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Framablog : Résistons à la pub sur Internet #bloquelapubnet

lundi 28 janvier 2019 à 13:37

Aujourd’hui Framasoft (parmi d’autres) montre son soutien à l’association RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire) ainsi qu’à la Quadrature du Net qui lancent une campagne de sensibilisation et d’action pour lutter contre les nuisances publicitaires non-consenties sur Internet.

#BloquelapubNet : un site pour expliquer comment se protéger

Les lectrices et lecteurs de ce blog sont probablement déjà équipé⋅e⋅s de bloqueurs de pub et autres dispositifs de filtrage. Il faut dire que le tracking publicitaire est un des outils essentiels aux  géants du web, à tel point qu’ils nous créent une dystopie histoire que des gens cliquent sur des pubs, et ce malgré des initiatives se voulant respectueuses comme celle de NextINpact ou trollesques comme notre Framadsense.

Cliquez sur l’image pour aller directement sur bloquelapub.net

Si vous, vous savez comment vous prémunir de cette pollution informationnelle… avez-vous déjà songé à aider vos proches, collègues et connaissances ? C’est compliqué de tout bien expliquer avec des mots simples, hein ? C’est justement à ça que sert le site bloquelapub.net  : un tutoriel à suivre qui permet, en quelques clics, d’apprendre quelques gestes essentiels pour notre hygiène numérique. Voilà un site utile, à partager et communiquer autour de soi avec enthousiasme, sans modération et accompagné du mot clé #bloquelapubnet !

Pourquoi bloquer ? – Le communiqué

Nous reproduisons ci dessous le communiqué de presse des associations Résistance à l’Agression Publicitaire et La Quadrature du Net.

Internet est devenu un espace prioritaire pour les investissements des publicitaires. En France, pour la première fois en 2016, le marché de la publicité numérique devient le « premier média investi sur l’ensemble de l’année », avec une part de marché de 29,6 %, devant la télévision. En 2017, c’est aussi le cas au niveau mondial. Ce jeune « marché » est principalement capté par deux géants de la publicité numérique. Google et Facebook. Ces deux géants concentrent à eux seuls autour de 50 % du marché et bénéficient de la quasi-totalité des nouveaux investissements sur ce marché. « Pêché originel d’Internet », où, pour de nombreuses personnes et sociétés, il demeure difficile d’obtenir un paiement monétaire direct pour des contenus et services commerciaux et la publicité continue de s’imposer comme un paiement indirect.

Les services vivant de la publicité exploitent le « temps de cerveau disponible » des internautes qui les visitent, et qui n’en sont donc pas les clients, mais bien les produits. Cette influence est achetée par les annonceurs qui font payer le cout publicitaire dans les produits finalement achetés.

La publicité en ligne a plusieurs conséquences : en termes de dépendance vis-à-vis des annonceurs et des revenus publicitaires, et donc des limites sur la production de contenus et d’information, en termes de liberté de réception et de possibilité de limiter les manipulations publicitaires, sur la santé, l’écologie…

En ligne, ces problématiques qui concernent toutes les publicités ont de plus été complétées par un autre enjeu fondamental. Comme l’exprime parfaitement Zeynep Tufekci, une chercheuse turque, « on a créé une infrastructure de surveillance dystopique juste pour que des gens cliquent sur la pub ». De grandes entreprises telles que Google, Facebook et d’autres « courtiers en données » comme Criteo ont développés des outils visant à toujours mieux nous « traquer » dans nos navigations en ligne pour nous profiler publicitairement. Ces pratiques sont extrêmement intrusives et dangereuses pour les libertés fondamentales.

L’Europe dispose pourtant désormais d’un règlement qui devrait mettre majoritairement fin à cette exploitation de nos données personnelles. En vertu du règlement général pour la protection des données RGPD, la plupart de ces pratiques de collecte de données personnelles en ligne devraient reposer sur un consentement libre et éclairé. Sinon, ces pratiques sont illégales. C’est sur ce fondement que La Quadrature du Net a porté plainte collectivement contre les 5 géants du numérique. Si le RGPD est rentré en application récemment et que ces plaintes collectives prennent du temps, la CNIL française a déjà agi sur des questionnements similaires, et a même, lundi 22 janvier 2019, commencé à sanctionner Google à une amende de 50 millions d’euros s’agissant de ces pratiques relatives à Android.

Il est plus temps que cette législation soit totalement respectée et que les publicitaires cessent de nous espionner en permanence en ligne.

 

Un sondage BVA-La Dépêche de 2018, révélait que 77 % des Français·es se disent inquiet·es de l’utilisation que pouvaient faire des grandes entreprises commerciales de leurs données numériques personnelles. 83 % des Français·es sont irrité·es par la publicité en ligne selon un sondage de l’institut CSA en mars 2016 et « seulement » 24 % des personnes interrogées avaient alors installé un bloqueur de publicité.

 

Le blocage de la publicité en ligne apparait comme un bon outil de résistance pour se prémunir de la surveillance publicitaire sur Internet. Pour l’aider à se développer, nos associations lancent le site Internet :

http://bloquelapub.net

Plusieurs opérations collectives ou individuelles de sensibilisation et blocages de la publicité auront lieu sur plusieurs villes du territoire français et sur Internet peu de temps avant et le jour du 28 janvier 2019, journée européenne de la « protection des données personnelles ». Le jour rêvé pour s’opposer à la publicité en ligne qui exploite ces données !

 

RAP et La Quadrature du Net demandent :

 

Rendez-vous sur bloquelapub.net et sur Internet toute la journée du 28 janvier 2019

 

Les associations soutiens de cette mobilisation : Framasoft, Le CECIL, Globenet, Le Creis-Terminal

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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #4

lundi 28 janvier 2019 à 00:01

Pour la 4ème semaine de l'année 2019, voici 12 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Julien L : Deux problèmes avec password-store et GnuPG

dimanche 27 janvier 2019 à 18:42

Pour gérer mes mots de passe, j’utilise l’excellent outil pass du projet password-store. Celui-ci utilise GnuPG pour chiffrer chaque mot de passe.

J’ai récemment changé de système d’exploitation (j’y reviendrai probablement en détails dans un prochain article) et je suis tombé sur deux problèmes avec ces deux outils. Comme j’ai mis un certain temps à trouver la cause et la solution à chacun de ces deux problèmes, je les partage ici si cela peut aider quelqu’un.

« Pas de clef secrète »

Le problème

Après avoir migré vers mon nouveau système d’exploitation et après avoir installé password-store, je demande un mot de passe et j’obtiens une erreur inquiétante :

$ pass show 
gpg: starting migration from earlier GnuPG versions
gpg: porting secret keys from '/home/julien/.gnupg/secring.gpg' to gpg-agent
gpg: migration succeeded
gpg: échec du déchiffrement : Pas de clef secrète

Mon explication

En changement de système d’exploitation, je suis passé d’une version 1.x de GnuPG (version 1.4 ou 1.7) vers une version 2.x (version 2.2.12 exactement). Ma clé secrète a été automatiquement migrée. J’ai, pendant un long moment, pensé que le problème était lié à cette migration mais je  pense qu’il n’en est rien.

L’erreur est en fait due au fait que gpg-agent, le démon lancé en arrière-plan par gpg pour gérer les clés secrètes, ne trouve pas de pinentry, ce petit utilitaire qui permet de taper le mot de passe associé à une clé secrète. Comme aucun mot de passe ne peut être saisi, le déchiffrement ne peut pas se faire.

Ma solution

J’ai d’abord installé un pinentry. Plusieurs sont disponibles mais j’ai choisi pinentry-gtk2 du projet GnuPG lui-même. La procédure dépend ici du système d’exploitation.

Ensuite, je me suis assuré que le pinentry installé soit bien trouvé par gpg-agent. Le chemin par défaut est indiqué dans la page de man de gpg-agent (man gpg-agent). Comme le chemin ne correspondait pas, j’ai configuré gpg-agent en créant un fichier ~/.gnupg/gpg-agent.conf avec le contenu suivant :

pinentry-program 

Enfin, j’ai tué le démon gpg-agent afin qu’il soit relancé avec la nouvelle configuration :

$ killall gpg-agent

J’ai relancé la commande pass ci-dessus et la boîte de dialogue du pinentry est bien apparue pour me demander mon mot de passe de clé secrète. Après saisie, le mot de passe désiré a bien été déchiffré.

« No public key »

Le problème

Cette fois, c’est lorsque j’ai essayé d’ajouter un mot de passe que j’ai obtenu une erreur :

$ pass insert 
Enter password for : 
Retype password for : 
XXX : skipped: No public key
gpg: [stdin]: encryption failed: No public key
Password encryption aborted.

Mon explication

GnuPG ne retrouve pas la clé publique dont la référence est fournie par password-store. Cette référence se trouve dans le fichier ~/.password-store/.gpg-id. Dans mon cas, c’est l’alias de la clé (XXX ) qui y est indiqué. Cet alias contient un caractère français accentué. Je suspecte donc un problème de décodage de caractères, peut-être lié à l’absence de locales dans le système.

Ma solution

J’ai indiqué l’identifiant de la clé à password-store, au lieu de l’alias, afin d’éviter tout problème lié au codage de caractères.

Pour cela, j’ai d’abord listé les clés :

$ gpg --list-keys
/home/julien/.gnupg/pubring.kbx
-------------------------------
pub   rsa2048 2013-08-23 [SC]
      704B4670E3A941D56A1C57829AB0A8F0A73DDA4C
uid          [ inconnue] XXX 
sub   rsa2048 2013-08-23 [E]

Puis j’ai remplacé le contenu du fichier ~/.password-store/.gpg-id par l’identifiant de la clé (704B4670E3A941D56A1C57829AB0A8F0A73DDA4C).

J’ai relancé la commande pass ci-dessous et tout a fonctionné.

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Thuban : Syspatch : patch mincore, nfs, unveil - multiarch - 6.3+6.4

dimanche 27 janvier 2019 à 08:38

Ce matin, l'équipe OpenBSD nous livre trois correctifs, principalement pour OpenBSD 6.4 :

Le redémarrage de votre machine est nécessaire, car les trois correctifs touchent le noyau.

Architectures concernées : amd64, arm64 et i386


Les deux premiers correctifs seraient disponibles pour OpenBSD 6.3 ; à l'heure de cette édition, la page errata63.html ne comporte pas les informations adéquates !

 

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Littlewing : Deuxième crossover : Opensource business models

mercredi 23 janvier 2019 à 14:49

Voici ma deuxième contribution pour une série d’articles sur l’opensource pour le blog de mon entreprise.

Les articles précédents traitaient de l’histoire de l’opensource puis des différentes formes que peut prendre l’open source.

Cette fois j’aborde les business models du monde opensource.

Bonne lecture 🙂

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