PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

dada : La contre histoire d’Internet

mardi 14 mai 2013 à 21:01

arte.png

Je m'en vais boire des bières mais je me dois de vous prévenir. Ce soir passe sur Arte un reportage qui à l'air plus que fort intéressant : La contre histoire d’Internet.

Le documentaire sera diffusé à 22h40.

Je cite directement le site d'Arte :

Retour sur l'émergence des mouvements de défense des libertés sur Internet, nés en réaction à la régulation croissante du Web par les gouvernements et les multinationales. Avec Richard Stallman, l'inventeur des logiciels libres, Rick Falvinge, créateur du Parti pirate suédois, et Julian Assange, fondateur de WikiLeaks.

Si, comme moi, vous ne pouvez pas voir ce documentaire en direct, prévoyez une enregistrement !

Gravatar de dada
Original post of dada.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Quack1 : Git : Pusher ses modifications sur plusieurs dépôts en une seule commande

mardi 14 mai 2013 à 19:12

Si, pour des questions de résilience et de backup, vous avez plusieurs dépôts distants configurés dans votre projet git, vous devez lancer plusieurs commandes pour pousser vos modifications sur chacun de ses dépôts.

quack@spiderman $ git push # Depot "master"
quack@spiderman $ git push remote2 master
quack@spiderman $ git push remote3 master

J'ai trouvé ce matin l'astuce pour pusher automatiquement sur plusieurs remotes. Prenons le cas où j'ai 2 dépôts distants configurés : http://remote1 et git@remote2:depot.git. On va

  1. Créer un nouveau remote avec la première url
  2. Ajouter une url au remote nouvellement créé
  3. Repeter l'étape 2 pour tous les dépôts distants à rajouter

Ce qui nous donne :

quack@spiderman $ git remote add multiple http://remote1
quack@spiderman $ git remote set-url --add multiple git@remote2:depot.git

Ensuite, pour pusher les modifications :

quack@spiderman $ git push multiple master

Et si vous voulez pouvoir pusher automatiquement sur ce nouveau remote simplement par un git push :

quack@spiderman $ git push -u multiple master

Source

Gravatar de Quack1
Original post of Quack1.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Quack1 : Et si les jeux vidéos pouvaient vraiment rendre violent ?

mardi 14 mai 2013 à 11:30

 

Je suis très tenté de répondre "non", et pourtant j'ai été surpris en lisant la semaine dernière qu'en fait cela pourrait être vrai.

On ne cite plus les articles traitant du sujet, tant du côté des pas-de-jeux-vidéos-chez-les-jeunes-ça-rend-con, que du côté des le-jeu-vidéo-n-est-pas-la-cause.

Personnellement j'étais aussi de l'avis que ce n'était pas l'abus de jeux vidéos qui pouvaient rendre violent les jeunes jusqu'à les transformer en tueurs fous, comme ce fût le cas à Columbine ou à Aurora.

Et pourtant, en lisant Comment devenir un optimiste contagieux de Shawn Achor, je suis tombé sur les arguments contraires.

Le but n'est absolument pas de faire croire aux gens que l'informatique et les jeux sont le mal, loin de là. Achor parle dans son livre de psychologie, et principalement de la psychologie positive. Selon lui (et de nombreux autres penseurs), avoir une attitude et des pensées positives permettent de mieux réussir. Il précise entre autres que si on ne nage pas dans le bonheur, c'est avant tout à cause de son état d'esprit et qu'il suffit de "reprogrammer" son cerveau pour lui faire voir les points positifs plutôt que les côtés négatifs.

Vient ensuite le moment où il veut prouver qu'à n'importe quel âge il est possible de changer la façon dont son cerveau voit les choses. Et c'est ici qu'arrive le moment où il parle des jeux vidéos.

 

Il parle d'abord de l'Effet Tetris (p.138-139 du livre) :

Des chercheurs du département de psychiatrie de la faculté de médecine de Harvard ont payé 27 personnes pour jouer à Tetris pendant des heures, 3 jours d'affilée. [...] Plusieurs jours après l'expérience, certains participants ne pouvaient s'empêcher de réver de formes qui tombaient du ciel. D'autres en voyaient partout, même eveillés.

Il explique ensuite les fondements scientifiques de cet effet :

L'effet Tetris provient d'un processus physique tout à fait normal qu'une pratique répétée déclenche dans le cerveau. Les joueurs se trouvent emprisonnés dans ce que l'on appelle une "image rémanente cognitive". [...] Quand ces étudiants jouaient à Tetris de manière prolongée, ils se trouvaient piégés de la même façon par quelque chose qui obscurcissait leur vision - en l'occurrence, un schéma cognitif qui leur faisait voir involontairement des formes de Tetris où qu'ils portent leur regard [...]. Il ne s'agit pas que d'un problème de vision : jouer à Tetris pendant des heures modifie réellement le câblage du cerveau. Plus spécifiquement, comme des études ultérieures l'ont fait apparaître, une pratique régulière crée de nouveaux circuits neuronaux, de nouvelles connexions qui déforment la perception des situations de la vie réelle.

Un peu avant dans le livre, l'auteur expliquait qu'après une journée complète à jouer presque sans interruption à Grand Theft Auto, il avait au petit matin en sortant de chez lui failli voler une voiture de police, parce qu'il se sentait encore dans le jeu.

 

Je ne me veux pas psychologue, je ne tire mes "conclusions" que je vous présente ici que de mon expérience personnelle et de ce que j'ai pu lire dans ce livre.

J'ai toujours été opposé à l'idée selon laquelle les jeux vidéos pouvaient entrainer des lycéens à tuer tous leurs camarades de classe. Pour moi, cela ne pouvait être que la conséquence de l'éducation reçue et d'un écosystème et d'un environnement fortement violent, comme celui dans lequel vivent les américains. J'ai personnellement beaucoup joué aux jeux vidéos étant plus jeune (de quelques années seulement, mais plus jeune quand même ;-) ), et je n'ai jamais eu envie de sortir acheter un M-16 dans la rue pour tirer sur mes voisins.

Et pourtant, la lecture de ces paragraphes du livre m'ont fait repenser à ça, et finalement s'il est possible que le cerveau humain se reprogramme de lui même, et bien je commence à penser que chez des personnes en mal de bien-être ou déprimés, une pratique excessive des jeux vidéos peut "recâbler" leur cerveau pour leur faire voir le monde comme une vaste partie de Call of Duty dans laquelle ils peuvent faire eux-même la loi, pour un temps très limité bien sûr. Je suis également tombé sur cet article de Slate qui résume bien la situation.

Le livre est disponible sur Amazon, à la Fnac, ou chez votre libraire : Comment devenir un optimiste contagieux, par Shawn Achor, éditions Belfond, ISBN 978-2-7144-4967-2.

Source Image : Wallbase.cc

Gravatar de Quack1
Original post of Quack1.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : J'ai violé ma propre vie privée et je la vends moi-même sur Internet !

mardi 14 mai 2013 à 10:23

Federico Zannier est un étudiant d’origine italienne vivant à New York. Il a décidé de collecter toutes ses données personnelles et de les vendre sur le site de crowdfunding KickStarter !

Si Facebook ou Google se font de l’argent sur notre compte sans que cela ne me rapporte rien, pourquoi ne pas vendre directement sa vie privée aux entreprises intéressées ?

Une initiative pour le moins originale, à mi-chemin entre la performance artistique conceptuelle et l’acte politique qui vise à faire prendre conscience de la situation.


A bite of Me - Federico Zannier


A bite of Me

A bite of Me

Federico Zannier - Mai 2013 - KickStarter
(Traduction : P3ter, Axl, lgodard, Tuxmax + anonymes)

J’ai collecté automatiquement les données me concernant. J’ai violé ma vie privée. Maintenant je vends le tout. Mais combien cela vaut-il ?

Je passe des heures chaque jour à surfer sur Internet. Pendant ce temps, des compagnies comme Facebook et Google utilisent mes informations de navigation (les sites internet que je visite, les amis que j’ai, les vidéos que je regarde) pour leur propre bénéfice.

En 2012, les revenus de la publicité aux États-Unis étaient aux alentours des 30 milliards de dollars. La même année, je tirais exactement 0$ des mes propres données. Et si je traçais tout moi-même ? Pourrais-je tirer quelques dollars en retour ?

J’ai commencé à regarder les conditions générales des sites web que j’utilise souvent. Dans leurs politiques de confidentialité, j’ai trouvé des phrases telles que « Vous accordez une autorisation mondiale, non-exclusive, gratuite pour l’utilisation, la copie, la reproduction, le traitement, l’adaptation, la modification, la publication, la transmission, l’affichage et la distribution de ce contenu dans tout media et suivant toute méthode de distribution (connue à ce jour ou développée ultérieurement). » J’ai tout simplement accepté de donner un droit à vie, international, re-licenciable d’utiliser mes données personnelles.

Quelqu’un m’a dit que nous vivons dans l’âge des données, que l’âge du silicium est déjà terminé. « Dans cette nouvelle économie », ont-ils dit, « les données c’est le pétrole ».

Bien, voilà ce que je peux y faire.

Depuis février, j’ai enregistré toutes mes activités en ligne (les pages que j’ai visitées, la position du pointeur de la souris, des captures d’écran de ce que je regardais, des clichés webcam de moi regardant l’écran, ma position GPS et un journal des applications que j’utilisais). Vous trouverez quelques illustrations sur myprivacy.info.

Le paquet de données contient :

La suite d’outils contient:

Je vend ces données 2$ par jour. Si plus de personne font de même, je pense que les marketeux pourraient juste nous payer directement pour nos données. Ça parait fou, mais offrir toutes nos données sans contrepartie l’est tout autant.

Thanks! Merci !

Federico

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Génération Linux : Libérons le cloud avec Cozy

mardi 14 mai 2013 à 09:00

Aujourd'hui petite exception, ce n'est pas moi qui vais rédiger cet article. Je laisse la parole à des passionnés d'auto-hébergement qui nous présente leur projet de Cloud personnel libre : Cozy !

Logo Cozy

Logo Cozy

Bonjour à tous, chez Cozy Cloud, une jeune startup, nous sommes de fervents défenseurs du logiciel libre et de sa culture. Et comme en plus, nous ne sommes pas satisfaits du modèle actuel des services web, nous cherchons à redonner le contrôle de ses données et services à l'utilisateur. Pour cela nous vous proposons un projet libre auto-hébergeable nommé Cozy.

Cozy renverse le modèle existant en donnant un serveur à chaque utilisateur sur lequel il centralise ses données. Un Cozy n'est pas une distribution Linux mais une collection d'applications webs. Les applications partagent les données et des fonctionnalités entre elles permettant une intégration forte et de nouveaux usages. En effet, nous pensons que cette architecture est propice à l'émergence d'applications innovantes tirant parti des données personnelles en toute transparence (restitutions de données, quantified-self, objets connectés, ...). Des services plus classiques comme le partage de fichiers/photos, la prise de notes/todos et les emails sont bien évidement de la partie.

Pour rentrer dans les détails techniques et concrets, on peut dire que c'est une suite d'application écrite en Node.js accolées à une base de donnée Couchdb et à un serveur d'indexation écrit en Python. Un des modules permet de télécharger, démarrer et arrêter facilement des applications écrites en Node.js. Ce qui veut dire que vous pouvez très facilement ajouter votre propre application (plus de détails sur l'architecture ici).

Installation (pour Debian/Ubuntu)

Pour faciliter l'installation, nous mettons à votre disposition un script d'installation Fabric. Fabric est une technologie permettant d'exécuter des commandes sur un serveur distant depuis votre machine locale. Il vous faudra donc d'abord installer python, Fabric et son extension Fabtools, sur votre machine locale pour pouvoir ensuite déployer la « stack » Cozy sur votre serveur distant.

Attention : Certaines commandes et déploiement d'applications prennent un certain temps.

apt-get install python python-pip

sudo pip install fabric fabtools

Téléchargez ensuite le script Fabric qui lancera les commandes sur votre serveur distant :

wget https://raw.github.com/mycozycloud/cozy-setup/master/fabfile.py

Pour finir, démarrez le script en indiquant le sudoer ou l'utilisateur root de votre serveur ainsi que l'adresse IP de votre serveur (celui ci doit autoriser un accès SSH).

fab -H user@ip install

Le script vous demandera une série d'informations pour générer le certificat HTTPS. Vous pouvez entrer ce que vous voulez. Il vous réclamera aussi un nom de domaine qui correspond au domaine où vous hébergez votre Cozy. Cela est utile pour générer des urls dans le mail d'oubli de mot de passe.

NB: En raison du nombre de technologies installées, nous vous recommandons l'installation dans une machine virtuelle ou dans un conteneur si votre serveur le permet.

Démarrage

Lorsque l'installation est terminée, vous n'avez plus qu'à vous enregistrer sur : https://IP. 

Ecran d'enregistrement Cozy Cloud

Attention : Si vous voyez seulement la page d'accueil de NGINX c'est qu'il vous faut utiliser le protocole HTTPS.

Ensuite vous accédez à vos apps en un clic.

Page d'accueil de Cozy

Un clic sur le bouton Apps en haut à droite vous donne accès au repository d'applications. Écran dans lequel vous pouvez aussi indiquer l'url du dépôt git d'une application que vous avez créée.

Repository d'applications Cozy

Pour mettre à jour ou supprimer une application, il faut simplement revenir sur la page d'accueil, cliquer sur le bouton manage et cliquer sur le bouton update/remove de l'application concernée :

Administrer son Cozy

Voilà vous savez déjà comment administrer votre cloud perso avec Cozy ! Si vous avez besoin d'aide vous pouvez nous retrouver sur #cozycloud sur freenode.net ou tout simplement nous envoyer un mail à contact@cozycloud.cc . Vous trouverez également dans la suite quelques liens qui pourront vous être utile.

Site du projet

Guide de création d'applications

Détail de l'installation de Cozy

Site de la société (solution d'hébergements)

Gravatar de Génération Linux
Original post of Génération Linux.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires