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Noireaude : Pilas Engine – Apprenez à programmer un jeu vidéo de façon ludique

vendredi 18 octobre 2013 à 22:34

Pilas Egine est un projet très sympa dont je n’avais encore jamais entendu parler, qui propose à ceux qui ont envie de se mettre à la programmation d’un jeu vidéo, un moteur et un environnement qui va leur permettre d’apprendre à le faire de manière ludique. Bien que je n’y pige pas grand-chose dans ce domaine, j’ai trouvé Pilas Engine assez bien foutu et très amusant. Le principe est assez simple et si les développeurs sauront se mettre au boulot tout de suite, les débutants et les enfants pourront procéder de la sorte.

Après avoir ouvert l’éditeur, vous vous retrouverez sur une interface qui ressemble à ça.

Si je peux me permettre et même si vous ne parlez pas espagnol (Google Traduc est là), je vous conseille dès lors de télécharger la documentation qui vous aidera plus tard à prendre connaissance des arguments à entrer dans l’interpréteur de commande. vous pouvez le faire en cliquant sur le bouton « Ver Manual ».

Une fois que c’est fait il ne vous reste plus qu’à ouvrir un nouveau projet en cliquant sur « Abir intérprete » et à commencer à coder. La fenêtre sur laquelle vous allez arriver ressemble à ceci.

Comme vous pouvez le voir votre projet s’affiche en partie haute et la partie basse va servir à recevoir votre code. Si vous ne savez pas programmer ne paniquez pas pour autant. Vous pourrez à tout moment obtenir de l’aide en consultant la doc et vous aurez en prime la possibilité de fouiner parmi un tonne de fonctions prédéfinies (bouton « ver ejemplos »), ce qui va vous permettre de structurer votre projet.

Quand vous sélectionnez un exemple, une fenêtre s’ouvre et vous montre en temps réel comment se comporte la fonction que vous voulez essayer.C’est très fun et super bien pensé.

Pour être franc avec vous je n’ai pas encore eu vraiment le temps de faire le tour de ce projet, mais à première vue je l’ai trouvé vraiment très sympa et je pense qu’il vaut vraiment le coup d’être testé.

Si ça vous branche vous pouvez faire un tour sur la page Github de Pilas Engine afin d’en savoir plus et prendre connaissance des procédures d’installation. Celui-ci est publié sous licence GPL v.3 et disponible sur openSUSE, Debian, Mint, Ubuntu et dérivés, Archlinux et Manjaro.

Amusez-vous bien et n’hésitez pas à partager vos créations avec nous :D

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Pierre-Alain Bandinelli : Votre service est-il en ligne ou hors ligne ? Le savoir sans délai avec Monit.

vendredi 18 octobre 2013 à 21:33

La grande frousse pour de nombreux administrateurs (enfin j'imagine), c'est la panne d'un système critique (généralement un samedi matin) qui passe inaperçue... Je vais vous présenter ici le petit utilitaire 'monit' qui, tout simplement, vous permettra de recevoir des notifications en cas de panne d'un de vos services. Et d'effectuer un ensemble de réactions ! C'est très certainement l'allié indispensable aux côtés de Munin que je présentais dernièrement !

Monit (à ne pas confondre avec M/Monit qui est son grand-frère non libre) est un ingénieux petit logiciel auquel on donne des missions de surveillance et des actions à effectuer lorsque certains comportements sont constatés. Je ne résiste pas à la tentation de recopier ici la bannière trouvée sur le site de monit : Monit, barking at daemons!

Un cas typique d'utilisation est le suivant : vous avez un processus P qui doit tourner sur votre machine mais que vous craignez voir s'arrêter... Vous pouvez demander à monit de vérifier toutes les X minutes que ce processus tourne toujours et le redémarrer si monit le trouve éteint. Dans ce cas, vous exécuterez monit sur le serveur qui propulse le processus à surveiller.

Autre scénario : votre serveur HTTP tourne sur l'adresse 2000:aaaa:bbbb:: et le port 80 et vous voulez vous assurer qu'il est toujours joignable. Monit peut se connecter à cette IP (ping) et dialoguer avec le service (voire même effectuer des requêtes HTTP complètes et évaluer la réponse) pour déterminer s'il est vivant. Et cela peut également fonctionner pour surveiller un FTP, un IMAP, un serveur OpenVPN... Dans ce cas, on hébergera monit sur le serveur local ou bien à distance si l'on souhaite également détecter une perte de connectivité (attention toutefois au cas de la coupure du serveur chargé de la surveillance !).

Et Monit permet bien plus encore : vérifier la présence d'un fichier, vérifier les droits sur un dossier, vérifier que la charge CPU ou la mémoire vive n'ont pas éteint des niveaux trop élevés et agir si nécessaire... Monit voit et agit !

L'installation de monit s'effectue (sous Debian) par un classique :

aptitude install monit

Pour le paramétrage, on parcourra d'abord /etc/monit/monitrc :

# Vérifier l'état des services toutes les 2 minutes
set daemon 120
# Raconter le quotidien dans un fichier
set logfile /var/log/monit.log
# Communiquer avec l'ami SMTP pour envoyer des courriels d'alerte
set mailserver monsmtp.domain.tld username "Moi" password "MonMDP" using tlsv1
# Choisir l'expéditeur de son choix quand Monit nous parle
set mail-format { from: monit@monserveur.domain.tld }
# Choisir à qui les alertes sont envoyées
set alert pa@mail.bandinelli.net
# Inclure les éléments de configuration compris dans /etc/monit/conf.d/
include /etc/monit/conf.d/*

On pourra s'occuper du ménage concernant le fichier de log (/var/log/monit.log) à l'aide de logrotate comme expliqué ici (section 'envie de rotation?').

Entrons alors dans le vif du paramétrage...

check host monsite.domain.tld with address a.b.c.d
 if failed icmp type echo count 3 with timeout 3 seconds then alert
 if failed port 80 protocol http with timeout 15 seconds then alert
 if failed port 1194 type udp with timeout 15 seconds then alert

La routine ci-dessous ne fait qu'envoyer des alertes : (i) si le serveur ne répond plus au ping, (ii) si un serveur web ne répond plus sur le port 80 et (iii) si un service ne répond pas en UDP sur le port 1194 (OpenVPN par exemple). Monit exécute chaque test les uns après les autres. Lorsqu'un test échoue au sein d'un groupe alors les tests suivants ne sont pas effectués. Monit envoie automatiquement un message lorsque le service est perdu et prévient également (c'est bien aimable de sa part) quand le service est rétabli.

Plus ardu :

check process apache with pidfile /usr/local/apache/logs/httpd.pid
  start program = "/etc/init.d/httpd start" with timeout 60 seconds
  stop program  = "/etc/init.d/httpd stop"
  if cpu > 60% for 2 cycles then alert
  if cpu > 80% for 5 cycles then restart
  if totalmem > 200.0 MB for 5 cycles then restart
  if children > 250 then restart
  if loadavg(5min) greater than 10 for 8 cycles then stop
  if failed host www.tildeslash.com port 80 protocol http
      and request "/somefile.html"
      then restart
  if failed port 443 type tcpssl protocol http
     with timeout 15 seconds
     then restart
  if 3 restarts within 5 cycles then timeout
  depends on apache_bin
  group server

Le script ci-dessous adopte le comportement suivant :

Je ne couvre ici qu'une faible part des possibles et je vous invite à explorer ! Un superbe outil à mettre dans toutes les mains !

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Pierre-Alain Bandinelli : Forcer la bascule vers HTTPS derrière un 'reverse proxy'

vendredi 18 octobre 2013 à 20:56

Pound (déjà évoqué à de nombreuses reprises dans ces lignes) est un 'reverse proxy' (et aussi un 'load balancer' si on souhaite utiliser ces fonctionnalités) très efficace... Il peut notamment gérer toutes les connexions en HTTPS vers vos serveurs web, les décrypter et ensuite les distribuer (bien sûr ce n'est à faire que sur un réseau local hermétique aux oreilles indiscrètes !) en HTTP à vos différents serveurs.

Selon les configurations, on acceptera les connexions en HTTP ou HTTPS ou seulement l'une ou l'autre. Parfois, on souhaite récupérer les utilisateurs qui se connectent en HTTP et les renvoyer automatiquement vers HTTPS.

Il faut alors demander au serveur web sous-jacent de réécrire les adresses, ce qui, sous Apache, se fait de la façon suivante :

        RewriteEngine on
        RewriteCond %{HTTP:X-Forwarded-Proto} !https
        RewriteRule .* https://%{HTTP_HOST}%{REQUEST_URI} [R,L]

On notera que la réécriture ne s'applique que dans les cas où le drapeau 'X-Forwarded-Proto' n'est pas déjà HTTPS.

On peut bien sûr restreindre ce paramétrage à certains dossiers seulement (même si généraliser le HTTPS aujourd'hui serait une bonne pratique).

Pour restreindre cette ré-écrire (et donc ne forcer la connexion en HTTPS) que sur certains dossiers, on pourra inclure ces instructions dans un champ Directory :

        
                RewriteEngine on
                RewriteCond %{HTTP:X-Forwarded-Proto} !https
                RewriteRule .* https://%{HTTP_HOST}%{REQUEST_URI} [R,L]
        

Ne laissez plus vos mots de passe transités en clair sur le net ! Forcez HTTPS a minima sur les zones sensibles !

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Noireaude : Wireshark 1.11.0 passera de GTK+ à Qt, la grande migration commence ?

vendredi 18 octobre 2013 à 20:18

Wireshark

Je suis tombé il y peu de temps sur cette news Phoronix, qui relatait la décision de Gerald Combs, le développeur de Wireshark (ex Ethereal), de passer la prochaine version de son soft de GTK+ à Qt. Dans un premier temps les deux plate-formes vont cohabiter et être utilisables, néanmoins la version 1.11.0 semble bien entamer la migration de Wireshark vers un environnement Qt pur et dur. Ce qui est intéressant dans l’histoire, c’est les raisons qui ont poussé Combs à prendre cette décision. Bien que mon anglais soit très approximatif, Gerald Combs semble expliquer les choses en ces termes.

GTK a eu un impact énorme sur ce à quoi ressemble Wireshark et lui doit en grande partie sa popularité. Cependant il ne couvre pas correctement toutes les plate-formes comme il le devrait et cela s’aggrave au fil du temps.

J’avais choisi GTK + pour l’interface utilisateur, ce qui avait plus de sens et d’avantages par rapport aux options disponibles à l’époque. Depuis le paysage de la plate-forme a changé mais malheureusement GTK + non.

Combs évoque ensuite l’évolution des plate-formes et plus particulièrement des nouvelles interfaces tactiles, qui ne semblent pas atteindre les objectifs escomptés via GTK+. Que ce soit en termes d’ergonomie ou de développement. C’est assez intéressant et nous pouvons constater ces derniers temps que de plus en plus d’applications passent bel et bien de GTK+ à Qt. En particulier dans le monde du tactile.

La grande migration  commence ??

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SckyzO : Les captures d'écran de la semaine

vendredi 18 octobre 2013 à 16:11

Voici la sélection de la semaine:

Laurent

Bureau lolo

Source

Guillaume

Capture du 2013-10-18 12-58-03

Source

Insomniaque

Capture du 2013-10-12 23-37-38

Source

Aldrik

Capture du 2013-10-16 11-42-26

Source

Timothée

Capture du 2013-10-16 16-27-18

Source

 

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