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Tuxicoman : Pourquoi faut-il se méfier des applications de Whispersystem ?

samedi 18 mai 2013 à 16:05

textsecure

Whispersystem est un éditeur de logiciels de communication sécurisée pour Android sous licence GPL : Redphone (VOIP chiffrée) et TextSecure (SMS chiffrés).

Cependant, je n'ai pas confiance en ces applications.

En effet, on peut se méfier d'être espionné de 2 façons :

Or Whispersystem ne distribue ses applications que par GooglePlay :

  1. Cela veut dire que lorsque vous l'installez, Google le sait et vous met dans une liste (des gens à espionner?).
  2. Cela vous oblige à installer les GoogleApps sur son smartphone pour profiter des logiciels (ce qui est optionnel si on utilise Cyanogen par exemple). Cela revient à donner les commandes de son smartphone à Google (Google peut installer/désintaller n'importe quelle application silencieusement).
  3. La version binaire publiée sur le GooglePlay est impossible de comparer aux sources. Qu'est ce qui me garantit que l'application que je télécharge sur le GooglePlay correspond au dépot GitHub? Absolument rien.
  4. L' application envoie des données à l'éditeur qui sont indéchiffrables par l'utilisateur.

Ce qui est fait classiquement dans le monde des distributions linux est de recompiler le logiciel à partir des sources sur un bot automatisé. C'est ce que fait Fdroid. Mais apparemment, Whispersystem ne l'entend pas de cet avis et préfère garder le contrôle sur l'installation de leurs logiciels.

 

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Cyrille BORNE : ArteFetcher

samedi 18 mai 2013 à 14:13

Je hais la télévision mais j'aime Arte. Pas tout, bien entendu. Documentaires, émissions, films, séries, courts métrages… il y a toujours sur Arte un peu de tout ça qui me plaît que j'ai envie de voir ou de revoir, à mon gré et non selon une programmation qui ritualiserait mon quotidien. Comme je l'avais dit dans l'article sur Qarte sous Fedora, les rediffusions d'Arte pendant 7 jours c'est trop peu. Je ne suis pas capable d'organiser ma vie en suivant une grille de diffusion sur une semaine.

Qarte n'existe pas sous OpenSUSE. Pas de paquet sinon les sources. Dommage. Enfin, non. Non parce qu'il y a ArteFetcher ! Et ArteFetcher, c'est Qarte… mais en mieux !

— En mieux parce que ArteFetcher est parfaitement adapté à la nouvelle interface web d'Arte. Du coup, les vidéos téléchargées sont d'excellente qualité (HD).

ArteFetcher

ArteFetcher est une toute jeune application, bien pensée, bien conçue. Son développeur est à la recherche d'un espace pour héberger les sources alors si vous avez un peu de place à lui offrir, n'hésitez pas à le contacter.

Installation d'ArteFetcher en 1 clic (OpenSUSE). Pour les autres, voir le post de Gerinald sur le forum Terre-Des-Tux.


À propos de l'auteur : Christophe
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arNuméral : Installer une extension PHP à la mano

samedi 18 mai 2013 à 12:39

De temps à autre il est nécessaire soit d'avoir accès à la dernière version d'une extension PECL de PHP, soit simplement d'en disposer parce que notre distribution préférée a jugé utile de supprimer le paquet.

Dans mon cas, il s'agit de l'extension permettant d'accéder nativement à SQLite 2.0 qui a disparu de la Debian Wheezy. Pas de panique, c'est relativement simple à corriger.

Première étape, installer ce qu'il nous faut pour télécharger et compiler les extensions PECL.

gaston$sudo aptitude install php5-dev php-pear
installation des outils nécessaires à la compilation

Ceci fait, nous allons récupérer le code source de notre extension

gaston$pecl download sqlite
gaston$tar -zxvf sqlite*.tar.gz
gaston$cd sqlite*
récupération du tarball de l'extension

Après c'est la procédure classique propre à toute extensions PHP, PECL ou pas

gaston$phpize
gaston$./configure
gaston$make -j 4
gaston$sudo make install
phpisation

phpize est une commande fournie par php-dev qui va configurer tous les paramètres permettant la compilation et le lien avec les librairies PHP. Le reste est du grand classique de compilation sous UNIX. Notez le -j4 qui permet de lancer 4 compilations en parallèle.

Une fois la compilation et l'installation achevée, il reste à déclarer l'extention. Pour cela il faut déjà la trouver. Lorsque l'on a invoqué make install, la commande nous a donné un indice en indiquant la copie de /usr/lib/php5/20100525/sqlite.so. C'est donc ce chemin que l'on va déclarer dans la configuration de PHP en utilisant le même formalisme que pour les extensions installées par le gestionnaire de paquets.

gaston$echo "extension=/usr/lib/php5/20100525/sqlite.so" > /etc/php5/conf.d/20-sqlite.ini
déclaration de l'extension

Maintenant il ne reste plus qu'à redémarrer Apache pour bénéficier de l'extension.

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Artisan Numérique : UNIX et le cheval de guerre romain

samedi 18 mai 2013 à 12:15

Quelle relation entre le vénérable équidé et nos habitudes unixiennes ? Tout simplement l'Histoire qui comme souvent nous donne l'explication sur nombre de choses bizarres qui peuplent notre quotidien.

Du cheval de guerre romain à la navette spatiale américaine

De la bouche même de leurs concepteurs, les réservoirs auxiliaires de la navette spatial américaine auraient dus être bien plus larges. Malheureusement, ils devraient voyager par train de l'Utah (lieu de fabrication) à Cap Canaveral, empruntant ainsi un étroit tunnel à travers les rocheuses. Les ingénieurs ont donc du contraindre le volume des réservoirs de ce très moderne moyen de transport aux dimensions d'un vénérable tunnel, elles-mêmes liées à l'espacement des rails, soit très exactement 1.453 mètres... Un chiffre plutôt étrange, qui ne l'est pas moins une fois exprimés à la mode impériale, soit 4 pieds et 8.5 pouces...

Cet espacement a simplement été importé par des ingénieurs anglais expatriés sur le nouveau continent. Cela présentait à leurs yeux l'avantage de pouvoir faire fonctionner les locomotives britanniques sur les nouvelles lignes, ce qui ne manquait pas de sens. Mais même pour des anglais, ce chiffre reste assez mystérieux. En réalité, avant d'être l'espacement standard des rails pour le train, il avait été celui des tramways. Et celui des trams a été calqué sur celui qui sépare les deux roues d'un chariot évoluant cette fois sur les routes.

Cette espacement des roues de chariots n'étaient pas non plus le fruit du hasard. Il se trouvait que les premières routes comportait des ornières plus ou moins profondes qui avait elles aussi cet espacement. Les chariots se sont donc adaptés aux routes pour éviter de casser les essieux.

Maintenant la question est de savoir d'où venaient ces ornières... Pour cela il faut remonter à ceux qui ont construit ces premières routes, les romains. Pour accélérer la conquête, ces derniers ont mis en place un intensif réseau de communication emprunté par de très nombreux chars de guerre. Les romains avaient pensé ces chars de manière très fine. Tirés par deux chevaux, ces derniers ne devaient pas se gêner. Les roues quant à elles devait légèrement s'étaler de part et d'autre de leurs croupes pour augmenter la stabilité. Soit une distance idéale de 1.453m.

C'est ainsi la croupe d'un cheval de guerre romain a conditionné la taille des réservoirs de la navette spatiale, mais aussi de 60% du réseau ferroviaire mondial.

Le cheval de guerre Unixien

L'informatique aussi regorge de choses étranges comme ce 1453. Par exemple, tout le monde utilise le mot "fichier" comme un évidence, mais peu se doutent que ce terme fait référence à une boite bien physique contenant des fiches perforées. Nous pouvons aussi nous demander qui a eu l'idée de mettre les touches d'un clavier dans un ordre aussi anti-ergonomique avant de savoir que le but d'un clavier AZERTY n'était pas d'accélérer la frappe mais de la ralentir pour éviter que les marteaux des machines à écrire ne s'emmêlent.

Les vimmers curieux ont eux aussi leur lot d'interrogation. Pourquoi en effet un tel usage de la touche ESC alors que sur tous les claviers de la terre c'est la touche de loin la plus chiante à obtenir ? Ou encore pourquoi la religion du HJKL pour se déplacer au lieu des touches de directions standards ?

Pour comprendre cela, il faut remonter à l'origine de VIM, à savoir VI développé par Bill Joy en 1976. A cette époque la micro-informatique était encore un projet dans le cerveau de Wozniak, et tout le monde travaillait sur des "terminaux", des ensembles écran/clavier, qui communiquaient avec un serveur (mainframe) par liaison série (RS232).

Bill Joy utilisait un terminal très populaire à l'époque, l'ADM-3A. Ce monstre de puissance sorti en 1975, était équipé d'un écran à phosphore ambre, blanc ou vert, capable d'afficher 12 lignes de 40 caractères majuscules. Les versions suivantes sont montées à 20 lignes en ajoutant les caractères minuscules. En réalité cette résolution était surtout limitée par le prix de la mémoire, la bestiole coutait tout de même $1195 (je vous laisse actualiser :). Plus tard, des cartes électroniques permirent même un début de graphisme en émulant le célèbre Tektronik 4014.

Comme vous pouvez le voir, le clavier de l'ADM-3A comprenait deux caractéristiques assez singulières. Tout d'abord la touche ESC placée juste à gauche de la ligne QWERTY. En gros là où aujourd'hui nous avons notre touche Tabulation. Premier mystère, sur l'ADM cette touche était donc l'une des plus accessibles.

Ensuite, le clavier de l'ADM-3A ne disposant pas de touches de direction, celle-ci étaient simplement sérigraphiées sur les touches... HJKL, voilà pour le second mystère.

Sur ce clavier nous notons aussi que les caractères ~, |, @, etc, sont elles aussi très faciles à obtenir. Bref, tout ce qui fait le quotidien de quelqu'un qui travaille aujourd'hui en ligne de commande.

L'ADM-3A est donc en quelque sorte le cheval de guerre romain de l'informatique en ligne de commande.

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Cyrille BORNE : OpenSUSE 12.3 : problèmes audio/vidéo

samedi 18 mai 2013 à 12:05

J'ai écrit il y a quelques temps un article sur OpenSUSE 12.3 que je venais d'installer en dur. Je dois bien avouer que, le jour où j'ai décidé cette installation, aux côtés de Fédora 17 et RedHat, j'ai été bien inspiré !

Lundi dernier, j'ai voulu régler mes petits soucis de mises à jour sous Fedora 17 et passer à la version supérieure. Mal m'en prit ! Catastrophique. Fedora est un laboratoire. On expérimente à tout crin. Rien de mal à cela me direz-vous sauf que… pour suivre le rythme des changements opérés, il faut sacrément se tenir informé. Ce qui n'était pas mon cas. Un exemple : j'utilise TeXLive depuis de nombreuses années. Sous Fedora 17, j'avais tout bonnement installé les paquets depuis le dépôt dédié. Or, comme vous pouvez le remarquer un peu plus bas sur cette même page, pour Fedora 18, les choses ont changé. Voilà pourquoi je ne parvenais plus à mettre convenablement à jour Fedora 17. Bien évidemment, je suis revenu sur cette page après avoir tout cassé. Exit donc Fedora 17.

— À toute chose, malheur est bon… dit-on, nest-ce pas ? J'avais installé OpenSUSE 12.3 et n'avais, manifestement, aucun souci particulier sinon ceux que tout le monde avait notés avec la connexion Internet au premier redémarrage après l'installation toute fraiche et la lecture des fichiers audio/vidéo. Il persistait une lenteur de ma connexion Internet, laquelle est aujourd'hui définitivement réglée après mise à jour et en utilisant NetworkManager, beaucoup plus souple au quotidien. L'autre souci, que je pensais avoir réglé, concernait l'audio et la vidéo. Problème récurrent sous GNU/Linux s'il en est. Je pensais l'avoir également résolu en installant les codecs multimédia en un 1 clic. Ben… non.

Curieusement, après installation des codecs en 1 clic, personne ou presque n'a plus aucun problème. Moi, si. J'en avais encore. Bon, je ne suis pas le seul mais tout de même. Sur la liste de diffusion (peu causante), la solution proposée est, globalement, la même que sur Internet (forum et documentation) : installation en 1 clic.

Curieusement encore, après installation des codecs en 1 clic, toutes les "applications KDE" (Amarok, Kaffeine, etc.) fonctionnaient parfaitement.

Comme j'ai eu un peu de mal à trouver la solution pour Totem et VLC, je la donne ici.

C'est grâce à un script bash, mmcheck, quelque peu obsolète malheureusement, que j'ai trouvé la solution. Le script n'installe rien, il vérifie et suggère. Une démarche intéressante.

Au final, en installant les paquets "vlc-codecs", "gstreamer-plugins-libnav" et "gstreamer-fluendo-mp3" tout est rentré dans l'ordre.


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