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Noireaude : Audacity publié en version 2.0.4

mardi 10 septembre 2013 à 16:30

Audacity

Audacity est un logiciel libre et multi-plateforme très utilisé sous GNU/Linux, qui permet d’effectuer un grand nombre de manipulations sur vos fichiers audio. Vous pourrez par exemple enregistrer du son en provenance de diverses sources, appliquer différentes types de filtres et d’effets à vos fichiers audio, changer la hauteur d’un son, filtrer certaines longueur d’ondes et bien d’autres choses encore. La version 2.0.4 d’Audacity a été publiée ce week-end embarquant quelques améliorations et diverses corrections de bugs.

On notera par exemple l’ajout d’un nouvel effet de réverbération basé sur Freeverb remplaçant GVerb, l’importation des fichiers WAV prend désormais en compte le titre de l’album, les numéros de pistes, le genre et plus globalement l’ensemble des tag ID3. On notera également diverses améliorations concernant Windows et la corrections de bugs affectant entre autres la gestion du clavier, les courbes d’égalisation, les effets de changement de hauteur et bien d’autres choses encore.

Parlant anglais comme une vache Espagnole je préfère vous aiguiller vers le changelog officiel pour ne pas vous dire plus de bêtises. Si vous voulez installer Audacity celui-ci est disponible dans quasiment tous les dépôts de vos distributions, ou sur la page de téléchargement du site officiel. Vous y trouverez également un PPA mais je ne sais pas si celui-ci a déjà été mis à jour.

Amusez-vous bien.

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Framablog : Structurer un projet communautaire, par Lamessen

mardi 10 septembre 2013 à 15:09

Repéré, pauvre de lui, de par son activisme forcené au sein du groupe Framalang, Lamessen est l’un des plus récents (et jeunes) membres de Framasoft. Il a notamment activement participé au projet de traduction du livre Open Advice, dont nous vous reparlerons.

Il nous fait partager ici les fruits de son expérience en matière de gestion de projets.


David Shankbone - CC by


Structurer un projet communautaire

URL d’origine du document

Lamessen - 9 septembre 2013 - CC By-Sa

Lancer un projet communautaire est toujours une aventure humaine intéressante. Au-delà des avantages que cela confère (multiplier les compétences, trouver de la complémentarité et ainsi proposer un rendu final de meilleure qualité, avancer plus rapidement, etc.) c’est avant tout l’occasion de partager des moments de complicité et de travailler dans la bonne humeur. Cela permet aussi de créer une synergie qui permet de palier certaines périodes creuses que peut connaître un projet mené individuellement. Mais si les projets communautaires représentent une expérience unique, ils présentent aussi des difficultés supplémentaires qu’il faut prendre en compte dès le départ, de façon à être sûr qu’il arrivera à son terme.

La Cathédrale et le Bazar

Vous connaissez sans doute l’essai d’Eric Raymond, La Cathédrale et le Bazar. Cet essai oppose, dans une comparaison entre le développement de logiciels fermés et de logiciels open source, un mode de fonctionnement en cathédrale (approche excessivement organisée et inflexible) à un mode de fonctionnement en bazar (approche apparemment désorganisée et hautement flexible).

Par nature, un projet communautaire libre, comme pour les projets logiciels, ressemble davantage à un fonctionnement en mode Bazar. Cela permet une flexibilité plus grande, et les allées et venues des différents contributeurs. Cette forme est tout à fait adaptée, mais nécessite tout de même la mise en place d’une organisation initiale. Fonctionner globalement en mode bazar ne doit pas dire fonctionner sans aucune structure. Sinon, les énergies se disperseront et le projet ne pourra pas aboutir. Il est donc nécessaire, pour lancer le projet, d’organiser le travail, et de mettre en place un système de suivi du projet. C’est bien entendu ce qui est mis en place dans le cadre des logiciels. Mais il ne faut pas oublier de le faire également de façon plus large pour les projets de traduction, de livres, de documentation etc. Cet article est avant tout issu d’un retour d’expérience sur les projets de traduction, en raison de mon expérience personnelle. Mais cela peut s’appliquer dans d’autres domaines.

Structurer le projet

Souvent, le projet naît d’une idée. Il a parfois été commencé par une personne unique, qui va chercher à faire appel à d’autres contributeurs motivés pour le mener à son terme. C’est à ce moment, avant que le projet collaboratif se lance réellement, qu’il est nécessaire de proposer un squelette de projet. Cette création de structure peut se diviser en plusieurs étapes.

Étape 1 : état des lieux

Tout comme vous le feriez en arrivant dans un nouveau logement, il est nécessaire de faire l’état des lieux du projet. C’est une étape rapide, qui consiste finalement à synthétiser un certain nombre d’informations.

Étape 2 : créer un système de suivi

Il est nécessaire de pouvoir avoir une vision d’ensemble du projet tout au long de sa réalisation. Les différentes étapes du projet doivent y être réunies, avec les informations nécessaires pour les participants, et l’avancement. Ce système doit être idéalement partagé avec les différents participants, de façons à ce qu’un nouveau contributeur arrivant en cours de route puisse immédiatement voir où le groupe en est et tout de suite contribuer efficacement. Pour les étapes qui ne peuvent pas être réalisées de façon collaborative, ce fichier permettra aussi d’indiquer clairement qui est en charge de l’étape, de façon à ce qu’elle ne soit pas commencée par plusieurs personnes en même temps. Il existe bien entendu de nombreuses façon de procéder. Les logiciels de gestion de version permettent de regrouper la dernière version du projet, mais aussi les versions précédentes et toutes les modifications apportées. C’est la meilleure réponse au besoin de suivi de projet.

Étape 3 : mettre en place les outils de travail collaboratif

Une fois l’outil de suivi en place, il faut avoir les outils nécessaires au travail collaboratif. En fonction du projet, ils peuvent être variés. Dans le cadre de développement logiciel, cela peut tout simplement passer par l’utilisation de git, en passant par des services comme github, cité dans l’étape 2. Mais quand il s’agit de traductions, ou d’organisations d’événements, la création de documentations ou d’autres choses, il existe des outils simples, qui ne seront pas un frein à la participation d’utilisateurs moins connaisseurs. Voici 3 exemples d’outils facilement disponibles et simples d’utilisation :

En route vers le succès

En mettant en place une structure comme celle décrite ci-dessus, vous pourrez sereinement lancer votre projet. Le mode de fonctionnement global pourra être en bazar, cette structure initiale vous permettra de garder la main, avoir une bonne vision de l’avancement et vous aidera à mieux animer le projet. Ce n’est bien entendu pas la seule façon de structurer un projet de culture Libre pour réussir. Tout ceci n’est finalement qu’un exemple issu d’un retour d’expérience.

Ne pas oublier la communication

Bien sûr, cette structure est destinée à un projet communautaire. Et qui dit travail de groupe dit communication. Pour que la mayonnaise puisse prendre, il est absolument indispensable d’échanger un maximum entre les différents contributeurs. Tout le monde doit pouvoir savoir ce qu’il y a à faire, connaître les tenants et aboutissants du projet et se sentir impliqué. Et cela passe par une communication efficace. Un maximum d’échange est donc nécessaire, y compris pour assurer une bonne ambiance de travail au sein du projet. Un projet qui se déroule dans une ambiance conviviale est un projet qui aboutira à un résultat final de meilleur qualité, et de façon plus efficace qu’un projet sans communication qui se déroule de façon morne. Garder ce fil de communication actif du début à la fin du projet, c’est s’assurer que le tout ne finisse pas par s’essouffler, en laissant les contributeurs s’isoler et se décourager. Bref, la communication est en réalité le point le plus important.

Crédit photo : David Shankbone (Creative Commons By)

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Pierre-Alain Bandinelli : Partager un fichier, le faire disparaître après partage et savoir (approximativement) qui l'a téléchargé

mardi 10 septembre 2013 à 14:30

J'utilise souvent demo.ovh.eu (le service de partage mis en place par OVH, qui, contrairement à beaucoup d'autres, n'oblige pas à visualiser des publicités) pour partager aisément des fichiers sur internet. Toutefois, je souhaiterais parfois que le fichier soit effacé après téléchargement et savoir quand celui-ci a été téléchargé. Certains services proposent sans doute cela et l'outil Jyraphe (dont le développement est stoppé ?) le permet. Je vous propose toutefois une solution maison toute simple à mettre en place et extrêmement simpliste à déployer sur serveur web + PHP !

Soit le fichier mon_archive.7z à proposer au téléchargement. Soit /var/www/ la racine du serveur web accessible sur le net. On place le fichier mon_archive.7z dans un dossier /var/www/hidden/ qu'un fichier .htaccess protège de toute ouverture. On place ensuite le code suivant dans un fichier /var/www/telechargement-ici_chaîne_unique_non_devinable.php :


Le fichier php propose donc le fichier au téléchargement quand l'utilisateur appelle https://monserveur/telechargement-1g2j0a7j8.php puis l'efface du serveur et vous préviens (par courriel) que le téléchargement a eu lieu. Il enregistre également l'adresse IP de la personne qui a effectué le téléchargement (certes, c'est très approximatif comme identification). Le mot de passe est en fait la chaîne arbitrairement complexe et longue placée dans l'URL pour accéder au fichier .php permettant le téléchargement.

On pourrait améliorer encore la sécurité en récupérant le mot de passe (la chaîne arbitraire) dans un paramètre GET (?pass=1g2j0a7j8 par exemple) et bannir une IP qui ferait plus de 3 ou 4 tentatives d'accès infructueuses.

Le cahier des charges est respecté, ce n'est pas tout à fait automatique mais ça ne devrait pas être trop difficile à scripter si vous avez de nombreux fichiers de la sorte à mettre à disposition. Et surtout, votre archive (peut-être très confidentielle) ne transite pas sur un serveur tierce.

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Noireaude : MKV Extractor GUI – Virer les sous-titres inutiles de vos fichiers MKV et plus encore

mardi 10 septembre 2013 à 13:30

mkv-remove-subs

Si vous êtes un adepte des fichiers MKV et des vidéos en VO/VOST, il est possible que les sous-titres vous soient inutiles et que vous ayez envie de vous en passer. Il est aussi possible que vous ayez tout simplement envie de virer les sous-titres, mais uniquement dans des langues qui vous sont inutiles. Si c’est le cas, MKV Extractor GUI est un petit programme sympa signé Hizoka et basé sur glade2, qui va vous permettre d’ôter facilement les sous-titres dont vous n’avez pas besoin dans vos fichiers MKV, grâce à une interface simple et très facile à prendre en main.

Outre la suppression des sous-titres, MKV Extractor GUI va également vous permettre d’effectuer d’autres actions comme par exemple :

Je voulais vous faire une démo de cette application mais comme elle est très bien documentée et en plus en Français, ça ne sera pas nécessaire. Je vais plutôt vous inviter à consulter *l’annonce initiale du développeur sur les forums Ubuntu, ainsi que le lien vers la doc Ubuntu qui contient tout ce que vous devez savoir sur ce soft. Vous verrez c’est vraiment sympa. Par contre l’annonce date de 2009 mais rassurez-vous le projet est encore actif ;)

NB : J’ai quand même pris le temps de tester l’installation du soft via le PPA dédié histoire de voir si tout se passait bien et il n’y a aucun problème (testé sur UbuntuGnome 13.04).

Alors si ça vous tente il suffit d’entrer ces quelques lignes dans votre terminal.

Installer MKV Extractor GUI sur Ubuntu et dérivés :

sudo add-apt-repository ppa:hizo/mkv-extractor-gui
sudo apt-get update
sudo apt-get install mkv-extractor-gui

Désinstaller MKV Extractor GUI :

sudo ppa-purge ppa:hizo/mkv-extractor-gui

ou

sudo add-apt-repository -r ppa:hizo/mkv-extractor-gui
sudo apt-get update
sudo apt-get remove mkv-extractor-gui

Amusez-vous bien et merci à Michel pour le signalement ;)

*Si vous voulez plus d’infos ou poser des questions complémentaires au développeur, vous pouvez le faire via le lien de l’annonce initiale (voir plus haut).

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Nizar Kerkeni : Ubuntu Global Jam 13.09

mardi 10 septembre 2013 à 12:42

AfficheLa communauté Ubuntu Tunisie organise, comme à son habitude, la nouvelle édition du Ubuntu Global Jam (UGJ) du 13 au 15 septembre 2013 à l’ISET de Sidi Bouzid.

Les événements Ubuntu Global Jam sont organisés autour du monde par des contributeurs et des fans de Ubuntu, où les communautés locales (LoCo) s’entraident à écrire de la documentation, à découvrir, trier et réparer des bugs et à tester la prochaine version Ubuntu. Ces événements sont également accompagnés de présentations sur divers sujets.

Liens vers l’événement :

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