Après 6 ans de bons et loyaux services, j'ai décidé de passer à un processeur plus récent et plus puissant: d'un Intel Q6600 vers un Intel i7 4790s.
Le changement de processeur, donc de Socket, implique le changement de la carte mère ce qui implique  aussi le changement des barrettes de RAM: 4Go DDR2 vers 8Go DDR3.

Je garde donc mon boitier, mon alim, mon disque de donnée, mon lecteur Bourré, et mon petit ventilo pour processeur :)


Mon nouveau processeur Intel embarquant une puce graphique (IGP), j'en profite pour laisser tomber mon ancienne carte graphique PCI Express. Cela devrait fortement diminuer la consommation électrique ainsi que le dégagement de chaleur dans le boiter. La carte graphique affiche 47.0°C au repos et au vue de la taille du radiateur, la circulation d'air devrait être meilleure :).
Côté processeur, je gagne aussi en température sans perdre en puissance, il affiche un TDP de 65W contre 95W pour le précédent.

A noter que j'avais changé l'alimentation au préalable, les processeurs Haswell et supérieur consomment si peu en veille que l'alim peut croire que le processeur est éteint et décider de couper le jus. Avant de passer au nouvelle génération de processeur Intel, assurez vous que votre alimentation sera compatible.

Changement du disque système:

Je profite aussi de la refonte de mon ordi pour changer le disque système, je passe d'un SSD 60go à un SSD 128go (Gain de place énorme!!)  Cela me permettra d'avoir un double boot avec un OS de secours: Debian Stable + Debian Testing.Voici le découpage prévu:


Le swap est partagé entre les deux OS, et je le taille à 12Go soit 1.5 fois la taille de la Ram. Je suis donc plus que généreux, 1x la Ram aurait largement suffit, surtout qu'il y a peu de chance que je la remplisse totalement. Quoique, avec quelques machines virtuelles, ça peut vite monter.

Debian et L'UEFI:

La nouveauté pour moi c'est le passage du BIOS à l'UEFI, ce nouveau type de firmware demande la création sur mon disque d'une partition entre 100 et 250Mo dédié à l'EFI.
L'EFI permet d'avoir 128 partitions primaire, contrairement au GPT qui ne pouvait en avoir que 4. On peut donc abandonner l'utilisation des partitions logiques.

L'installeur Debian peut être démarré en mode UEFI.  Les nouvelles cartes mère UEFI peuvent voir les partitions supplémentaire en EFI sur le cd ou sur la clé USB d'installation. En bootant à partir de là, l'installeur indiquera sur le premier panneau: "Debian GNU/Linux UEFI Installer menu". Si vous n'avez pas cette mention c'est que vous êtes dans l'ancien mode (GPT).

Une fois l'installation lancé, si l'on choisit un partitionnement manuel, on pourra créer une partition EFI en choisissant le formatage "EFI", avec un point de montage: /boot/efi.

A noter que l'installeur "Daily build" de Debian rencontre actuellement un problème avec la création de la partition de boot EFI. https://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=752187
J'ai donc commencé par installer la version Stable de Debian: Wheezy, afin de créer cette fameuse partition. Une fois qu'elle était créé, j'ai pu l'utiliser pour l'installation de Testing.

Plus d'info sur l'UEFI ici:
http://wiki.debian-facile.org/doc:install:uefi

Carte graphique:
Une fois l'installation de Testing terminé, au premier boot, j'ai eu l'agréable surprise de trouver une accélération graphique opérationnelle sans rien avoir à faire, pas besoin de firmware propriétaire pour ça.
OpenGL vendor string: Intel Open Source Technology Center
OpenGL renderer string: Mesa DRI Intel(R) Haswell Desktop 
OpenGL core profile version string: 3.3 (Core Profile) Mesa 10.2.1
OpenGL core profile shading language version string: 3.30
Depuis le menu UEFI de la carte mère j'ai  alloué le maximun de mémoire partagé (1024Mo) que j'ai pu à la carte graphique. En effet les IGP (Interne Graphic Processor) possèdent peu de mémoire de base, elles utilisent donc celle de la RAM situé sur la carte mère.

Init System:
Utilisant Gnome, j'ai juste activé systemd comme Init par défaut, afin d'avoir une meilleur gestion de l'hibernation et de l'extinction de la machine:
Pour voir quel init on utilise:
dpkg -S /sbin/init
La commande m'indiquait l'ancien système init:
sysvinit-core: /sbin/init
Pour basculer sur systemd j'ai juste  installé le paquet systemd-sysv
sudo apt-get install systemd-sysv
Et au reboot suivant, j'obtiens:
systemd-sysv: /sbin/init

Conclusion:
Voilà pour le moment, l'installation c'est bien passé, j'avais un d'appréhension sur l'utilisation de l'UEFI, mais à tort. Il y a plus qu'a finaliser l'installation et à profiter des nouvelles capacités de ma machine.

Kao.

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Il y a des jours pendant lesquels l'envie de changer vous attrape par surprise. C'est lors d'un de ces moments que j'ai décidé de migrer mon vieux Blog de dada de Dotclear à PluXmL.

Je tiens d'abord à commencer par dire que je ne quitte pas Dotclear par déception mais par simple envie de changement. Dotclear n'est pas mort, Dotclear n'est pas mauvais.

Le grand changement fut d'une simplicité terrifiante.

Avec l'aide de Cyrille BORNE du Blog-Libre et d'un de ses commentaires éclairés sur Diaspora*, je me suis lancé dans l'aventure PluXmL.

La récupération des billets depuis Dotclear, un problème ?

Pas le moins du monde. Le plugin dc2pluxml est spécialement créé pour ça. Il passe par les flux RSS de votre blog sous Dotclear et récupère l'intégralité du contenu. Pour comprendre comment s'en servir, c'est par ici. Notez qu'il ne faut pas aller le chercher dans le gestionnaire de plugins mais taper l'adresse à la main. C'est moins pratique qu'un interface intégrée mais ça ne change pas grand chose : il récupèrera l'intégralité des billets.
Seul petit problème : les commentaires ne sont pas de la partie et c'est d'ailleurs pour cela que ce blog semble un peu vide de réaction. Je récupèrerai les commentaires avec le temps, à la main s'il le faut.

Un grand merci à Nicolas Loeuillet pour son travail ! Vous pouvez lui faire des coucous ici :-)

PluXmL et mes mains dans le cambouis, mais pas que !

PluXmL vous permet de mettre les mains un peu partout et c'est comme ça que vous personnaliserez votre nouvelle maison rapidement. J'adore mettre mes mains partout.
Une modification à faire à droite ? Rajouter un truc à gauche, personnaliser ce morceau : trop facile via l'éditeur de thème. Lorsque je faisais ça sous Dotclear, ça me donnait mal au crâne : avec PluXmL, j'abuse un peu de temps en temps tellement j'aime bien.

Pour ceux qui veulent s'amuser plus sereinement, les plugins sont là pour vous. On en trouve pour tout ce qu'il faut. Si vous aimez les sapins de Noël, vous serez déçu. On n'est pas chez Wordpress ici. PluXmL fait un blog et le fait bien.

Je reviendrais peut-être sur l'évolution de la charge de mon serveur. PluXmL est très léger et sans base de données : je devrais voir certaines courbes se coucher, normalement.

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Le développement du nouveau bureau Plasma Next continue son chemin avec dernièrement la sortie de la seconde Bêta.

Après une appellation Plasma Next, puis Plasma 2014.6, le nom normalement définitif est Plasma 5. La sortie à venir est donc numérotée 5.0 qui sera suivie par des mises à jours mineures 5.0.1, 5.0.2… On y retrouve donc la logique de KDE SC 4.x.x.

Le planning a un peu changé, la Bêta 3 est prévue pour le 8 juillet et la sortie finale le 15 juillet… on est donc très proche !

Voici une vidéo qui montre beaucoup de choses, dès le début ça démarre fort avec l’écran de connexion vraiment sympa. A voir !

Des images de Kubuntu avec Plasma 5 bêta 2 peuvent être téléchargées ici grâce au projet Neon : http://neon.blue-systems.com/live-iso/
Bien évidemment à ne pas installer comme système par défaut.

–

Sources :
Vidéo : Korneliusz Jarzębski
https://dot.kde.org/2014/06/10/plasma-5-second-beta-needs-testing
http://techbase.kde.org/Schedules/Plasma_5

Original post of T. BRIOLET.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Une nouvelle mouture du moteur de blog Pelican, la 3.4, vient tout juste de sortir !

La principale nouveauté est la meilleure gestion de la regénération du blog. Auparavant, à chaque mise à jour (ajout/suppression d'un article, ajout/suppression d'une catégorie, ajout d'une ligne à un article), tout le blog était regénéré de zéro.

Désormais ce n'est plus le cas, puisqu'uniquement le contenu modifié est regénéré.

 

Plusieurs autres modifications ont également été apportées, voir le CHANGELOG pour plus de détails :

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Partout ou nous passons, partout ou nous faisons des démonstrations de Check my Website et de sa console, partout la même question :

Quand pourrons-nous exécuter des scénarios utilisateur avec Check my Website ?

A question simple, réponse pas si simple que cela comme nous allons le voir.

Scénario fonctionnel : De quoi parle t’on ?

Par scénario fonctionnel, applicatif ou utilisateur, il est d’usage de désigner l’ensemble des mécanismes et technologies permettant de scripter un navigateur de façon à le faire rejouer des séquences d’actions sur un site web automatiquement.

C’est un peu comme si vous passiez sur votre site web toutes les heures pour vérifier que la recherche fonctionne, que les clients peuvent mettre un produit dans le panier, et plus important l’acheter et le payer, etc.

Piloter un navigateur : La technique est une chose

Côté technique, une fois de plus dans l’Open Source, il y a de quoi faire. Du plus connu comme Selenium HQ au petit dernier comme Dalek.js ou Slimer.js, qui est le pendant Firefox de PhantomJS pour Webkit. Ces deux derniers se pilotent avec CasperJS.

Si vous êtes plutôt Ruby que Javascript, regardez du côté du désormais classique Watir.

Certains de ces logiciels fonctionnent en mode dit “headless”, c’est à dire sans lancer réellement un navigateur mais en utlisant son moteur de rendu alors que d’autres nécessitent un serveur graphique pour fonctionner. Le navigateur est alors rééllement exécuté sur le robot de test.

Heureusement, il existe pour Linux Xvfb « X virtual framebuffer ». Contrairement à d’autres serveurs d’affichage, Xvfb effectue toutes les opérations graphiques en mémoire sans montrer aucune sortie écran. Vous n’avez donc pas besoin d’installer un serveur X complet pour lancer le navigateur.

Nos premiers essais

Nous commençons à tester certains des logiciels cités ci-dessus et la vidéo suivante est un test fonctionnel de la console Check my Website réalisé avec CasperJS + Slimer.js.

C’est ce genre de vidéo que vous pourriez retrouver un jour directement dans la console Check my Website !

Et la facilité d’utilisation une autre

Mais avant que cela ne se produise, nous devons réussir le challenge de vous permettre d’utiliser ses logiciels sans vous transformer en expert DOM, HTML, Javascript. Et ça, c’est une autre paire de manches !

L’enregistrement automatiques des actions

Nous pourrions, à l’instar de Selenium HQ, proposer une extension au navigateur permettant d’enregistrer toutes les actions faites dans le navigateur.

Cette méthode présente souvent l’inconvénient de devoir éditer les scripts générés par l’enregistrement fait dans le navigateur afin de les nettoyer ou de les enrichir.

Alors, pourquoi ne pas tout faire à la main ?

Le codage à la main des actions

Nous pourrions vous proposer l’upload d’un script rédigé à la main, avec amour, pour être exécuté sur nos robots.

Voici un extrait du script utilisé pour tester une recherche sur Google (source: CasperJS).

var links = [];
var casper = require('casper').create();

function getLinks() {
    var links = document.querySelectorAll('h3.r a');
    return Array.prototype.map.call(links, function(e) {
        return e.getAttribute('href');
    });
}

casper.start('http://google.fr/', function() {
    // search for 'casperjs' from google form
    this.fill('form[action="/search"]', { q: 'casperjs' }, true);
});

casper.then(function() {
    // aggregate results for the 'casperjs' search
    links = this.evaluate(getLinks);
    // now search for 'phantomjs' by filling the form again
    this.fill('form[action="/search"]', { q: 'phantomjs' }, true);
});

casper.then(function() {
    // aggregate results for the 'phantomjs' search
    links = links.concat(this.evaluate(getLinks));
});

casper.run(function() {
    // echo results in some pretty fashion
    this.echo(links.length + ' links found:');
    this.echo(' - ' + links.join('\\n - ')).exit();
});

Pas forcément super trivial à écrire !

Couper la poire en deux

La dernière méthode qui pourrait être proposée est à mi-chemin entre les deux autres : Proposer un environnement d’édition dédié aux scripts de type scénarios web.

Il vous resterait alors à préciser uniquement les actions et les objets sur lesquels celles-ci s’appliquent comme cet écran ci-dessous que j’ai trouvé sur le service en ligne Ghost Inspector.

Conclusion temporaire

Les scénarios sont une fonctionnalité importante pour tous ceux voulant tester les fonctionnalités, le bon fonctionnement d’un site web. Il est donc normal que Check my Website, dont la vocation est de vous fournir tous les outis nécessaires au monitoring complet de votre site aille vers ce type de “produit”, au même titre que le « Real User Monitoring » qui fera l’objet d’un autre billet sur Wooster.

Reste à savoir comment nous allons vous proposer cette fonctionnalité pour qu’elle soit facilement utilisable. Extension au navigateur ? Upload de scripts faits à la main ? Un mix des deux ? Seul l’avenir nous le dira. D’ici là, n’hésitez pas à exprimer vos souhaits en la matière, les commentaires sont faits pour ça !

Original post of Wooster by CheckmyWebsite.Votez pour ce billet sur Planet Libre.