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Dimitri Robert : GIMP : le bord de l’image toujours magnétique

mercredi 29 avril 2015 à 19:28

Dans GIMP, par défaut, seuls les guides sont magnétiques. Cela permet, une fois des guides posés, de positionner les calques et de tracer des sélections avec une grande précision (calques et sélections se collent aux guides). Mais peuvent être également rendus magnétiques la grille et les bords de l’image (le canevas).

Point de magnétisme

Cependant, il faudra cocher la case dans le menu Affichage pour chaque image ! Un peu fastidieux. Malheureusement, impossible de fixer cela dans la fenêtre des Préférences.

Aligner dans le menu Affichage

Qu’à cela ne tienne ! Ouvrez (avec un éditeur de texte, surtout pas un traitement de texte) le fichier gimprc se trouvant dans votre profil et ajoutez la ligne suivante avant la dernière ligne (celle commençant par un #) puis redémarrez GIMP.

(default-snap-to-canvas yes)

Vous ne savez pas où se trouve le profil ? C’est un dossier de votre espace personnel. Son emplacement dépend de votre système d’exploitation. Regardez dans la fenêtre des Préférences dans l’onglet Dossiers puis Brosses. Le chemin comportant votre nom d’utilisateur est celui de votre profil GIMP : c’est là que vous trouverez le fichier gimprc.

Chemin vers le profilL’image illustrant cet article est publiée par la Biblioteca de la Facultad de Derecho y Ciencias del Trabajo Universidad de Sevilla sous licence CC By 2.0.

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Romaine Lubrique : L'Art du Détail, un joli compte Twitter

mercredi 29 avril 2015 à 12:34

Présentation de notre nouveau compte Twitter @SquareCropInArt qui vous propose de découvrir ou redécouvrir un tableau par le trou de la serrure de l'un de ses détails tout en témoignant de la présence croissante de fines reproductions numériques du domaine public dans Wikimedia Commons.

De quoi s'agit-il exactement ?

C'est simple voire minimaliste : chaque tweet propose invariablement un détail au format carré d'une reproduction d'un tableau de la médiathèque libre Wikimedia Commons. Il y a dans l'ordre : mention du titre, de l'année, de l'auteur, du compte Twitter du musée qui héberge l'œuvre, du hasgtag #ArtDetail et un lien direct vers le fichier original, entier et haute définition sur Commons.

Notre intention première est de se faire plaisir, de se promener en mode sérendipité dans ce musée imaginaire que constitue Wikimedia Commons pour les reproductions d'œuvres, d'y découvrir un tableau intéressant qui se prête au recadrage et de vouloir le partager.

En voici un premier exemple avec le célèbre Jardin des délices de Jérôme Bosch qui se trouve au musée du Prado à Madrid.

The Garden of Earthly Delights (1480/1505) Hieronymus Bosch @museodelprado #ArtDetail http://t.co/FDdmUbSj7b pic.twitter.com/ce2JYJ93LJ

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 15 Avril 2015

Saurez-vous retrouver cet étrange postérieur musical dans l'imposante œuvre intégrale ?

Un faible degré d'originalité ?

A priori rien de bien innovant oui. Derrière les lolcats la reproduction de tableaux est peut-être ce qui se diffuse le plus sur les réseaux sociaux mais on ne renvoie pas forcément vers une source et il arrive qu'on ne respecte pas le droit d'auteur à commencer par créditer l'œuvre.

Ici on fournit les principales informations (dans la limite des 140 caractères), on est dans la légalité puisque les artistes sont tous dans le domaine public, mais surtout on donne lien et accès vers une reproduction en haute définition de l'œuvre. C'est ce qui permet d'en obtenir un détail de grande qualité, d'apprécier ensuite pleinement à l'écran l'œuvre numérisée dans sa globalité et de pouvoir à son tour, si on le souhaite, la diffuser ou la remixer. Et puis on a le souci esthétique du détail bien choisi donnant envie de cliquer pour plonger dans le tableau.

Extraire cet émouvant détail...

The Descent from the Cross (1435) Rogier van der Weyden @museodelprado #ArtDetail http://t.co/aAwmHyPFGs pic.twitter.com/JBMHA4P7is

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 20 Avril 2015

...n'aurait ainsi pas été possible sans l'existence d'une reproduction de grande qualité (200 Mo) de La Descente de Croix de Rogier van der Weyden.

C'est la présence accessible de ces fichiers en haut définition sur Wikimedia Commons qui donne, espérons-le, singularité et utilité à @SquareCropInArt.

Elle autorise le recadrage serré d'un tableau sans (trop) perdre en qualité. Elle donne envie de se perdre dans le tableau et de visiter un jour le musée qui l'héberge. Elle permet à tout un chacun de réutiliser l'œuvre dans de bonnes conditions, qu'il s'agisse juste de la diffuser ou carrément de la transformer, comme par exemple Ascent / Descent d'Alex Gross pour rester sur l'exemple précédent (qui a changé tous les personnages sauf celui en bas à gauche).

Promouvoir et défendre le domaine public ?

Tout ceci est permis grâce au domaine public. C'est parce que les auteurs sont dans le domaine public qu'on peut y déposer des reproductions de leurs œuvres sur Wikimedia Commons (et que des artistes comme Alex Gross peuvent ensuite s'en emparer pour les remixer). @SquareCropInArt témoigne de la quantité mais surtout de la qualité croissante des reproductions de peintures du domaine public sur Commons. Ce projet de la galaxie Wikimedia est moins connu que l'encyclopédie mais il mérite vraiment le détour et le soutien.

Il reste cependant beaucoup à faire. Grande est en effet notre frustration de ne pas y trouver telle ou telle œuvre (qu'elle soit absente ou en trop basse définition). Et pour cela la coopération des musées est indispensable.

Cela commence par l'autorisation de photographier permettant ainsi à des wikimédiens chasseurs d'images d'enrichir Commons avec leurs propres clichés (voir à ce sujet l'épisode musée d'Orsay et l'action menée dans la foulée). Les progrès de la technique permettent en effet aujourd'hui d'obtenir des reproductions de bonne qualité sans pied ou flash voire même avec un simple smartphone.

Mais si on veut de la très haute définition avec toutes les possibilités nouvelles que cela offre, comme par exemple La Naissance de Vénus de Botticelli disponible en 200 Mo, c'est non plus vers les visiteurs mais directement vers les musées qu'il faut se tourner. Ces derniers ne doivent pas ou plus avoir peur et mettre l'ouverture et la diffusion sans restriction de leurs images au cœur de leur politique en considérant que cela fait partie intégrante de leurs missions (quand bien même la numérisation haute définition ait un coût).
Une diffusion sans restriction lorsque les œuvres appartiennent au domaine public cela signifie par exemple ne pas uniquement mettre à disposition des petites vignettes illisibles, ne pas proposer uniquement de la haute définition encapsulée dans le Google Art Project [1], ne pas se garder l'usage commercial des fichiers ou ne pas ajouter le droit d'auteur du photographe ou de l'institution qui numérise alors qu'on ne fait que reproduire fidèlement une œuvre du domaine public. Cela permettrait en outre de contrôler la qualité des images en évitant le syndrome de la laitière jaune.
Le Rijksmuseum a ouvert la voie (sans oublier de renseigner toutes les métadonnées comme par exemple avec la La Ronde de nuit) mais d'autres musées lui emboîtent le pas, comme on peut le constater sur le site GLAM-WIKI qui est justement là, avec Wikimédia France, pour accueillir les institutions patrimoniales qui souhaiteraient coopérer avec les projets Wikimedias.

La dádiva (1910) Ángel Zárraga @MUNALmx #ArtDetail http://t.co/sOBFb8v38N pic.twitter.com/YmTnBsf1Ts

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 15 Avril 2015

Ce nouveau petit compte est ausi une modeste invitation lancée aux musées et autres institutions publiques hébergeant des œuvres du domaine public à numériser finement leurs collection (en gardant présent à l'esprit que toute œuvre numérisée du domaine public doit rester dans le domaine public [2]).

Une chose est sûre. Depuis que nous nous promenons sur Commons à la recherche de reproductions à détailler pour @SquareCropInArt, depuis que nous (re)visitons ces toiles de Maîtres en haute définition, nous n'avons qu'une envie : celle de pouvoir un jour visiter les musées qui hébergent les œuvres pour éprouver l'émotion de nous retrouver devant les originaux.

Regarder une toile par le trou de la serrure ?

Aborder le tout par l'une des ses parties nous semble une manière intéressante de découvrir ou redécouvrir un tableau. C'est d'ailleurs devenu un grand classique des expositions temporaires que d'y proposer sur l'affiche officielle un détail d'un tableau présenté.

Lorsqu'un touriste est en visite à Paris et n'a qu'une demi-journée pour parcourir le Louvre, il n'a matériellement pas le temps de tout voir et retenir. Il va souvent privilégier quelques tableaux en se concentrant sur leurs lignes de forces. Mais pour l'artiste tout n'est finalement que pigments de couleur sur une toile et de ce point de vue là toutes les parties se valent. Ces « détails » ont également leur raison d'être puisqu'ils ont été placés là à dessein par l'artiste.

Pourquoi cet objet ici ou cette expression sur ce visage ? Qu'y a-t-il autour ? Le personnage qu'on me présente est-il principal ou secondaire ? Il y a aussi quelque chose qui est de l'ordre d'un jeu à deux étapes. On impose certes un accès pour atteindre à l'œuvre mais c'est une porte d'entrée censée donner envie de cliquer pour voir la toile dans sa globalité. La reproduction originale sur Wikimedia Commons étant systématiquement en haute résolution, cela produit son petit effet lorsque le détail est bien choisi.

The Fall of Man (1592) Cornelis van Haarlem @rijksmuseum #ArtDetail http://t.co/64Rh9ggbRj pic.twitter.com/E9oGZV8CMy

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 15 Avril 2015

Certaines découpes sont assez grossières mais d'autres forment un véritable nouveau petit tableau en soi qui pourrait presque se suffire à lui-même. Pour nous qui sommes attachés au potentiel transformatif du domaine public, ces détails peuvent aussi être vue comme des remix élémentaires de l'œuvre. Nous modifions l'œuvre en la recadrant. Heureusement qu'on a perdu trace des ayants droit de tous ces artistes car sinon on pourrait nous attaquer au nom du droit moral pour atteinte à l'intégrité de l'œuvre !

Y a-t-il des peintres qui se prêtent plus au jeu du détail que d'autres ?

A priori non, d'autant qu'on s'intéresse plus ici aux œuvres qu'à leurs auteurs.
Il est vrai cependant que l'art abstrait et même les impressionnistes rendent assez difficile la recherche d'un détail pertinent ou signifiant tandis que les primitifs flamands sont une source presque inépuisable de recadrage. Nous pourrions faire une bonne centaine de tweets tous distincts rien qu'avec Les Proverbes flamands de Pieter Brueghel l'Ancien et Le Jardin des délices de Jérôme Bosch.
Avouons également humblement notre penchant coupable pour l'art pompier (Jean-Léon Gérôme, William Bouguereau...).

Les Oréades (1902) William Bouguereau @MuseeOrsay #ArtDetail http://t.co/zvk71HIxLl pic.twitter.com/yCj8Hbl9oF

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 15 Avril 2015

Et la diversité ?

Il est vrai que l'art pictural est prédominant dans le monde occidental mais on tente de varier les plaisirs en évitant qu'il y ait trop de peintres hommes peignant des femmes blanches et nues !
On trouve ainsi des œuvres venues d'Orient et des tableaux de femmes peintres (Berthe Morisot, Mary Cassatt, Élisabeth Vigée Le Brun, Rosalba Carriera, Artemisia Gentileschi...). On essaie de varier les plaisirs en mélangeant époques, genres, musées, artistes et tableaux connus et d'autres moins connus.

Giuditta decapita Oloferne (1620/1621) Artemisia Gentileschi @UffiziOrg #ArtDetail http://t.co/jQk19BHVLz pic.twitter.com/698eB8WaV6

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 27 Avril 2015

Contraints de vous arrêter aux portes de la modernité ?

Un peu oui, domaine public oblige nous nous bornons aux peintres morts avant 1945. Mais Munch, Kandinsky, Mondrian... certains derniers entrés font partie de la rupture et des avant-gardes et cela ira croissant dans les prochaines années ;)

Bild mit rotem Fleck (1914) Vassily Kandinsky @MAM #ArtDetail http://t.co/phQObK2hq2 pic.twitter.com/iBs9DVRWkS

— L'Art du Détail (@SquareCropInArt) 15 Avril 2015

On peut participer ?

Of course ! Vous pouvez partager vos propres détails avec le hashtag #ArtDetail. Vous pouvez également nous signaler directement par mail de nouvelles reproductions HD repérées sur Commons, a fortiori si vous êtes une institution patrimoniale qui les avez vous-même numériseés.


[1] On retrouve du reste sur Commons des reproductions effectuées par Google pour la première version de Google Art Project. Des contributeurs les ont aspiré et se sont autorisés à les déposer sur Commons en considérant que les reproductions d'œuvres du domaine public restaient dans le domaine public quand bien même la numérisation ait été effectuée par Google en partenariat avec les musées. Cela n'est techniquement plus possible avec la nouvelle version.

[2] Sinon c'est du copyfraud !

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Philippe Scoffoni : Debian 8, Cinnamon et MATE, c’est joli ?

mercredi 29 avril 2015 à 10:21

Debian 8 JessieJe suis devenu par la force des choses un utilisateur du bureau XFCE. J’ai bien tenté de m’adapter aux nouveaux bureaux proposés, que ce soit Gnome 3 ou Unity, mais j’avoue être revenu à chaque fois au point de départ. Sur mon portable j’utilise la distribution GNU/Linux XUbuntu. J’avais bien tenté d’installer une Debian 7 pour finalement revenir à Ubuntu. La faute aux composants matériels du portable dont notamment la carte graphique Nvidia et son système Optimus et quelques soucis avec le Bluetooth. Concernant ce dernier point le pilote propriétaire NVidia intégré dans le version 14.04 de XUbuntu simplifie grandement la vie même si Bumblebee faisait très bien le travail.

Un des bureaux qui avait attiré mon attention et que j’avais utilisé pendant un moement fut Cinnamon. Ce bureau est issu de la distribution Linux Mint. Cependant son utilisation sur une Ubuntu avait à la longue posé des problèmes de stabilité me forçant à chercher une alternative. Ce fut XFCE et son menu Whisker qui m’apporta la solution. Complété par le logiciel Synapse qui permet d’accéder rapidement à des applications, répertoires ou images sans se servir de la souris, voilà un environnement répondant à mes besoins.

Avec la sortie de la version 8 de Debian, deux nouveaux bureaux sont proposés à l’installation : Cinnamon et MATE. Le dernier était disponible dans les dépôts backport de la version 7 Wheezy, mais ce n’était pas le cas de Cinnamon.

Voyons donc ce que donne l’intégration de ce bureau dans Debian 8. Ce qui me permet au passage de tester cette nouvelle version dans un usage poste de travail. Je vais utiliser une machine virtuelle comme toujours dans ce genre de test. Sur ce point je suis les méthodes de l’ami Fred :-) et j’utilise VirtualBox.

Petit aparté concernant VirtualBox et Debian 8. Si vous utilisez la version 4.3.10 des dépôts de la version 14.04 d’Ubuntu, sachez que l’installation des add-ons ne fonctionnera pas. J’ai dû désinstaller cette version et installer le package fournit sur le site de VirtualBox de la version 4.3.26. A partir de là les add-ons ont bien voulus s’installer correctement. Voici les commandes utilisées :

apt-get install build-essential module-assistant
m-a prepare
sh /media/cdrom/VBoxLinuxAdditions.run

Une fois les modules installés, Cinnamon acceptera de fonctionner sans passer par le mode de « rendu logiciel ».

Je passe sur l’installation en mode graphique de Debian 8 qui ne pose aucun souci particulier. J’en arrive à l’écran me proposant le choix du ou des bureaux à installer et je choisis Cinnamon et MATE. Pour ce dernier, cela me donnera l’occasion de voir où en est de ce projet.

Je ne sais pas trop à quoi m’attendre du côté de Cinnamon. J’ai en tête l’interface dont je disposais sous Ubuntu ou celle vue sur Linux Mint. C’était « joli » :-) Que va-t-il en rester sous Debian… Roulement de tambour et suspens.

Cinnamon Debian 8C’est pas mal :-) . On retrouve les effets de transparence, les ombrages et le look très propre de Cinnamon. Certes le jeu d’icône est un peu vieillot, mais c’est celui de Debian et rien ne vous empêche d’en ajouter par la suite. C’est Nemo l’explorateur de fichiers de Cinnamon qui est proposé par défaut. Un bon point, car je le préfère à Thunar de XFCE que je remplace systématiquement par Nautilus l’explorateur de fichier de Gnome. Je retrouve sinon tout ce qui rend Cinnamon sympa avec une approche traditionnelle de mon bureau de travail.

Voyons MATE maintenant.

MATEBon, c’est du bon vieux look Gnome 2 et cela reste extrêmement classique. Pour les inconditionnels de cette version ce qui est par essence le but de MATE.

Si je devais demain installer un poste sous Debian pour mes besoins, c’est donc Cinnamon que j’installerais au détriment de XFCE. C’est un choix arbitraire au sortir d’une rapide utilisation. C’est un choix purement esthétique, car l’empreinte mémoire de Cinnamon est plus importante que celle de MATE ou encore XFCE. D’après mes tests, MATE et XFCE font jeu égal sur ce plan. Sur une machine un peu légère, cela peut faire la différence.

Cependant, je n’oublie pas la prochaine version 2.0 de HanyLinux dont j’ai testé la version bêta dernièrement basée sur Debian 8 et qui met en œuvre XFCE. HandyLinux reste pour moi la distribution de référence pour le poste de travail du débutant (tant que la configuration matérielle n’est pas trop sophistiquée). Pour un utilisateur plus avancé venant de Windows, j’opterais pour Cinnamon qui lui offrira un rendu plus flatteur. Cela peut sembler futile, mais cela fait souvent la différence.


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 29/04/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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Okki : Présentation de GNOME Classique

mercredi 29 avril 2015 à 10:04

GNOME propose deux modes distincts, accessibles depuis l’écran de connexion de l’utilisateur. GNOME, qui est la session par défaut, ainsi que GNOME Classique, qui propose un bureau plus traditionnel, avec une barre des tâches, un menu principal, des icônes sur le bureau, des boutons minimiser et maximiser pour les applications…

Il ne s’agit pas d’un environnement de bureau à part entière, mais d’une série d’extensions pour GNOME Shell, qui offrent une façon différente de travailler, tout en continuant de proposer toutes les fonctionnalités de GNOME Shell (le coin actif, la vue d’ensemble des activités, toutes les possibilités de recherche du Shell, le centre de notifications…)

Le mode Classique possède également quelques différences au niveau de la gestion des fenêtres. Le raccourci Alt-Tab ne regroupe pas les différentes fenêtres d’une même application, et l’utilisateur peut lancer autant d’instances d’une même application qu’il le souhaite, sans avoir à passer par un raccourci clavier ou une option.

Accéder au mode classique

L’écran de connexion de GNOME 3.16

Devant l’écran de connexion, cliquez sur la roue crantée pour pouvoir choisir entre GNOME et GNOME Classique.

Sans quitter votre session, à tout moment, vous pouvez basculer vers le mode Classique avec la commande :

gnome-shell –mode=classic -r &

Et revenir vers GNOME avec :

gnome-shell –mode=user -r &

Illustrations

Le bureau, avec la liste des applications ouvertes au bas de l’écran, la liste des espaces de travail dans le coin inférieur droit et les icônes sur le bureau
Le menu principal, avec les applications classées par catégories
Le calendrier et le centre de notifications

Les extensions

Le mode Classique dépend d’une série d’extensions, officiellement supportées par le projet GNOME, fournies au travers du paquet gnome-shell-extensions.

En tant qu’extensions officielles, elles seront toujours parfaitement supportées par chaque nouvelle version de l’environnement.

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Okki : Logithèque Web

mercredi 29 avril 2015 à 02:34
Version en cours de développement de la logithèque Web

Jozef Mlich a récemment publié un billet de blog annonçant le développement d’une version web de Logiciels.

Pour le moment propre à Fedora, le code étant disponible sous licence libre, il pourrait être par la suite facilement repris par les différentes distributions intéressées. En soit, l’idée n’est pas nouvelle, Ubuntu proposant déjà ce genre de site depuis quelques années.

Le but étant de pouvoir montrer aux utilisateurs, qu’ils soient sous Linux ou sous d’autres systèmes d’exploitation, toutes les applications disponibles dans la distribution.

Le développement n’en est encore qu’à ses débuts (le site est pour le moment hébergé sur un serveur de test, et ne dispose pas encore de sa propre adresse), mais nous pouvons d’ores et déjà lancer une recherche, naviguer parmi les différentes catégories, et afficher la fiche descriptive d’une application.

À terme, les développeurs souhaitent implémenter un système de notation, la possibilité de laisser des commentaires, et sans doute de pouvoir installer une application directement depuis le site.

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