PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Tanguy Ortolo : J'ai testé pour vous UltraViolet (c'est de la merde)

mardi 28 juin 2016 à 13:34

Après avoir acheté un beau coffret de la trilogie cinématographique Le Hobbit, j'ai eu la surprise d'un trouver des instructions pour « récupérer une copie numérique » pour regarder ces films « sur tous mes écrans » grâce à un machin appelé UltraViolet. Les instructions indiquées sont les suivantes :

  1. allez sur warnerbros.fr/uv ;
  2. entrez un code d'activation.

S'agissant d'un machin développé par la MAFIAA, je pouvais déjà prédire le résultat, mais par acquit de conscience, j'ai tout de même essayé, avec un navigateur Web Firefox sous Debian GNU/Linux, plugin Flash installé et à jour, JavaScript et cookies activés sans restriction. Après tout, il est bien indiqué sur le papier que c'est censé marcher « sur tous mes écrans », avec de beaux petits schémas représentant un téléphone, une tablette, un ordinateur portable et un téléviseur.

Logo UltraViolet

Étape 1, Warner Bros

Deux étapes, on pourrait difficilement faire plus simple ! Sauf qu'évidemment, ça se complique. Sur la page UltraViolet de Warner Bros, il n'y a pas d'endroit où saisir un code ; au lieu de cela, il est proposé deux sites partenaires où on doit pouvoir l'entrer : Nolim films et Flixter.

Étape 1, deuxième partie, premier essai, Nolim films

Lorsque j'ai essayé, hier, la page de Nolim films affichait seulement « chargement en cours ». Après quelques minutes, j'ai donc renoncé et été voir chez Flixter.

Étape 1, deuxième partie, deuxième essai, Flixter

Côté Flixter, ça commence bien, on arrive sur un site en anglais. Une fois passé en français, il y a un bouton pour « Utiliser un code ». On tape le code et… ça dit qu'il n'y a aucun résultat. En fait, il faut saisir le titre du film, et ensuite seulement, saisir le code d'activation.

Étape 2, (essayer de) regarder ou télécharger le film

Il faut alors créer un compte, qui demande de fournir des renseignements personnels, c'est à dire des informations qui ne devraient certainement pas les concerner : pour regarder un film qu'on a acheté, il est anormal de devoir donner son nom, prénom et date de naissance. Personnellement, j'ai renseigné mon nom, mais une date de naissance bidon.

Enfin, on peut regarder son film. Enfin, essayer, parce que ça ne marche pas : ça lance une page avec Flash, qui affiche… du noir, puis un indicateur de chargement, et qui finit par planter le lecteur Flash.

On peut aussi télécharger son film avec un logiciel propriétaire proposé pour cela. Il est prévu pour Windows, et ne s'installe pas sous Wine.

Étape 3, ripper son DVD

Comme prédit, ça ne fonctionne pas. Il est donc temps de faire un peu chauffer mon processeur pour ripper mes DVD : ça au moins, ça fonctionne, et sans la moindre restriction. Autrement, ces flims doivent également être disponibles sur les réseaux de contrefaçon : contrairement à l'UltraTropLaid, ça aussi, ça fonctionne.

Gravatar de Tanguy Ortolo
Original post of Tanguy Ortolo.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

elementary OS : Test de Loki Beta

mardi 28 juin 2016 à 10:38

La version beta de Loki est sortie il y a quelques jours, j’en profite pour vous faire un petit test 🙂

Pour rappel, c’est une version beta donc de possibles bugs subsistent. Malgré tout, quelques bugs ont été déjà résolus d’après le Milestone RC1.

Loki Beta Slingshot

La grosse surprise de Loki est surement AppCenter (ou Centre d’Applications) qui remplace la Logithèque Ubuntu (même Ubuntu, dans sa nouvelle version, la même remplacée par le Software Center de GNOME).

Loki Beta Appcenter

Loki Beta Appcenter2

Concrètement, AppCenter affiche les catégories d’applications, les descriptions, les captures d’écran et il y a même un fonction Recherche. Il permet également de mettre à jour les paquets installés, d’ailleurs le nombre de mises à jour est même indiqué sur l’icone d’AppCenter sur Plank (panel du bas) et aussi sur Slingshot (menu Applications). Les fiches sur chaque application ne comportent pour le moment pas de commentaires ou de notes. Cela faisait un moment que je l’attendais cette application et je suis assez satisfait de cette première version officielle. Il y a surement quelques fonctionnalités à rajouter et quelques améliorations à faire au niveau du design mais la base est là.

Loki Beta Indicator1

Loki Beta Indicator2

elementary se sépare un peu plus d’Ubuntu en se débarrassant d’Ayatana, le système d’indicators d’Unity. Et oui, elementary développe désormais ses propres indicators, un bon point, car les développeurs peuvent réaliser des indicators collant parfaitement à leurs souhaits autant au niveau graphique et que fonctionnalités. Par exemple, l’indicateur de notifications, dispose d’une fonction « Ne pas déranger » et même d’un menu paramètres:

loki_beta1_notifications

Là aussi, j’approuve, le bureau Pantheon avec son propre système d’indicators ne pourra que s’améliorer.

Il y a quelques jours, en voyant les commits sur Launchpad, il m’avait semblé que Midori était abandonné au profit d’Epiphany comme navigateur par défaut, et bien, c’est le cas.

Loki Beta Epiphany

Je pensais que le projet Midori était lié à celui d’elementary, il fallait croire que non. J’ai toujours trouvé que Midori n’était pas un choix idéal car ce navigateur peut poser quelques soucis avec l’affichage de certains sites. Passer à Epiphany, le navigateur de GNOME, pourquoi pas, c’est toujours mieux. Après, comme on peut le voir sur le forum ou les réseaux sociaux, les utilisateurs finissent par installer Firefox, Chromium ou Chrome… Cela dit, pour éviter d’avoir une usine à gaz comme navigateur internet et avoir quelque chose qui se fonde bien dans un environnement basé sur des technologies de GNOME, Epiphany semble le bon choix.

Enfin, derniers gros changements, les plugs de Switchboard (Paramètres Système). Certains plugs ont été mis à jour comme Alimentation, Souris & Touchpad, Imprimantes, Comptes en lignes.. Deux nouveaux plugs sont présents, le contrôle parental (c’est les parents linuxiens qui vont être contents) et le partage média:

Loki Beta Media Share plug

Je n’ai pas testé véritablement en profondeur. Le partage media semble permettre de partager sur le réseau les dossiers de fichiers vidéo, musique et images de votre choix. Les comptes en ligne semblent fonctionner cette fois-ci mais certains services ne sont pas disponibles (rapport de bug déjà présent).

Conclusion, Loki semble être une évolution de Freya en corrigeant certains défauts de cette dernière. On notera aussi qu’elementary fait un pas vers son indépendance vis à vis d’Ubuntu avec la mise en place de ses propres indicateurs et son propre software center. L’équipe semble aussi miser sur les développeurs d’applications tierces avec le meta-paquet elementary-sdk qui regroupe les paquets essentiels (j’ai même cru voir un paquet cmake-elementary) pour développer des applications destinées à un environnement elementary.

Et vous ? trouvez-vous cette version beta prometteuse ? Y’a t’il quelque chose que vous auriez-moi voir sur cette beta de Loki ?

Je termine avec un petit bonus. Daniel Foré a posté une capture de la fenêtre propriétés dans Fichiers.

File-progressbar.jpeg

Le petit changement se trouve au niveau de la barre de progression montrant l’espace disque, on pourra voir quel type (catégorisé avec couleur) de fichiers occupe le disque. Dans cet exemple, on peut voir que 13.9 Gb de Fichier symbolisé en jaune occupe le disque. Ce petit « plus » à Fichiers devrait, je pense, être disponible dans quelques temps.

 

Le billet Test de Loki Beta a été publié sur le site de la elementary OS -

Gravatar de elementary OS
Original post of elementary OS.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

Mathias : Django : mise à jour de yawd-admin compatible avec django 1.9

mardi 28 juin 2016 à 10:36

Dans cet article du 27 mai 2016, je vous annonçais la reprise en main Yawd-admin, car il n’a plus été mis à jour par les mainteneurs officiels depuis mai 2014. Yawd-admin est un package django permettant d’adapter l’interface d’administration en ajoutant des fonctionnalités indispensables.

Yawd-admin en quelques mots :

yawd-admin est un site Web d’administration de django. Il étend le site d’admin de django par défaut et propose ce qui suit :

La dernière version stable, la 0.8.0 vient d’être publiée et est compatible à 100% avec django 1.9, la dernière version de django à ce jour. Je remercie au passage henriquechehad pour son travail.

La prochaine étape concerne l’intégration de Bootstrap3 (ou 4 mais cela n’a pas l’air d’avancer très vite) en remplacement du Bootstrap 2 vieillissant.

Ensuite viendra la question de la reprise officielle de la maintenance de ce package ou la réalisation d’un fork puis publication sur pypi.

Si vous voulez donner un coup de main, le repo de yawd-admin est pour le moment sur github (je vais le migrer sur bitbucket quand j’aurais pris une décision sur fork ou pas).

Autres articles à lire:

Cet article Django : mise à jour de yawd-admin compatible avec django 1.9 est apparu en premier sur Blog des télécoms - Par Mathias, expert et formateur rédigé par Mathias.

Gravatar de Mathias
Original post of Mathias.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Remi Collet : PHP version 7.0 dans Fedora 25

mardi 28 juin 2016 à 09:30

Le FESCO a approuvé, pour Fedora 25 la mise à jour de PHP 5.6 vers PHP 7.0.

 

Pour mémoire, il s'agit de l'aboutissement d'un travail commencé il y a plus d'un an :

Et depuis, chaque version mineure a été publiée dans le dépôt le jour son annonce.

Depuis hier, PHP version 7.0.8 est la version disponible dans Fedora rawhide. Elle sera donc utilisée pour la QA de la pile PHP.

À noter, extensions et paquets supprimés:

D'autres suivront sans doute, actuellement les extensions compatibles ont toutes été mises à jour: amqp, apcu, apfd, event, fann, geoip, gmagick, http, lorde_lz4, igbinary, json_post, libsodium, libvirt, lzf, mailparse, memcache, memcached, msgpack, oauth, pq, propro, raphf, redis, rrd, selinux, smbclient, solr2, ssdeep, ssh2, twig, uuid, xattr, xdebug, xmldiff, yac, yaml, zip, zmq.

Il reste maintenant à traiter l'ensemble des problèmes détectés par Koschei dans le groupe php.

Et bien sur, j'ai déjà commencé à travailler sur PHP 7.1 qui sera sans doute proposé pour Fedora 26.

Ça se passe donc d'abord ici, dans le dépôt remi, qui est la base utilisée pour Fedora, et plus tard RHEL ou CentOS.

Gravatar de Remi Collet
Original post of Remi Collet.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Articles similaires

monsiteestlent : H2Load – test de montée en charge HTTP/2 et SPDY

mardi 28 juin 2016 à 00:18

H2Load est un outils de test de montée en charge HTTP/2 et HTTP/1.1 libre.

La particularité de H2Load est qu’il supporte le protocole HTTP/2 mais il fonctionne aussi avec le protocole HTTP/1.1 bien sûr.

Construit autour de la librairie spdylay, il support également le protocole SPDY, SSL/TLS

H2Load fait parti du paquet nghttp2. L’installation se fait très simplement sur Debian Jessie et Archlinux.

Voici un exemple basique d’utilisation :

h2load -n100000 -c100 -t2 https://localhost

Voici explication sur les tests possibles :

Voici à quoi ressemble le résultat du benchmark :

$ h2load -n100 -c100 -m10 --h1 http://www.monsiteestlent.com
starting benchmark...
spawning thread #0: 10 total client(s). 10 total requests
Application protocol: http/1.1
progress: 10% done
progress: 20% done
progress: 30% done
progress: 40% done
progress: 50% done
progress: 60% done
progress: 70% done
progress: 80% done
progress: 90% done
progress: 100% done

finished in 525.28ms, 19.04 req/s, 724.99KB/s
requests: 10 total, 10 started, 10 done, 10 succeeded, 0 failed, 0 errored, 0 timeout
status codes: 10 2xx, 0 3xx, 0 4xx, 0 5xx
traffic: 380.82KB (389960) total, 3.27KB (3350) headers (space savings 0.00%), 376.49KB (385530) data
                     min         max         mean         sd        +/- sd
time for request:   154.55ms    479.76ms    313.66ms    102.25ms    60.00%
time for connect:    33.76ms     48.58ms     41.72ms      4.55ms    70.00%
time to 1st byte:   125.00ms    364.38ms    234.51ms     64.64ms    70.00%
req/s           :       1.91        5.01        3.08        0.98    60.00

Voici une explication sur la sortie de H2Load :

requests
total
Nombre total de requêtes initiées par les instructions de lancement de h2load.
started
Nombre de requêtes lancées par h2load.
done
Nombre de requêtes complétées.
succeeded
Nombre de requêtes terminées avec succès. Seul les codes HTTP 2xx et 3xx sont considérées comme en succès.
failed
Nombre de requêtes ayant échouées, incluant les défaillances HTTP (ayant un code HTTP différent de celui du succès)
errored
Le nombre de requêtes ayant échouées, à l’exception des défaillances au niveau de HTTP. Ceci est le sous-ensemble du nombre de requêtes indiquées en tant que failed, dans la plupart des cas sur un problème réseau ou lorsque le flux a été réinitialisé via RST_STREAM (Nouveautés du protocol HTTP/2 qui permet de couper une connexion – plus d’info : https://http2.github.io/http2-spec/#RST_STREAM).
timeout
Nombre de requêtes ayant eu un timeout avant d’être terminées. Il s’agit d’un sous-ensemble du nombre de requêtes écouchées indiquées dans errored.
status codes
Répartition des requêtes par code HTTP.
traffic
total
Nombre de bytes reçus par le serveur. Si les requêtes sont faites via TLS, il s’agit du nombre de bytes décryptés.
headers
Nombre de bytes de réponse du header du serveur sans décompression. L’espace sauvé montre l’efficience de la compression du header. Le space savings est calculé par (1 – headers / decompressed(headers)) * 100. Pour HTTP/1.1, c’est généralement 0,00%, étant donné qu’il n’y a pas de compression d’en-tête en HTTP/1.1. Pour HTTP/2 et SPDY, il montre quelques chiffres perspicaces.
data
Nombre de bytes reçu depuis le serveur pour le body.
time for request
min
Le temps minimum pris pour la requête et sa réponse.
max
Le temps maximum pris pour la demande et la réponse.
mean
Le temps moyen pris pour la requête et la réponse.
sd
L’écart-type du temps pris pour la requête et de réponse.
+/- sd
La fraction du nombre de requêtes en dessous de la plage de l’écart-type (moyenne +/- écart-type) par rapport au nombre total de requêtes réussies.
time for connect
min
Le temps minimum pris pour se connecter au serveur.
max
Le temps maximum pris pour se connecter au serveur.
mean
Le temps moyen pris pour se connecter au serveur.
sd
L’écart-type du temps pris pour se connecter au serveur.
+/- sd
La fraction du nombre de connexions en dessous de la plage de l’écart-type (moyenne +/- écart-type) par rapport au nombre total de connexions réussies.
time for 1st byte (of (decrypted in case of TLS) application data)
min
Le temps minimum pris pour obtenir le 1er byte du serveur.
max
Le temps maximum pris pour obtenir le 1er byte du serveur.
mean
Le temps moyen pris pour obtenir le 1er byte du serveur.
sd
L’écart-type du temps pris pour obtenir le 1er byte du serveur.
+/- sd
La fraction du nombre de requêtes en dessous de la plage de l’écart-type (moyenne +/- écart-type) par rapport au nombre total de requêtes réussies.
req/s
min
Requêtes minimum par secondes pour tous les clients.
max
Requêtes maximum par secondes pour tous les clients.
mean
Requêtes moyennes par secondes pour tous les clients.
sd
L’écart-type du nombre de requêtes par seconde pour tous les clients.
+/- sd
La fraction du nombre de requêtes en dessous de la plage de l’écart-type (moyenne +/- écart-type) par rapport au nombre total de requêtes réussies.

 

Faire un bench en utilisant le protocole HTTP/1.1

Par défaut, h2load test en http/2, mais il est possible de forcer le test en utilisant l’option –h1 qui est un raccourci pour utiliser les options –npn-list=http/1.1 & –no-tls-proto=http/1.1

h2load -n100 -c100 --h1 http://www.monsiteestlent.com

Ajouter ou Changer une en-tête HTTP

-H ou –header= Par exemple –header= »accept-encoding: gzip »

Ajouter un Timeout

–connection-active-timeout= & –connection-inactivity-timeout= (Unité possible : h, m, s or ms – Par defaut, si pas d’unité précisé, ça sera les secondes)

Fréquence de contrôle

-r spécifie la fréquence de création des connexions par secondes.

–rate-period= (Unité possible : h, m, s or ms – Par defaut, si pas d’unité précisé, ça sera les secondes)

Timing du script

--timing-script-file=  Vous pouvez définir une liste d’URL pour chaque connexion

Voici pour la présentation de ce nouvel outil plein de promesse 😉

Quelques liens utiles :

Howto h2load
Introduction à h2load en Français
Man h2load

 

Gravatar de monsiteestlent
Original post of monsiteestlent.Votez pour ce billet sur Planet Libre.