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Vincent Gay : Géolocaliser ses photos manuellement

vendredi 19 octobre 2012 à 07:21

J'ai expliqué dans un billet précédent comment j'utilise mon GPS pour géolocaliser automatiquement mes photos. Mais il arrive parfois que l'on ait à procéder manuellement :

Il est possible alors de géolocaliser à posteriori en pointant sur une carte l'endroit supposé où ont été prises les photos. Il existe pour cela metadataEdit, un kipi-plugin à utiliser dans Digikam. Il suffit d'activer le plugin dans le menu Configuration > Configurer digikam > Modules externes kipi > Cocher "KIPI Pictures Metadata Editor". Sélectionnez ensuite un lot d'images puis allez dans le menu Image > Géolocalisation.
Seulement voilà :

Autres solutions : oqapi, à laquelle je n'ai pas adhéré davantage.

Donc je me suis fendu d'un petit script que je peux directement utiliser dans un navigateur de fichier comme Nautilus ou Thunar, en combinaison avec un navigateur web.

Le principe :

Tout d'abord on affiche sur le navigateur web un site de cartographie en ligne qui permet de déterminer les coordonnées géographiques d'un point selon le datum GWS 84 (voir ci-dessous) et l'on sélectionne ces coordonnées avec la souris. On peut même sélectionner toute la ligne (triple clic) puisque le texte inutile sera supprimé par le script.
Celui-ci utilise avec xsel le tampon de sélection de X11 (ce par quoi est alimenté le presse-papier de votre environnement graphique), vérifie sa pertinence, le recompose en coordonnées Latitude / Longitude au format Dégré - Minutes - Secondes et enfin l'enregistre dans les données exif des photos grâce à exiv2.

Les sites de cartographie qui fonctionnent :

Voici un exemple qui montre une sélection sur une carte IGN dans le visualiseur de Peter Robins :

Sélection de coordonnées

Et l'action sur un répertoire dans le gestionnaire de fichier Thunar :

Géotaguer dans Thunar

Téléchargez ici le script en question : Copiez-le dans votre répertoire ~/.gnome2/nautilus-script et n'oubliez pas de le rendre exécutable (chmod +x).
Pour l'utiliser avec Thunar allez simplement dans Éditer > Configurer les actions personnalisées, donnez le chemin du script et complétez avec l'option %F

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Antistress : La cuvée 2012 des formats

jeudi 18 octobre 2012 à 23:49

Homme derrière des barreaux

Les plus attentifs auront noté que mon blogue s'appelle « Libre et ouvert » : une référence aux logiciels libres bien sûr, mais aussi aux formats ouverts.

Il y a un lien évident entre les deux : les formats ouverts facilitent le développement et l'utilisation des logiciels libres, tandis que les logiciels libres encouragent naturellement l'utilisation de formats ouverts.

S'il fallait convaincre les gens d'utiliser l'un ou l'autre, je n’hésiterai pas une seconde : je mettrai l'accent sur les formats ouverts qui permettent l’interopérabilité entre les logiciels, qu'ils soient libres ou privateurs.

Avec les formats ouverts, la vie des utilisateurs de logiciels libres devient plus facile ! Il n'y a pas de discrimination, chacun peut utiliser le logiciel libre sans entrave.

Bref si chacun, à titre individuel, est libre d'utiliser un logiciel libre ou privateur, le recours aux formats ouverts devrait être obligatoire : il n'en sortirait que des progrès.

L'État en revanche, de même que toute structure investissant l'argent public, devrait recourir obligatoirement au logiciel libre. C'est à la fois une question de souveraineté et une question de principe : que l'argent public permette de créer des biens publics. Ce que le logiciel libre est, justement.

Malheureusement les formats fermés sont largement répandus (aidés en cela par les brevets logiciels dans les pays qui reconnaissent leur validité – les fous !) et il faut faire avec.

Alors, 2012 a t-elle été une bonne année du point de vue des formats ouverts ?

J'ai recensé pour vous quelques pistes. N'hésitez pas à les compléter en commentaires !

Allez, je suis simpa, je vous file le plan :

Le Web

Plusieurs batailles sont menées sur ce front essentiel :

WebM vs H264

La bataille du codec vidéo pour la vidéo native dans le navigateur (c'est à dire sans greffon tel l'infâme Flash d'Adobe) voit s'affronter deux prétendants : WebM (embarquant le codec vidéo VP8 libéré par Google) et H264 (dont l'usage est soumis à redevance dans les pays reconnaissant les brevets logiciels). J'ai bien peur que cette bataille ait été perdue. La fondation Mozilla à travers Firefox n'est pas parvenue, seule, à imposer le format ouvert contre le format fermé. Et le célèbre navigateur au panda roux s'apprête à jouer la musique empoisonnée du H264 sur smartphones Android, dans un premier temps (voir ce billet de Brendan Eich, directeur technique chez Mozilla).

Toutefois, comme le souligne ce commentaire :

Les smartphones Android ont une assez grande part de marché pour changer la façon dont les sites web sont faits, de la même façon que tous les sites ont laissé tomber Flash pour H264 lorsque l'iPhone a tourné le dos à Flash. Si les smartphones Android abandonnent Flash et H264 pour ne plus prendre en charge que WebM alors les sites web seraient vite mis à jour pour proposer ce format. Seul, Firefox n'a pas assez de poids pour provoquer ce changement.

Vous savez maintenant ce qu'il vous reste à demander au Père Noël à la fin de l'année. Aura t-on plus de chances avec la génération suivante de codecs ? Peut-être.

Flash vs le reste du monde

Que dire de Flash si ce n'est que sa mort lente devrait s'accélérer avec l'arrivée de Windows 8.

Quel dommage : on aura pas eu le temps d'avoir une implémentation libre qui marche... (d'où l’intérêt des formats ouverts !)

Opus : plein de promesses !

La défaite de WebM n'aura pas été vaine et les leçons ont été apprises. Le tout nouvel Opus devrait avoir de bonnes chances de s'imposer comme codec audio de référence pour les communications en temps réel.

Rappelons qu'opus est un codec audio libre de redevance et extrêmement performant, né de l'effort conjoint de Xiph.Org, Skype Technologies (à présent Microsoft) et Mozilla, et qui vient d'être adopté comme standard par l'IETF. Il est déjà implémenté dans Firefox 15 (où il peut d'ores et déjà être mis en œuvre au moyen de la balise audio HTML5) et sera utilisé prochainement par Opera, Chrome/Chromium et bien sûr Skype. La toute récente version 1.0 de FFmpeg l'embarque également.

Ce codec est le candidat idéal pour WebRTC, un standard de communication audio/vidéo en temps réel en cours d'intégration dans les 3 navigateurs sus-cités. Aux côtés de VP8 pour la vidéo ?

Lire à ce sujet le communiqué conjoint de Mozilla/Xiph.Org, celui de Skype Technologies et le billet de sebsauvage.

Le Web reloaded

Mozilla, dont le mantra est plus que jamais « T h e w e b i s t h e p l a t f o r m », est en train de donner un bon coup de pied dans la fourmilière en développant toutes les briques qui manquent pour développer en langage Web (le fameux trio HTML5, CSS3 et JavaScript) les applications que l'on trouve habituellement sur les smartphones. Il s'agit des WebAPI, ou encore de WebRTC que nous avons évoqué plus haut.

Concrètement, ces fameuses WebAPI permettent à des applications Web d’exploiter le hardware du téléphone : appareil photo, GPS, accéléromètre, vibreur etc.

D'où le double intérêt du projet Firefox OS qui a pour objectif de commercialiser des smartphones embarquant Firefox (et son moteur Gecko plutôt que le moteur WebKit qui a la fâcheuse tendance à être omniprésent sur les mobiles avec Chrome/Android et Safari/iOS/iPhone). Mais qui permet aussi de prendre conscience des briques qui manquent pour réaliser des applications indépendantes de la plateforme, écrites en langage Web... pour pouvoir ensuite les développer.

C'est tout le Web qui avance avec ce projet !

Dans le même ordre d'idée, on évoquera simplement le projet Mozilla Persona qui fait partie des initiatives devant permettre de restaurer notre vie privée sur le Web.

La 3D temps réel

Amateurs de jeux 3D, saluez la bonne nouvelle : les participants au standard libre OpenGL se sont enfin sortis les doigts du cul le temps de pondre une alternative au S3TC, un format de compression de textures omniprésent (il est intégré à DirectX) soumis à redevance dans les pays reconnaissant les brevets logiciels (sauf à utiliser une version légèrement dégradée).

En fait c'est un peu plus compliqué (mais j'aime bien les phrases choc) :

  1. Avec l'avènement des smartphones, vous avez dû remarquer que les lignes bougeaient (Microsoft très largement minoritaire sur ce marché, Flash évincé, WebKit omniprésent, généralisation du système de magasin d'applications monopolistique à chaque plateforme, etc.). Ainsi le succès des iPhones qui embarquent depuis l'origine des puces graphiques PowerVR a généralisé un autre format de compression de textures, également breveté : le PVRTC.
  2. Pondre un format de compression de textures libre de redevance dans le champ de mines actuel qu'est le système des brevets logiciels, implique presque à coup sûr que des acteurs acceptent de renoncer à demander une redevance sur des brevets qu'ils détiennent (comme Google l'a fait avec son codec vidéo VP8 par exemple).

C'est ce qui s'est passé en l'occurrence, Ericsson offrant à la communauté son format de compression de textures ETC2, capable de rivaliser en termes de qualité avec les formats existants S3TC et PVRTC.

Du coup, la voie étant à présent libre, la prise en charge d'ETC2 est rendue obligatoire à tout fabriquant de puces graphiques désirant proclamer la compatibilité de celles-ci avec OpenGL 4.3 ou OpenGL ES 3.0.

Encore plus fort : un successeur, également libre de redevance, des formats actuels ETC2/S3TC/PVRTC est déjà annoncé : il s'agit de l'ASTC, issue de la collaboration de ARM et Nvidia.

Lire à ce sujet : Khronos annonce les sorties d'OpenGL 4.3 et OpenGL ES 3.0, lesquelles se dotent enfin d'un format libre de compression des textures.

Je termine ce billet avec l'inévitable lien vers l'article dédié sur Wikipédia : Correspondance entre formats ouverts et formats fermés.

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Christophe Brand : Bespin SVN Extras

jeudi 18 octobre 2012 à 20:04

Dans un précédent article je vous ai expliqué comment installer le gestionnaire de styles Bespin dans KDE4
Il se trouve que dans le dossier cloudcity il y a quelques extras:

Je vais essayer de détailler l'installation de chacun de ces extras

Si vous utilisez Bespin pour appliquer un style, avec tous ces extras vous pouvez donc pousser à fond la customisation de votre bureau

 

Commençons par le thème d'icônes

Pour le créer vous aurez besoin de imagemagick, si il n'est pas installé dans votre distribution utilisez votre gestionnaire de paquets pour l'installer.

Dans votre gestionnaire de fichier allez dans le dossier cloudcity / icons et ouvrez le fichier config.example avec votre éditeur de texte préféré.
Copiez l'intégralité du fichier pour créer au même endroit un nouveau fichier nommé config sans extension dans lequel vous collez le tout enregistrez et fermez
Conservez le fichier config.example tel qu'il est car il sert de modèle.

Par la suite vous pourrez modifier les valeurs de couleurs et de transparence dans votre fichier config afin de créer un nouveau thème d'icônes de couleur différente.

Ensuite ouvrez un terminal dans le dossier cloudcity / icons / et lancez le script generate_kde_icons.sh en tapant dans le terminal

./generate_kde_icons.sh

L'opération dure un petit moment, sur mon ordinateur portable ça a duré environ 6 minutes, j'ai reçu quelques "warnings" m'informant que tel ou tel icône a été ignoré, certainement à cause d'une erreur dans les fichiers SVG et des SVG manquants mais ce n'est pas bien grave de plus j'ai informé les concepteurs en leur envoyant un rapport de bug, espérons qu'ils corrigeront ces erreurs.

Une fois l'opération terminée, vous trouverez un nouveau dossier nommé nmfnms dans le dossier icons de cloudcity

Copiez ce dossier dans votre dossier .kde / share / icons, c'est un dossier caché situé dans votre répertoire personnel, donc utilisez l'option de Dolphin pour afficher les fichiers cachés.
Si vous voulez que le thème d'icônes soit disponible pour tout le système alors copiez le dossier nmfnms dans le dossier usr / share / icons, ce dossier étant un dossier système il vous faudra les droits administrateur pour faire cela.

Ensuite rendez-vous dans la configuration du système et dans Apparence des applications pour appliquer le nouveau thème d'icônes.

Voila ce que ça donne par exemple dans mon menu, on voit qu'il manque aussi les icônes Thunderbird et Contacts

En fonction des applications installées sur votre système il y aura certainement des icônes manquantes ou non modifiées, pensez à aller sur le site officiel afin de signaler les icônes manquants dans le forum ou dans les rapports de bugs.

Si vous voulez modifier le fichier config pour créer un thème d'icônes différents, vous pouvez changer les 2 valeurs:

halo="white" permet de changer la couleur de la lueur autour de l'icone, vous pouvez remplacer white par la couleur de votre choix (black, brown, blue, green, red, yellow …etc) ou par une couleur héxadécimale par exemple #2B74C7

alpha=85 permet de régler le niveau de transparence, utilisez une valeur de 0 à 100

Si vous créez un nouveau pack d'icônes, supprimez d'abord l'ancien dossier nmfnms dans cloudcity puis modifiez le fichier config comme vous le souhaitez et enfin relancez l'opération.

Le gestionnaire de connexion KDM

Dans le dossier cloudcity / kdm se trouvent 3 dossiers

Copiez ces trois dossiers dans le dossier usr / share / kde4 / apps / kdm / themes /
Ce dossier étant un dossier système il vous faudra les droits administrateur pour faire cela.

Ensuite allez dans la configuration du système et dans Ecran de Connexion et vous pourrez choisir et appliquer celui de votre choix

Par exemple le KDM Bespin ressemble à ça

L'animation de démarrage de KDE Ksplash

Dans le dossier cloudcity / ksplash se trouvent 3 dossiers

Dans chacun de ces dossiers se trouve un script qui sert à générer le ksplash en fonction de votre résolution d'écran
Entrez dans un de ces dossiers et ouvrez-y un terminal
Par exemple je suis 1600×900, j'entre dans le dossier cloudcity / ksplash / bespin et je tape donc dans mon terminal

./generate.sh 1600 900

Sans le X entre les 2 valeurs

L'opération dure une seconde et vous obtenez un nouveau dossier portant le nom de votre résolution

Une fois que c'est fait copiez le dossier cloudcity / ksplash / bespin dans le dossier usr / share / apps / kde4 / ksplash /Themes
Ce dossier étant un dossier système il vous faudra les droits administrateur pour faire cela.

Ensuite allez dans la configuration du système dans Apparence de l'espace de travail puis dans Ecran de démarrage

Choisissez le thème bespin et appliquez
Vous pouvez tester pour voir à quoi ça ressemble le thème avant de l'appliquer.

Faites de même pour les 2 autres thèmes aperture et tibanna

Le thème pour le logiciel de gravure K3b

Dans le dossier cloudcity / extras se trouve un dossier K3b renommez-le en bespin et copiez-le dans votre répertoire personnel dans le dossier
.kde / share / apps / k3b / pics si le dossier pics n'existe pas créez-le
Ensuite lancez K3b puis allez dans le menu Configuration et Configurez K3b choisissez le style bespin et cliquez sur OK

 

Le thème pour le logiciel de musique Amarok

Dans le dossier cloudcity / extras se trouve un fichier nommé default-theme-clean.svg.bz2

Entrez dans le dossier cloudicity / extras avec un terminal

Decompressez le fichier default-theme-clean.svg.bz2 en tapant

bunzip2 default-theme-clean.svg.bz2

Ensuite créez un dossier /.kde/share/apps/amarok/images en tapant dans le terminal

mkdir -p ~/.kde/share/apps/amarok/images

Copiez dans ce dossier le thème fraîchement décompressé en tapant dans le terminal

cp default-theme-clean.svg ~/.kde/share/apps/amarok/images/

Si Amarok est lancé quittez-le en tapant

kquitapp amarok

Effacez le cache de Amarok en tapant

rm -f /var/tmp/kdecache-$(whoami)/Amarok-pixmaps.*

Lancez Amarok, à part les boutons de lecture, de contrôle du son et la barre de progression je ne vois pas trop ce que ça change, si vous observez d'autres changements merci de me le faire savoir.

La barre de menu X-Bar

Lorsque vous installez Bespin SVN ça installe aussi le plasmoid Xbar qui est un peu l'équivalent de Global-Menu sous Gnome
Si vous souhaitez utiliser Xbar ajoutez un nouveau tableau de bord vide en haut de votre bureau KDE et ajoutez dedans le plasmoid Xbar

Chaque fois que vous lancez une application, le menu de cette application se retrouve dans la Xbar

Par exemple si je lance Dolphin vous remaquez que le menu a disparu

Le menu de l'application est passé dans la Xbar

Malheureusement ça ne fonctionne pas avec toutes les applications par exemples les applications non KDE comme Firefox, Thunderbird, Libreoffice
Bizarrement ça fonctionne avec VLC

Donc ça n'est pas encore très au point, je préfère ne pas l'utiliser.

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Tasse de Café : Firefox 16 : diffusion interrompue à cause d’une faille de sécurité

jeudi 11 octobre 2012 à 17:11

Je vous en parlais pas plus tard qu’hier : la version 16 de Firefox est sortie officiellement. Cependant, aujourd’hui, Mozilla stoppe la diffusion de cette mise à jour et recommande même de repasser sur la version précédente, la 15.0.1. La raison de ce retournement de situation est simple : une faille de sécurité a été découverte, mettant en danger votre vie privée, ce qui est plutôt embêtant.

Logo de Firefox

Votre ordinateur ou smartphone ne risque pas d’exploser, mais cette faille de sécurité permet à quiconque d’accéder à votre historique ! Et il s’agit de l’historique complet, puisque si vous avez le malheur de visiter une page piégée, celui qui sera à l’origine de ce piège pourra accéder à toutes les URLs que vous avez visitées, ce qui inclue les paramètres d’URL également.

Mozilla a déclaré qu’à cet instant, rien ne montre que cette faille a déjà été exploitée et peut-être bien que personne n’a encore cherché à le faire. Cependant, il est bien évidemment recommandé de repasser à la version précédente en attendant un correctif que Mozilla nous promet. Il vous suffit donc de patienter quelques temps avant de télécharger la toute dernière version de Firefox qui ne possédera donc plus cette faille.

Notez qu’une mise à jour à été diffusée sur le Play Store d’Android. Cette mise à jour, la 16.0.1, corrige déjà cette faille : n’attendez donc pas trop longtemps avant de mettre à jour. D’ailleurs, ce correctif assez rapide pour la version mobile nous laisse espérer que la version desktop devrait être corrigée dans pas trop longtemps…

Via

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