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Carl Chenet : Liens intéressants Journal du hacker semaine #40

jeudi 1 octobre 2015 à 23:47

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Pour cette 40ème semaine de 2015, voici 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés la semaine précédente par le Journal Du Hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

docker

libreoffice

Petit rappel : la nouvelle adresse du Journal du hacker est www.journalduhacker.net

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets.

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)


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Thuban : jukebox maison avec un raspberry pi et mpd

jeudi 1 octobre 2015 à 18:58
J'ai enfin mis en place à moindre frais une sorte de jukebox fait maison. L'idée est d'avoir de la musique de qualité qu'on peut entendre partout dans l'appartement, et de pouvoir contrôler la lecture de n'importe où aussi.

Alors pour le matériel, j'ai juste une chaîne HiFi (qui finalement date un peu beaucoup). Donc au niveau du son dans toutes les pièces, on peut faire nettement mieux avec du matériel plus récent. Cette chaîne reçoit le flux audio par un jack relié à un raspberry Pi. Notez que ça pourrait être n'importe quel pc, mais au moins, le raspberry consomme très peu.

La musique est située sur mon serveur, qui est présente de façon transparente sur le raspberry pi grâce à sshfs. On pourrait très bien faire de même avec un partage ntp, ou encore simplement monter un disque dur sur le raspberry pi. Bon, pour ce qui est de la lecture, tout roule.

Voyons maintenant comment contrôler le tout (changer de chanson, augmenter/baisser le volume...) :

Ce raspberry se [connecte automatiquement au lancement[http://forums.debian.net/viewtopic.php?t=119348] et lance 2 commandes ajoutées au fichier ~/.profile :
- mpd (évidemment)
- ympd

Ce dernier est un client avec une interface web. Il ne nécessite pas php, et est codé en C, c'est dont tout à fait adapté au raspberry. Bon par contre, je n'ai relié aucun écran au raspberry pi, donc pour accéder à l'interface de ympd, il me suffit d'un navigateur web pour aller à l'adresse 192.168.1.69:8080 . C'est très facile avec un smartphone par exemple, qui fait office de télécommande.

Pour retrouver cette adresse, vous pouvez lancer cette commande sur le raspberry pi :
/sbin/ifconfig |grep inet


Et si l'interface de ympd ne vous plaît pas, rien n'empêche de contrôler la lecture avec ssh. On crée des clés pour ne pas avoir à entrer de mot de passe, puis on gère mpd avec nos scripts habituel. Par exemple, pour passer à la chanson suivante :
ssh alias_pour_la_musique mpc next


Plus simplement, n'importe quel client à mpd peut aussi se connecter à l'hôte 192.168.1.69 si vous le configurer correctement :
mpc -h 192.168.1.69 next

Attention, mpd doit avoir dans ce cas dans son fichier de configuration
bind_to_adress "192.168.1.69"

et ympd doit être lancé ainsi :
ympd -h 192.168.1.69

— (permalink)

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Tuxicoman : Tracking par les émissions Wifi et Bluetooth

jeudi 1 octobre 2015 à 11:39

Si vous avez votre smartphone sur vous avec le Wifi activé, celui-ci essaie constamment de se connecter aux routeurs Wifi que vous connaissez. Pour cela, il utilise la méthode dite « active » qui consiste à envoyer publiquement la liste de de noms de tous les réseaux Wifi que vous connaissez. Si un de ces réseaux est à proximité, celui-ci va répondre, ce qui permet une connexion rapide dès que l’on arrive à proximité du réseau (pas besoin d’attendre que le routeur se déclare lui même ce qui peut prendre quelques longues minutes selon le réglage du routeur).

active-passive-scanUn smartphone Samsung sous Android 4.4 envoie ces données dans les airs toutes les 30sec environ.

Sur Android 4.3, c’est bien pire, puisqu’il le fait même lorsque l’utilisateur a désactivé le Wifi.

Problème, un appareil qui écoute ces transmissions peut savoir quels sont vos réseaux Wifi favoris, parfois le nom est explicite et en plus, avec une base de données, on peut récupérer sa localisation.

wifi-scan-localisationVous trouverez ici beaucoup de de publications sur le sujet.

Deuxième problème, qui apparaît également si vous êtes déjà connecté à un réseau Wifi. A chaque envoie de message réseau, votre appareil communique son adresse matériel (MAC) unique au monde. Donc tout appareil qui capte les émissions Wifi de votre smartphone est capable de l’identifier.

On ne peut savoir, si on n’a que cette information, quelle personne porte cet appareil. Mais on peut déjà compter combien de fois vous êtes venu à proximité, à quelles heures et pendant combien de temps. Il suffit qu’un autre service (application, transaction) ait pu faire la relation entre cette adresse MAC et une identité (cookie, email) pour que de suivre un matériel anonyme, on se mette à suivre des gens.

A noter que les MAC sont allouées par constructeur, donc on peut déjà savoir si l’appareil est un Apple ou un Samsung.

Cette méthode a beaucoup d’application marketing puisqu’un magasin peut savoir si le client qu’il a au guichet est nouveau ou est déjà venu (si il partage sa base de données avec d’autres magasins, il pourrait carrément avoir la liste des magasin que le client a visité avant de venir chez lui), quel rayon du magasin l’intéresse, voir même son identité si il y a eu moyen de savoir quelle personne porte ce matériel. Bref c’est en quelque sorte le cookie web en version IRL.

Une autre application, ce sont les services limités. Par exemple, dans les aéroports, ou le service Internet est limité à 30 minutes. Le routeur identifie votre appareil par son adresse MAC et lui refuse tout service après 30 minutes.

Une autre application est le comptage de personnes, par exemple, JCDecaux voudrait installer un mécanisme similaire dans ces panneaux publicitaires et ainsi pouvoir savoir à quels publicités vous avez été exposé. (Imaginez le croisement de données de tous les panneaux publicitaires… vous avez un tracking géant du déplacement de chaque individu, même dans le métro)

Toutes ces problématiques se posent de manière identique en Bluetooth. A une différence important près…

En wifi, il y a un périphérique sur vous (smartphone) et un périphérique fixe (routeur). L’un des deux doit dévoiler la présence de son identité pour qu’une connexion s’initie. Dans le cas du wifi il n’y a pas de problème à ce que le routeur s’annonce et que le smartphone reste passivement à l’écoute.

En bluetooth, avec l’arrivée des objets connectés portés (montre, lunettes, etc…) il arrivera tôt ou tard ou vous porterez 2 objets sur vous qui nécessiteront de communiquer en bluetooth. Et là forcément un des 2 devra s’annoncer continuellement et donc révélera son adresse MAC partout où vous passerez…

C’est une vraie problématique et la norme Bluetooth LE (qui mettra en relation tous les objets de demain) préconise, mais n’impose pas, aux constructeurs l’utilisation d’ adresses MAC pseudo aléatoires. Donc notre anonymat dans la rue reposera bientôt sur le simple choix des ingénieurs qui concevront les objets connectés.

Coté Google, depuis Android 5.0, le smartphone n’utilise plus la méthode « active » pour se connecter en WiFi. Coté Apple depuis iOS 8, le smartphone utilise une adresse MAC qui change de temps en temps. Il n’y a donc pas de consensus sur la solution technique à adopter.

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Philippe Scoffoni : Cagette.net : le logiciel libre de gestion pour les AMAP et groupement d’achats

jeudi 1 octobre 2015 à 09:04

Peut-être avez-vous déjà lu mes articles concernant les AMAP ou Association pour le maintien d’une agriculture paysanne. Si j’en parle, c’est que c’est un mode d’approvisionnement alimentaire  que j’ai choisi pour une bonne partie de ce qui rentre dans mon frigo. Cela fait maintenant huit ans que je me rends toutes les semaines aux distributions de l’AMAP aux Potes pour aller récupérer mes paniers.

Puisque je parle de mon AMAP, j’en profite pour faire passer un message à destination des Lyonnais et plus particulièrement des Villeurbannais. L’AMAP cherche de nouveaux adhérents . Si vous êtes intéressés le mieux est de passer à une distribution pour faire connaissance avec les amapiens, les producteurs et découvrir les contrats proposés. Toutes les informations sont sur la page d’accueil du site web de l’AMAP.

D’un point de vue pratique, la gestion d’une AMAP c’est beaucoup de paperasse. Pour l’avoir présidé cinq années et avoir été référent producteur, je suis bien placé pour le savoir. Il faut en effet pour chaque producteur établir des contrats que l’on renouvelle à chaque période. Pour un contrat légume, par exemple, c’est deux fois par an. Imaginez donc la gestion de 50 contrats à récupérer renseignés avec les règlements en trois exemplaires (un pour l’adhérent, un pour le producteur et un pour l’AMAP). Multipliez cela par le nombre de producteurs (quatre dans notre AMAP) et vous imaginez la petite forêt que l’on commence à décimer tous les ans.

En tant qu’informaticien, toute cette paperasse à l’époque du numérique, ça me fait un peu mal au ventre. La question que je me pose et pour laquelle je n’ai pas trouvé de réponse formelle est la possibilité sur le plan légale de substituer le contrat papier par un contrat en ligne. Si d’autres amapiens passent par là et ont une expérience de la « numérisation » de la gestion des contrats, leur retour est la bienvenue. Sinon je mènerais l’enquête :-)

cagette-logoToujours est-il que je reçois la semaine dernière un email de François tombé sur un des articles traitant des AMAP sur mon site. Il me fait part du développement d’un logiciel libre de gestion d’AMAP et de groupement d’achats : Cagette.net.

Les adhérents disposent grâce au logiciel :

Pour les coordinateurs :

Je tiens à signaler également l’existence de deux autres logiciels libres de gestion d’AMAP :

Je vous ferais un comparatif plus détaillé de ces trois logiciels prochainement.

Je vous propose de découvrir le logiciel Cagette au travers de quelques questions posées à son développeur : François.

Philippe : Comment le projet est-il né ?

François : Cela fait plus de 7 ans que je suis « amapien » dans différentes AMAP au fil de mes déménagements et j’ai pu constater que les coordinateurs bénévoles dans les Amaps passaient beaucoup de temps sur des tâches fastidieuses comme maintenir les listes des adhérents et des commandes.

J’ai franchi le cap le jour où ma compagne devait envoyer un mail à plus de 50 personnes et que nous nous sommes rendu compte que sa boîte mail n’acceptait que 25 destinataires !
En bon développeur, j’ai commencé à travailler sur mon temps libre sur une appli web avec base de données pour commencer à organiser et gérer toutes les données de notre AMAP. Je me suis pris au jeu, et après un an de test dans notre AMAP, j’ai commencé à le proposer à d’autres AMAP de la région bordelaise. Aujourd’hui, je suis à mon compte, et je suis en train de développer ce projet pour l’amener à maturité.

cagette-adherents cagette-commandes cagette-permanences cagette-accueil

Philippe : Pourquoi le choix du langage de développement Haxe ? Peux-tu nous le présenter brièvement ?

François : J’ai tout simplement choisi le langage avec lequel je suis le plus à l’aise et le plus productif. Je l’utilise depuis 4 ans maintenant et j’avoue que pour moi c’est le « Graal » du développeur.C’est un langage open source né en France il y a 10 ans. Son principal avantage est qu’il est multiplateforme, c’est-à-dire qu’un algorithme peut être compilé en PHP, en Java, en C ou encore en Android ou JavaScript à partir du même code Haxe.  Il est particulièrement utilisé dans le monde du jeu vidéo puisqu’il permet de sortir un jeu sur de multiples consoles, OS et téléphones à partir de la même base de code.

Cela va me permettre par exemple de faire une version PHP de mon logiciel pour rendre son installation possible sur tous les hébergements web bon marché. Je recommande vraiment aux développeurs curieux de jeter un oeil au site officiel pour en savoir plus : www.haxe.org. Pour le reste, j’utilise Ubuntu , Apache et MySQL, un grand classique dans le web.

Philippe : Quelles évolutions envisages-tu et à quel horizon ?

François : D’ici la fin de l’année, je vais surtout travailler sur l’ergonomie afin que le logiciel soit extrêmement simple à prendre en main pour un débutant. Pour 2016, j’ajouterai certainement un moyen de paiement en ligne pour pouvoir payer en direct les producteurs. Je travaille également sur un projet de base de données détaillée indexant les producteurs et leurs produits afin de pouvoir fournir un service d’annuaire des producteurs aux Amaps et groupements d’achats qui le souhaitent.

Philippe : Comment peut-on aider au développement ?

François : Toutes les contributions sont bienvenues, que ce soit pour programmer des plug-ins, identifier des bugs ou participer à la documentation du logiciel sur le wiki !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 01/10/2015. | Lien direct vers cet article

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Okki : Comment retrouver facilement votre souris à l’écran

mercredi 30 septembre 2015 à 22:57

Pour les personnes malvoyantes ou celles possédant plusieurs écrans avec de hautes résolutions, il peut être « facile » de perdre l’emplacement du pointeur de sa souris. Pour vous aider à le retrouver, GNOME dispose d’une option qui va créer une animation visuelle autour du pointeur.

Pour se faire, il faut tout d’abord lancer l’Outil de personnalisation, vous rendre dans l’onglet Clavier et souris, puis activer l’option Montrer l’emplacement du pointeur.

Option permettant de montrer l’emplacement du pointeur

Une fois l’option activée, une simple pression de la touche Ctrl va lancer l’animation.

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