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Pierre-Alain Bandinelli : Exiftool pour manipuler les données EXIF d'une photo

jeudi 3 décembre 2015 à 05:43

Les photos prises avec les appareils modernes sont le plus souvent étiquetées de nombreuses données EXIF (nom de l'appareil, type d'objectif, ouverture, coordonnées GPS de la prise...). Il est parfois souhaitable de supprimer les données EXIF. Heureusement, exiftool existe sous Linux.

Il s'installe comme tout autre paquet, par exemple sous Debian :

apt install exiftool

Pour supprimer les données EXIF d'une photo, on exécute la commande :

exiftool -all= photo.jpg

et pour traiter toutes les images d'un répertoire :

exiftool -all= *.jpg

Si on ne veut supprimer qu'une seule valeur EXIF, par exemple la valeur d'orientation de la photo, on pourra faire :

exiftool -Orientation="" photo.jpg

ou bien pour la modifier :

exiftool -Orientation=1 photo.jpg

L'outil exiftool permet de faire bien plus que cela : afficher toutes les données EXIF, en réécrire certaines, créer de nouvelles données... l'imagination est presque la seule limite. Le manuel de l'outil vous fournira le détail sur les commandes ainsi qu'un grand nombre d'exemples.

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Goffi : Libervia (Salut à toi) 0.6.0 : des avancées majeures !

mercredi 2 décembre 2015 à 14:19

Salut à vous,

Nous avons le plaisir d'annoncer la sortie de Salut à Toi (SàT) 0.6.0 et donc de son interface web « Libervia ». Pour mémoire, SàT est un « couteau suisse de la communication », un outil libre et décentralisé permettant de partager publiquement ou de façon privée des messages, des fichiers, des articles de blog, de microblog, etc.

Le projet a de nombreuses fonctionnalités allant du chiffrement de bout en bout aux jeux, et peut également servir de base pour créer de nouveaux réseaux.
C'est aussi un projet éthique, géré par une association loi 1901, suivant un « contrat social », utilisant exclusivement des logiciels libres, militant pour la décentralisation, et fermement opposé à la publicité.


Cette version a vu un très gros travail sur le système de blogs : Libervia offre un moteur de blog décentralisé, accessible à des groupes restreints ou de l'extérieur, et entièrement basé sur le protocole standard et ouvert « XMPP ». L'utilisation de ce standard permet de communiquer avec d'autres projets comme Movim ou Jappix, créant ainsi un grand réseau libre.

Le partage de fichiers en pair à pair (P2P) a aussi été grandement amélioré grâce au protocole « Jingle », ouvrant la voie pour de futures applications comme la visioconférence.

L'annonce officielle est disponible sur le blog suivant (basé sur Libervia) : https://libervia.org/blog/salut-a-toi.

Une dépêche Linuxfr plus détaillée est en cours de modération et devrait être publiée sous peu.

Une campagne de financement participatif est en cours pour faire une version de bureau (une étape déjà franchie), et une version Android. Cette campagne étant très proche de la fin, c'est le moment de nous soutenir !


 http://ftp.goffi.org/media/screenshots/0.6/overview.png 

 

site officiel : http://salut-a-toi.org
démo : https://libervia.org
campagne de financement : https://www.arizuka.com/fr/projects/libervia
N'hésitez pas à nous contacter (http://salut-a-toi.org/community.html)

L'équipe « Salut à Toi »

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Framablog : Accord Microsoft-Éducation nationale : le Libre offre déjà des alternatives.

mercredi 2 décembre 2015 à 14:07

C’est depuis les années 1970-1971 que le gouvernement français élabore et met en œuvre des plans informatiques (« numériques » dit-on aujourd’hui) pour l’Éducation Nationale. L’année la plus marquante, qui a fini par introduire vraiment des ordinateurs entre les murs de nos écoles, ce fut 1985 avec le lancement du plan Informatique Pour Tous (IPT) par L. Fabius.

La firme Microsoft a petit à petit avancé ses pions au cœur de l’Éducation nationale et, depuis lors, nous assistons à des accords réguliers entre le ministère et Microsoft, chiffrant l’usage de ses produits à plusieurs millions d’euros à chaque fois… avec un succès pour le moins mitigé. À tel point que les citoyens se sont récemment mobilisés autour de cette question en plébiscitant l’usage de logiciels libres dans les services publics lors de la consultation numérique initiée par la ministre Axelle Lemaire.

Et pourtant, comme un pied de nez à cette consultation, la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a signé pas plus tard qu’hier un énième accord avec Microsoft. 13 millions d’euros pour s’assurer que les collégiens et collégiennes utilisent quotidiennement des logiciels et comptes Microsoft (quitte à fournir les tablettes). Cet argent servira donc à épier le comportement des élèves (pour leur fournir un « service personnalisé ») ainsi qu’à la formation de leurs enseignant-e-s à ces logiciels privateurs.

Tweet (im)pertinent et parodique de JcFrog en réaction à cette annonce

Tweet (im)pertinent et parodique de JcFrog en réaction à cette annonce
https://twitter.com/jcfrog/status/671394109974814720

En somme, un pas supplémentaire est donc effectué par Microsoft dans le monopole de l’informatique à l’école, jusqu’à saturer les élèves et les enseignants de solutions exclusives, centralisant et analysant les données des élèves selon des algorithmes dont le ministère n’a pas réclamé les clés (pas d’engagement à l’interopérabilité, ni à l’ouverture du code source).

Or, les enseignants ne manquent pas pour expérimenter et mettre en œuvre des solutions basées sur des logiciels libres. Des solutions plus ouvertes, plus malléables, et plus efficaces pour atteindre les objectifs d’un réel apprentissage de l’informatique par les élèves et une appropriation des outils dans leurs diversités et leurs logiques. Par exemple, les tablettes Tabulédu sont une solution pensée pour les classes de primaire dans le respect des données et des libertés des élèves.

Tabulédu en image.

Tabulédu en image.

Pour le collège, c’est en Espagne qu’on peut trouver de l’inspiration. En Mai 2014, le Framablog publiait Fin du support XP, un collège espagnol migre vers Ubuntu. Ce samedi 24 novembre 2015, Fernando Lanero, l’enseignant à l’origine de cette migration était invité à l’Ubuntu party parisienne pour y donner une conférence, interprétée dans sa version Francophone par Framasoft en la personne de Genma.

Dans son discours, Fernando nous montre que la migration n’est pas une question technique (une personne ayant les compétences et le temps peut le faire), mais bel et bien un enjeu d’éducation. Quel modèle d’éducation voulons-nous pour les enfants ? Quelles valeurs souhaitons nous leurs transmettre ? Les valeurs du logiciel propriétaire et privateur, pour lequel copier c’est voler, comprendre c’est tricher ? Ou bien celles du logiciel libre, celle du partage et de l’appropriation des connaissances ?

Le texte ci-dessous est une synthèse de son discours, reprenant les principales idées.

Ubuntu pour libérer les écoles – Linux pour l’éducation

Utiliser Ubuntu au sein d’une école augmente grandement les ressources éducatives et emmène les élèves au sein d’une nouvelle dimension éducative.

Capture du 2015-12-01 21:03:28

Pourquoi choisir le logiciel libre ?

Le logiciel libre, c’est non seulement une question technique ; mais il s’agit avant tout d’une question d’éthique, sociale, et politique. Ces aspects-là sont beaucoup plus importants que l’aspect technique.

Pour des raisons techniques :

Ce changement permet également à l’école économiser de l’argent. Ne pas avoir à acheter des licences pour les systèmes d’exploitation propriétaires, les suites bureautiques et des outils anti-virus a déjà permis à l’école d’économiser environ 35 000 euros dans l’année 2014-2015.

« Évidemment, il est beaucoup plus intéressant d’investir cet argent dans l’éducation. »

Pour des raisons non-techniques :

« La liberté et la coopération sont des valeurs essentielles du logiciel libre. Le système GNU implémente la valeur du partage ; le partage étant bon et bénéfique au progrès humain. »

Avec quoi ?

Quand changer ?

Maintenant.

« Pourquoi amener Ubuntu à l’école ? Parce que les enfants sont l’avenir d’une société. S’ils savent ce qu’est Ubuntu, ils seront plus « ouverts » et plus « libres » quand ils deviendront adultes. »

Pour qui ?

« Quand un professeur enseigne avec une application propriétaire, il est face à un véritable choix. Il oblige les élèves à acheter des logiciels ou à les copier illégalement. Avec les logiciels libres, les professeurs ont le contrôle de la situation et ils peuvent alors se concentrer sur l’éducation. »

Capture du 2015-12-01 21:03:53

Comment migrer ?

Quelles étapes ?

Construire ?

Choisir la bonne option pour les besoins de votre école n’est pas facile, mais la mettre en œuvre est encore plus difficile :

Rappelez-vous, nous ne nous battons pas contre Microsoft. Nous nous battons contre une mauvaise expérience éducative. Notre mission est de diffuser la connaissance humaine et de préparer les élèves à être de bons membres de leur communauté.

Résultats de cette migration

Ce sont :

« L’open source est une puissante alternative aux logiciels propriétaires. La preuve en est que de nombreuses municipalités, de gouvernements et d’entreprises sont en train d’adopter les solutions open source. Il est donc temps que les écoles et les universités fassent de même. »

Capture du 2015-12-01 21:07:10

Merci à Fernando Loreno pour son partage d’expérience,

Et à Genma pour la traduction.

Chère Éducation nationale…

Via son fil Twitter, le ministère incite le monde du Libre à proposer des solutions… en feignant d’oublier que cela fait des années que les acteurs du Libre s’échinent à se faire entendre des décideurs politiques.

Cher ministère… mais surtout chères académies, rectorats, enseignant-e-s et personnel encadrant : ces solutions existent déjà et vous êtes à l’origine de nombre d’entre elles. Nous nous permettrons simplement d’en énumérer quelques unes avec ces liens :

Cette liste est loin d’être exhaustive.

Il faut changer de paradigme

« Il faut changer de logiciel », dirait-on dans la novlangue actuelle. Au-delà de la question – importante – de l’usage des logiciels libres à l’école, et des coûts de migration, l’Éducation Nationale doit se poser la question de son rôle : former de futurs citoyens éclairés libres de leurs opinions et de leurs choix, ou de futurs travailleurs-consommateurs ? Sous-traiter à Microsoft (ou Apple, ou Google) le champ du numérique éducatif, c’est refuser aux élèves la capacité d’être acteurs du numérique de demain, en leur proposant uniquement une place de figurants.

L’enjeu central se porte aujourd’hui sur les valeurs que l’école souhaite porter : le Ministère de l’Éducation Nationale est il prêt à encourager réellement le développement des ressources libres à l’école ? En accompagnant les enseignants à publier sous licence Creative Commons, en travaillant avec les communautés pour améliorer les logiciels existants ou en créer de nouveaux, en se positionnant clairement du côté du bien commun et du partage de la connaissance, etc.

Ou préfère-t-elle laisser la place à des acteurs – spécialistes de « l’optimisation fiscale » – dont l’objectif n’est pas l’émancipation des élèves et enseignants, mais au contraire leur enfermement dans des usages et des formats leur permettant de faire perdurer une économie de la rente ?

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Philippe Scoffoni : Avenir sombre pour Thunderbird ?

mardi 1 décembre 2015 à 18:26

tempeteC’est un article que je craignais d’écrire depuis pas mal de temps. Je me suis d’ailleurs abonné à la mailing-list du projet depuis plusieurs semaines pour voir un peu ce qui s’y racontait. Et franchement ce que l’on peut y lire n’a rien de rassurant.

Je passe sur les interrogations sur le rôle de Mozilla et l’absence de moyens humains mis à disposition pour maintenir Thunderbird. A ce jour, Mozilla fournis la plateforme technique permettant la maintenance et la mise à disposition du logiciel.

Pourtant un noyau de contributeurs s’est regroupé et c’est à lui que l’on doit les récentes mises à jour sur Thunderbird, qu’ils en soient remercié.

Mais voilà qu’un membre de Mozilla lance un message en 12 points pour le moins négatifs pour l’avenir Thunderbird. Il y est en effet question de la pertinence pour Mozilla de conserver le projet en son sein. La question est ouvertement posée de trouver un relais pour prendre en charge le projet. Chaque dollar dépensé par Mozilla pour Thunderbird n’étant pas dépensé pour Firefox, c’est donc un problème. Mozilla doit être bien mal en point sur le plan financier pour en arriver à cette extrémité.

Les contributeurs Thunderbird actifs actuels se sont regroupés depuis 2014 au sein d’un « Comité Thunderbird » piloté par R. Kent James. Leurs échanges depuis de nombreuses semaines sur la liste de diffusion tournent autour de cette problématique.

Que serait le paysage du logiciel libre sans Thunderbird ?

Pour mon usage personnel, je pourrais toujours me replier sur Evolution, Kmail. Mais ceux-ci ne fonctionnent que sous GNU/Linux. Quid des utilisateurs sous Windows ? Changer de système d’exploitation ?

Mis à part le rustique ClawsMail qui devrait faire fuir une grande majorité d’utilisateurs, il n’existe pas d’alternatives. Mais la proportion d’utilisateurs grand public utilisant un client lourd se réduit de jour en jour. Les jeunes générations n’utilisent que des Webmail (ceux de Google, Yahoo et autres cela va sans dire…). Le combat serait déjà perdu de ce côté-là.

Pour le monde de l’entreprise, Thunderbird reste la seule alternative à Doudou Outlook. Les clients lourds y ont encore une place souvent prépondérante. L’existence de Thunderbird permet au moins d’avoir une proposition que j’estime crédible avec son agenda et ses capacités de synchronisation pour les petites et moyennes structures. Chez ces dernières les problématiques de déploiement, principal défaut de Thunderbird, sont encore gérables simplement.

Demain tous en webmail ?

je n’ai pas franchi le pas. Thunderbird, son agenda et quelques extensions complémentaires me fournissent un outil de travail tout à fait performant. Un webmail reste pour moi toujours trop lent à l’utilisation. Mais je ne suis pas représentatif. De plus les webmail sont souvent capables de fonctionner même en mode déconnecté, tuant ainsi le frein majeur à leur adoption pour des utilisateurs nomades. C’est aussi sans oublier que nous avons tous désormais également nos emails sur nos smartphones…

L’avenir de Thunderbird est-il tracé ? Décrépitude fonctionnelle, baisse de l’usage et disparition à horizon de trois à cinq années. Ce n’est pas improbable.

J’ai testé hier Nylas N1, un client de messagerie lourd « nouvelle génération ». La capture d’écran qui suit vous fera comprendre que pour l’instant il est inutilisable.

n1inmemory

Presque de 3Go de RAM pour un client de messagerie c’est un peu cher payé. Si ce n’est une interface proche de ce que proposent les webmail, il n’apporte aucune innovation dans la gestion des emails à ce que j’ai pu en voir.

Ne vendons pas la peau de l’ours trop tôt non plus ! Cette crise peut aussi être l’occasion pour le projet de rebondir et de repartir sur une nouvelle base. Ce n’est pas la première fois qu’il est soi-disant « mort » :-) Thunderbird reste à ce jour une solution aboutit et fiable y compris pour les entreprises.

Votre avis (en espérant que ce fichu plug-in de vote fonctionne, signalez en commentaire en cas de problème en indiquant votre navigateur et sa version. Merci par avance)

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 01/12/2015. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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alterlibriste : Et si on se faisait une course ?

mardi 1 décembre 2015 à 18:05

Même sans être un grand gamer, quand on a des gamins et/ou qu’on veut se faire plaisir avec un jeu de course sous GNU/Linux, le tour est relativement vite fait.

Il y a bien quelques trucs à essayer pour rire mais si on veut un truc qui ressemble à quelque chose qui n’est pas resté coincé au XXème siècle et avec éventuellement une jouabilité et un réalisme correct, le choix est très restreint. Cela ne veut pourtant pas dire qu’il n’y a rien et je vais m’arrêter sur les deux jeux de courses qui valent le plus le coup d’être essayés et qui peuvent fournir quelques heures de jeux libres.

Le premier, c’est Super Tux Kart. Si vous avez déjà aperçu ou joué à Super Mario Kart, c’est dans le même style et c’est très fun. Vous devez délivrer le Gnou enfermé dans le château par le méchant vilain en débloquant les pistes au fur et à mesure de votre progression. Plusieurs modes de jeu possible, différents niveaux de difficulté, la possibilité de télécharger des véhicules et des circuits. C’est de l’arcade et ça fait plaisir aux petits comme aux grands.

La version 0.9 a apporté un véritable plus aux graphismes et si cela fait plusieurs années que vous n’y êtes pas allé jetter un coup d’oeil, voici le trailer officiel qui donne envie.

Le jeu est dispo dans la plupart des dépôts et tous les détails ainsi que les exécutables (pas besoin de compiler) de la dernière version en date sur le site officiel

Une fois le tour de ce jeu fait et pour peu que votre gamin ait vu Gran Tourismo tourner sur la PS3 du cousin, il va falloir trouver quelque chose d’un peu plus réaliste.
Dans cette catégorie, c’est TORCS qui fait référence et est dispo dans la plupart des dépôts mais j’avais essayé pas mal de fois en trouvant les graphismes largement dépassés et à me retrouver dans le décor au moindre virage car dans ce genre de jeu, il faut apprendre à lâcher le bouton de l’accélérateur et négocier les virages avec un peu plus de précision.
En fait, ce jeu à malgré tout quelques atouts, notamment dans le réalisme mais il est plus ou moins laissé à l’abandon avec quelques mises à jour mineures ces dernières années.

Je ne vous parlerai pas de Vdrift qui y ressemble un peu en plus beau mais qui, sur mon ordi, déconne sérieusement (genre voiture en apesanteur ou en orbite, c’est selon) dès que je touche un bord de la piste ou plante dès qu’il y a plusieurs voitures.

Pas non plus de grands discours sur Stunt Rally, un fork de Vdrift avec de bien jolis graphismes mais que je trouve injouable dès les niveaux tutoriels et dont la physique ne me semble pas très convaincante, notamment lorsque les véhicules montent aux arbres ou se déplacent dans les rochers.

Par contre, bien plus intéressant, il y a Speed Dreams : un fork de TORCS poursuivant son développement en le modernisant et dont le rythme de développement est assez soutenu.
Les circuits et la jouabilité sont très similaires à TORCS mais les graphismes des voitures et l’interface sont largement plus modernes. On a également droit à la possibilité de faire varier les conditions climatiques et le moment de la journée. Attention, la quantité de véhicules et le niveau de détail n’ont encore rien de comparables aux jeux de dernière génération mais le retard est moins flagrant.

L’objectif est comme dans TORCS de s’approcher au maximum de la conduite réelle sur circuit, il ne s’agit donc pas d’un jeu d’arcade où il suffit d’aller à fond tout le temps. On peut choisir entre plusieurs types de circuits : F1, route, speedways (anneaux à l’américaine), dirt ; plusieurs types de voitures : F1, Monoposto, Racing, Super Car, antiquités de 1936 (GP36), etc.
Plusieurs types de jeux : de l’entraînement seul au grand prix en passant par des courses rapides où vous pouvez choisir le circuit et les concurrents. Possibilité aussi de jouer à plusieurs sur le même écran.
Pour l’installation, si un ppa est dispo pour Ubuntu et les rpm pour Fedora, il n’est pas encore très présent dans les dépôts mais il est dispo dur Desura et PlayDEB et il est possible de télécharger les exécutables (à lancer dans un terminal ou au moyen d’un raccourci) sur sourceforge : c’est ici pour la dernière stable (2.1) ; je vous conseille aussi de télécharger le paquet des voitures et circuits en cours de développement car il ajoute des circuits dirt sympas (glace et boue) et surtout des voitures 4 roues motrices bien plus aisées à prendre en main pour démarrer et faire du drift sans faire des tête-à-queue à répétition lors des sorties de piste. En effet, si certains circuits ont des glissières permettant de tout faire à fond moyennant pas mal de rayures sur la voiture, d’autres sont beaucoup plus exigeants et les bas-côtés en gravillons, sable ou herbe sont nettement plus difficile à négocier lors des sorties de piste.
Lien vers une petite vidéo pour baver un peu.

Bons tours de piste libres et sans pollution.

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