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NumOpen : Intégration d’un poste GNU/Linux dans un domaine Windows

dimanche 19 novembre 2017 à 13:27

Il y a quelques années, j’avais administré un petit parc de 100 postes dans une PME industrielle. Pour être tranquille avec les virus, ne plus avoir à ré-installer 1 à 2 postes Windows par mois et ne plus avoir la moitié des fichiers vérolés par des vers dans les dossiers partagés en réseau, j’avais remplacé 80% des postes Windows par des postes GNU/Linux.

C’était facile, tous ces postes utilisaient Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, LibreOffice et se connectaient à un serveur Windows TSE pour accéder aux logiciels de gestion. Rien d’autre de particulier. Par précaution, j’avais ré-installé tous les postes Windows restants : CAO, anciennes applications DOS/Windows sans contrat de support que j’avais virtualisées avec VirtualBox, logiciels d’acquisition/transmission de données et de pilotage d’appareils industriels. J’en avais profité pour faire le ménage dans les pourriciels et pour rappeler les consignes de sécurité (clé USB, pièces jointes, téléchargement…).
Les droits d’accès étant gérés par un serveur Windows 2003, je ne m’étais pas cassé la tête à intégrer les postes GNU/Linux dans le domaine, j’avais juste mémorisé sur chaque poste les accès aux dossiers partagés et créé localement sur chaque poste un utilisateur/mot de passe identiques à ceux enregistrés dans l’annuaire Active Directory.
C’était moche mais ça marchait et comme c’était trop complexe à l’époque pour intégrer un poste GNU/Linux dans un domaine Windows, je ne m’étais pas plus cassé la tête.
J’ai de suite eu un gain de temps disponible considérable, plus aucun utilisateur planté ou ralenti, plus de redémarrages des postes nécessaires, plus d’ordinateurs à ré-installer régulièrement. J’ai gagné facilement 2 jours de temps libre par semaine et j’ai pu tranquillement travailler sur l’intégration des logiciels de gestion et sur l’amélioration de la sécurité et du parc informatique.
Au passage, la connexion au serveur Windows TSE depuis un poste GNU/Linux marchait très bien avec Remmina, on perdait juste la possibilité d’écrire des caractères spéciaux (par exemple diamètre ∅) avec la combinaison de touches ALT+xxx. Mais c’est maintenant possible de faire cela avec un logiciel libre tel que WinCompose.
En lisant par hasard un article sur l’outil realm pour intégrer facilement un poste GNU/Linux dans un royaume Kerberos, j’ai eu l’envie de tester cela, ce que je n’avais pas fait à l’époque.
J’ai installé Linux Mint MATE et un serveur Windows 2008 dans 2 machines virtuelles avec VirtualBox et j’ai commencé à tester cela. Avec l’aide d’un membre de l’association Graoulug, nous avons intégré la machine GNU/Linux dans le domaine Windows et nous avons monté automatiquement un dossier Windows partagé lorsque l’utilisateur GNU/Linux ouvre une session.

Si vous souhaitez faire des essais, une documentation détaillée est disponible, elle a déjà été testée par une autre personne avec un serveur Windows 2012 et avec un NAS Synology.
N’hésitez pas à apporter vos commentaires, critiques, suggestions, corrections etc.

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genma : Conférence Du pseudonymat au pseudonyme

dimanche 19 novembre 2017 à 09:00

le samedi 18 novembre, j'ai donc donné une conférence au le Capitole du libre à ENSEEIHT de Toulouse.

Le titre : "Du pseudonymat au pseudonyme..." Pendant près de 15 ans, depuis mes débuts sur Internet, j'ai toujours fait de la gestion de mon identité numérique, séparant mon identité civile, Jérôme, de mon identité numérique, Genma, sous laquelle je tiens un blog. Ce pseudonymat a été maintenu malgré une activité publique plus importante au travers de différentes participations à des événements et des conférences, même si l'étanchéité entre ces deux identités était assez poreuse... Avec mon nouvel emploi, le choix d'outer ce pseudonymat et de passer au pseudonyme a été fait ? Pourquoi ? Dans quel but ? Quelles conséquences sur ma vie professionnelle, le fait que mon employeur sache que je suis Genma ? Le tout sur fond de retour d'expérience avec des réponses à des questions tells que quels sont les pièges rencontrés et à éviter dans le cadre du pseudonymat ? Ou encore en quoi le pseudonymat est-il différent de l'anonymat et du pseudonyme ?

J'avais fait un billet résumé précurseur de cette conférence (Voir à ce sujet Du pseudonymat au pseudonyme, où je m'explique en détail sur ce choix, les conséquences... )

Le support de la conférence est accessible en ligne :

Pour voir le support en plein écran, cliquez ici.

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Tom : Installation d’un serveur Debian 9

samedi 18 novembre 2017 à 21:01

Salut les amis.

Hier, j’ai réussi à avoir un serveur Kimsufi avec 2 To de HDD pour le prix d’un serveur avec 1 To. à 10€ par mois je ne vais pas regarder trop les performances pures et dures du serveur, sachant que ce serveur sera là pour remplacer mon vieillissant Kimsufi, qui n’a qu’un disque de 512 Go (que je pense reconvertir en serveur de Backup) … Ce nouveau serveur servira de serveur web, serveur de cloud privé, seedbox, serveur GIT, de test pour docker … enfin un peu tout.

Plutôt que de simplement migrer facilement mon serveur Debian 8 vers le nouveau, je vais réécrire ici les procédures d’installation from scratch, mais je pense que ceci aboutira à l’utilisation d’un script post-install … Oui car on est flemmard ou on ne l’est pas !

Partitionnement

La grande question du partitionnement

Alors pour expliquer rapidement.

Un / de 20 Go, suffisant.

/home qui fait pour l’instant 1 To, je vais stocker les fichiers de ma seedbox 😀

/var/log qui fait 5 Go (oui j’ai eu une fois une appli verbeuse, qui m’a généré tellement de log que j’en ai perdu mon serveur … Je préfère donc toujours mettre mon dossier de log dans une partition à part et qu’elle reste isolée du reste du système … Les logs ça grossi vite 🙂

Et le reste ?? Et bien le reste je vais voir. Est ce que j’agrandis mon /home ? est ce que je dédie une partition à autre chose ? Je ne sais pas … de toute façon c’est du LVM donc je verrai avec le temps ! 😉

Premier Démarrage

Création d’un compte utilisateur

Pour commencer, si vous n’avez pas de compte perso, ajoutez en un, si vous en avez un passez cette étape

Je vais donc me créer un compte sur le serveur et définir son mot de passe.

useradd -m -G sudo tom
passwd tom

Maintenant il va falloir personnaliser mon environnement de travail (logiciel, bashrc …)

Pour commencer, c’est personnel, je vais importer mon bashrc et mon env shell. Pour cela j’héberge sur GitHub les fichiers nécessaires

cd /tmp
# On installe git si pas encore installé
sudo apt install git
git clone https://www.github.com/SckyzO/bashrc
cd bashrc
# Copie dans le home directory de l'utilisateur
cp .bashrc .dircolors $HOME
# Copie dans le home directory de root
sudo cp .bashrc .dircolors /root
# On delete :)
rm /tmp/bashrc

Mise en place des dépôts

Nous allons ajouter les dépôts « contrib » et « non-free » ainsi que le rétro-portage Backports

vi /etc/apt/sources.list

# Les dépôts officiels Debian Jessie :
deb http://httpredir.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free

# Debian Jessie, mises-à-jour de sécurité :
deb http://security.debian.org/ stretch/updates main contrib non-free
#deb-src http://security.debian.org/ stretch/updates main contrib non-free

# Debian Jessie, mises-à-jour "volatiles" :
deb http://httpredir.debian.org/debian/ stretch-updates main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian/ stretch-updates main contrib non-free

# Debian Jessie, dépôt de rétro-portages ("backports") :
deb http://httpredir.debian.org/debian stretch-backports main contrib non-free
#deb-src http://httpredir.debian.org/debian stretch-backports main contrib non-free

Mise à jour système

apt-get update && apt-get upgrade && apt-get dist-upgrade

Installation des programmes

Divers

apt-get install man manpages-fr manpages-fr-extra manpages-fr-dev bash-completion curl locales fortunes nano python-pip wget zip unzip bzip2 linux-kernel-headers screen ca-certificates fortune-mod lsof strace sudo tree coreutils htop ccze vim-runtime vim-common vim-nox vim vim-syntastic vim-addon-manager vim-runtime build-essential subversion autoconf screen g++ gcc ntp curl git unrar unzip mediainfo ffmpeg

Je ne vais pas rentrer dans les détails des programmes installés. C’est mon environnement

Ajout de mon MOTD Dynamique

Pour ceux qui ne savent pas, je vous renvoie vers le lien suivant :

Création d’un MOTD dynamique : dynmotd

 

Un peu de Sécurité

Sécuriser son serveur SSH, c’est quand même la base. Par défaut la configuration est bien pour une utilisation locale. Mais sur internet, mieux vaut prendre quelques précautions.

Perso, je change le port de connexion par défaut, cela évitera quelques petits soucis (mes amis les bots …), et je n’autorise pas la connexion SSH à l’utilisateur root (non sans déconner !!)

Il vous faudra éditer le fichier /etc/ssh/sshd_config

Changer le port par défaut (évitez de mettre un port compris en 1 et 1024 …)

[ . . . ]
Port 1234 # (mettez le port que vous souhaitez)
[ . . . ]
Protocol 2
[ . . . ]
PermitRootLogin no
[ . . . ]
# Cette variable permet uniquement aux utilisateurs listés après la variable AllowUsers de pouvoir se connecter en ssh (Fonctionne aussi avec AllowGroups)
AllowUsers username1 username2
AllowGroups groupe1 groupe2

Voila le principal est fait. J’écrirai un autre article à destination de la sécurité sur un serveur Linux (ssh, fail2ban, port-knocking …)

Et Ensuite ?

Et bien ensuite va s’en suivre plusieurs articles, pour l’installation et la configuration de plusieurs softs. Je pense à terme faire pas mal de docker. Je reviendrai dessus dans les jours prochains.
Pour l’instant on va s’installer « normalement » une petite seedbox sur le serveur. Je vous présenterai cela par la suite.

 

Et vous vous installez aussi votre Debian comme ceci ?

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blog-libre : Cheminement d’un power user : De Windows à GNU/Linux

samedi 18 novembre 2017 à 13:00

La première fois que j’ai croisé le mot power user, c’était chez Sebsauvage il y a plus de 10 ans.

La définition en Français « Utilisateur intensif » étant trop pauvre, je vais citer la version Anglaise de Power user : « A power user or experienced user is a computer user who uses advanced features of computer hardware, operating systems, programs, or web sites which are not used by the average user. A power user may not have extensive technical knowledge of the systems they use and is not capable of computer programming or system administration, but is rather characterised by the competence or desire to make the most intensive use of computer programs or systems ».

« Un power user peut ne pas avoir une connaissance technique approfondie des systèmes qu’il utilise et n’est pas en mesure de programmer ou d’administrer des systèmes informatiques, mais se caractérise plutôt par la compétence ou le désir d’utiliser le plus intensivement possible les programmes ou systèmes informatiques ». J’aime beaucoup cette définition car elle renvoie moins au niveau de l’utilisateur (débutant, expérimenté, etc.) qu’à son désir, son but : Utiliser le plus intensivement possible les programmes ou systèmes informatiques.

Cela me caractérise bien dans mon usage de l’informatique, bien mieux que sysadmin ou ingénieur ou administrateur systèmes et réseaux. Je ne me définis pas par un niveau mais par un désir, rechercher la manière la plus efficace d’utiliser les outils à ma disposition.

Frustration et impuissance

J’avais expliqué dans La quête mon parcours de Windows à GNU/Linux. L’élément déclencheur a été une terrible frustration : Être sysadmin, passer sa journée sur Windows Seven et ne pas pouvoir paramétrer ses outils exactement comme on le désire. J’étais au final impuissant devant ce système d’exploitation qui me limitait énormément.

Windows a beau proposer la plus large logithèque de tous les systèmes d’exploitation, on est limité et on n’y peut rien. Le système est conçu et vendu pour être utilisé par des centaines de millions de personnes, il n’est pas possible d’assurer un support, de proposer une expérience commune et cohérente si on laisse trop de possibilités et de choix aux utilisateurs.

Windows offre une base commune et solide aux débutants, professionnels, particuliers, etc. Microsoft en faisant cela s’adresse à une majorité écrasante d’utilisateurs mais se coupe totalement des usages différents ou plus pointus : Power users, curieux, bidouilleurs, hackers, « alter ».

Écosystème et culture

J’ai appris et compris que les mots à utiliser pour caractériser Windows et GNU/Linux n’étaient pas les mêmes. Windows amène une base commune et cohérente, GNU/Linux propose de faire des choix : systèmes d’exploitation (Debian, Ubuntu, ArchLinux, Fedora…) et bureaux (Gnome, KDE, XFCE, Mate…) entre autres.

Windows est finalement grand public même si il est relativement souple, GNU/Linux est exigeant car il impose à l’utilisateur de faire ses propres choix, de réfléchir à son usage, à ce qu’il veut, de comprendre et apprivoiser son système d’exploitation, de prendre ses responsabilités.

Windows est un système d’exploitation composé d’un seul bloc développé par Microsoft, GNU/Linux est un écosystème d’outils, de projets, de développeurs. systemd est majoritairement développé par Red Hat, Debian par le projet Debian, Gnome par le projet et la fondation Gnome, OpenSSH par quelques développeurs de OpenBSD.

Le support sur Windows sera assuré par Microsoft, par le technicien/sysadmin à votre boulot, par le voisin qui s’y connaît un peu. Sur GNU/Linux peu de distributions proposent du support autre que sur IRC, dans la documentation, dans les forums, avec d’autres personnes plus expérimentées. C’est une culture différente, on est bien moins assisté sur GNU/Linux que sur Windows, on est bien plus les mains dans le cambouis et à la recherche d’aide sur GNU/Linux. On est davantage sensible à l’entraide, aux tutos, aux gens qui développent sur leur temps libre, aux gens qui informent, qui dépannent. Aux gens qui sont là et qui font tout simplement.

La confiance est une question centrale qui nous habite car quand on enlève la relation commerciale et pécuniaire, il ne reste que les hommes, leur savoir faire, leur savoir être.

Compétences et responsabilités

Je suis chez moi à présent sur GNU/Linux. J’ai sculpté de toute pièce mon environnement informatique, celui qui me correspond au mieux, un système à mon image. Linux respecte l’utilisateur parce qu’il lui redonne le choix et les clés de son informatique. Windows se contente de masquer la complexité et de faire « les bons choix » à la place de l’utilisateur : « Pour tout résoudre, cliquez ici ».

Le problème demeure humain. Si l’utilisateur ne veut pas faire l’effort de comprendre et apprivoiser l’informatique alors il se rendra dépendant d’un tiers comme Microsoft qui entretiendra cette dépendance et en tirera ces revenus.

Dit autrement Windows est une béquille pour la majorité de ses utilisateurs, Linux est une prothèse bionique pour ceux qui se donnent la peine de l’apprivoiser et c’est définitivement l’utilisateur qui choisit entre dépendance ou pouvoir. Évidemment un grand pouvoir implique de grandes responsabilités… et pas mal de compétences.

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mozillaZine-fr : Belle réaction à la sortie de Firefox Quantum

samedi 18 novembre 2017 à 09:26

Cette sortie a suscité beaucoup de réactions dans les médias geek et même dans les médias généralistes. Beaucoup ont reconnu que Firefox est enfin redevenu rapide. On peut se douter que certains médias généralistes n’ont pas fait d’essai comparatif poussé mais ils ont au moins manifesté un bel intérêt pour l’exploit réalisé par Mozilla et ses contributeurs. Pour fêter ça, signalons cette belle réaction d’un utilisateur de Twitter qui déclare :

C’est incroyable : en quelques années, Mozilla a inventé un langage de programmation et réinventé un navigateur moderne avec ce langage, et apparemment ça a réussi. Développer du logiciel à partir de rien, c’est une chose. Mais ce qu’ils ont fait avec Firefox, c’est sans précédent.

it's incredible that in the span of a few yrs mozilla invented a PL and re-invented a modern browser with it, and apparently *succeeded*. hacking greenfield is one thing, but what they did with firefox is unprecedented

— Alan (@alandipert) November 16, 2017

Ceci n’est qu’une réaction. Le plus important reste à observer : la courbe des parts de marché. On peut déjà constater que Firefox est légèrement repassé au-dessus de la barre des 6 % sur StatCounter. Ce n’est pas rien compte tenu de la difficulté de compter les utilisateurs de Firefox. Pour la première fois depuis des années, cette fichue courbe remonte ! Parions que ce frémissement est annonciateur d’une belle remontée.

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