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Blogmotion : [Faille] Exploit SSL 3.0 alias POODLE

jeudi 16 octobre 2014 à 12:02

Une nouvelle faille vient d'être découverte, elle concerne SSLv3 et aucun correctif n'est disponible.

SSL 3.0 date de 18 ans... encore un qui n'a pas su traverser le temps, comme son cousin bash. Il s'agit du CVE-2014-3566, son petit nom est l'attaque du POODLE  (Padding Oracle On Downgraded Legacy Encryption).

Billet mis à jour pour les méthodes de test : nmap et openssl s_client

cve-2014-3566

Vous devez donc désactiver SSLv3 (et v2 si ce n'est pas déjà fait) dans vos serveurs, voyons comment faire.

Suis-je touché ?

Si votre serveur est accessible depuis l'extérieur je vous conseille de lancer un scan avec l'outil SSL Labs chez Qualys, chez TinFoil Security ou Poodlescan.com.

poodle-vulnerable

Votre serveur HTTPS peut très bien fonctionner sans SSLv2/v3. C'est à l'initiative du navigateur que le protocole est choisi, si TLS est supporté alors votre navigateur l'utilisera. Pour supporter un maximum de navigateurs on autorise tout un tas de protocoles dans la configuration côté serveur... sauf que les attaquants eux vont utiliser explicitement SSLv3 pour tester votre serveur. Voilà pourquoi nous devons proscrire SSLv3. Aucune inquiétude car votre serveur pourra continuer de servir sans problème : TLSv1.0, TLSv1.1 ou TLSv1.2.

Toutefois, si vous faites face à des problèmes de compatibilité les experts de Google ayant découvert cette faille recommandent de supporter le mécanisme TLS_FALLBACK_SCSV qui empêchera les attaquants d'utiliser SSL 3.0.

Pour tester un serveur HTTPS en interne :

openssl s_client -connect MON-SERVEUR:443 -ssl3

Si vous obtenez handshake failure alors votre serveur ne supporte pas SSL 3.0, pas d'inquiétude. Dans le cas contraire, il vous faut corriger le tir.

Vous pouvez aussi tester un serveur en interne avec nmap, et donc scanner des plages IP complètes :

nmap --script ssl-enum-ciphers -p 443 MON-SERVEUR

Cette commande liste les ciphers supportés, si SSLv3 apparaît alors votre serveur est touché, comme c'est le cas du site free.fr :

Nmap scan report for free.fr (212.27.48.10)
Host is up (0.027s latency).
rDNS record for 212.27.48.10: www.free.fr
PORT STATE SERVICE
443/tcp open https
| ssl-enum-ciphers:
| SSLv3:
| ciphers:
| TLS_DHE_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA - strong
| TLS_DHE_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA - strong
| TLS_DHE_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA - strong
| TLS_RSA_WITH_3DES_EDE_CBC_SHA - strong
| TLS_RSA_WITH_AES_128_CBC_SHA - strong
| TLS_RSA_WITH_AES_256_CBC_SHA - strong
| TLS_RSA_WITH_RC4_128_MD5 - strong
| TLS_RSA_WITH_RC4_128_SHA - strong
| compressors:
| DEFLATE

Si au contraire seul TLS 1.x alors aucun souci pour votre serveur.

Corriger sur Apache2

Si vous utiliser un certificat, qu'il soit autosigné ou non, il faut désactiver le protocole SSLv2 et v3.

Généralement votre fichier de configuration se situe sous /etc/apache2/sites-enabled/ssl (ou dans 000-default)

SSLProtocol All -SSLv2 -SSLv3

Vérifier ensuite la configuration puis relancer le service :

apachectl configtest
sudo service apache2 restart

Corriger sur nginx

Même principe que pour Apache

Généralement votre fichier de configuration se situe sous /etc/apache2/sites-enabled/ssl (ou dans 000-default)

ssl_protocols TLSv1 TLSv1.1 TLSv1.2;

Vérifier ensuite la configuration puis relancer le service :

sudo nginx -t
sudo service nginx restart

Corriger sur Microsoft IIS

Dans le registre (doc microsoft)

hkey_Local_Machine\\System\\CurrentControlSet\\Control\\SecurityProviders\\SCHANNEL\\Protocols

Ajouter une clé (répertoire) "SSL 3.0" de façon similaire à "SSL 2.0", puis une clé enfant "Server" sous laquelle vous ajoutez une DWORD "Enable" avec la valeur 0.

Reboot du serveur nécessaire pour la prise en compte.

Corriger sur Synology

Les NAS Synology sont également impactés si HTTPS est activé. Dans l'ordre il faut, en attendant un patch :

Toutefois, si vous souhaitez préserver HTTPS il vous faut désactiver SSLv3.

Connectez-vous en SSH sur votre NAS puis éditer les fichiers suivants (vi ou nano) :

/etc/httpd/conf/extra/httpd-ssl.conf-common
/etc/httpd/conf/extra/httpd-alt-port-ssl-setting.conf

Le fichier httpd-alt-port-ssl-setting.conf n'est utile que si vous avez configuré un port HTTPS supplémentaire dans DSM (panneau de config > services web > service http).

Remplacer la ligne (dans chacun des fichiers) :

SSLProtocol all -SSLv2

par :

SSLProtocol all -SSLv2 -SSLv3

Relancer les services concernés :

/usr/syno/etc/rc.d/S97apache-sys.sh restart
/usr/syno/sbin/synoservicecfg --restart httpd-user

Votre NAS ne supporte plus SSLv3 comme le confirme nmap :

SSLv3: No supported ciphers found

info glanée sur le forum synology

Côté client

Le problème se pose aussi coté client dans les navigateurs qui permet théoriquement une attaque MITM. Le plus simple est de désactiver SSLv3.

Pour savoir si votre navigateur est touché il suffit de se rendre sur

Vous y trouverez également toutes les instructions pour désactiver le vilain SSLv3. Le navigateur le plus relou c'est Chrome car il faut modifier le raccourci de lancement du .exe...

On comprends mieux pourquoi Google développe un fork d'OpenSSL de son côté, avec cet echainement de failles ces derniers temps. Peut-être est-ce même cette réécriture du code qui leur a permi de découvrir la faille, qui sais.

En parallèle une autre vulnérabilité, touchant elle aussi OpenSSL, vient de faire son apparition. La SRTP Memory Leak connue sous CVE-2014-3513. Elle touche les implémentations 1.0.1 SSL/TLS y compris les serveurs n'ayant pas SRTP d'activé. L'attaquant peut bloquer 64 KO de mémoire vive et en répétant l'opération produire un déni de service. Cette faille est d'ailleurs prioritaire sur le processus de production d'un patch par rapport à POODLE, elle est bien plus inquiétante.

Allez hop, prêt, patchez ! Si besoin les sources OpenSSL sont ici. En complément prenez connaissance des recommandations Mozilla pour TLS, plein d'infos d'utiles pour vos config.

note : en complément voici le lien CERT FR

BM vous parraine en mode Premium chez iGraal.fr : 10 euros offerts à l'inscription :)
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 16/10/2014 | 2 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

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elementary OS : Une calculatrice elementary

jeudi 16 octobre 2014 à 10:38

Actuellement elementary OS utilise par défaut la calculatrice de GNOME, gnome-calculator, mais certains aimeraient avoir une calculatrice qui se fonde parfaitement dans l’environnement elementary comme on peut le constater sur ce rapport de bug. Une prime est même présente sur BountySource.

Sur Google+, Lars Berscheid a présenté son projet de calculatrice elementary. Sa calculatrice possède diverses fonctions comme un historique (de la session en cours) et le copier-coller du clipboard. Pour info, le code source est disponible ici:

https://launchpad.net/elementarycalculator

Voici les captures qu'il a posté:

Bildschirmfoto vom 2014-10-15 01-13-19

Bildschirmfoto vom 2014-10-15 01-15-03

Bildschirmfoto vom 2014-10-15 01-16-09

Bildschirmfoto vom 2014-10-15 01-47-07

Maintenant, il n'y plus qu'à espérer que le projet aboutisse et face partie intégrante de l'environnement par défaut d'elementary OS.

Le billet Une calculatrice elementary a été publié sur elementary OS Fr - Communauté francophone d'elementaryOS

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Wooster by CheckmyWebsite : Wordpress: comment faire un site polyglotte ?

jeudi 16 octobre 2014 à 10:12

Dernièrement intéressé par la mise en ligne d’un site multilingue sous Wordpress, je me suis donc penché sur le sujet. Mon but était de disposer d’un site traduit dans plusieurs langues mais qui conservait malgré tout une certaine sépration entre le contenu traduit. Chaque contenu devait conserver une certaine indépendance. Par exemple, je souhaitais avoir une séparation du contenu, des intéractions (notamment pour les commentaires) et donc des utilisateurs.

Ainsi, en essayant de respecter au maximum ces besoins, j’ai mené différentes recherches et plusieurs tests autour des possibilités offertes par Wordpress et ses plugins. J’ai fini par déployer Wordpress en multisite et en multilingue, avec un thème et un plugin gratuit. Comment j’en suis venu à ce choix personnel (qui n’engage que moi, ici je ne fais que présenter une possibilité parmi tant d’autres) ? Voici mon cheminement.

Wordpress et la gestion des langues

Dans un premier temps il convient, je pense, de faire un point sur le fonctionnement de Wordpress au niveau des langues.

Pour rappel Wordpress est le CMS open source le plus utilisé dans le monde, il est naturellement utilisé par de multiples personnes parlant toutes sortes de langues. En toute logique, Wordpress est donc traduit dans de nombreuses langues. Bien entendu la langue de Shakespeare demeure la principale (par défaut).

Quoi qu’il en soit, créer un site Wordpress dans sa langue peut se faire de différentes façons :

  • soit en récupérant directement Wordpress dans la langue souhaitée (https://fr.wordpress.org/txt-download/),
  • soit en récupérant Wordpress “original” en anglais (https://wordpress.org/download/) et son paquet de langue additionnel (http://wpcentral.io/internationalization/).

Ici, je ne présenterai pas l’installation de Wordpress. Pour cela vous pouvez vous rendre sur la documentation officielle.

Selon la méthode choisie, la langue principale par défaut de Wordpress ne sera pas la même. Rien n’est définitif et cela ne pose pas de véritable problème par la suite de changer de langue.

Pour détailler la gestion des packs de langue sous Wordpress, après avoir vu le choix de l’installation de Wordpress dans une langue, je m’attaque au déploiement en tant que tel d’un paquet de langue.

En quelques mots, Wordpress déjà installé, il suffit de décompresser le paquet de langue dans le dossier wp-content/languages de la racine de votre site (attention: ne pas oublier d’affecter le bon propriétaire sur les fichiers déployés). Après vous n’avez plus qu’à sélectionner la langue de votre choix dans l’interface d’administration de votre site tournant sous Wordpress (la nouvelle langue déployée devant faire son apparition dans la listbox de la page Settings > General).

Maintenant, après cette petite présentation de déploiement des langues sous Wordpress, passons à la partie multisite.

Multi sites vs. Multisites

Hein !!!? Multi sites et multisites… c’est pas la même chose ? Et non, le fonctionnement n’est pas le même. Et à l’usage cela a toute son importance, notamment pour la mise en place d’un site multilingue.

En fait, Wordpress s’installe généralement en une seule instance. C’est-à-dire pour chaque site déployé sur votre serveur web, vous avez un répertoire dédié. Dans le cadre d’un site tournant sous Wordpress, vous avez le répertoire de votre site avec le paquet Wordpress déployé dedans et une base de données dédiée. Cela fait une instance. Si vous avez un autre site à faire tourner sous Wordpress sur le même serveur, vous déployez un autre Wordpress dans le répertoire de ce second site et vous créez une seconde base de données. Cela fait maintenant 2 instances.

Suivant ce raisonnement, vous pouvez déployer autant de fois que vous en avez besoin des instances Wordpress. En conséquence, vous avez Wordpress déployé en doublon, il en est de même au niveau des bases de données. L’administration, aussi en doublon, multiplie également le temps passé à gérer les différents sites en se connectant à chacun d’entre-eux.

Toutefois il existe une alternative à la multiplication d’instances Wordpress, il s’agit du multisite. C’est un mode natif à Wordpress qui permet, en une seule instance, de créer plusieurs sites. Le gain en terme d’espace disque n’est pas négligeable, et que dire au niveau de l’administration… c’est tout de même plus simple de pouvoir tout gérer depuis une seule interface. Non ?

Concrètement qu’est-ce-que cela change ? En multisite vous avez :

  • un seul répertoire de site,
  • un unique déploiement Wordpress,
  • une seule base de données,
  • une seule interface d’administration pour gérer tous les sites fonctionnant sous Wordpress,
  • un seul déploiement de plugins/thèmes Wordpress.

Ok, c’est bien gentil tout ça mais quel est le rapport avec le multilingue ? J’y viens.

L’idée derrière le fait d’activer le multisite, c’est de pouvoir créer un site dédié pour chaque langue souhaitée. Le tout au travers d’une seule instance Wordpress. De cette manière vous disposez de plusieurs sites, chacun dédié à une langue, et une seule interface d’administration pour tous, des plugins et des thèmes partagés, et une seule base de données. En même temps, vous avez des sites cloisonnés, chaque site possède sa propre langue, ses propres articles et pages, ses propres utilisateurs. Pratique non ?

Mais avant d’aller plus loin, il faut choisir le mode de fonctionnement du multisite pour les sites imbriqués dans une seule instance Wordpress.

Sous-répertoires ou sous-domaines

Tout d’abord, il faut noter que le mode multisite de Wordpress ne fonctionne en principe qu’avec un seul nom de domaine pour tous les sites rattachés à l’instance (avec des sous-répertoires ou bien des sous-domaines). Je dis en principe, car il existe des plugins ou des modifications possibles pour activer le multisite sur différents noms de domaine en une seule instance Wordpress. Toutefois, ce n’est pas au programme de cet article. Je vais rester dans le fonctionnement multisite de base de Wordpress.

Pour mon usage personnel, j’ai opté pour le multisite en sous-répertoires. Ce qui me donne des sites sous la forme :

  • www.lepetitcaporal.org
  • www.lepetitcaporal.org/fr
  • www.lepetitcaporal.org/en

J’aurais tout aussi bien pu choisir de fonctionner en sous-domaines :

  • www.lepetitcaporal.org
  • fr.lepetitcaporal.org
  • en.lepetitcaporal.org

Ici, aucune problèmatique technique (hormis certaines limitations possibles au niveau du DNS dans le cas d’un hébergement mutualisé, je vous invite à consulter la documentation multisite), c’est au choix de chacun selon ses besoins, ses préférences et ses possibilités.

Comme vous pouvez le constater, dans mon cas personnel, j’ai 3 sites. Un site principal, un site en français et un autre en anglais. Cela donne ça dans Wordpress :

Wordpress en multisite avec des sous-répertoires pour chaque langue.
Wordpress en multisite avec des sous-répertoires pour chaque langue.

A quoi sert le site principal ? C’est en quelque sorte le site racine. L’installation de Wordpress en multisite se fait avec ce nom de domaine. Par la suite, l’activation du multisite permet la création de sous-répertoires (ou de sous-domaines selon son choix).

Le site principal, soit www.lepetitcaporal.org dans mon exemple, peut servir de site à part entière tel un portail vers les autres sites imbriqués, ou bien servir de redirection. J’ai opté pour le second choix.

Multisite Language Switcher

A ce stade, je commence par résumer au cas où vous auriez perdu le fil. Nous avons une instance Wordpress déployée en multisite sur un nom de domain (exemple : www.lepetitcaporal.org), en mode sous-répertoires, avec 2 sites supplémentaires créés dans le multisite (pour lesquels j’ai pris soin de déployer les packs de langues comme présenté plus haut), respectivement pour la langue française (exemple : www.lepetitcaporal.org/fr) et la langue anglaise (www.lepetitcaporal.org/en).

Dorénavant, nous avons donc un site (au sens nom de domaine) découpé en sous-sites grâce aux sous-répertoires tournant sur une seule instance Wordpress. On gère donc l’ensemble depuis la seule interface d’administration grâce à un seul utilisateur d’administration avec le profil super-admin (également appelé administrateur du réseau multisite, il s’agit de l’utilisateur défini lors de l’installation de Wordpress). Cet utilisateur est par défaut celui qui peut gérer tous les sites. En une seule authentification, vous pouvez passer de la gestion d’un site à l’autre en quelques clics.

Un thème

La première chose à faire maintenant, c’est de déployer un thème particulier sur le site principal de notre réseau multisite. Celui-ci est Multisite Language Switcher Theme mise à disposition sur Github par oncleben31. Il s’agit d’un thème pas comme les autres car ce n’est pas un visuel classique. Ici pas de design, de beaux effets de style ou autre. C’est un thème très très simple et sobre mais au combien utile pour l’usage que l’on souhaite en faire. Avec sa page index.php, il se contente de rediriger les visiteurs sur d’autres sites en fonction de la langue de leur navigateur internet. Dans mon cas, j’ai donc activer ce thème sur www.lepetitcaporal.org/. Qu’est-ce que cela donne ?

En gros, lorsqu’un visiteur arrive sur www.lepetitcaporal.org avec son navigateur en français (normalement il s’agit de sa langue maternelle), il est automatiquement redirigé sur le site www.lepetitcaporal.org/fr. De manière complètement transparente, à aucun moment la personne se rend compte de l’usage d’un site de redirection et encore moins d’un mode multisite de Wordpress. Inversement pour le visiteur avec un navigateur anglais, il sera envoyé sur www.lepetitcaporal.org/en.

Par défaut toutes les autres langues possibles des navigateurs sont renvoyées vers la version anglaise du site. Libre à vous de rajouter des sites et des redirections pour d’autres langues. A noter que rien ne se configure au niveau du thème dans l’interface d’administration, via une page de paramétrage. Il faut en effet éditer manuellement le fichier index.php, dont voici une partie du contenu qui permet d’indiquer vers quel site rediriger, en fonction de la langue du navigateur :

...
if ($_SERVER['REQUEST_URI'] == "/") {
    if ($Langue == "fr") {
        header("Location: /fr/");
    }   
    else {
                header("Location: /en/");
        }
}
...

La seule chose à faire ensuite c’est donc de déployer le thème sur votre Wordpress, puis de l’activer sur le site prinicpal (racine /) de votre instance multisite. Voilà, votre site principal ne servira plus qu’à ça. Vous n’aurez quasiment plus jamais besoin d’y toucher. Dès lors vous pouvez vous contenter d’administrer vos 2 sous-sites restants (/fr et /en).

Fini ? Presque. Il reste à installer un plugin pour que la solution soit parfaite.

Et un plugin

Nous avons un thème qui redirige en fonction de la langue du navigateur internet vers le site dans la langue correspondante. Mais si le visiteur souhaite basculer manuellement sur le second site traduit dans une autre langue, comment peut-il s’y prendre de manière simple et ergonomique ? Certainement pas en changeant la langue de son navigateur internet, pour relancer une connexion sur l’url du site principal dans le but d’être redirigé sur le second site ! Pas pratique du tout vous en conviendrez. Alors ?

Il reste 3 possibilités :

  • soit on laisse le visiteur deviner l’adresse url du second site (exemple : /en) à partir du premier (exemple www.lepetitcaporal.org/fr) et s’y connecte,
  • soit on affiche un lien, un icône sur les thèmes de chacun des sites du réseau pour naviguer entre-eux,
  • soit on déploye le plugin Multisite Language Switcher.

A mes yeux, sans doute aux vôtres aussi, la meilleure solution est le plugin. Plus simple, plus ergonomique et offrant plus de possibilités aussi bien pour l’administrateur que pour le visiteur. Multisite Language Switcher permet de configurer sur le multisite, pour chacun des sites (dans mon cas je dois paramétrer le plugin sur le site FR et aussi EN), la langue et en fonction de ses choix (et sous réserve d’avoir bien déployé les packs de langue nécessaires), afficher automatiquement via un widget les icônes sous la forme de drapeaux ou de code (FR, EN, …) par exemple. Le visiteur peut ainsi basculer d’une langue (ou d’un site en réalité) à l’autre simplement.

Configuration du plugin Multisite Language Switcher.
Configuration du plugin Multisite Language Switcher.

En complément, ce plugin permet de lier les contenus des sites du réseau multisite les uns aux autres pour faciliter la bascule par exemple d’un article en français vers celui en anglais, via un clic sur l’icône la langue de son choix, visible dans le widget.

Affichage du widget de langues sur le site.
Affichage du widget de langues sur le site.

Dès lors votre site est à la fois multisite et multilingue. Il ne vous reste plus qu’à mettre le contenu dans vos sites dans leur langue respective.

Pour finir

Voilà j’ai terminé mon explication. Il s’agit d’une solution parmis tant d’autres comme je l’ai précisé dans l’introduction. D’autres plugins existent également tels que Polylang ou encore WPML (payant).

Si vous avez des questions, des suggestions ou tout simplement envie de présenter vos solutions multisite pour Wordpress, je vous invite à poster des commentaires afin d’en faire profiter tous les lecteurs.

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arpinux : HandyMenu : disparition de facebook au profit de Framasoft

jeudi 16 octobre 2014 à 01:46

bonjour @toutes et @tous :)

Aujourd'hui, et en prélude à la sortie d'HandyLinux-1.7 dans quelques jours, mise à jour du HandyMenu, le menu principal et simplifié d'HandyLinux.

C'est une mise à jour importante pour notre communauté car nous avons le plaisir, après discussion, de virer le bouton facebook de l'onglet internet et de le remplacer par un lien direct vers les services libres proposés par Framasoft.

J'en ai parlé dans un précédent article du blog, Framasoft lance une grande campagne pour libérer internet de l'emprise des géants comme google ou facebook et protéger notre vie privée. HandyLinux s'associe à la campagne "Degooglisons Internet" et affiche maintenant le logo framasoft en première page de son menu principal ! :D

Rassurez-vous, loin de moi l'idée de vous imposer quoique ce soit, j'ai donc prévu dans le même temps, l'ajout de "lanceurs sociaux" directement accessibles depuis la liste des applications, vous permettant ainsi de rétablir facilement votre bouton facebook, mais aussi des liens vers twitter, googleplus, linkedin et un lien spécial vers la fondation Diaspora : le réseau social Libre et Décentralisé. À propos de Diaspora* ... un petit post perso pour expliquer un peu... :)

mise à jour et réinitialisation du menu :

rm ~/.handymenu.conf

     

 

comment rétablir le bouton facebook ou un autre réseau social ?

 

     

 

l'auto-critique nécessaire : car handylinux a souvent le ... entre deux chaises ... :)

 

J'espère que vous pourrez découvrir de nouveaux services gratuits et libre grâce à FramaSoft. Si vous avez des questions ou des suggestions, comme d'habitude, le forum vous est ouvert et chaque argument est pris en compte dans notre communauté (même si je fais parfois un peu le forcing sur le libre... j'avoue ).

pour finir, je pique le slogan de Framasoft ... manière de remercier leur équipe... merci de proposer une réelle alternative aux services web, dont beaucoup sont dépendant dans leur travail, leur loisir, leur utilisation quotidienne d'internet.

"la route est longue, mais la voie est libre."

 

ps : un second merci sous forme de don récurrent à framasoft a été effectué ;)

HandyLinux - la distribution Debian sans se prendre la tête...

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La vache libre : QRencode – Créez des QR codes depuis votre terminal sous GNU/Linux

mercredi 15 octobre 2014 à 22:54

lavachelibre.png_001

Les QR codes (Quick Response) ont fait leur apparition depuis un certain temps et sont pour ceux qui ne le sauraient pas encore, des code-barres à deux dimensions. Ceux-ci permettent d’emmagasiner du texte dans une image, constituée d’éléments noirs disposés sur un fond blanc. Après avoir été scannées et décodées, celles-ci peuvent déclencher diverses actions : navigation internet, envoi de mail, appel téléphonique, envois de SMS et j’en passe… Si les QR codes se démarquent des code-barres traditionnels, c’est avant tout parce qu’ils permettent d’embarquer plus de données. L’autre avantage des QR Codes réside dans le fait qu’ils peuvent être lus grâce à pas mal d’applications et sur un grand nombre de terminaux différents. À commencer par nos Smartphones. Si ça vous tente nous allons voir comment créer et lire des QR codes sous GNU/Linux et ce depuis notre terminal.

La première chose à faire va être d’installer deux petites applications, à savoir QRencode pour la partie création, et ZBar pour la partie scan/lecture.

Installation :

Pour installer QRencode sur Archlinux entrez ceci dans votre terminal :

sudo pacman -S qrencode

Sur Ubuntu et dérivés entrez ceci :

sudo apt-get install qrencode

Pour ZBar ce n’est pas plus compliqué.

Entrez ceci pour Arch Linux :

sudo pacman -S zbar

et ceci pour Ubuntu et dérivés :

sudo apt-get install zbar-tools

Usage :

Maintenant que vous avez ce qu’il vous faut sous la patte, nous allons voir comment créer un QR Code.

Ouvrez un terminal et entrez la commande suivante :

qrencode "http://la-vache-libre.org/" -o $HOME/lavachelibre.png

Comme vous l’avez sans doute compris, l’information contenue dans le QR code est l’url de l’étable et le nom du fichier est lavachelibre.png.

NB : Vous n’aurez pas de retour à l’écran, mais si tout s’est bien passé vous trouverez l’image dans votre /home.

Sélection_003

Vous pouvez dès lors l’ouvrir dans votre visionneuse d’image et la scanner à l’aide d’une application dédiée pour en extraire l’information.

Vous pouvez également extraire l’information directement depuis le terminal et c’est là que ZBar entre en jeux .

Il suffit d’entrer la commande suivante :

zbarimg $HOME/lavachelibre.png

qui devrait vous renvoyer un retour de ce type :

QR-Code:http://la-vache-libre.org/
scanned 1 barcode symbols from 1 images in 0.01 seconds

Sympa non ?!!

Je pense que vous avez compris le truc et que vous saurez adapter vos commandes en conséquence. Comme pour les autres applications de ce type, vous pouvez également prendre connaissance de toutes les options disponibles à l’aide de l’argument -h.

Voilà. Amusez-vous bien…

via

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