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Miamondo : Créer une clé USB persistante avec Archlinux.

mardi 12 septembre 2017 à 20:48

Bonjour,

C’est avec une certaine joie que je rédige cet article qui fait suite à celui-ci. Souvenez-vous, je vous avais parlé de Framakey, une application que j’avais installée sur une clé USB de 31 GB. Je rappelle que Framakey se présente sous la forme d’une clé USB sur laquelle est installée la disrtribution Linux Mint et qui offre à son propriétaire, la persistance de données. Vous pouvez créer des dossiers ou des fichiers, télécharger une application ou en supprimer. Lorsque vous démonterez la clé, rien ne disparaîtra et au prochain reboot, vous retrouverez toutes vos données intactes.

Malheureusement, il s’est avéré qu’à l’usage, la navigation sur Internet était relativement hasardeuse voire carrément impossible. Attention! Loin de moi l’idée de jeter la pierre à Framakey car il faut être prudent : il est tout à fait possible que le problème vienne de ma clé USB elle-même. Mais y a-t-il des clés plus adaptées à ce genre de geekeries? Je n’en sais fichtre rien!

Toujours est-il que l’idée m’est venue de créer moi-même ma clé persistante (estampillée « qualité France » bien évidemment). Pour ce faire, j’ai jeté mon dévolu sur Lubuntu, un système d’exploitation très léger. Hélas, j’ai essuyé un échec. Or, il se trouve qu’il y a quelques semaines, sur mon netbook, j’avais installé Archlinux une distribution qui, il faut bien le reconnaître, tient toujours ses promesses.

Comme j’ai un pète au casque  j’aime bien expérimenter, je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée de créer une clé USB persistante en y installant, tenez-vous bien, Archlinux. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Pour ceux qui découvrent le nom de ce système d’exploitation, Archlinux est aux distributions GNU/Linux ce que la Légion Étrangère est aux troupes conventionnelles… C’est un peu spécial. Eh bien pourtant, à ma grande surprise, ça tient la route! La clé est persistante et parfaitement opérationnelle. Certes, le démarrage est un peu lent et la navigation sur Internet également mais ça reste dans les limites du raisonnable! Ça ne freeze jamais! Regardez comme c’est beau!

Screenshot

Voici donc comment j’ai procédé pour parvenir à mes fins. Je me suis servi de deux clés USB :

clef

J’ai enfiché mes deux clés dans les ports de ma tour et j’ai modifié le Bios pour que ce dernier boote sur la clé de 4 GB. Évidemment, après une page d’accueil sommaire, je me suis retrouvé dans un terminal tout noir (Ben oui! c’est du Archlinux). Le disque dur de l’ordinateur sur lequel j’opérais était en /dev/sda, la clé de 4 GB contenant l’image iso était en /dev/sdb et la clé de 31 GB en /dev/sdc.

J’ai rentré en root la commande cfdisk /dev/sdc dans un terminal. Cela m’a permis de valider que /dev/sdc correspondait bien à la clé de 31 GB. C’est important pour la suite! Je me suis plus ou moins aidé de ce guide officiel pour l’installation. J’ai donc procédé au partitionnement du disque comme suit :

Ce qui nous donne :

cfdisk

J’ai partitionné la clé avec cfdisk mais vous pouvez le faire aussi avec gparted. Moi je suis plus à l’aise avec cfdisk. Puis, j’ai formaté tout ça :

mkfs.ext2 /dev/sdc1
mkfs.ext4 /dev/sdc3
mkfs.ext4 /dev/sdc4

mkswap /dev/sdc2

Et j’ai monté les partitions. Je ne rentre pas dans les détails. Je ne vais pas recopier le guide. Ce n’est pas l’objet de cet article. Enfin, j’ai procédé à l’installation proprement dite et ce qui est tout bonnement extraordinaire dans cette histoire, ce qui est absolument incroyable, c’est que… eh bien en fait, il n’y a rien d’extraordinaire, ça s’installe comme sur un vulgaire disque dur. Cela dit, ça reste du bon vieux Archlinux. Prévoyez tout de même du savon à microbilles pour faire partir le cambouis et retrouver des mains propres. Mais franchement, je l’ai installé en suivant la même procédure que pour mon netbook et ça fait le boulot pour peu qu’on lui laisse le temps de chauffer! Comme navigateur, j’ai préféré Chromium à Firefox qui m’avait causé quelques déboires avec ma clé version Linux Mint Framakey.

Voilà donc une histoire qui se termine bien. Toutefois, il y a une question qui reste en suspend. J’ai ouï-dire qu’avec une clé persistante, il ne fallait surtout pas faire de mise à jour système. Pourquoi donc? Est-ce que quelqu’un peut éclairer ma lanterne sur ce sujet?

 


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Miamondo : Créer une clé USB persistante avec Archlinux.

mardi 12 septembre 2017 à 20:48

Bonjour,

C’est avec une certaine joie que je rédige cet article qui fait suite à celui-ci. Souvenez-vous, je vous avais parlé de Framakey, une application que j’avais installée sur une clé USB de 31 GB. Je rappelle que Framakey se présente sous la forme d’une clé USB sur laquelle est installée la disrtribution Linux Mint et qui offre à son propriétaire, la persistance de données. Vous pouvez créer des dossiers ou des fichiers, télécharger une application ou en supprimer. Lorsque vous démonterez la clé, rien ne disparaîtra et au prochain reboot, vous retrouverez toutes vos données intactes.

Malheureusement, il s’est avéré qu’à l’usage, la navigation sur Internet était relativement hasardeuse voire carrément impossible. Attention! Loin de moi l’idée de jeter la pierre à Framakey car il faut être prudent : il est tout à fait possible que le problème vienne de ma clé USB elle-même. Mais y a-t-il des clés plus adaptées à ce genre de geekeries? Je n’en sais fichtre rien!

Toujours est-il que l’idée m’est venue de créer moi-même ma clé persistante (estampillée « qualité France » bien évidemment). Pour ce faire, j’ai jeté mon dévolu sur Lubuntu, un système d’exploitation très léger. Hélas, j’ai essuyé un échec. Or, il se trouve qu’il y a quelques semaines, sur mon netbook, j’avais installé Archlinux une distribution qui, il faut bien le reconnaître, tient toujours ses promesses.

Comme j’ai un pète au casque  j’aime bien expérimenter, je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée de créer une clé USB persistante en y installant, tenez-vous bien, Archlinux. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Pour ceux qui découvrent le nom de ce système d’exploitation, Archlinux est aux distributions GNU/Linux ce que la Légion Étrangère est aux troupes conventionnelles… C’est un peu spécial. Eh bien pourtant, à ma grande surprise, ça tient la route! La clé est persistante et parfaitement opérationnelle. Certes, le démarrage est un peu lent et la navigation sur Internet également mais ça reste dans les limites du raisonnable! Ça ne freeze jamais! Regardez comme c’est beau!

Screenshot

Voici donc comment j’ai procédé pour parvenir à mes fins. Je me suis servi de deux clés USB :

clef

J’ai enfiché mes deux clés dans les ports de ma tour et j’ai modifié le Bios pour que ce dernier boote sur la clé de 4 GB. Évidemment, après une page d’accueil sommaire, je me suis retrouvé dans un terminal tout noir (Ben oui! c’est du Archlinux). Le disque dur de l’ordinateur sur lequel j’opérais était en /dev/sda, la clé de 4 GB contenant l’image iso était en /dev/sdb et la clé de 31 GB en /dev/sdc.

J’ai rentré en root la commande cfdisk /dev/sdc dans un terminal. Cela m’a permis de valider que /dev/sdc correspondait bien à la clé de 31 GB. C’est important pour la suite! Je me suis plus ou moins aidé de ce guide officiel pour l’installation. J’ai donc procédé au partitionnement du disque comme suit :

Ce qui nous donne :

cfdisk

J’ai partitionné la clé avec cfdisk mais vous pouvez le faire aussi avec gparted. Moi je suis plus à l’aise avec cfdisk. Puis, j’ai formaté tout ça :

mkfs.ext2 /dev/sdc1
mkfs.ext4 /dev/sdc3
mkfs.ext4 /dev/sdc4

mkswap /dev/sdc2

Et j’ai monté les partitions. Je ne rentre pas dans les détails. Je ne vais pas recopier le guide. Ce n’est pas l’objet de cet article. Enfin, j’ai procédé à l’installation proprement dite et ce qui est tout bonnement extraordinaire dans cette histoire, ce qui est absolument incroyable, c’est que… eh bien en fait, il n’y a rien d’extraordinaire, ça s’installe comme sur un vulgaire disque dur. Cela dit, ça reste du bon vieux Archlinux. Prévoyez tout de même du savon à microbilles pour faire partir le cambouis et retrouver des mains propres. Mais franchement, je l’ai installé en suivant la même procédure que pour mon netbook et ça fait le boulot pour peu qu’on lui laisse le temps de chauffer! Comme navigateur, j’ai préféré Chromium à Firefox qui m’avait causé quelques déboires avec ma clé version Linux Mint Framakey.

Voilà donc une histoire qui se termine bien. Toutefois, il y a une question qui reste en suspend. J’ai ouï-dire qu’avec une clé persistante, il ne fallait surtout pas faire de mise à jour système. Pourquoi donc? Est-ce que quelqu’un peut éclairer ma lanterne sur ce sujet?

 


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Ilphrin : Un an à étudier à Québec: Le choc culturel sur tous les plans

mardi 12 septembre 2017 à 06:00

Cette année je pars étudier pendant un an l’informatique à l’Université Laval à Québec. Pour ceux qui ne le savent pas je suis étudiant à Epitech Lyon (j’aurai un long article sur le sujet à la fin de mes études), et dans mon cursus je dois faire la 4e année à l’étranger dans l’un des nombreux programmes partenaires d’Epitech. Mon choix s’est porté sur l’Université Laval, et me voici donc à écrire cet article après ma première semaine de cours!

Les 3 Brasseurs pas loin de la maison Petite bière accompagnée d’une Pizza poutine aux 3 brasseurs

Laval parmi tant d’autres

Tout d’abord j’aimerais expliquer pourquoi mon choix s’est porté sur cette école. Si ça ne vous intéresse pas vous pouvez sauter directement au prochain sous-titre je ne m’en offusquerai pas! ;)

Partons du départ. Mes études à Epitech visent à faire de moi un expert en développement de façon générale, mais aussi en gestion de projet, et enfin doit me permettre d’avoir les réflexes et l’entrainement nécessaire à l’acquisition rapide de nouvelles connaissances ainsi qu’à l’adaptation. Pour donner un exemple: Si je dois travailler dans un nouvel environnement de travail avec d’autres outils et un autre langage, en deux semaines je dois être capable de m’adapter et de pouvoir être productif (c’est un temps arbitraire, mais c’est pour l’exemple).

Maintenant, si je veux me spécialiser ou m’orienter dans un domaine un peu orthogonal au métier de développeur, je dois trouver d’autres moyens d’avoir les connaissances que je veux. Cette année dans une autre Université est une très bonne opportunité de faire cela, car les cours donnés sont complétement différent de ce que je pourrais avoir à Epitech, c’est l’intérêt même de cette année: élargir sa palette de connaissances en allant dans un autre pays, avec un autre fonctionnement, et une autre éducation.

Quand on me demande ce que je veux faire en tant “qu’informaticien” je réponds souvent: ‘Bah euh… je sais pas vraiment’. C’est toujours vrai aujourd’hui, mais j’ai tout de même des domaines qui m’intéressent plus que d’autres.

À l’inscription à l’Université, j’ai choisi, entre autres, un cours de développement Web, d’Interaction Personne Machine, et de Programmation de jeux-vidéos. Le tout juste sur la première session de 4 mois. Ces cours me permettront de pratiquer sur des domaines qui me tiennent à cœur.

Il y a aussi une autre raison qui fait que j’ai choisi Laval: Le Québec. C’est une région qui me fait rêver depuis longtemps pour beaucoup d’aspects (et pas seulement à cause des 2 Minutes du Peuple promis!). Mais j’en parle un peu plus loin dans l’article.

Le voyage

Je suis donc parti il y a environ 1 mois avec ma copine, nous avons fait Lyon — Montréal en environ 15 heures. Nous avions plusieurs contraintes: nous avions un chat avec des soucis de santé à emmener, et nous avions essayé de prendre les places les moins chères possible, quitte à devoir faire de longs trajets. Il s’est avéré que nous ne pouvions pas prendre le chat en fin de compte, et après coup ce n’était pas plus mal qu’on parte sans pour le moment car au niveau des démarches à faire c’est un calvaire d’emmener un chat (Acheter les billets pour chaque compagnie, vérifier qu’on peut l’emmener en cabine, vérifier le poids avec la caisse, le faire pucer, etc.)

Nous nous en sommes sortis pour environ 700€ chacun pour un billet avec deux escales. C’est tout de même assez cher, mais nous nous y sommes pris assez tard donc ça expliquait la différence de prix. Pour ma part c’était la première fois que je prenais l’avion. Et comme j’ai une certaine peur des hauteurs, le premier vol a été un choc pour moi, qui ai passé le gros de l’heure du premier vol accroché à ma copine!

Nous sommes arrivés ensuite à l’aéroport de Francfort. La première chose qui nous a frappé pendant cette escale, c’était le manque de clarté des indications. Pour vous diriger et trouver votre avion, vous avez besoin de son identifiant de Hall et de Porte. Mais chacun est représenté par une lettre, donc lorsque vous voyez un panneau marqué “C” par exemple, il y a aucun moyen de savoir si le panneau parle de Hall ou de porte!

Outre ce problème, l’escale s’est bien passé et nous avons pu prendre notre envol jusqu’à Toronto en 7 heures de trajet! Le trajet a été plus agréable pour ma part, et je n’ai pas tellement senti passer les 7h. (Outre les films en allemand comme l’Age de Glace). Arrivés à Toronto j’ai pu récupérer mon Permis d’études rapidement, et nous avons pu récupérer nos bagages pour ensuite prendre notre dernier vol vers Montréal

De Montréal à Québec, nous avons pris l’Orléans Express qui fais le trajet en 4h. Autant dire qu’après tout ces trajets, nous étions exténués et ne voulions qu’une chose: rentrer et dormir!

L’arrivée et la maison

Le propriétaire de la maison nous a gentiment emmené du centre de Québec vers la maison. Nous avons pu poser nos affaires dans l’une des chambres, en attendant l’arrivée des deux autres colocataires. La maison est immense, enfin, bien plus grande que ce qu’il serait nécessaire pour 3 étudiants et une jeune travailleuse. Mais nous n’avions pas pu résister en voyant l’annonce et le prix.(1800$CAD par mois, donc environ 1200€ divisé par 4 colocataires!)

Premier jour, première surprise. Le propriétaire partait le vendredi en journée pour 1 an en Chine, et d’ici là il finissait des petits travaux dans la maison, et dormait à l’étage dans une chambre à côté de nous. C’était assez dérangeant d’avoir à passer 3 jours avec lui, car nous n’avions pas la sensation d’être chez nous encore tant qu’il était là. Mais bon ce n’était que pour une courte durée donc nous n’avions rien dit.

Une semaine après, nous étions installés correctement tous les 4, même commencés à découvrir un peu la ville, et à se manger des poutines. Il y a eu d’autres problèmes dans la maison depuis. Des petits incidents comme le fer à repasser qui a grillé, et une barre de salle de bain qui s’est cassé.

Nous avons aussi eu plusieurs problèmes avec le propriétaire, et même encore aujourd’hui. Les contacts que nous avons avec lui se font par mail ou par le biais d’une connaissance à lui qui vient tondre la pelouse de temps en temps. Dès les premiers échanges nous étions agacés par son ton autoritaire et son manque de confiance, en nous pressant quasiment tous les jours de bien penser au loyer.

Il nous était aussi demandé de prendre des photos de la maison pour qu’il puisse poster une nouvelle annonce pour la fin de notre bail. Ce n’était pas à nous de faire son travail, donc nous lui avons clairement dit que nous ne le ferions pas. (sans parler du fait qu’il était très maladroit de sa part de nous parler de sa prochaine annonce alors que nous venions juste de nous installer!)

Nous avons eu aussi un échange de mail assez tendus, car il s’avère que la personne qui vient tondre notre pelouse à un double des clés de la maison et peut donc rentrer quand ça lui plait. Nous avons demandé au propriétaire qu’il nous remette ce double. À ce jour ce problème n’est pas résolu, car nous devons attendre le frère du propriétaire pour en discuter.

Mis à part ces problèmes, nous avons un jardin magnifique, avec pleins d’écureuils qui viennent se balader le matin au réveil. Nous sommes aussi très bien placés entre le centre de Québec et l’Université. Il y a même un Curling à côté de chez nous et une taverne médiévale ou nous allons manger tous les samedi!

(Dernière nouvelle: Il manque un joint dans un conduit de la baignoire, ce qui fait que nous avons une fuite qui passe de l’étage au rez-de-chaussée derrière le frigo en abimant tout le mur. Je commence à me demander si nous avons bien fait de prendre cette maison).

La découverte de la ville

Québec Un ancien bureau de poste dans la ville de Québec

Dès les premiers jours nous avons commencé à nous balader dans Québec. C’est une ville vraiment magnifique, et très grande! Elle est découpée en plusieurs parties: La haute ville, la basse ville, le Vieux Québec, les quartiers de son agglomération comme Saint-Sacrement, Sainte-Foy, Saint-Roch, etc.

Pour la première balade nous avions décidé de faire le trajet jusqu’au centre de Québec à pied, ce qui représente une bonne demi-heure de marche. Québec fait partie du patrimoine à l’UNESCO, car c’est la seule ville d’Amérique du Nord à avoir gardé ses fortifications qui datent de plusieurs siècles, mais aussi l’architecture d’avant malgré les reconstructions.

Le vieux Québec est très touristique avec ses animations de rue, ses magasins, ses restaurants très variés, et ses longues avenues et ruelles dans lesquelles ont peut déambuler pendant des heures en découvrant plein de coin sympa et nouveaux.

Nous sommes allés manger dans un endroit de Saint-Roch appelé La Korrigane, une micro-brasserie parmi tant d’autres dans Québec, dont les bières étaient délicieuses et la poutine très bonne. Bon, je vais faire quelque chose de plus simple, voici la liste des endroits ou nous sommes allés ces dernières semaines et que je conseille:

Je pense que je peux garder un peu d’encre numérique pour parler des transports en commun à Québec. Le réseau s’appelle RTC pour Réseau de Transports de la Capitale, et existe depuis 50 ans. Il se compose, à ma connaissance, niquement de bus hybride (moitié essence, moitié éléctrique). Ce réseau est très bien développé puisqu’on a accès à beaucoup de lignes de bus sur une grande partie du territoire, et sur de grandes plages d’horaires (ma ligne de bus est disponible de 5h jusqu’au 1h du matin). Et en plus ils sont très fréquent!

Le système d’abonnemnt est par contre un peu moins pratique qu’à Lyon. Déjà chose étrange: On peut acheter les cartes de bus a la Pharmacie! Aussi, de façon générale les tarifs sont un peu plus chers. L’abonnement au mois me coute environ 40€, et l’abonnement à la semaine n’existe pas. Enfin, pas comme à Lyon, c’est-à-dire que la semaine vaut 5 jours à Québec et pas 7! Enfin, il n’existe pas d’abonnement annuel, du coup tous les mois faut retourner au dépanneur ou a la pharmacie du coin pour refaire l’abonnement.

L’Université

Photo à venir!

La première chose qui m’a choqué sur l’Université, c’est sa taille. Le campus fait 1,9km², une quinzaine de bâtiments de cours, une complexe sportif que je détaille plus loin, une forêt (qui est la plus grande forêt de recherche scientifique au monde) et des centres commerciaux.

Mes cours et la plupart des activités se passent principalement dans les bâtiments Adrien-Pouliot et Alexandre-Vachon, qui sont les pavillons pour la faculté des Sciences et de Génie. J’ai un autre cours qui se passe au FSA (Le cours de Comportement Organisationnel), et trois autres cours qui se font entièrement à distance.

La relation entre professeur et étudiant n’est pas du tout la même qu’en France. Il n’y a pas vraiment de barrières, on tutoie le prof ou l’appelle par son prénom, si on a un problème de compréhension on peut aller le voir à la fin du cours et prendre 20 minutes pour ré-expliquer. On peut même trouver certains profs au Pub Universitaire ou ailleurs avec une bière, mais ça je n’ai pas encore expérimenté je reviendrai dessus dans l’année ;)

Le sport

L’Université possède un complexe sportif tenu par une organisation appelée le PEPS. Ce complexe comporte, entre autres: Deux stades de Football/Soccer/Rugby, un terrain de hockey, deux piscines dont une olympique, un terrain de basket/badminton/autre, une salle d’entrainement et de musculation et 5 terrains de Beach Volley.

Malheureusement je n’ai pas trouvé de club de Football US qui accepte les débutants adultes. Je me suis par contre inscrit à la salle d’entrainement avec Valentin, l’un de mes colocataires, pour la modique somme de 63$CAD pour 4 mois (environ 45€). Le tarif comprend notamment le suivi par un entraineur personnel pour des programmes personnalisés, l’accès à la salle quand nous le voulons jusqu’à 23h tous les jours, et le prêt de serviettes et de vestiaires.

Nous allons commencer bientôt notre programme avec l’entraineur, je pense donc que j’en parlerais un peu plus dans quelques mois.

Les assos

L’Université comporte aussi une myriade d’associations, dans presque tous les domaines. Nous nous sommes inscrits à l’association des Seigneurs de Naguère, une association de jeux de rôles, jeux de sociétés, etc. Des gens très sympa en font partie, et nous allons bientôt commencer une petite campagne de Courant Fractal, un jeune jeu de rôle Québecois!

Il existe des assos pour un peu tout. D’ailleurs il y a une association queer dont fait partie l’une des colocataires, et il semble que l’ambiance soit géniale là-bas!

La suite au prochain épisode

Je pense que j’ai fait à peu près le tour de tout ce que j’avais à dire sur ce premier mois. Les Québecois sont bien plus chaleureux que les Français de manière générale. En France lorsque quelqu’un vous aborde dans la rue, que quelque que vous ne connaissez pas vous parle, le premier réflexe est d’être défensif et méfiant. Nous sommes aussi bien plus stressés à cause de la population beaucoup plus dense, et cela se ressent tant au niveau de l’atmosphère générale que sonore, entre les voitures qui klaxonnent pour un rien, les enfants qui pleurent dans le bus qui est rempli et étouffant, les gens qui courent et bousculent dans les métros, etc.

Ici, le relationnel est beaucoup moins nombriliste et plus “humain”, les personnes autour sont considérées comme des êtres humains et non pas comme de potentielles sources de menace ou de dérangement. Et ça se ressent dans la vie de tous les jours, car les gens sont plus souriants et accueillant.

Bon et en attendant le prochain article, vous pouvez cliquer sur l’image qui suit, pour voir toutes les photos que j’ai mis en ligne sur mon compte Flickr.

Quebec

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Carl Chenet : Le meilleur du Journal du hacker une fois par semaine dans vos e-mails

mardi 12 septembre 2017 à 00:00

Je lance une nouvelle newsletter Le Courrier du hacker, publiée le vendredi (1ère édition vendredi 15 septembre) qui fournira dans un format condensé le meilleur des articles publiés sur le Journal du hacker, le relais des meilleurs contenus de la communauté du Logiciel Libre francophone.

Il s’agira d’un projet personnel, non-officiel et indépendant du Journal du hacker.

En effet cette précision est importante car je suis l’un des fondateurs du Journal du hacker et on pourrait donc attendre que je ne consacre à mon activité vis-à-vis du Journal que des projets visant à l’améliorer directement. Mais je suis très satisfait de l’actuel Journal du hacker, nous avons une nouvelle version dans les tuyaux qui entrera en production d’ici la fin de l’année et le développement de ce média aujourd’hui âgé de 2 ans et demi m’impressionne. Présent sur Twitter, Diaspora* et Mastodon, la circulation sur les réseaux sociaux des contenus qui y sont relayés est incroyable.

Je souhaite encourager par cette initiative l’appropriation par tous du Journal du hacker. Il s’agit d’un média communautaire auquel chacun peut participer directement ou en interagissant indirectement en exploitant son contenu.

Le meilleur du Journal du hacker une fois par semaine directement dans vos e-mails ? Abonnez-vous donc au Courrier du hacker !

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Angristan : Seedbox : installer le client ruTorrent sous Debian 9

lundi 11 septembre 2017 à 11:34

Après vous avoir présenté Transmission et Flood, voici un autre client torrent incontournable pour votre seedbox : ruTorrent. Tout comme Flood, c'est une interface web libre pour rTorrent, mais elle est cette fois-ci propulsée par PHP et non pas Node.js.

L'interface de ruTorrent est clairement moins moderne que Flood, mais elle reste néanmoins ergonomique et complète. Aussi, on peut ajouter de nombreux plugins, mais je ne vais pas couvrir l'installation de ceux-ci dans ce tutoriel.

Interface ruTorrent

Une Seedbox ?

Une seedbox est un serveur dédié au téléchargement et au partage de fichiers torrents. Transmission est une interface web qui nous permet de télécharger ces fichiers.

Pourquoi avoir une seedbox ? Le fait que ce soit un serveur signifie que :

• vous avez beaucoup de stockage • vous avez beaucoup de bande passante, donc des téléchargements rapides • vous n’êtes pas surveillés par HADOPI • vous pouvez regarder vos films ou séries en streaming depuis votre serveur.

Installation

Installation des dépendances

apt install screen unzip

Installation de rTorrent

Contrairement à mon article pour installer Flood, qui concernait Debian 8, on peut directement installer rTorrent et libtorrent depuis les dépôts, sans les compiler, puisqu'ils sont disponibles dans leur dernière version.

apt install rtorrent

Configuration de rTorrent

On crée un utilisateur pour rTorrent :

adduser --disabled-password rtorrent

On édite la configuration de rTorrent :

nano /home/rtorrent/.rtorrent.rc

Et on ajoute ceci :

# Vitesse de téléchargement max up/down, en KiB. "0" équivaut à aucune limite. 
download_rate = 0
upload_rate = 10000

# Nombre maximal de téléchargements simultanés
max_downloads_global = 10

# Nombre maximal de peers par torrent
max_peers = 100

# Nombre maximal de peers à upload par torrent
max_uploads = 20

# Répertoire qui contient les fichiers téléchargés.
directory = /srv/seedbox/downloads

# Répertoire où rTorrent stocke l'état de téléchargement des torrents.
session = /srv/seedbox/.session

# Ports utilisables par rTorrent. 2x la même valeur = 1 port
port_range = 49999-49999
port_random = no

# Vérification des données à la fin du téléchargement
check_hash = yes

# Activation de DHT pour les torrents sans trackers.
# À désactiver si vous utilisez des trackers privés
dht = auto
dht_port = 6881
peer_exchange = yes

# On préfère les échanges avec chiffrement
encryption = allow_incoming,try_outgoing,enable_retry

# On autorise les trackers UDP
use_udp_trackers = yes

# Port SCGI, on en a besoin pour communiquer avec ruTorrent
scgi_port = 127.0.0.1:5000

On applique les bonnes permissions au dossier de rTorrent :

chown rtorrent:rtorrent /home/rtorrent/

On crée les dossiers de téléchargement et on applique les permissions :

mkdir -p /srv/seedbox/{downloads,.session}
chown rtorrent:rtorrent -R /srv/seedbox/

Ensuite on crée un service systemd pour rTorrent qui nous permet de le démarrer et de l'arrêter.

nano /etc/systemd/system/rtorrent.service
[Unit]
 Description=rTorrent
 After=network.target

[Service]
 User=rtorrent
 Type=forking
 KillMode=none
 ExecStart=/usr/bin/screen -d -m -fa -S rtorrent /usr/bin/rtorrent
 ExecStop=/usr/bin/killall -w -s 2 /usr/bin/rtorrent
 WorkingDirectory=%h

[Install]
 WantedBy=default.target

 systemctl daemon-reload
 systemctl enable rtorrent.service
 systemctl start rtorrent.service

Installation de ruTorrent

On télécharge les fichiers de ruTorrent :

cd /srv/
wget https://github.com/Novik/ruTorrent/archive/v3.8.zip
unzip v3.8.zip
rm v3.8.zip
mv ruTorrent-3.8/ seedbox/rutorrent

On y applique les bonnes permissions pour que PHP y ait accès :

chown www-data:www-data -R /srv/seedbox/rutorrent
chmod 775 -R /srv/seedbox

Installation de PHP

On installe PHP-FPM 7.0 depuis les dépôts :

apt install php7.0 php7.0-fpm

Génération du certificat avec Let's Encrypt

On installe le client letsencrypt :

apt install letsencrypt

Puis on génère un certificat signé par une clé RSA 4096 bits. Mettez votre domaine et votre adresse mail dans la commande ci-dessous.

letsencrypt certonly -d seedbox.hadopi.fr --agree-tos -m contact@hadopi.fr --rsa-key-size 4096 --standalone

Configuration du serveur web Nginx

On installe nginx :

apt install nginx

Ensuite on va créer un couple utilisateur / mot de passe pour protéger l'accès à ruTorrent via une authentification HTTP.

apt install apache2-utils
htpasswd -c /etc/nginx/auth utilisateur

Ensuite on configure nginx:

nano /etc/nginx/conf.d/seedbox.conf

Modifiez le domaine ci-dessous par le votre.

server {
 listen 80;
 listen [::]:80;
 server_name seedbox.hadopi.fr;
 return 301 https://seedbox.hadopi.fr$request_uri;

 access_log /dev/null;
 error_log /dev/null;
}
 server {
 listen 443 ssl http2;
 listen [::]:443 ssl http2;
 server_name seedbox.hadopi.fr;
 root /srv/seedbox/rutorrent/;
 index index.html;

 access_log /var/log/nginx/rutorrent-access.log;
 error_log /var/log/nginx/rutorrent-error.log;

 auth_basic "Fermé!";
 auth_basic_user_file /etc/nginx/auth;

 ssl_certificate /etc/letsencrypt/live/seedbox.hadopi.fr/fullchain.pem;
 ssl_certificate_key /etc/letsencrypt/live/seedbox.hadopi.fr/privkey.pem;
 ssl_trusted_certificate /etc/letsencrypt/live/seedbox.hadopi.frchain.pem;

 ssl_protocols TLSv1.2;
 ssl_ecdh_curve X25519:P-521:P-384:P-256;
 ssl_ciphers EECDH+CHACHA20:EECDH+AESGCM:EECDH+AES;
 ssl_prefer_server_ciphers on;
 ssl_stapling on;
 ssl_stapling_verify on;
 resolver 80.67.169.12 80.67.169.40 valid=300s;
 resolver_timeout 5s;
 ssl_session_cache shared:SSL:10m;

 location ~* \\.(ico|pdf|flv|jpg|jpeg|png|gif|js|css|swf|x-html|html|css|xml|js|woff|woff2|ttf|svg|eot)$ {
  expires 30d;
  access_log off;
  log_not_found off;
 }

 location / {
  try_files $uri $uri/ =404;
 }

 location /RPC2 {
  include /etc/nginx/scgi_params;
  scgi_pass 127.0.0.1:5000;
 }

 location ~ \\.php$ {
  try_files $uri =404;
  fastcgi_pass unix:/run/php/php7.0-fpm.sock;
  fastcgi_index index.php;
  fastcgi_param SCRIPT_FILENAME $document_root$fastcgi_script_name;
  include fastcgi_params;
  fastcgi_intercept_errors on;
  fastcgi_ignore_client_abort off;
  fastcgi_connect_timeout 60;
  fastcgi_send_timeout 180;
  fastcgi_read_timeout 180;
  fastcgi_buffers 4 256k;
  fastcgi_buffer_size 128k;
  fastcgi_busy_buffers_size 256k;
  fastcgi_temp_file_write_size 256k;
 }
}

Configuration de ruTorrent

Vous allez probablement avoir ce genre d'erreurs si vous allez sur ruTorrent :

Erreurs ruTorrent

Ce ne sont pas des erreurs bloquantes, mais mieux vaut ne pas en avoir !

On installe donc les dépendances nécessaires :

apt install unrar mediainfo ffmpeg curl

Personnellement j'ai du aller modifier le fichier de conf de ruTorrent pour spécifier l'emplacement de curl :

nano /srv/seedbox/rutorrent/conf/config.php

Comme ceci :

Configuration ruTorrent

Enjoy

Et voilà, vous pouvez accéder à votre client torrent super performant via https://votre-domaine.

Je vous laisser faire un tour dans les réglages et télécharger des distributions GNU/Linux ;)

Interface ruTorrent

L'article Seedbox : installer le client ruTorrent sous Debian 9 a été publié sur Angristan

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