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Olivier Delort : Transformer son $HOME en dépôt git pour gérer ses fichiers de configurations.

lundi 19 mai 2014 à 13:31

L’utilisation de plusieurs ordinateurs sous Linux, peut devenir un vrai cauchemar lorsque l’on veut maintenir la même configuration à jour. Dans mon quotidien il m’arrive d’utiliser trois ordinateurs différents. Et j’aime bien retrouver mes marques quel que soit la machine utilisée. Au départ je “trimballais” partout une clef usb avec tous mes fichiers de configurations, mais cette solution a atteint sa limite très rapidement.

Elle était surtout très contraignante car, je devais en permanence avoir ma clef usb sur moi et en cas de modification de configuration penser à faire une copie (ce qui arrivait une fois sur mille) sur la dite clef pour pouvoir mettre à jour mes autres ordinateurs. Du coup je me retrouvais avec des configurations très hétéroclites.

J’ai donc décidé de créer un dépôt git pour les différentes configurations que je souhaite déployer sur mes ordinateurs. Certains diront pourquoi ne pas tout grouper dans un même dépôt, je préfère les séparer en cas problème sur un cela ne me bloquera pas le reste.

C’est alors que j’ai entendu parler de vcsh et mr (Merci à Brice camarade libriste qui m’a expliqué les bases). Ses deux petits programmes couplés avec git m’ont permit de centraliser tous mes fichiers de configurations sur mon serveur gitlab et ainsi de pouvoir installer mon environnement sur tous les ordinateurs que j’utilise.

VCSH – Version Control System for $HOME – multiple Git repositories in $HOME

Comme son nom l’indique il permet de faire de la gestion de version pour le $HOME. Grâce à lui plusieurs dépôts git peuvent cohabiter dans le même répertoire. Il centralise toutes les têtes de dépôts au même endroit, par défaut il les place dans ~/.config/vcsh/repos.d mais il est tout à fait possible de le changer, de même si l’on désire maintenir plusieurs dépôts git ailleurs que dans le $HOME. Pour plus d’informations je vous invite sur la page github du projet

Passons à son installation, sous Debian,

sudo apt-get install vcsh

 mr pour myrepo

mr intervient principalement sur l’utilisation et la configuration des dépôts. Dans un premier temps il permet avec une seule ligne de commande, de livrer et pousser les modifications, mettre à jour simultanément tous les dépôts renseignés dans sa configuration. Dans un second temps il permet aussi de gérer la configuration de ses mêmes dépôts. Dans mon cas il me permet de pousser mes modifications à la fois sur mon serveur gitlab mais aussi sur mon compte github pour en garder une sauvegarde. Il me permet de rajouter une url à mon origin dès le clonage des dépôts, ce qui m’évite une configuration post-installation de tous mes dépots. Pour plus d’informations voici la page du projet.

L’installation sur Debian est toujours aussi simple

sudo apt-get install mr

Préparatifs avant la transformation

Tout d’abords j’ai défini quels fichiers de configurations que je souhaite garder à jour et déployer sur mes différents ordinateurs:

  1. La configuration d’openbox
  2. La configuration d’emacs
  3. La configuration de terminator
  4. La configuration de zsh

Initialisation avec vcsh

J’ai au préalable créé sur gitlab et github un dépôt par configurations. Ensuite j’ai suivi la documentation de vcsh pour créer un par un par les dépôts. Exemple avec openbox :

#initialisation du dépôt
vcsh init openbox
#création du gitignore pour éviter d'avoir des erreures sur les dossiers non #suivi
vcsh write-gitignore openbox
#ajout des fichiers
vcsh openbox add ~/.config/openbox/rc.xml ~/.config/openbox/menu.xml ~/.config/openbox/autostart ~/.gitignore/openbox
vcsh commit -am 'intial commit'
vcsh openbox remot set-url --add origin git@github.com:colmaris/dotfiles-openbox.git

J’ai reproduit cette manipulation pour chacun des dépôts à initialiser. Petite astuce si le dépôt git existe déjà, comme ce fut le cas pour moi avec ma configuration d’emacs, dont je ne voulais pas perdre l’historique. Il m’a suffi de créer le chemin vers les fichiers de configurations dans le dépôts git avant la migration vers vcsh.

Pour emacs il faut de l’on retrouve le chemin exact vers le fichier init.el.

cd ~/.emacs
mkdir .emacs/
git mv init.el .emacs
git add .emacs
git commit -am 'moving file init.el'
git push

Ensuite j’ai supprimé totalement le dossier .emacs de mon $HOME, pour le cloner avec vcsh.

vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/emacs emacs

Ainsi j’ai put garder l’historique de mon dépôt emacs, et je peux maintenant l’utiliser avec vcsh sans problème.

Configuration de mr

Une fois tous mes dépôts de configuration initialiser avec vcsh, je suis passé à la configuration de mr dont le but premier, dans mon cas, est de pouvoir pousser mes modifications sur mon gitlab et les sauvegarder sur github. Il n’y a pas très longtemps je n’étais pas pour l’utilisation de github, mais les différents commentaires sur cet article et une récente discussion avec des amis m’a fait changer d’avis. Et comme de toute façon ses dépôts seront public pourquoi ne pas en faire profiter les utilisateurs de github cela pourra être utile à quelqu’un, qui sait.

La configuration de mr se fait via un fichier .mrconfig directement placé dans le $HOME. Voici le mien

# -*- mode: sh -*-

[DEFAULT]

git_gc = git gc "$@"

# * Dotfiles Organisation

# ** Emacs

[$HOME/.config/vcsh/repo.d/emacs.git]

checkout =

vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/emacs.git emacs

vcsh emacs remote set-url --add origin git@github.com:colmaris/dotfiles-emacs.git

# ** Openbox

[$HOME/.config/vcsh/repo.d/openbox.git]

checkout =

vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/dotfiles-openbox.git openbox

vcsh openbox remote set-url --add origin git@github.com:colmaris/dotfiles-openbox.git

# ** Terminator

[$HOME/.config/vcsh/repo.d/terminator.git]

checkout =

vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/terminator-solarized.git terminator

vcsh terminator remote set-url --add origin git@github.com:colmaris/terminator-solarized.git


# ** Zsh

[$HOME/.config/vcsh/repo.d/zsh.git]

checkout =

vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/dotfiles-zsh.git zsh

vcsh zsh remote set-url --add origin git@github.com:colmaris/dotfiles-zsh.git

Petite explication :

# ** Emacs
#ici j'indique ou se trouve la tête du dépôt
[$HOME/.config/vcsh/repo.d/emacs.git]
#ici se trouve les actions à réaliser lors du clonage
checkout =
# je clone à partir de mon gitlab
vcsh clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/emacs.git emacs
#je rajoute mon compte github à l'origin de mon dépôt
vcsh emacs remote set-url --add origin git@github.com:colmaris/dotfiles-emacs.git

Lors du clonage des dépôts mr rajoutera l’url de mon compte github à l’origin déjà configurée.

Ce qui me permet de pousser d’un seul coup tous les dépôts sur mon github.

mr push

Déploiement

A partir de maintenant je peux déployer mes configurations sur n’importe quel ordinateur ou git, vcsh et mr sont installés.

Je procède comme suit :

#installation des prérequis
sudo apt-get install git vcsh mr
#configuration de mr
git clone git@git.olivierdelort.net:colmaris/dotfiles-mr.git ~/.mrconfig
#clonage 
mr checkout

Et voilà en quelques minutes j’ai déployé ma configuration et je suis prêt à travailler. S’il m’arrive de faire des modifications je les livre et les pousse directement dans le dépôt concerné. Et sur mes autres ordinateurs il me suffit de faire une mise à jour avec la commande ‘mr update‘ pour qu’elles soient prises en comptent.

mr update
mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/apache-autoindex.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/draconis-install.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/emacs.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/eso-theme.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/motd-colmaris.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/mrconfig.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/mytheme-lightdm.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/openbox.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/terminator.git
Already up-to-date.

mr update: /home/draconis/.config/vcsh/repo.d/zsh.git
Already up-to-date.

mr update: finished (10 ok)

Conclusion

Depuis que j’utilise cette méthode je revis littéralement, je ne me soucis plus de savoir si j’ai ma clef usb à jour et avec moi. Tout est centralisé sur mon gitlab et j’ai mon github en sauvegarde. Je l’ai étendu sur d’autre projet sur lesquels je travaille.

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elementary OS : Interview with Daniel Foré

lundi 19 mai 2014 à 13:10

danrabbit interview

As requested from some of our readers, you'll find the untranslated version of the Interview with Daniel Foré, I wish you interesting reading.

Q : Could you introduce yourself and the team behind Elementary OS ?

A : My name is Daniel Foré and I'm from California in the US. The team is an ever changing group of global volunteers but you might recognize the names of some of the other "founders" like Avi Romanoff or Cassidy James and long-time contributors like David Gomes and Corentin Noël.


Q : How do you handle the development cycle of the next elementary OS release ?

A : We make extensive use of Launchpad to track issues and blueprints to milestones. This is really the secret sauce to the scale of collaboration we do. We use email, IRC, Google+, Twitter, and most recently Slack to communicate, but as far as keeping track of what's being worked on and what to work on next Launchpad is our best resource.


Q : Have you been able to include all the desired features into Luna ? Otherwise will you plan to add them into Isis ?

A : Well we're always planning several releases out. We have plenty of ideas that won't make it into the next release, but what's more important for us is doing the work that will enable us to implement those features later on. I think Luna was a really important release because it was a TON of foundational work. The work that we did during the Luna cycle allows us to make much faster releases in the future and focus more on getting all the details right and automating a lot of things that we had to do manually or just didn't do before.


Q : We can read on your Launchpad.net page many topics about Isis features, one of them deal with the free will to install downloaded Deb installation from the internet. What is the position of the dev team about this topic ?

A : Overall we're talking about a security issue. Manually installing something you've downloaded from the internet is dangerous on any platform. Modern OS's seem to steer away from this and endorse what has always been a pillar of free desktops: grabbing packages from a central repository. While we're never completely disallow the ability to manually install apps (there's really no way we could), I think going forward we do want to downplay this ability in favor of getting packages from a secure, curated repository.


Q : Let's focus on Isis, Modiri is the elementary OS’ webbrowser, it seems that it’s not efficient compared as the other webbrowsers. Will it be embedded into Isis ?

A : We think it's really important to ship native apps, including the web browser. So really we have two choices: Epiphany or Midori. We have a good relationship with Midori's dev team and have already put a lot of work into it so I don't see a compelling reason to use Epiphany instead. As with all our apps, there's been a ton of work fixing major issues that were exposed during the Luna cycle.


Q : Concerning Isis, do you have some new features to show us ?

A : You can watch our blog at elementaryos.org/journal to see updates about the things that land in Isis. Launchpad is always the most detailed rundown of fixes that land during the development cycle, but following developers on google+ is also a good way to see what we're working on.


Q : Could we have some informations about elementaryIO ?

A : All I can tell you about elementary.io so far is that we're hoping it'll be the strong revenue stream we need to really kick development up a notch smile

elementary IO par Daniel Foré

elementary IO par Daniel Foré


Q : Many of our users appreciate the idea to have a globalmenu, do you plan to add this feature in isis ?

A : No, we have no interest in doing anything about menu bars. Modern apps don't have them. If a developer chooses to use a menubar in their app, we respect that choice.


Q : What is your opinion about Automounting USB devices in elementaryOS ?

A : I believe there's a blueprint about automatically mounting and unmounting devices. I definitely don't think users should have to care about whether a device is mounted or not. If there's a case where an app expects users to mount devices instead of managing them behind the scenes, I think we could call that a bug.


Q : Luna is famous about the speed on our low budget computers. What will be the hardware specs to run Isis ?

A : There shouldn't be any significant difference in the required specs for Isis. If anything, Isis should be more efficient than Luna.


Q : How will you handle proprietary drivers (NVIDIA, ATI and Intel technologies) in Isis ?

A : We don't have any plans regarding changing the way proprietary drivers or codecs are handled. We're a US-based company so we have to respect patents and copyrights. It's unfortunate, but we're not exempt from the law.


Q : Do you plan to develop your own instant messaging application ?

A : There's some experiments floating around regarding chat, but I don't think anything will land in Isis.


Q : Would you have some words for your francophone community ?

A : It always amazes me how many French-speaking people are involved in open source! Perhaps we should all be speaking French instead of English ? I think we're reaching a level where translations in many common languages are pretty thorough, but if you have time I think it's always important to make sure we track down any translations that aren't present or that are inaccurate and fix those. And if you've already contributed translations, thank you very much for helping us bring elementary OS to French-speakers!

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Articles similaires

Progi1984 : Publier sur Twitter en PHP

lundi 19 mai 2014 à 10:30

Après avoir publié sur Facebook, envoyé un message sur IRC ou XMPP et même envoyé un e-mail, nous allons voir comment envoyer un message sur le réseau de microblogging : Twitter.

Logo Twitter

Application Twitter : Création

Il faut tout d’abord aller sur le portail Twitter dédié aux applications développeurs pour créer une application.

Pour cela, on reste sur un ajout simple avec les informations de base : nom, description, URL et URL de callback (par défaut).

Twitter : Creation de l'application
Twitter : Creation de l'application

Application Twitter : Autorisation en écriture

Après création de l’application, il faut lui autoriser l’accès en écriture, car par défaut, l’application ne pourra lire que des tweets.

Twitter : Modification de l'application pour pouvoir écrire

Mais malheureusement, pour cela, il faut ajouter son numéro de téléphone. En France, cela pose problème avec certains opérateurs dont Orange.

Twitter : Ajout d'un numéro de mobile français

Pour cela, l’astuce est de contacter Twitter via un formulaire (cf. Forums Twitter).

Twitter : Envoi d'un mail au support

Et sous 24h, j’ai eu la réponse, et la modification de mon compte pour me permettre de pouvoir modifier ce droit.

Application Twitter : Récupération des tokens d’accès

Sur la page “Keys” de votre application, vous allez pouvoir récupérer la clé d’API et la clé secrète d’API, facilement.
Pour pouvoir récupérer les tokens d’accès, il faut aller dans le bas de la page et cliquer sur “Create my access token”.
Après une actualisation de la page, vous allez pouvoir récupérer les tokens d’accès, publique et secret.

Installation du package Composer

On va installer le package Composer alexandrekilian/twitteroauth :

"require": {
  "alexandrekilian/twitteroauth": "dev-master"
}

Envoyer notre message sur Twitter

Après avoir récupéré les tokens, on peut utiliser le petit code suivant qui utilise l’API 1.1 de Twitter :

post('statuses/update', array(
    'status' => 'Message de RootsLabs.net #twitter'
));

Et voilà, votre premier tweet envoyé en PHP sans OAuth.

Twitter : Tweet envoyé

Conclusion

Voilà, le réseau du microblogging en 130 caractères a désormais été conquis par PHP. Grâce à cette librairie, vous pourrez lire les posts d’un utilisateur, envoyer un message avec une photo, faire une recherche de tweets, lire vos messages privés ou ajouter automatiquement des followers.

Cet article Publier sur Twitter en PHP est apparu en premier sur RootsLabs.

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Tasse de Café : WordPress : les shortcodes pour automatiser certains contenus

lundi 19 mai 2014 à 10:00

Si vous utilisez régulièrement WordPress, vous n’êtes sans doute pas passé à côté des shortcodes, ces petits bouts de texte pouvant créer toutes sortes de contenu. Si le nom shortcode ne vous dit rien, leurs formes va peut-être vous parler un peu plus : [nomdushortcode] ou bien encore [nomdushortcode attribut="valeur"]. Ça vous revient ? On en trouve un peu partout, que ce soit dans le WordPress de base ou dans les plugins qu’on peut lui ajouter, et nous allons voir ici comment créer les nôtres.

WordPress

La première question à se poser, c’est quand utiliser un shortcode. La réponse est simple : dès que vous voulez automatiser certains types de contenus. Par exemple, WordPress s’en sert pour ajouter une galerie : quand vous écrivez un article, le shortcode [ galley ids="1,2,3"] (sans espace évidemment) suffit à ajouter une galerie affichant les images dont les IDs sont 1, 2 et 3. Dans l’article lui-même, il n’y a que ça, mais ce n’est bien évidemment pas ce qui est affiché : lors de l’affichage, WordPress a vu ce shortcode et sait ce qu’il doit faire.

Mais bien sûr, WordPress ne peut pas deviner l’usage que vous voulez pour votre shortcode, et il va donc falloir l’enregistrer pour que le CMS sache quoi chercher dans les contenus. Là où réside toute la puissance des shortcodes, c’est que ce simple enregistrement suffit, rien de plus n’est nécessaire : dès qu’un shortcode sera détecté, où qu’il soit, il sera transformé selon vos désirs. Pratique.

Tout le long de cet article, nous allons voir un exemple très simple, mais qui suffira à comprendre ce que nous voulons : notre shortcode sera [hello] et sera remplacé par un « Hello World! » dans l’article affiché. Nous verrons ensuite comment lui ajouter des attributs, tout un programme !

Enregistrer un shortcode

L’enregistrement d’un shortcode se fait de la même manière, que vous cherchiez à le faire pour un plugin ou dans un thème. Par exemple, dans votre thème, il suffira de rajouter tout ce que nous verrons dans le fichier functions.php. Comme d’habitude donc.

L’enregistrement en lui-même est d’une simplicité déconcertante puisqu’elle passe par la seule fonction add_shortcode() qui accepte deux arguments : le nom du shortcode qui sera dans notre cas « hello« , et la fonction à appeler dès que ce shortcode est trouvé.


add_shortcode('hello', 'transformer_hello');
?>

Et voila. Dès que WordPress trouvera le shortcode [hello] dans un article ou une page, par exemple, il appellera votre fonction. C’est magique.

La fonction de gestion du shortcode

Une telle fonction n’est pas très difficile à créer : il s’agit d’une fonction toute bête, comme nous les connaissons bien et qui doit attendre un argument, qu’on l’utilise ou non. Cet argument, WordPress s’en servira pour nous transmettre les attributs donnés au shortcode et leurs valeurs. Dernier détail : le plus souvent, votre shortcode devra être remplacé par du texte, quel qu’il soit. Pour faire cela, il suffira de retourner le texte voulu. Comme un bon exemple vaut mieux que trois pages d’explications, voici :


function transformer_hello($atts) {
	return 'Hello World!';
}
?>

À ce stade, si nous ne voulions rien de plus, tout est prêt : dans un article ou une page, on indique le shortcode [hello] et, dès que le contenu sera affiché, WordPress transformera ce shortcode en « Hello World!« . Déconcertant de simplicité, n’est-ce pas ?

Histoire de compliquer un peu les choses, nous allons maintenant voir comment gérer des attributs. Enfin, compliquer, ce n’est pas vraiment exact puisque, là encore, c’est très simple.

Et les attributs ?

Comme nous l’avons déjà dit, les attributs transmis le seront via l’argument de notre fonction, soit la variable $atts dans notre exemple un poil plus haut. Cet argument, comme vous l’imaginez sûrement, est un array associatif : chaque clé représente le nom de l’attribut et la valeur associée est la valeur de l’attribut.

Par exemple, imaginons que l’utilisateur utilise ce shortcode : [hello nom="Moi" n="3"]. L’array contenant les attributs sera alors de cette forme :

Array
(
	[nom] => Moi
	[n] => 3
)

Bien sûr, dans l’état, le résultat sera le même puisque notre fonction se fout totalement du fait qu’on ait des attributs ou non. Justement, changeons cela.

Nous afficherons désormais « Hello [nom choisit dans l'attribut correspondant]!« . De plus, histoire de voir toute la puissance des shortcodes, nous afficherons ce message autant de fois qu’indiqué dans l’attribut n.


function transformer_hello($atts) {
	$sortie = '';
	for ($i = 0; $i < $atts['n']; $i++)
		$sortie .= 'Hello ' . $atts['nom'] . '!';
	return $sortie;
}
?>

Pas grand-chose à dire de plus, je pense… Sauf peut-être répondre à une question que vous devriez vous poser : dans cet exemple, que se passe-t-il si l’utilisateur ne fournit pas les attributs utilisés, comme par exemple [hello nom="Moi"] sans l’attribut n ?

La réponse est simple : PHP ira chercher dans l’array une clé qui n’existe pas et nous renverra donc une belle erreur. Pour changer cela, il nous faut gérer des valeurs d’attributs par défaut et, heureusement, WordPress a tout prévu grâce à la fonction shortcode_atts().

Gérer les valeurs par défaut des attributs

La fonction shortcode_atts() attend deux arguments, le deuxième étant la variable contenant les attributs utilisés par l’utilisateur (ceux de la variable $atts, donc). La premier argument est un autre array, entièrement géré par vous-même, contenant des attributs et leurs valeurs par défaut. Ainsi, nous pourrions modifier notre fonction et ajouter cette ligne en tout début :


$atts = shortcode_atts(array('nom' => 'World', 'n' => 1), $atts);
?>

En faisant cela, l’utilisateur peut appeler notre shortcode de différentes façons : [hello] affichera « Hello World! » une fois, [hello n="55"] l’affichera 55 fois, [hello nom="Moi"] affichera « Hello Moi! » une fois, etc..

Comme vous pouvez le constater, les shortcodes sont une API très puissante et pourtant très facile à utiliser. Elle permet d’éviter les expressions régulières de votre cru si vous vouliez les gérer vous-même et simplifie ainsi grandement la tâche.

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Damien : pourquoi utiliser une approche virulente pour informer ?

lundi 19 mai 2014 à 08:04

Suite aux deux billets précédents (1) (2), je continue sur la lancée et vais donner quelques explications. Certains y verront une simple explication de ma part, d’autres une justification, et encore d’autres un rattrapage pour s’être mal comporté ou des excuses de gamin en colère.

Il y a plusieurs approches pour informer.

Suite à la lecture d’une information, vient l’analyse de cette même information : est-elle vraie ou fausse, crédible ou pas, complète ou incomplète ? Nous pouvons également réflechir à l’approche qu’a la personne ou le média qui nous présente cette information. Comme dirait les anglo-saxons, quel est l’agenda, quel est le but. Sinon place à la désinformation et l’intoxication.

Arrêtons les généralités et passons à mon exemple des deux derniers billets.

- mon information est vraie : Google a accès à ma vie privée à cause des nombreux utilisateurs de Gmail qui causent avec moi.

- mon approche est virulente : le choix des mots n’est pas innocent pourtant ca reste du français intelligible et clair. Collaborer : verbe transitif indirect Conjugaison (bas latin collaborare, travailler avec quelqu’un)Travailler de concert avec quelqu’un d’autre, l’aider dans ses fonctions ; participer avec un ou plusieurs autres à une œuvre commune : J’ai collaboré avec lui à la préparation du projet. Coupable : adjectif (latin culpabilis, de culpa, faute) Qui est responsable d’une faute, d’un mal, qui en est à l’origine, qui porte en soi l’entière responsabilité d’un mal : Vous êtes coupable d’avoir oublié l’heure. Et relisez bien, je parle de gens négligents / ignorants / indifférents / je-m-en-foutisme. Il n’y a aucune insulte. Révisez le Larousse à ce propos.

- l’approche trop violente empêcherait les gens de changer leurs habitudes : comme on n’aime pas être secoué, ben, on changera pas.

Cela fait deux ans que j’écris des billets de temps en temps, billets bien propres, polis et explicatifs en général. Je vois le nombre de lecteurs, les articles qui intéressent, qui sont partagés… etc. Cela demande un effort de pédagogie et de clarté.

Au final, les billets les plus lus sont :

- les billets très détaillés et informés comme celui sur les messageries emails, utiles et pratiques pour tous

- les billets polémiques

Et je vous le dis, les billets polémiques sont plus faciles à faire que les billets du premier type… Je dois dire que j’en ai rarement fait et que ca marche très bien ! J’ai multiplié mon nombre de lecteurs par 4 sur deux billets par exemple.

Au final, tout le monde a compris que Gmail pose un problème à ceux qui n’ont rien demandé. Je l’ai dit de façon violente et je le redirais. La fin de la vie privée et de l’intimité sont un très grave problème qui nous pousse à un autre modèle de société ; on peut se demander à qui ce modèle profitera au final, que ce soit à cause des caméras de surveillance qu’on voit fleurir partout, des objets connectés invasifs (téléphones, montres, gps…), des messageries emails à la Gmail, des écoutes téléphones ou numériques illégales… la liste est longue.

Si le ton ou l’approche vous dérange, la blogosphère est remplie de blogs inintéressants qui vont vous vendre de l’information à vomir sur le dernier Chromebook ou le kikoulol iPhone 6. Les blogs photocopieuses de dossiers de presse et le ton bisounours, il faut aller les chercher ailleurs, ici c’est non. Ou en tout cas, pas tout le temps.

Merci aux commentaires sur les deux derniers billets, mention particulière pour Tranche (1) et son commentaire posé et intéressant (combien de personnes suivront ton conseil ?) et Riendeplus (1) (2) (3) dans un registre plus guerrier, car oui, les GAFA, terme générique pour décrire les grands de l’industrie numérique (Google, Amazon, Facebook, Amazon) sont dans le registre de la guerre économique avec comme chefs des actionnaires et comme territoire à conquérir des parts de marché d’utilisateurs.

Le monde des bisounours, ca va cinq minutes. Un petit coup de gueule de temps en temps, ca ne fait pas de mal.

_ Damien

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