de faire cette configuration :

# cat /etc/network/interfaces
auto lo
iface lo inet loopback

auto eth0
iface eth0 inet dhcp
	up route add 88.190.18.1/32 dev eth0
	up route add default gw 88.190.18.1

Avec 88.190.18.1 qui est la GW de ma machine hôte.

Au niveau de votre machine hôte vous devrier voir votre bridge avec une configuration comme celle-ci :

                                     
bridge name	bridge id		STP enabled	interfaces
br0		8000.bc305bcf388f	no		eth0
							vethFKSYFV

Avec cette configuration vous devriez avoir un conteneur valide qui à un accès direct à internet.

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Tasse de Café : Piwik : le Flash bientôt remplacé par SVG dans la carte des visiteurs ?

vendredi 28 décembre 2012 à 10:30

Piwik est un outil libre qui vous permet d’obtenir des statistiques concernant les personnes visitant votre site. Parmi ces informations, on trouve bien sûr la situation géographique de ces mêmes visiteurs, une situation que vous pouvez visualiser directement sur une carte du monde. Seulement voila, cette carte possède un petit défaut (enfin défaut, tout dépend de la personne évidemment) : elle est faite en Flash. Un petit soucis qui pourrait bien être réglé dans quelques semaines.

Des statistiques par ville dans Piwik

Car en effet, Piwik a récemment lancé une campagne pour lever des fonds qui permettront de financer un nouveau projet visant à remplacer le Flash dans la carte des visiteurs. Dénommé UserCountryMap, ce projet sera disponible (s’il est réalisé bien sûr) sous forme de plugin qui ajoutera un widget au tableau de bord, un widget qui, comme celui que nous pouvons voir actuellement, montre une simple carte du monde… Mais simple seulement en apparence.

Car derrière, on ne trouvera non plus du Flash mais une combinaison de HTML5, de SVG et de JavaScript qui vont permettre beaucoup plus de choses avec des outils ouverts. Ainsi, sur cette nouvelle carte du monde, il sera possible de voir les statistiques globales par pays mais aussi des chiffres plus détaillés par régions et par villes en zoomant, des détails qui devraient être disponibles dans tous les pays.

Le projet tente de réunir 4000$, une somme qui devrait finir par être atteinte sans trop de mal (à mon avis) étant donné qu’on peut déjà voir, à l’heure où j’écris ces lignes, que déjà 2820$ ont été levés. Si vous souhaitez contribuer, vous avez jusqu’au 15 janvier pour le faire.

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