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Thuban : Serveur mis à jour

dimanche 9 avril 2017 à 18:04

Le serveur est passé en 6.1

Merci de signaler tout dysfonctionnement :)

C'est l'occasion de jeter un œil à ce que nous réserve OpenBSD 6.1 . Un mini-résumé de ce que j'ai retenu pour aujourd'hui :

On en parlera davantage lors de la sortie officielle, rendez-vous en mai :)

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G3L : G3L ouvre son instance Mastodon

dimanche 9 avril 2017 à 15:40

Dans le cadre du collectif CHATONS, G3L propose à tous ceux qui le souhaitent une instance Mastodon. Si vous n'avez pas encore lu l'un des nombreux articles présentant Mastodon, sachez qu'il s'agit d'un logiciel libre de micro-blogging qui fonctionne de manière fédérée, c'est-à-dire que chaque installation de Mastodon peut communiquer avec les autres instances du logiciels présentes sur internet. Il suffit donc de se créer un compte sur l'une de ses instances pour pouvoir échanger avec les autres utilisateurs de Mastodon, quelque soit le serveur qu'ils utilisent.

Mastodon

De ce fait, Mastodon est une alternative très intéressante à Twitter : fonctionnalités assez proches, design ressemblant à Tweetdeck (une interface alternative au site principal) et surtout une décentralisation permettant de ne pas dépendre d'un seul et unique géant du web, d'être beaucoup moins sujet aux publicités qui commencent à prendre possession de Twitter et surtout de ne pas donner en pâture ses données personnelles à une entreprise commerciale.

G3L a voulu saisir l'opportunité du succès de ce nouveau réseau social. Proposer une instance de plus aide à la décentralisation de Mastodon et à l'essor de ce logiciel libre.

Vous êtes prêt à découvrir ce nouvel outil de communication ?

Inscrivez vous sur l'instance de G3L ou sur une autre du réseau CHATONS. Les membres du collectif CHATONS vous garantissent le respect de vos données et de votre vie privée.

Il vous restera alors à choisir les comptes que vous souhaitez suivre pour constituer votre réseau social.

Astuce : les instances des chatons étant assez récentes, n'hésitez pas à cliquer sur les profils que vous voyez passer dans les Pouets (les articles courts de Mastodon) puis sur leur photo de profil pour accéder à la liste de leurs abonnés et abonnements afin de piocher dans ces listes de nouveaux contacts intéressants ;-)

Bienvenue sur Mastodon et bonne découverte !

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Okki : Ubuntu proposera bien un GNOME à la vanille :)

dimanche 9 avril 2017 à 07:49

Après la récente décision de Mark Shuttleworth d’abandonner leur environnement Unity au profit de GNOME, on pouvait se poser la question de savoir s’ils proposeraient un GNOME vanille, à savoir une version de GNOME non modifiée, telle que proposée et voulue par le projet GNOME, ou si Ubuntu comptait le modifier en y ajoutant par exemple des extensions dans le but de proposer leur propre vision, comme de tenter de transposer l’expérience Unity sous GNOME.

Mais lors d’un récent échange avec les utilisateurs sur son compte Google+, Mark Shuttleworth se veut rassurant :

« Nous investirons dans Ubuntu GNOME dans le but de fournir un bureau fantastique entièrement-GNOME. Nous aiderons l’équipe Ubuntu GNOME sans chercher à créer quelque chose de différent ou de concurrentiel. Bien que je sois passionné par les idées de conception derrière Unity, et j’espère que GNOME y sera plus ouvert maintenant, je pense que nous devons respecter la vision du projet GNOME en proposant un bureau GNOME tel que voulu par le projet. »

Par contre, à la question de savoir si Ubuntu comptait contribuer activement au projet GNOME, nous avons droit à une réponse plutôt évasive :

« Il existe toujours une équipe dédiée à l’environnement de bureau, concentrée sur la fourniture d’un bureau de grande qualité, utilisable par tout un chacun. »

Ce qui ne nous renseigne guère sur le type de contributions. Participeront-ils au développement de nouvelles fonctionnalités, de nouvelles applications, ou est-ce que leur travail se limitera à de l’intégration, corrigeant seulement quelques bugs par-ci par-là. Même si, on est d’accord, c’est toujours bon à prendre ;-)

Mais c’est sans compter sur l’intervention de Carlos Soriano, le mainteneur de Fichiers, qui revient à la charge en lui demandant d’être un peu plus précis. Carlos souhaitant savoir si les contributions d’Ubuntu se feront upstream, comme le font déjà SUSE, Endless ou Fedora (pour ne citer qu’eux), en interagissant sur Bugzilla, en soumettant des patchs… ou s’il s’agira surtout d’une simple intégration.

Ce à quoi Mark répond qu’il « laissera Sebastien Bacher et les autres [NDLR: de l’équipe environnement de bureau d’Ubuntu ] décider de la meilleure façon d’aider Ubuntu GNOME. Nous faisons beaucoup de travail en amont, mais notre véritable objectif est l’expérience utilisateur final, ce qui implique de bien faire les choses au niveau de la distribution, puisque c’est ce que les utilisateurs utilisent. »

Je vous laisse en tirer vos propres conclusions, mais à mon avis, il y a peu de chance de voir des contributions conséquentes en provenance d’Ubuntu.

Néanmoins, ça reste une bonne nouvelle. Qu’on le veuille ou non, Ubuntu est de loin la distribution la plus utilisée, la plus populaire auprès du grand public. GNOME redeviendra donc de facto l’environnement le plus utilisé et aura sans doute droit à de nombreux nouveaux contributeurs parmi tous ces utilisateurs. Autre point important, toutes les grandes distributions (Debian, Red Hat, Fedora, SUSE et maintenant Ubuntu) proposent GNOME par défaut. Pour les éditeurs tiers, aussi bien d’applications que de jeux vidéos, ça sera désormais GNOME qui sera testé en priorité, ce qui signifie une bien meilleure intégration et un meilleur suivi.

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Tuxicoman : Ubuntu abandonne Unity et Mir

samedi 8 avril 2017 à 08:18

Dans un article de blog, Mark Shuttleworth annonce qu’Ubuntu utilisera Gnome comme bureau par défaut pour sa version 18.04 (qui sort en avril 2018).

C’est la fin de son épopée solitaire avec le bureau Unity et le serveur d’affichage Mir.

Ubuntu avait voulu se détacher des autres distributions en espérant prendre un peu d’avance sur le remplacement du vieillissant serveur X11. Le pari étant que si Unity/Mir fonctionnaient avant Gnome3/Wayland, elle se retrouvait seule avec un bureau moderne alors que les autres distributions devraient attendre le long processus du travail en commun pour faire un truc propre pour l’avenir. Un peu comme Skype et WebRTC.

Ca lui aurait permis de rassembler une majorité d’un segment de marché et installer un juteux magasin d’application pour Ubuntu, la distrib à 90% du marché du desktop moderne sous linux.

Malheureusement, ça a un peu foiré. L’avance d’Unity/Mir face à l’état du développement de Gnome 3/Wayland ne s’est pas révélée si clivante.

Et aujourd’hui, Gnome3 est désormais très mature et apprécié. Et Wayland est en embuscade pour remplacer X11 partout.

Donc quel intérêt pour Ubuntu de payer un cheval qui est en passe de se faire doubler par tout le monde ? Autant utiliser le truc qui ne fera pas fuir les développeurs et utilisateur et réorienter ses efforts vers un autre différenciateur.

Ubuntu a toujours été cela, le petit truc en plus qui la rend plus attrayante, plus facile, plus compatible que les autres. Mais aussi la sensation que ce qui est nouveau est aussi éphémère. Un peu comme Mandrake et son panneau de configuration système qui s’est petit à petit fait remplacer par les outils intégrés en commun dans toutes les distributions (netmanager, xrandr, etc…)

Maintenant, j’ai l’impression que la différence peut se faire sur la distribution qui intégrera le mieux les « snap », c’est à dire les paquets qui viennent avec leur dépendances pour facilement installer le dernier logiciel proprio à la mode (et pourrir ton disque dur et la sécurité comme sous Windows). Sur l’IoT et l’embarqué, de la prise électrique connectée au tableau de bord de voiture, il va y avoir du linux dans tous les appareils. Donc, pourquoi pas, il y a un marché à prendre.

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Jean-Baptiste Holcroft : Arrêtez de traduire !

samedi 8 avril 2017 à 00:00

Amis de la langue et du logiciel libre, quand vous êtes sur une traduction et qu’une phrase vous semble étrange, arrêtez-vous, posez des questions et demandez des corrections. Voici un cas d’école sur ce projet passionnant qu’est YunoHost.

Arriver à 100 % de traduction n’a aucun sens si ce que voit l’utilisateur n’est pas bien écrit, ou s’il y a des bugs dans les logiciels que vous ne signalez pas.

Depuis peu, Bram, un des développeurs a développé le nécessaire pour pouvoir traduire de façon centralisée la description et les questions posées par les applications installables par l’utilisateur sur son serveur YunoHost . Debian fait la même chose avec ddtp et debconf (respectivement la description des paquets et les questions posées à l’utilisateur).

J’ai remarqué plusieurs choses étranges, des phrases vides, des phrases sources écrites en français au lieu de l’anglais, des phrases perfectibles, énormément de redondance et… un bug supposé dans Weblate.

Après coup, quand je vois ce qui est à traduire, il y a un soucis supplémentaire. Avoir 127 phrases à traduire « Choose a domain for %%% » où %%% correspond au nom du paquet YunoHost, ce n’est pas utile à traduire ! Et ce n’est que le début… 20 phrases à traduire « Choose a domain name for %%% »… Cela se poursuit avec 136 phrases « Choose a path %%% » et 22 phrases pour le choix de l’administrateur, 74 pour le caractère public ou privé de l’application. Autant traduire n’est pas compliqué avec un peu de motivation et de rigueur, autant quand le contenu est fortement redondant on a l’impression de se transformer en robot…

Voici la demande d’évolution que j’ai formulée sur l’outil de suivi.

Deux pistes me semblent possibles :

La conclusion de tout ceci, c’est qu’il faut aller plus loin dans nos travaux que simplement traduire, il faut coconstruire le logiciel avec les développeurs, dès qu’une phrase nous paraît étrange, il faut s’interroger sur la cause, voire la pertinence de la phrase que vous traduisez. Notre temps de traducteur est précieux, il faut poser la question au mainteneur du projet et obtenir une correction.

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