PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Miamondo : Emmabuntüs entre à l’université de Paris Descartes

jeudi 14 décembre 2017 à 06:36

Un article du collectif Emmabuntüs

C’est dans le cadre d’un cours intitulé « Outils informatiques » qu’a eu lieu mercredi 6 décembre cette présentation d’Emmabuntüs par Hervé, membre du collectif. Ce cours dirigé par Antoine Caumel s’adresse aux étudiants en Master 1 du Master « Sociétés contemporaines : enjeux éthiques, politiques, sociaux » de l’université Paris Descartes. Une vingtaine d’étudiants sont inscrits à ce cours qui est plus un atelier qu’un séminaire théorique. En tout 12 séances sont prévues pendant leur premier semestre (le cours se termine avec les vacances de Noël). 

Le Master « Sociétés contemporaines » est un master « recherche » (par opposition à « professionnalisant »), qui vise à former des chercheurs et par conséquent il est très centré sur la production d’un mémoire de recherche par chaque étudiant (50% de la note finale totale). Les premières séances sont centrées sur la recherche bibliographique, outils et méthodes, pour que les étudiants aient les « billes » pour arriver à réaliser au terme du semestre l’ »état de l’art »dans leurs domaines de recherche.

Alexis Marise Bique, présidente de la « Société d’histoire 94120 Saint Georges & Dalayrac » a pour sa part mis en place et présentés en cours les outils collaboratifs en ligne permettant aux étudiants de travailler notamment sur le passage du droit d’auteur aux licences libres.

Université_paris_descartes

Car c’est un aspect primordial à donner à ce cours : les enjeux contemporains et notamment ceux liés au « libre » et à la propriété intellectuelle. C’est donc dans ce cadre qu’un exemple de distribution GNU/Linux a été présenté, en l’occurrence Emmabuntüs version EMMA DE 2 (basé sur Debian 9 Stretch), puis un autre exemple de projet libre : Jerry Do It Together, le célèbre ordinateur dans un bidon en plastique assemblé avec du matériel de récupération lors d’ateliers collaboratifs.

Un__Mignon__Jerry-can.

Nul doute que nous avons ainsi pu montrer la voie à ceux des étudiants qui pourraient être intéressés à « soulever le capot » de leurs ordinateurs, à ne pas rester dans une attitude passive face à cet outil qui se présente souvent comme une « boîte noire ».


Gravatar de Miamondo
Original post of Miamondo.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Yannic Arnoux : Mon kif pour les microservices

jeudi 14 décembre 2017 à 01:00

Je m’intéresse aux microservices depuis un bout de temps. Comme pour beaucoup de sujets de fond, je suis à maturation lente : j’engrange les concepts, je lis les retours d’expérience, je pèse les avantages et les inconvénients. Quand on a commencé à parler d’architecture microservices, l’engouement était tel qu’on confrontait souvent l’architecture orientés services (SOA) et on présentait les microservices comme la réponse adéquate pour tout type d’application. Aujourd’hui, les esprits sont plus calmes, l’opinion commune décrit l’architecture à base de microservices comme une version plus granulaire que le SOA, qui suit les mêmes principes (séparation des responsabilités, interface de communication formalisée entre les composants) afin d’atteindre les mêmes objectifs : maintenabilite du code, indépendance entre le code et le déploiement (localisation, redondance).

J’espère ne pas m’attirer des foudres avec les deux paragraphes suivants.

La SOA est surtout mise en oeuvre dans le SI (système d’information) de l’entreprise, avec des services s’exécutant sur des serveur d’applications (bienvenue dans le monde de la JVM). La terminologie est précise (service métier, service d’intégration, annuaire de services), des protocoles sont préconisés et la mise en oeuvre est balisée (urbanisme, lotissement). La SOA est mature et normalisée, elle a été pensée par des architectes logiciels comme un ensemble de bonnes pratiques pour concevoir des applications non monolithiques et évolutives.

A l’opposé, les microservices sont nés sur le front nuageux, dans un environnement plus dynamique (ajout à chaud d’instances de services pour supporter la charge), très hétérogène (mix de plusieurs langages de programmation) avec des contraintes fortes sur les temps de réponse (cas des sites de réservation ou d’achat, réseau social). Nés un peu à l’arrache, c’est en grandissant qu’on conceptualise progressivement leurs modèles de conception : http://microservices.io. Les microservices remettent en question les façons de tester, déboguer, déployer, surveiller car une application est constituée de très nombreux microservices, certains étant prévus pour être répliqués afin d’absorber des pics de charges ; il ne partagent souvent aucun socle commun (pas de serveur d’application) et ils sont distribués sur des serveurs, des machines virtuelles ou des containers Docker…

“Marrant ton truc, ça rappelle un peu la cathédrale et le bazar non ?”

Pour un développeur / architecte… Java EE (au hasard), s’intéresser aux microservices c’est un peu comme être exfiltré du rayon condiments de Carrefour et parachuté dans le marché aux épices d’Istanbul : un étiquetage moins formel, pas de conditionnement normalisé mais beaucoup de couleurs et de senteurs.

Marché aux épices

Il n’est pas évident de s’y retrouver, aisé de faire des choix inappropriés mais c’est plutôt excitant. Concrètement, on va utiliser le langage de programmation le plus approprié pour chaque tâche (du Node.js, du Python, du Golang ou autre), communiquer avec un modèle adapté au besoin (du RPC, de la communication par message), choisir des protocoles adaptés à la taille des informations échangés et aux contraintes (LAN, WAN, réseaux mobiles), fournir une persistence locale à chaque microservice (quitte à redonder de l’information) et surtout gérer finement le mode déconnecté (pas d’accès réseau, inaccessibilité d’un service distant), autant que possible rendre un service dégradé en cas de perturbation (faire mieux qu’une erreur 404 Not Found).

Ce projet GitHub recense les briques existantes pour construire des microservices : https://github.com/mfornos/awesome- microservices. Mon goût prononcé pour Python m’a amené à jouer avec Nameko, puis à développer un mini- framework qui permet de communiquer par message et RPC à travers une base mémoire Redis. Ca n’ira jamais en production mais c’était amusant à faire. Je me suis intéressé au bus de message ultra-rapide NSQ écrit en Golang, et dernièrement, je revois mon projet de service d’e-mail SRMail dans une optique microservices.

Bref c’est un terrain de jeu illimité en connexion avec les révolutions amenées par le développement dans les nuages, les objets connectés et le DevOps : des domaines encore jeunes mais prometteurs qui réveillent les papilles neurones :-)

Gravatar de Yannic Arnoux
Original post of Yannic Arnoux.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

RaspbianFrance : Installer Android sur sa Raspberry Pi

mercredi 13 décembre 2017 à 12:47

Cet article va vous expliquer comment installer et configurer Android 7.1.1 (avec le Play Store) sur votre raspberry pi. Avant toute chose, il est important de vous signaler que ce n’est qu’une installation expérimentale. Aucune version d’Android est officiellement compatible avec la raspberry pi et donc la version que nous installerons n’est pas optimisée pour notre chère carte mère. Il est donc aujourd’hui difficilement envisageable d’utiliser Android au quotidien sur sa raspberry pi même si l’installation que nous allons vous présenter tourne relativement bien.

Les pré-requis pour installer Android

Après cette petite introduction, faisons le point sur tout ce dont nous aurons besoin pour effectuer cette installation.

Bien évidemment, il vous faut une raspberry pi 3 et tous les matériels nécessaires à son fonctionnement, à savoir une alimentation et une carte SD de 16Go minimum et il est important qu’elle ait une bonne vitesse de lecture/écriture. Il vous faudra aussi un écran et un câble HDMI pour pouvoir afficher la belle interface Android. Vous pouvez aussi utiliser l’écran tactile officiel de la fondation qui ne nécessite pas l’utilisation d’un câble HDMI

Ensuite, il vous faudra télécharger l’image Android ainsi que le script sh qui permettra d’installer le Play Store.

ATTENTION, pour la dernière partie du tutoriel, vous devrez utiliser une machine avec un OS unix (Linux ou Mac OS) pour pouvoir exécuter le script sh. Si vous n’en avez pas, vous pouvez utiliser une machine virtuelle.

Installation d’Android sur la carte SD

Une fois téléchargée, l’installation de l’image d’Android sur la carte SD est très simple, c’est la même manipulation que pour créer une carte SD sur raspbian. Vous pouvez retourner voir les articles qui nous avons rédigés à ce sujet pour Windows ou Linux. Cependant dans ce tutoriel, je vais utiliser un logiciel sorti après la rédaction de ces articles qui est très simple d’utilisation et surtout compatible pour tous les OS, il s’agit d’Etcher.

interface etcher

 

Il suffit de sélectionner le fichier .img d’Android que vous avez extrait de l’archive zip téléchargé en introduction, Etcher détecte automatiquement la carte SD sur laquelle installer le système d’exploitation mais il est possible de la changer. Enfin cliquez sur Flash pour lancer la création de la carte SD. Cela peut prendre de longues minutes.

Une fois terminé, insérez la carte SD dans votre raspberry pi branchée à un écran. Vous voilà maintenant avec un Android fonctionnel. Cependant comme vous pouvez le constater, celui-ci ne possède pas de Play Store.

Installation du Play Store

Pour installer le Play Store, il faut dans un premier temps la connecté à internet (par wi-fi ou Ethernet). une fois cela effectué, nous aurons besoin de l’adresse IP de la raspberry pi. Pour la récupérer, il faut aller dans les paramètres, descendre en bas des différents paramètres et se rendre dans « A propos de la tablette » puis dans « Status ». nous pouvons à présent voir notre adresse IP (198.168.x.x).

Maintenant que nous avons récupéré cette adresse, nous allons pouvoir retourner sur notre ordinateur sous unix comme indiqué dans l’introduction tout en laissant la raspberry pi sous Android tourner. Je rappelle pour ceux qui sont sur Windows qu’ils peuvent utiliser une machine virtuelle pour effectuer ces étapes.

Ouvrez le fichier gapps.sh téléchargé en introduction. Vous trouverez les lignes suivantes

SHOW_HELP=false
ADB_ADDRESS="192.168.10.173"
ARCHITECTURE="arm"
PACKAGE_NAME="pico"
INIT_FILE="/etc/init.d/gapps"

Il faut remplacer l’adresse IP (ADB_ADDRESS) par celle de votre raspberry pi. De plus si les autres champs sont vides, remplissez les avec ce qui est indiqué ci-dessus.

Après cela, dans un terminal, lancez la commande

sudo apt install android-tools-adb

Cette commande vous permettra de vous connecter à votre raspberry pi sous android depuis votre PC. Ensuite, installez « LZip »

sudo apt install lzip

Après ces commandes, nous allons pouvoir nous connecter à notre raspberry pi.

adb connect IP_RASPBERRY_PI

Et enfin, lancez le script pour installer le Play Store. Rendez vous via le terminal dans le dossier ou se trouve le script gapps.sh, rendez le executable et exécutez le.

sudo chmod u+x ./gapps.sh
sudo ./gapps.sh

Le script va lui aussi durer quelques longues minutes. Une fois qu’il sera terminé, la raspberry pi va redémarrer. Vous vous retrouverez avec un bel Android avec le Play Store. Cependant certaines applications rencontreront des problèmes lors de leur téléchargement. De plus comme dit en introduction, ceci est une installation expérimentale et le GPU n’est pas très bien pris en charge. Il est donc probable qu’Android subisse des ralentissements. Si vous voulez une carte capable de bien faire tourner Android, nous vous conseillons d’utiliser une Odroid. Nous n’avons pas fait de test dessus mais les retours sont bons.

Cet article Installer Android sur sa Raspberry Pi est apparu en premier sur Raspbian-France.

Gravatar de RaspbianFrance
Original post of RaspbianFrance.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Framablog : Framatube : fédération et design de PeerTube

mardi 12 décembre 2017 à 17:17

Cela fait quelques semaines déjà que Chocobozzz a rejoint notre équipe pour se consacrer au développement de PeerTube, le logiciel que l’on vous présente sur Framatube.org.

L’occasion de faire un premier point d’étape, avec quelques belles nouvelles à vous annoncer !

Fédérer c’est bien, bien fédérer c’est mieux.

Pour rappel, Framatube ne sera qu’une des portes d’entrée des fédérations PeerTube. Et Framatube n’hébergera pas vos vidéos : nous préférerons vous accompagner pour créer votre propre hébergement PeerTube (ou rejoindre un existant), afin que se multiplient ces portes d’entrées, ces instances de PeerTube.

Car c’est un des gros intérêts de PeerTube, pouvoir faire en sorte que chacune de ces instances, que chacun de ces sites d’hébergement de vidéos puisse se relier aux autres, se fédérer. Le tout est de savoir comment fédérer !

Pour cela, PeerTube vient d’implémenter une première version du protocole ActivityPub [EN]. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s’agit d’un protocole de fédération développé par le W3C. C’est-à-dire qu’on standardise la manière dont différentes instances communiquent. Si deux plateformes différentes savent parler la même langue, alors elles peuvent s’échanger des données. Ça n’a l’air de rien comme ça mais ça ouvre des possibilités immenses aux logiciels décentralisés.

Imaginez que demain MediaGoblin implémente le protocole ActivityPub (et ce sera normalement le cas !) et soit compatible avec PeerTube, alors votre ami qui avait installé ce logiciel sur son serveur pourra envoyer l’index de ses vidéos à votre serveur PeerTube et vice versa. Vous pourrez chercher n’importe quelle vidéo stockée sur son serveur (ou encore d’autres serveurs !) en restant tranquillement sur votre interface web PeerTube. Au lieu d’avoir des plateformes concurrentes, nous avons un réseau fédéré encore plus puissant à l’aide de la collaboration. Et c’est une valeur qui nous est chère, dans le libre.

Illustration : CC-By-SA Emma Lidbury

 

Mais ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Là où ça devient vraiment très excitant, c’est lorsque deux plateformes n’ayant pas la même fonction communiquent entre elles. Imaginez une instance Mastodon, qui est une alternative décentralisée à Twitter avec plus d’un million de comptes et qui implémente déjà le protocole ActivityPub. Imaginez maintenant une instance PeerTube avec un vidéaste que vous appréciez et qui poste régulièrement des vidéos. Est-ce que ce ne serait pas génial de pouvoir le suivre via votre interface Mastodon, et de voir des statuts dans votre fil d’actualité contenant directement la vidéo à chaque fois qu’il en publie une ? Eh bien ce sera possible.

Mais là ou ça deviendra vraiment très, très excitant, c’est que lorsque vous répondrez au statut de la vidéo sur Mastodon, le message sera envoyé ensuite à l’instance PeerTube. Votre réponse sera donc visible en dessous de la vidéo, dans l’espace commentaire. Bien sûr si une autre personne à l’autre bout du monde répond à votre commentaire via son instance PeerTube ou Mastodon, vous le verrez comme une réponse à votre statut dans Mastodon. Si demain Diaspora (l’alternative à Facebook derrière Framasphere) implémente ActivityPub, ce sera la même chose. Nous aurons une multitude de plateformes capables de fédérer les commentaires.

Il a l’air balourd, mais ce vieux mastodonte pourrait bien écrabouiller Twitter, si nous nous laissions aller à le choisir…

 

On reproche souvent à raison aux alternatives libres de ne pas avoir de valeur ajoutée par rapport aux plateformes centralisées. Avec ActivityPub, voilà notre premier gros avantage. Car avec les plateformes centralisées, vous aurez du mal à avoir sous votre vidéo YouTube les réactions des personnes qui auront commenté sur Facebook, Twitter, DailyMotion, etc. ;)

Bien sûr, nous n’y sommes pas encore.

Il reste un peu de travail dans PeerTube pour améliorer l’implémentation d’ActivityPub, puis tester la communication avec les autres plateformes. Mais les premiers retours sont très encourageants :). En revanche, il nous semble important de dire que les implémentations d’ActivityPub dans PeerTube et Mastodon ne vous permettront pas de vous créer un compte sur une instance PeerTube depuis votre compte Mastodon, ou vice versa.

Le design, c’est un métier !

Au milieu des questions que vous nous avez posées sur le forum FramaColibri, Olivier Massain s’est proposé de nous donner un coup de main pour améliorer le design de PeerTube (et y’en avait besoin !). Les maquettes créées sont magnifiques. Nous avons donc décidé de partager avec vous en avant-première l’intégration de son fantastique travail, avec un petit « avant/après » ! Un énorme merci à lui.

La contribution, c’est la clé

Framatube, illustré par David Revoy – Licence : CC-By 4.0

Utiliser le protocole ActivityPub revenait très souvent dans les questions les plus techniques que vous nous avez posées sur PeerTube. D’ailleurs, l’ensemble de vos questions nous ont permis d’améliorer la présentation de PeerTube, en proposant de découvrir Framatube en 10 réponses.

C’est, encore une fois, dans ce même espace d’échanges et de discussion qu’Olivier Massain s’est proposé de contribuer au design de PeerTube. Voici donc la preuve, s’il en fallait une de plus, que la contribution est la clé de la réussite des projets Libres. Ce n’est pas pour rien si nous avons placé Framatube dans le paysage du premier monde de Contributopia : c’est parce que nous savons que nous ne pourrons y arriver que si nous le faisons ensemble.

Une autre manière de contribuer est de participer au financement des activités de Framasoft, et, là aussi, nous devons vous dire combien nous sommes émerveillé·e·s du soutien que vous nous accordez. Le 21 novembre dernier, nous avons associé l’annonce de Framatube avec notre appel aux dons, car il nous manquait alors 90 000 € pour boucler le budget 2018 de l’association. Nous avons découpé cette somme en trois paliers :

 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le deuxième palier est presque atteint ! Alors oui, il reste un effort à faire et rien n’est gagné, mais d’ores et déjà, nous tenons à vous remercier de cette confiance que vous nous portez et nous souhaitons tout faire pour nous en montrer dignes. Petit rappel aux personnes qui paient des impôts sur le revenu en France : il vous reste jusqu’au 31 décembre pour faire un don à Framasoft qui puisse être déduit de vos revenus 2017 (sachant qu’un don de 100 € revient, après déduction, à 34 €).

Si vous le voulez et le pouvez, pensez à soutenir Framasoft , et/ou à faire passer cette information autour de vous !

 Pour aller plus loin :

Gravatar de Framablog
Original post of Framablog.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Renault : Fin de vie de Fedora 25

mardi 12 décembre 2017 à 01:49

C'est en ce mardi 12 décembre 2017 que Fedora 25 a été déclaré comme en fin de vie.

Qu'est-ce que c'est ?

Un mois après la sortie d'une version de Fedora n, ici Fedora 27, la version n-2 (donc Fedora 25) est déclarée comme en fin de vie. Ce mois sert à donner du temps aux utilisateurs pour faire la mise à niveau. Ce qui fait qu'en moyenne une version est officiellement maintenue pendant 13 mois.

En effet, la fin de vie d'une version signifie qu'elle n'aura plus de mises à jour et plus aucun bogue ne sera corrigé. Pour des questions de sécurité, avec des failles non corrigées, il est vivement conseillé aux utilisateurs de Fedora 25 et antérieurs d'effectuer la mise à niveau vers Fedora 27 ou 26.

Que faire ?

Si vous êtes concernés, il est nécessaire de faire la mise à niveau de vos systèmes. Vous pouvez télécharger des images CD ou USB plus récentes.

Il est également possible de faire la mise à niveau sans réinstaller via DNF ou GNOME Logiciels.

GNOME Logiciels a également dû vous prévenir par une pop-up de la disponibilité de Fedora 26 ou 27. N'hésitez pas à lancer la mise à niveau par ce biais.

Gravatar de Renault
Original post of Renault.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires