PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Nicolas Lœuillet : Réajuster, incrémentalement

jeudi 19 décembre 2013 à 13:24

il ne faut pas anticiper les problèmes mais essayer et réajuster, incrémentalement. Ça demande une certaine réactivité et une vision à long terme mais en contrepartie ça génère beaucoup moins de stress inutile et ça fait avancer la problématique. Avoir un retour en situation réelle — même à petite échelle — sera autrement plus productif que d'en discuter pendant des années sans avoir rien essayé.

David Larlet, Graphes et discussions

À essayer d'appliquer au quotidien, au boulot, dans mes projets.

Gravatar de Nicolas Lœuillet
Original post of Nicolas Lœuillet.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Association GOALL : L’État doit reprendre le contrôle de ses systèmes informatiques (et les citoyens le contrôle des états)

jeudi 19 décembre 2013 à 12:37

Mediapart a publié le 12 décembre 2013 un article intitulé Ministère de la Défense et Microsoft : les dessous du contrat « open-bar ». L’April, qui travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier, a également interpellé le Président de la République via une lettre ouverte publiée initialement par Mediapart. Cette lettre rappelle que seuls les logiciels libres et les logiciels open source, dont le code source est public et auditable, sont une des garanties de notre sécurité. Tous les autres logiciels privateurs sont susceptibles de cacher des mouchards :

Si nous voulons une réelle indépendance informatique de notre pays, le gouvernement doit aussi cesser l’espionnage massif de nos communications (que le vote récent de la Loi de programmation militaire tente de justifier) et la cession de nos données à la NSA et aux agences de renseignement d’autres pays.

Un petit florilège de barbouzeries des agences de renseignement :

Ces mauvais choix technologiques et politiques, ces écoutes massives dignes des pires dictatures, ce profond mépris de notre droit fondamental à la vie privée ont déclenché une perte de confiance des citoyens et des entreprises dans le réseau internet et accru leur défiance envers les gouvernements. Pour pallier cette  incurie, les techniciens du Web vont prendre le relai en mettant en place des systèmes de chiffrement fort qui vont rendre impossibles le travail de la police dans le cadre d’enquêtes légales, c’est l’avènement de l’Internet opaque. La lettre d’Edward SNOWDEN et l’article de Richard Stallman n’y changeront rien, il est déjà trop tard. Mais où étaient nos députés ?

David VANTYGHEM

Partagez cet article : PDFPrintAdd to favoritesGoogleEmailTwitterFacebookGoogle PlusLinkedInViadeo FRPinterestTumblr

Gravatar de Association GOALL
Original post of Association GOALL.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Stéphane Laborde : Qu’est-ce qui est monnaie ou pas ?

jeudi 19 décembre 2013 à 09:24

De plus en plus d’humains se posent des questions sur ce qui est monnaie ou pas, devant la profusion de l’utilisation de ce mot concernant une quantité croissante de valeurs économiques. Est-ce que le crédit à réserves fractionnaires est monnaie ? Est-ce que le bitcoin est monnaie ? Est-ce que l’or est monnaie ? Est-ce que l’Abeille est monnaie ? Est-ce que la banane est monnaie ? Est-ce que GNU/Linux est monnaie ?

Pour pouvoir répondre à cette question importante, nous allons d’abord étudier un autre sujet, pour répondre à la question : « qu’est-ce qu’une droite ?« . Chacun se rappelle à peu près qu’une droite est la ligne qui, reliant deux points sur le plan, établit la distance la plus courte entre eux. Les autres lignes étant des courbes quelconques.

Mais qu’en est-il sur une sphère ? Peut-on toujours établir qu’il existe une droite sur une sphère ? Si l’on s’en tient à la définition d’une droite au sein d’un plan, étant donné qu’une sphère n’est pas plane par définition, alors il n’est point de droite sur la sphère.

Mais si on étend la définition d’une droite à quelque chose de moins restrictif, et donc de plus général comme « l’ensemble des points passant par deux points déterminés, et établissant la distance la plus courte entre ces points », on élimine la référence au plan comme seul cadre de définition de la droite.

Et à partir de cette définition plus vaste, y-a-t-il alors des droites sur une sphère ? Oui, absolument, ce sont les plus grands cercles reliant ces points. Les autres courbes pouvant être tracées sur la sphère, qui ne sont pas des plus grands cercles, sont alors nommées courbes quelconques.

Sphère avec l'un de ses plus cercle

Sphère avec l’un de ses plus grands cercle

Et dans des espaces qui ne sont ni un plan ni une sphère, y-a-t-il des droites ? Oui, absolument, avec cette définition plus générale, on peut toujours retrouver parmi toutes les courbes passant par deux points, celle (parfois plusieurs) qui minimise la distance entre ces points. Les autres étant donc des courbes quelconques.

(1) espace plat (plan euclidien), (2) et (3) espaces courbes quelconques

(1) espace plat (plan euclidien), (2) et (3) espaces courbes quelconques

Nous comprenons alors que la réponse à la question « qu’est-ce qu’une droite ? », il nous faut d’abord répondre à la question préliminaire « Dans quel espace ? ».

Ainsi, pour celui qui s’attache aux espaces euclidien, ce qui est droite dans un espace sphérique il l’appellera « cercle », et pour celui qui s’attache aux espaces sphériques, ce qui est droite dans un plan il l’appellera par exemple « ligne qui sort de la sphère » ou toute autre définition la distinguant de ce qui est droite sur la sphère.

Revenons donc maintenant à notre questionnement initial « qu’est-ce qu’une monnaie ? ». Nous comprenons que pour répondre à la question nous devons d’abord répondre préalablement à « dans quelle économie ? ».

Ainsi, la Théorie Relative de la Monnaie prenant pour fondement une économie où sont établies les 4 libertés économiques, démontre en prenant en compte le renouvellement des hommes dans l’espace-temps, ce qui est une monnaie libre pour les hommes utilisateurs de cette monnaie. Toutes les autres valeurs économiques étant alors nommées des valeurs quelconques.

On comprend bien dès lors, que si des hommes développent, adoptent et utilisent une monnaie libre, ils respectent les 4 libertés économiques, et établissent ainsi une économie libre, de la même façon que, prendre les plus grands cercles comme droites, c’est respecter la géométrie d’une sphère et donc établir une géométrie sphérique.

OpenUDC

OpenUDC

A l’inverse, il est évident que sans connaître toutes les caractéristiques d’un espace géométrique, mais connaissant des droites de cet espace, analysant que ces droites ne sont pas des plus grands cercles, mais tout autre chose, nous pouvons en déduire « vu qu’il y a là des droites n’étant pas des plus grands cercles, alors l’espace où s’établissent ces droites n’est pas un espace sphérique ».

Donc de la même façon, sans connaître toutes les caractéristiques d’une économie, mais connaissant la monnaie utilisée par les hommes établis dans cette économie, analysant que cette monnaie n’est pas une monnaie libre, certains hommes étant privilégiés devant la création monétaire dans l’espace ou dans le temps, alors, nous pouvons en déduire « vu qu’il y a là une monnaie non-libre, certains hommes étant privilégiés devant la création monétaire, dans l’espace ou dans le temps, l’économie où s’établit cette monnaie n’est pas une économie libre ».

Il en résulte que ceux qui parmi les hommes, souhaitent vivre au sein et participer d’une économie libre développent, adoptent et utilisent une monnaie libre, et nomment « valeurs économiques » toutes les autres valeurs.

Et qu’à l’inverse, ceux qui parmi les hommes souhaitent vivre au sein et participer d’une économie non-libre, développent, adoptent et utilisent une monnaie non-libre, et la distinguent ainsi des autres autres valeurs économiques.

Donc à la question « qu’est-ce qu’une monnaie ? », on peut maintenant répondre complètement « étant données les 4 libertés économiques, seule une monnaie créée sur la base symétrique de ses utilisateurs humains présents et futurs est une monnaie libre. On appelle alors cette monnaie ‘libre’ pour cette raison ».

Et pour être complet on rajoute « il en résulte qu’une monnaie où certains hommes, dans l’espace, ou bien dans le temps, ont eu, ont, ou auront, un privilège devant la création monétaire, n’est pas une monnaie libre, et n’est donc pas une monnaie conforme à une économie où sont établies les 4 libertés économiques. On appelle alors cette monnaie ‘non-libre’ pour cette raison ».

De sorte que cette réponse répond entièrement à la question de ce qui est monnaie et de ce qui n’est pas monnaie, selon la référence fondamentale que choisit l’homme pour définir l’économie à laquelle il compte participer. L’homme reste donc parfaitement libre de choisir ce qu’il nomme monnaie et ce qu’il nomme valeur économique.

(Visited 120 times, 2 visits today)

Gravatar de Stéphane Laborde
Original post of Stéphane Laborde.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : Drawpile – Le dessin collaboratif sous GNU/Linux

jeudi 19 décembre 2013 à 07:41

Je n’arrête pas de tomber de haut depuis que je suis sous GNU/Linux et que je tiens ce blog, car bien souvent après avoir achevé un billet, je me dit qu’il va falloir que j’attende un bon moment avant de découvrir une autre application que je ne connaissais pas encore. Dans les faits je me trompe à chaque fois, car je tombe très vite sur un autre soft dont je ne soupçonnais pas l’existence ou comme ici, le principe. Drawpile est une petite application de dessin comme il en existe beaucoup, et qui toutes proportions gardées ressemble à Tuxpaint, à une exception près. Celle-ci possède en effet une option bien sympathique, permettant aux utilisateurs de créer une session collaborative leur permettant de travailler à plusieurs sur un même dessin. Il suffit pour cela qu’un larron crée une session et donne son IP, pour que les autres rejoignent le serveur et puisse commencer à travailler sur le projet. C’est super bien pensé et c’est sur le principe assez identique à ce que vous pourriez faire avec du texte sur un pad.

Je n’ai pas eu le temps de tester ce soft avec un ami, ni même de faire le tour des outils pour voir ce que l’on pouvait faire avec, mais comme vous pouvez le voir sur la capture, les brosses, leur options et la palette de couleurs ont l’air bien fournies. Si vous êtes habitués à ce genre de soft vous saurez sans doute quoi en faire et bien entendu, à plusieurs.

NB : Vous pouvez voir également sur la capture une fenêtre de chat au bas de l’interface principale, qui a pour but de vous permettre de communiquer en temps réel. Chez moi (sur un 15 pouces) elle n’apparaissait pas entièrement et la fenêtre n’était pas redimmensionnable dans la hauteur, ce qui était un peu ch… C’est sans doute lié à GTK plus qu’à l’application…

Si ça vous branche vous pouvez de ce pas aller jeter un œil sur le site officiel du projet pour avoir plus de détails. Je suis désolé de bâcler un peu, mais je suis vraiment trop au taquet en ce moment.

Si vous voulez l’installer sur votre distribution de prédilection il va falloir fouiner dans vos dépôts ou plus probablement encore, passer par les sources que vous trouverez sur cette page. Je le précise tout de suite il y a quelques dépendances Qt5.

Les utilisateurs de Debian, Ubuntu et dérivés peuvent s’ils le veulent procéder de la sorte et entrer ces quelques lignes de commande dans leur terminal.

wget -q -O - http://archive.getdeb.net/getdeb-archive.key | sudo apt-key add -
sudo sh -c 'echo "deb http://archive.getdeb.net/ubuntu saucy-getdeb apps" >> /etc/apt/sources.list.d/getdeb.list'

sudo apt-get update
sudo apt-get install drawpile

Si enfin vous tournez sur Archlinux ou Manjaro, un simple passage par AUR devrait suffir.

Amusez-vous bien.

source

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : KXStitch – Un soft sympa pour créer des motifs en points de croix sous GNU/Linux

jeudi 19 décembre 2013 à 02:54

KXStitch est un petit logiciel libre un peu particulier, qui permet de créer des motifs en points de croix à partir de modèles ou d’images. On pourrait à première vue se demander à quoi il peut servir, mais je pense que les amateurs de canevas ou les gens qui possèdent une machine à broder, peuvent être potentiellement intéressés et sauront qui en faire. Parmi les options que nous pourrions citer KXStitch permet d’utiliser des palettes de couleurs prédéfinies, ou de créer ses propres palettes. Il permet également de créer des modèles en partant de zéro, ou comme je l’ai dit plus haut, d’importer l’image ou la photo de votre choix. Ce n’est là qu’un très bref aperçu de ce que propose ce soft et si cela vous intéresse, vous pouvez consulter cette page qui contient l’ensemble des fonctions disponibles.

Si vous avez envie de créer des broderies ou des canevas personnalisés, vous savez désormais que c’est possible et que plus dur va être de trouver la bonne imprimante :). Je suppose que l’on peut même imaginer d’autres usages, comme la création de motifs à colorier pour vos bambins par exemple.

Quoi qu’il en soit si vous voulez en savoir plus sur KXStitch, il suffit de vous rendre sur la page Sourceforge du projet.

Pour l’installer sur Ubuntu et dérivés, vous pouvez le faire à l’aide du PPA suivant et de ces quelques lignes de commande.

NB : Prenez garde tout de même si vous ne tournez pas sous KDE, car il y a un grand nombre de dépendances Qt4, ce qui peut ne pas plaire à tout le monde.

Installer KXStich sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:ubuntuhandbook1/apps
sudo apt-get update
sudo apt-get install kxstitch

Désinstaller KXStitch :

sudo add-apt-repository -r ppa:ubuntuhandbook1/apps
sudo apt-get update
sudo apt-get remove kxstitch

ou

sudo ppa-purge ppa:ubuntuhandbook1/apps

Si vous tournez sous Archlinux ou Manjaro vous pouvez l’installer via AUR. J’ai un petit doute mais j’espère que ça vous plaira :)

Amusez-vous bien.

source

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.