PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Noireaude : Lightzone – Un éditeur d’images semblable à Darktable

jeudi 10 octobre 2013 à 19:53

lightzone

Nous parlons souvent de Darktable dans l’étable (belle rime), mais il y a un autre logiciel qui permet de manipuler vos images de la même manière et qui répond au doux nom de Lightzone. Celui-ci a eu une histoire un peu mouvementée et n’était pas au départ publié sous licence libre. Le projet a également cessé pendant un moment avant d’être repris par une nouvelle équipe de développeurs et publié sous licence BSD. Fondamentalement Lightzone propose la même approche de travail que Darktable et permet de réaliser des retouches en utilisant une méthode proche de celle des chambres noires. Les différents changements s’appliquent en couches (vectorielles) successives et peuvent concerner tout ou une partie de l’image. Vous pourrez manipuler les formats de fichiers les plus courant et c’est sans doute l’usage qui est le plus intéressant, les images au formats RAW.

Je vais vous avouer qu’il est un peu étrange au premier abord et assez éloigné des logiciels « plus » traditionnels. Cela dit il n’en est pas moins intéressant et dans tous les cas, il faut l’essayer pour s’en faire une bonne idée. Il ne conviendra peut-être pas à tout le monde mais certains d’entre-vous trouverons peut-être leur bonheur avec lui.

Lightzone est multi-plate forme et disponible sous Windows, Mac OS X et bien entendu GNU/Linux. Si ça vous tente, vous pouvez vous procurer les sources de Lightzone en vous rendant sur la page Github du projet. Vous pouvez également l’installer sur Ubuntu 13.04 à l’aide des ces quelques commandes, qui bien que capricieuses ont fini par aboutir en ce qui me concerne.

Installer Lightzone sur Ubuntu 13.04 :

sudo wget -O - http://download.opensuse.org/repositories/home:/ktgw0316:/LightZone/xUbuntu_13.04/Release.key | sudo apt-key add -
sudo sh -c "echo 'deb http://download.opensuse.org/repositories/home:/ktgw0316:/LightZone/xUbuntu_13.04/ ./' > /etc/apt/sources.list.d/lightzone.list"

sudo apt-get update
sudo apt-get install lightzone

Pour les autres version d’Ubuntu je vous invite à prendre connaissance des commandes en consultant le billet source signé atareao.es.

Ps : J’ai tenté une installation sur Manjaro mais yaourt m’a insulté copieusement. Je crois qu’il ne m’aime pas ou que je ne sais pas encore lui parler comme il faut :(_-

En tout cas amusez-vous bien et bon test!

Gravatar de Noireaude
Original post of Noireaude.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Pierre-Alain Bandinelli : Ajouter un disque additionnel à un RAID 1 en 5 lignes de commande

jeudi 10 octobre 2013 à 07:28

Un RAID 1 (mirroring) constitue ne bonne garantie contre une panne de disque dur sur une machine (serveur, poste de bureau, NAS) contenant des données critiques. Avec une bonne maintenance, on peut espérer conserver des données avec un faible taux de risque de perte sur de longues durées : une bonne méthode consistant par exemple à ajouter des disques plus récents à la grappe RAID.

Nous allons détailler ici les opérations nécessaires pour ajouter un disque dur de X Go à une grappe (RAID 1) de 2 disques durs de même capacité, gérée par les fonctionnalités de RAID logiciel sous Linux.

La première étape consiste à copier la table des partitions des disques durs actifs dans le RAID (appelons les /dev/sda et /dev/sdb) sur le nouveau disque (/dev/sdc). En effet, le nouveau disque doit être structuré (en termes de partitions) rigoureusement comme les anciens.

Attention, il existe aujourd'hui couramment deux types de table de partition : l'ancien système à base de MBR (Master Boot Record) et le nouveau système nommé GPT (Globally Unique Identifier Partition Table). En MBR, vous pouvez utiliser l'utilitaire fdisk/sfdisk (non détaillé ici). Si vos disques sont formatés avec des tables GPT (le nouveau standard), voici comment faire.

On enregistre d'abord la table de partition du disque sda dans un fichier 'table' :

sgdisk --backup=table /dev/sda

puis on applique cette table au disque /dev/sdc (attention à ne pas se tromper de disque, cela pourrait être destructeur !) :

sgdisk --load-backup=table /dev/sdc

Et comme dans le système GPT chaque partition est identifiée par un unique GUID et que celui-ci est inclus dans la table GPT, alors il faut modifier les GUID pour des valeurs aléatoires dans le disque fraîchement ajouté :

sgdisk -G /dev/sdc

Le nouveau disque dur est maintenant prêt à intégrer le RAID.

mdadm --detail /dev/md0

va nous permettre de regarder les partitions inclues dans cette première partition en RAID. Par exemple, on verra que ce sont les partitions /dev/sda2 et /dev/sdb2 qui sont concernées. On saura donc qu'il faut ajouter /dev/sdc2 :

mdadm --manage /dev/md0 --add /dev/sdc2

Puis

mdadm --detail /dev/md0

doit montrer que le nouveau disque a été ajouté.

Il est toutefois fort probable que le disque ait été monté en 'spare device' i.e. en périphérique activé uniquement en cas de perte d'un autre disque. Si vous souhaitez que les données soient répliquées dès maintenant sur ce disque, il faudra agrandir le RAID :

mdadm --grow /dev/md0 --raid-devices=3

Et le tour est joué, la reconstruction du RAID (i.e. la copie des données vers le nouveau disque) doit s'effectuer de manière transparente. /dev/md0 est désormais répliqué sur 3 disques durs.

Bien sûr, une procédure similaire pourra être déployée en cas de disque défectueux pour ajouter un nouveau disque dans la grappe !

Gravatar de Pierre-Alain Bandinelli
Original post of Pierre-Alain Bandinelli.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

P3ter : Pourquoi je passe de Debian à ArchLinux

mercredi 9 octobre 2013 à 23:03


Très populaire, la distribution Debian a gagné le cœur de bon nombre d'admin sys. Et pour cause, elle est l'une des distributions les plus stable et l'une des plus simple a utiliser. Mais ce qui me plaît moins c'est les contraintes que génère cette stabilité. C'est pourquoi je passe à ArchLinux pour un usage serveur. Je vous explique dans cet article toutes les raisons de ce changement.


Mais au fait, pourquoi Debian ?





Il y a plusieurs raisons au  succès de Debian. La première c'est la facilité d'utilisation qu'elle offre. Les gestionnaire de paquet est complet et simple à utiliser. Une fois installé, il n'y a presque que rien à faire pour que les services fonctionnent. Et de toute façon la configuration est toute aussi simple. Les fichiers sont bien souvent très commentés.

Une autre raison, la plus souvent citée : la stabilité. Effectivement, une installation de Debian c'est stable. Pas de mauvaise surprise en cas de mise à jour des paquets. En terme de sécurité on est tranquille, les paquets étant proposés dans des versions fiables, stables et approuvés.

Troisième raison au succès de Debian, sont esprit fondamentalement libre. Aucune entreprise n'est derrière Debian, mais seulement une énorme communauté de bénévoles. Chaque décision est faite au sein de cette communauté, chacun peut y participer a sa manière. Aucun logiciel propriétaire n'est présent dans Debian ni dans ses dépôts officiels.

Dernière raison : l'abondance de documentation en tout genre que l'on trouve sur Internet. La distribution étant très utilisée, beaucoup de site et de blog sur le net lui sont dédiés. On y trouve des tutoriaux pour presque toutes les utilisations. Idéal quand on souhaite apprendre.

Ces raisons font de Debian une des distributions les plus utilisées sur les serveurs. Ses concurrents directs, sont RedHat et Cent'Os (basé sur RedHat, elle est très utilisée en tant que serveur web, j'ignore pourquoi...). RedHat, selon moi, voit son succès essentiellement lié au support technique, que propose l'entreprise du même nom à ses sociétés clientes. RedHat est libre mais pas gratuite, il faut se diriger vers Cent'Os pour avoir une "RedHat gratuite".

Et ArchLinux dans tout ça ?



C'est une distribution que j'ai découvert il y 3 ans à peine. Elle ma séduite pour 3 raisons (si on met de coté, l'aspect libre et communautaire, qu'on retrouve sur toutes les distributions qui ne sont pas gérées par des entreprises tel que RedHat ou Canonical).


Tout d'abord, ArchLinux à l'installation n'inclue que le strict minimum nécessaire à un système Linux. A savoir, le noyau, les outils de base (mkdir, ls, rm, etc), la gestion des utilisateurs, la gestion des services et un gestionnaire de paquet. C'est tout. Vous ne trouverez pas de client DHCP, de client SSH, ni même d'éditeur de texte et encore moins un environnement de bureau. Bien sûr, tout ceci peut-être installé par la suite.


La deuxième raison, c'est le fonctionnement en rolling release. Vous ne trouverez pas de version d'ArchLinux, puisqu'il n'y en a pas. Il s'agit d'une distribution qui évolue au fur et à mesure des nouvelles versions des paquets. Le concept et encore plus poussé que dans Debian Sid, puisque que chaque nouvelle version d'un paquet est immédiatement disponible pour ArchLinux. Par exemple, a chaque nouvelle version du noyau Linux, 1 ou 2 jours après, elle est disponible pour ArchLinux en faisant une simple mise à jour du système.


Et c'est d'ailleurs l'une des grandes force d'ArchLinux : son gestionnaire de paquets. Couplé avec le dépôt AUR et l'outil yaourt, on y trouve à peu prêt tout et la recherche y est simple et rapide. C'est pour moi le meilleur gestionnaire de paquet que j'ai pu essayer.


Bye Debian, hello ArchLinux


Bon, vous commencez à comprendre pourquoi je passe de Debian à ArchLinux sur mes serveurs ;-)


Debian est très utilisées sur les serveurs et je considère que c'est normal pour les entreprises qui ont un besoin de stabilité très important. Mais, pour les autres comme moi, qui on simplement besoin d'héberger un blog, un VPN ou un cloud privé, pourquoi se priver d'une distribution comme ArchLinux ?


En effet, ArchLinux c'est l'assurance d'avoir un système au maximum de ses performances, grâce au rolling release et au dernière versions de tous les outils dès qu'elles sont disponibles. Mais c'est aussi l'assurance d'un système dont on a un contrôle complet, grâce à sa légèreté. On sait exactement ce qui est installé et ce qui tourne.


Alors, ce qu'on reproche a ArchLinux et au rolling release en général, c'est le manque de stabilité. Debian Sid peut souffrir de problème de stabilité alors même qu'il ne s'agit pas totalement d'une distribution en rolling release. Mais je pense que dans ce cas, c'est normal, puisque Debian n'a pas été pensée et n'est pas gérée pour fonctionner de cette manière. Contrairement à ArchLinux. L'inconvénient de ce mode de gestion, c'est que la distribution est amenée à avoir des évolutions de certains éléments structurel, tel que la gestion des services avec le passage de SysVinit vers Systemd. Mais dans ces cas, le site ArchLinux.fr, annonce ces changements et indique étape par étape quelles sont les commandes à lancer pour ces mises à jour structurelles. En générale se sont 2 ou 3 commandes faciles et bien expliquées.


Alors certes, le danger du rolling release, c'est d'installer une version de paquet, qui venant de sortir, peu souffrir de failles de sécurités, qui ne seront découvertes que plus tard. Mais d'une part, Debian qui ne propose, par soucis de stabilité que des versions qui peuvent avoir plusieurs années de retard, n'est pas exempte de mise à jour de sécurité. Il y a toutes les semaines. D'autre part, vous limitez les failles de sécurités en installant uniquement ce que vous avez choisi d'installer (si vous n'utilisez pas SMB, votre machine ne risque pas de souffrir d'une faille de sécurité sur ce protocole). Et enfin, les mises à jour sont disponibles tellement vite, que les correctifs sont presques installables dès qu'ils sont publiés sur le net.


En revanche ce qu'on  reproche à ArchLinux, c'est qu'il faut avoir un niveau de connaissance suffisant pour l'utiliser. Oui c'est vrai, ArchLinux n'est pas a mettre entre n'importe quelles mains, il faut un minimum de bases en Linux. Mais, il existe un wiki officiel en français et un autre en anglais. On y trouve beaucoup d'éléments très utiles. Les deux wikis sont complémentaires et à utiliser ensemble, car ils n'ont pas toujours d'un cote et de le l'autre, le même niveau d'information.


C'est pourquoi, je conseil aux débutants qui veulent ce lancer dans l'admin Linux, de ce diriger vers Debian ou Ubuntu Server, mais pour tout les autres ArchLinux et pour moi la meilleur distribution serveur (pour un desktop je reste sous Ubuntu).


Je précise que je n'ai aucun intérêt chez ArchLinux :-p


Un article à retrouver sur P3ter.fr

Gravatar de P3ter
Original post of P3ter.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Dogmazic : Villes en Biens Communs

mercredi 9 octobre 2013 à 08:17

L’association Musique Libre participe à un mois de festival pour explorer, créer et faire connaître les biens communs dans tout le monde francophone.

Plus de 200 événements sont organisés à partir du 7 octobre et durant tout le mois d’octobre dans une quarantaine de villes francophones à travers le monde pour explorer et faire connaître toute la diversité des biens communs.

Pendant ce « Mois des Communs », à Brest, Lyon, Montréal, Ouagadougou, Paris, Rennes, Lausanne, Bamako…, des visites, conférences, ateliers pratiques, et initiations en tous genres permettront aux citoyens de tous les âges de découvrir des initiatives pour créer, gérer et partager des ressources collectives.

L’Association Musique Libre participera à cet événement en organisant un débat à la MIETE à Lyon autour du film « Good Copy Bad Copy ».

Ce documentaire sorti en 2007 montre les enjeux du copyright et de la propriété intellectuelle. Un documentaire magistral pour notre réflexion sur le droit d’auteur et les enjeux qui l’accompagnent. Sept ans après la sortie du documentaire, où en est la question des droits d’auteur? Comment la situation a-t-elle évoluée?

           Entrée libre

Tout le programme complet de l’événement :

-> http://villes.bienscommuns.org/

logoHD_1686x794_m

Les biens communs sont des ressources créées, gérées et partagées collectivement par une communauté de citoyens : zones urbaines transformées en jardins partagés, informations ajoutées dans l’encyclopédie Wikipédia, cartographies OpenStreet Map nourries par les utilisateurs, savoirs traditionnels, logiciels libres, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaires, fours à pains mutualisés, systèmes d’irrigation agricole partagés, semences libres, contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes…

Quelles que soient leur échelle – de l’immeuble à la planète –, les approches par les biens communs apportent des réponses inédites et robustes, là où la puissance publique et le marché sont souvent absents ou inefficaces. Les événements de « Villes en Biens communs » cherchent à donner une visibilité à ces innovations sociales et citoyennes. Les communs ouvrent de nouvelles voies pour répondre aux différentes crises que traversent nos sociétés (écologique, économique, sociale…).

Nous en profitons pour remercier tout particulièrement l’association Vecam sans qui rien n’aurait pu se faire.

Gravatar de Dogmazic
Original post of Dogmazic.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Olivier Delort : Debian 7.2 c’est pour ce week end

mercredi 9 octobre 2013 à 07:48

debian-wheezy

L’annonce à été faite hier sur la liste de diffusion debian-release. Cette mise à jour mineure aura lieu le samedi 12 octobre et elle se fera à partir du dépôt wheezy-proposed-updates pour ceux qui ne l’auraient pas activé.

Au programme des corrections de bugs, on retrouvera notamment les mises à jours pour :

Et bien d’autre, la liste complète de toutes les paquets mis à jour ce trouve à cette adresse :

http://release.debian.org/proposed-updates/stable.html

Pas de gros changement donc pour notre stable préférée, mais beaucoup de corrections de bugs comme à chaque mise à jour de ce type.

Gravatar de Olivier Delort
Original post of Olivier Delort.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires