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OLPC France : OLPC France rend hommage au Plan Ceibal

mardi 19 novembre 2013 à 22:16

Mobilisation sociale pour le plan Ceibal

Il y a quelques semaines, le déploiement OLPC en Uruguay fêtait son millionième XO distribué ! Oui: 1 million de XO ont été distribués dans le pays: c’est à dire qu’en Uruguay tous les enfants de l’école primaire ont un ordinateur XO qu’ils utilisent en classe et à la maison. On a du mal à imaginer ce que cela va signifier et provoquer dans quelques années pour ce petit pays d’Amérique du sud.

Forcément ce déploiement est une source d’inspiration pour nous tous qui sommes passionnés par le projet OLPC. Mais cette source d’inspiration, elle vient non seulement de la volonté politique qui a permis d’aboutir à ce déploiement – appelé Plan Ceibal – mais aussi de ce que l’arrivée de ces ordinateurs a déclenché dans la société civile: comment les enseignants, les parents et les associations se sont approprié le projet et l’ont transformé pour qu’il devienne le leur.

Cette histoire est racontée dans un très beau livre « Movilización social para CEIBAL » qu’OLPC France a souhaité vous faire partager. Une traduction française (en accès libre et qui respecte le fond du document original datant de 2010) depuis l’espagnol a donc été réalisée par des volontaires pendant plus d’un an ! Bel hommage: elle s’achevait en même temps que ce millionième XO était distribué en Uruguay.

 

Les relectures, corrections et la mise en page ont été faites par une partie des volontaires d’OLPC France entre 2012 et 2013: Michaël Barrand, Laurence Buchmann, Samy Boutayeb, Alexandre Brun, Jean-François Cauche, Loic Dugast, Bastien Guerry, Houssem Hadjjem, Lionel Laské, Michel Marciniak, Antoine Michelot, Sandra Nogry, Florent Pigout, Kévin Raymond, Laura de Reynal, Pierre Varly et Cécile Wyler Roulet.

Ainsi que par les contributeurs suivants :
Christine Bazire, Sophie Cugni, Karin Gindroz, Rachel Lefaucheur Deschamps, Ophélie Raymond et Michael Wyler.

Un grand merci à eux tous pour ce travail colossal, mené de main de maître par Cécile.

Nous espérons que vous prendrez plaisir à lire ce bel ouvrage, sous licence Créative Commons Attribution-Non Commercial-ShareAlike, qui est disponible en téléchargement ici (PDF 10 Mo).

 

 

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David Mercereau : Ghostery : Si c’est gratuit, c’est vous le produit ?

mardi 19 novembre 2013 à 17:20

“Si c’est gratuit, c’est vous le produit !” c’est le titre d’une émission très intéressante de “là-bas si j’y suis” (ré-écouter) qui nous rappel à quel point nos données personnels sont une source de revenu phénoménale pour quelques grosses entreprises de marketing… Ma position personnelle est claire (d’autant plus avec le plugin wordpress d’incitation à l’anti-pub) : je refuse, tant que faire se peut, qu’on collecte des informations sur ma personne à l’insu de mon plein gré. (dédicace Richard V.)

J’avais rédigé un article pour venter les mérites de Ghostery qui, venant s’ajouter à un anti-pub classique, me satisfaisait amplement. Il bloquait réseau sociaux, statistique (type Analytics)… c’était parfait ! Mais au détour d’un surf sur la toile du web (comme disent les jeunes) je suis tombé sur un article de surfezcouvert.net qui dit ceci :

“Ghostery” [...] serait détenu par Evidon une entreprise qui… vend nos données personnelles aux publicitaires.”

By moneyblognewz

By moneyblognewz

je contacte l’auteur aussitôt pour essayer de connaître la source de cette information, mais je n’obtiens pas de réponse. J’ai donc fouiné… et voici quelques sources plus ou moins intéressantes sur le sujet:

Donc oui Ghostery appartient à la société Evidon dont l’activité est de faire du  “Online marketing intelligence, web analytics privacy”… un dessin ?

Le développement de Ghostery et sa base d’utilisateurs dévoués nous permettent de révéler la technologie marketing invisible sur le Web de façon plus exhaustive et unique que jamais auparavant, » a déclaré Scott Meyer, PDG d’Evidon. « Un panel de recherche quantitative courant peur comprendre 50 000 utilisateurs. Cependant, notre panel GhostRank compte plus de 7,8 millions d’utilisateurs qui nous permettent d’indexer l’activité de plus de 26 millions de domaines chaque jour, dans le monde entier. Les données anonymes issues de notre panel révèlent un éclairage précieux qui permet aux publicitaires et aux éditeurs d’affiner leur prise de décisions de partenariats dans l’écosystème numérique. » [Sources bfmtv.com]

Toutefois il semblerait* que seul la fonction GhostRank (qui n’est pas -encore- activé par défaut) envoie des données chez Exidon.

* “il semblerait” car je n’ai pas fait la démarché de décompresser et d’analyser le code de Ghostery. Ceci dit si quelqu’un le fait qu’il n’hésite pas à en faire part !

Ghostery serait donc acceptable. Mais plus pour moi, car en plus de ne pas être libre, un doute plane… sans compter qu’on ne sait pas ce qu’ils feront dans la prochaine mise à jour. Il faut trouver une autre solution.

Plan B : Protection par DNS

Il y a un paradoxe à protéger sa vie privée en fessant mentir le DNS non ? En tout cas pour un groupe de machine ça reste une solution remarquable. C’est suite à un commentaire que j’ai découvert adsuck. Adsuck est un petit service DNS qui bloque les méchants…)

Sourceforge avec Adsuck

Sourceforge avec Adsuck

Mais Adsuck, en plus d’être pénible à installer et à faire fonctionner sous linux, ne s’avère pas optimisé donc fait grandement ralentir mon surf. A ajouter à cela le fait que le projet ne semble pas très actif.

Mais en fouillant pour comprendre le fonctionnement d’Adsuck j’ai découvert un “service” qui fournis des fichiers hosts de nom de domaine méchant. Il y a plein de service existant de ce type, celui qu’utilise Adsuck s’appelle winhelp2002.mvps.org, il semble actif, je teste !

Plan C : winhelp2002.mvps.org

On télécharge le fichier hosts fourni et le met à la place du notre. Cette manipulation peut être facilement automatisée tous les jours (cron.daily) avec un petit script :

#!/bin/bash
# Source : http://www.putorius.net/2012/01/block-unwanted-advertisements-on.html
cd /tmp
wget http://winhelp2002.mvps.org/hosts.txt
rm /etc/hosts
mv hosts.txt /etc/hosts

Ce qui me plaisait dans Adsuck c’était l’aspect intégration avec le service DNS et donc la possibilité de le mutualiser… Du coup j’ai scripté pour transformer le fichier hosts de winhelp2002.mvps.org en zone DNS bind9 :

#!/bin/bash

set -eu

HOSTSURL="http://winhelp2002.mvps.org/hosts.txt"
NAMEDCONFADS="/etc/bind/named.conf.ads"
BLOCKEDZONE="/etc/bind/blockeddomain.hosts"
FICTMP=`tempfile`
ERRORLOG=`tempfile`
# Email pour les erreurs (0 pour désactiver
EMAIL=0
# Log d'erreur
exec 2> ${ERRORLOG}

ionice -c3 -p$$ &>/dev/null
renice -n 19 -p $$ &>/dev/null

function cleanup {
    if [ "`stat --format %s ${ERRORLOG}`" -ne "0" ] && [ "$EMAIL" != "0" ] ; then
        cat ${ERRORLOG} | mail -s "$0 - Log error" ${EMAIL}
    else 
        cat ${ERRORLOG} 
    fi
    rm ${ERRORLOG}
}
trap cleanup EXIT

# téléchargement du fichier hosts
wget "${HOSTSURL}" -O ${FICTMP} &>/dev/null

# Suppression des commentaires
grep -v '^#' ${FICTMP} | 
	# Suppression des 6 premières lignes inutiles
	tail -n +6 | 
	# On retir les sauts de ligne mac
	sed 's/\\x0D$//' | 
	# La syntaxe bind
	awk  -v blockzone=${BLOCKEDZONE} ' { printf "zone \\"%s\\"  {type master; file \\"%s\\";};\\n" ,$2,blockzone }' > ${NAMEDCONFADS}

/usr/sbin/named-checkconf ${NAMEDCONFADS}
/usr/sbin/service bind9 reload 

rm ${FICTMP}

Il ne reste plus qu’à inclure le fichier /etc/bind/named.conf.ads dans le named.conf :

>    include "/etc/bind/named.conf.ads";

Après quelques jours d’utilisation ça ne s’avère pas très probant, car ça bloque finalement moins que les machin’block en extension navigateur (Trueblock, Adblock Edge, *block)

Plan D : retour au plan A

Finalement, je suis resté avec mon machin’block et j’ai suivi le conseil de John77800 en ajoutant les listes Antisocial.txt (ajout direct) & Fanboy’s Social (ajout direct)

- Qui dit mieux ?

- Mieux

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Framablog : Livre numérique : DRM gouvernemental contre l’amendement Attard !

mardi 19 novembre 2013 à 14:52

Lecteurs contre les DRM

Livre numérique : DRM gouvernemental contre l’amendement Attard !

Jeudi dernier, l’Assemblée nationale approuvait un amendement à la loi rectificative de finances pour 2013, écrit par la députée Isabelle Attard et présenté par le groupe EELV.

Cet amendement constitue une réponse appropriée à plusieurs graves dérives du marché du livre numérique.

Il tire les pleines conséquences de la modification du statut économique du livre numérique « verrouillé », par des mesures techniques de protection (MTP ou DRM). Un livre que son lecteur ne peut consulter sur tous les appareils, ni céder, ni revendre ne constitue pas une propriété, tout au plus une licence d’utilisation. L’usage fait l’objet : un livre « infirmé », qui ne respecte pas les droits fondamentaux du lecteur, ne peut être qualifié de livre, ni recevoir les avantages matériels et fiscaux qu’accompagne cette qualification. C’est pourquoi il était proposé que les livres numériques vendus sans DRM et dans des formats ouverts se voient appliquer un taux de TVA favorable de 5,5%, alors que les livres verrouillés auraient été soumis à un taux de 19,6%.

Cette solution contribue à réguler les pratiques problématiques de nouveaux intermédiaires. Amazon se donne ainsi les moyens de pratiquer des prix inférieurs au marché en recourant à une politique d’optimisation fiscale intensive. Face aux difficultés qu’ils posaient aux consommateurs, Apple de son côté a abandonné les DRM sur les fichiers musicaux, mais pas pour les eBooks. Les mesures de protection de type DRM et les formats propriétaires étant privilégiés par ces nouveaux acteurs de l’économie numérique, une telle mesure fiscale serait de nature à rééquilibrer le marché.

Enfin, l’amendement pourrait faciliter les négociations actuellement en cours entre la France et l’Union Européenne autour de la fiscalité du livre. Pour l’Union Européenne, le livre numérique verrouillé serait assimilé à un service : il ne pourrait ainsi bénéficier d’une TVA réduite.

L’amendement n’a pas tenu 24 heures.

Dès vendredi le gouvernement appelait à le supprimer, au motif qu’il « existe un risque d’entraîner la condamnation de la France pour l’application du taux réduit de TVA au livre numérique ». L’amendement fragiliserait la position de la France vis-à-vis de la commission européenne, alors qu’il constitue justement une bonne piste de compromis. Le gouvernement souligne également que « la modulation de la TVA n’est pas le bon moyen » pour parvenir à réfréner les tendances monopolistiques du marché du livre numérique. Or, aucune mesure alternative n’est évoquée. En repoussant cet amendement, le gouvernement aura finalement défendu les DRM « au nom de l’accès pour tous à la culture et du livre ». Est-ce cela la conception française de l’exception culturelle ?

Cette intervention du gouvernement a manifestement eu lieu sous la pression de grands éditeurs français. Car bien que ces derniers soient prompts à se plaindre des acteurs comme Amazon ou Apple, ils ne sont pas plus respectueux des droits des utilisateurs et vendent leurs livres numériques verrouillés par des DRM. L’amendement ne visait pas spécifiquement Amazon ou Apple, il défendait le droit de lire, comme un bien commun, et l’attitude de ces éditeurs est instructive à cet égard.

La réaction du gouvernement n’est pas seulement infondée sur le fond. Elle constitue un déni de démocratie sur la forme. Voté par l’Assemblée nationale en pleine connaissance de cause, au terme d’un débat assez animé, l’amendement est retiré en toute discrétion. Le retrait a été proposé in extremis à la fin de la session de vendredi soir aux quelques députés présents. Il n’a fait l’objet d’aucun débat, ni même d’aucune présentation orale. Aucun nouvel argument n’a été apporté : le gouvernement s’est contenté de répéter une postion qui n’avait pas emporté l’adhésion la veille. Ajoutons que la Ministre de la Culture et de la Communication déclarait pourtant le 7 novembre dernier vouloir « mettre le public au cœur de l’acte de création, lui donner sa place dans l’espace numérique. Il s’agit de passer d’une politique de l’accès aux ressources culturelles numériques à une politique des usages ». Quelle ironie !

Dans un pays qui se targue d’être un modèle de démocratie, il n’est pas concevable que la moindre mesure allant à l’encontre des intérêts de quelques grands éditeurs soit immédiatement court-circuitée, au mépris des principes élémentaires du débat démocratique. Les députés, par leur vote, et la société civile, par ses nombreuses réactions favorables, montrent que cette mesure répond à une attente forte. Les évolutions accélérées de l’économie du livre appellent une révision rapide du cadre législatif existant, qui jusqu’à maintenant n’a pas eu lieu. Le levier fiscal est celui qui doit être privilégié pour réguler les rapports entre les acteurs du livre numérique et aboutir à une plus juste répartition de la valeur, plutôt que de passer par des mesures qui rognent sur les droits des utilisateurs, comme par exemple la remise en cause de la revente d’occasion qui a été annoncée récemment.

Le rapport Lescure lui-même, qui rappelons-le portait sur l’exception culturelle, considère que « le manque d’interopérabilité lié aux DRM limite les droits du consommateur et peut nuire au développement de l’offre licite de contenus culturels ». Il ajoute qu’ « en contribuant à la constitution d’écosystèmes fermés et oligopolistiques, il constitue une barrière à l’entrée, une entrave à la concurrence et un frein à l’innovation ». En repoussant cet amendement, le gouvernement socialiste et les députés qui l’ont suivi ont privé la France d’une solution pour remédier à ces problèmes, qui nuisent depuis trop longtemps à la culture.

Le débat sur la loi rectificative de finances va à présent se poursuivre au Sénat. SavoirsCom1, Framasoft, Vecam et April, signataires de cette déclaration commune, appelons les sénateurs attachés au débat démocratique à réintroduire cet amendement afin qu’il puisse être discuté à nouveau. Nous invitons le gouvernement à ne pas entraver de nouveau un débat nécessaire. Nous appelons également tous les collectifs, associations et acteurs de l’édition numérique, soucieux de défendre les droits fondamentaux des lecteurs et l’accès à la culture, à se joindre à cette déclaration.

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La vache libre : La 5ème version de maintenance d’Emmabuntüs 2 est dans les bacs

mardi 19 novembre 2013 à 13:30

640px-Vente_ordinateurs_sous_Emmabuntus_Grande_Vente_Emmaus_Paris

Patrick a comme à son habitude eu la gentillesse de nous annoncer la sortie d’une nouvelle version de maintenance d’Emmabuntüs, qui est la 5ème de ce cycle de développement. Basée sur une Xubuntu 12.04.3, rappelons que cette distribution a été conçue dans le but de faciliter le reconditionnement des ordinateurs anciens afin d’être ensuite cédés à diverses associations humanitaires et plus particulièrement aux communautés Emmaüs (d’où son nom).

Ceci a pour but de favoriser la découverte de GNU/Linux mais également de prolonger la durée de vie du matériel afin de limiter le gaspillage entraîné par la surconsommation de matières premières. Emmabuntüs est donc une distribution équitable et à vocation multiple. Cette mise à jour d’Emmabuntüs a été livrée dans le but d’améliorer le travail de reconditionnement des ateliers des communautés Emmaüs de Montpellier, Villers-les-Pots, Liberté, et Paris, mais aussi PC de l’Espoir et AMELIOR.

Cette nouvelle version d’Emmabuntüs embarque bien entendu quelques correctifs et diverses améliorations dont la mise à jour des paquets, des codecs et des extensions contenus dans les navigateurs Firefox, Chromium et dans Thunderbird.

On notera également la mise à jour de l’extension Language Tools 2.3 pour LibreOffice, de la documentation sur Emmabuntüs incluse dans la distribution de Cairo-Dock 3.3.2 et le changement du dépôt pour medibuntu devenue obsolète.

On notera enfin l’ajout d’un lien sur le bureau pointant vers les nouveaux tutos inclus dans la distribution et l’ajout des menus d’installation en Portugais et Allemand. Si vous souhaitez un peu plus d’infos sur cette nouvelle version d’Emmabuntüs vous pouvez consulter l’annonce de sortie officielle.

Si vous voulez la tester, il est possible de la télécharger depuis emmabuntus.sourceforge.net ou depuis cette page.

Amusez-vous bien.

Crédits image CC-BY-SA Collectif Emmabuntüs: (Stand de vente d’ordinateurs sous Emmabuntüs à la Grande Vente d’Emmaüs Paris)

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T. BRIOLET : openSUSE 13.1 est disponible !

mardi 19 novembre 2013 à 12:00

Chers contributeurs, ami(e)s et fans : la nouvelle version est arrivée ! Huit mois de planification, préparation, ajouts de fonctionnalités, résolutions de bugs de problèmes, tests et encore plus de correctifs vous apportent le meilleur que l’open source puisse vous offrir, avec notre touche verte : Stable et Grandiose.

Cette version a bénéficié des améliorations de notre infrastructure de test et une grande attention à la résolutions de bogues. Même si une combinaison de plus de 6 000 progiciels supportant plus 5 architectures ne peux jamais être parfaite, nous somme fiers de dire que cela représente vraiment le meilleur que le logiciel libre ait à offrir ! Les dernières interfaces graphiques (cinq !), technologies serveurs et nuagiques, outils de développement et tout le reste sont inclus, ainsi que plusieurs nouvelles et excitantes technologies avec lesquels vous pouvez bidouiller. Amusez-vous !

openSUSE 13.1 c’est…

Icon-wiki.png Fiabilité
Un effort particulier a été apporté aux tests d’openSUSE 13.1, avec l’amélioration de nos outils de tests automatisés openQA, un hackaton de correction global des bugs et plus. Le système de fichier btrfs a reçu un sérieuse mise à l’épreuve et non sans mal, il a été considéré comme stable pour l’usage quotidien. Cette version a été sélectionnée par le projet Evergreen pour recevoir un support étendu à 3 ans.

 

Icon-network.png RéseauCette version introduit le dernier OpenStack Havana avec plus de 400 nouvelles fonctionnalités. Les administrateurs de serveurs web apprécieront les mises à jour d’Apache, MySQL et MariaDB. Les développeurs web bénéficient de Ruby 2.0 on Rails 4 avec des améliorations des classes du coeur (core classes) pour un meilleur cache dans le framework Rails; et le dernier php 5.4.2 arrive avec un serveur de tests intégré. Enfin les utilisateurs peuvent maintenant monter Amazon s3 buckets comme un système de fichiers local et utiliser Samba 4.1 amélioré avec un meilleur support des domaines Windows.

 

Icon-distribution.png Évolution
openSUSE va de l’avant avec AArch64, rendant openSUSE prêt pour le développement de la prochaine génération d’appareils ARM 64bits. Le support d’ARM 32bits a été fortement amélioré et une image openSUSE est disponible spécialement pour Raspberry Pi. Cette version fournit également GCC 4.8 avec une nouvelle capacité de rapport de bug, le dernier glibc supportant AArch64, C11 et Intel TSX Lock Elision, le nouveau SDL2 et Qt 5.1, apportant les nouveautés QML et C++11 aux développeurs.

 

Icon-cleanup.png Finitions
openSUSE 13.1 arrive avec une amélioration du lissage des polices grâce au nouveau moteur de polices Freetype 2.5. YaST a été porté en Ruby, ouvrant les contributions à un nombre plus larges de contributeurs compétents. Dans cette version, ActiveDoc remplace doc.opensuse.org et la majorité des paquets de documentation dans openSUSE, diminuant les entraves à une plus large contributions.

 

Preferences-system-performance.png Célérité
Il y a du nouveau dans l’accélération vidéo avec VDPAU supporté par MESA et la version optimisée de glibc pour systèmes 32bits. Le noyau Linux 3.11 inclue un travail sur le ‘page reclaim’ maintenant les performances pendant les opérations du disque.

 

Icon-feature.png Fonctionnalités multiples
Les utilisateurs apprécieront l’intégration des appareils Android au sein du gestionnaire de fichiers, du shell et du lecteur de musique Amarok de KDE. Les artistes pourront essayer les nouvelles améliorations de Krita avec la peinture texturée, les masques en niveaux de gris, les sélections et bien plus encore. GNOME Shell introduit un nouveau dessin de la barre d’état du système et des barres d’en-tête dans beaucoup d’applications, de façon à mieux utiliser la surface de l’écran. Enlightenment a désormais lui aussi son thème openSUSE.

 

Icon-new.png Innovations
Cette version arrive avec un certain nombre de technologies expérimentales à essayer, dont un premier support de Wayland, avec le compositeur Weston, au sein de GNOME Shell et du bureau Plasma de KDE. Un support amélioré des très hautes résolutions dans les applications et les shells est également inclus, sans oublier l’écran d’accueil lightDM pour KDE et un plasmoid de gestion du réseau à tester.

 

“Nous somme fiers de cette version et de tous ceux qui y ont travaillés. Avec une croissance constante du nombres de contributeurs, il y a eu beaucoup de travail ardu par tant de gens à travers le monde. Sans tous ces contributeurs, les innovations comme le support pour la plateforme ARM n’aurait été possibles et nous les remercions de leur apports.” confiait Andrew Wafaa, membre du conseil openSUSE.

 

Les détails

Pour les usagers

Logo-kde.png KDE
L’interface KDE Plasma est l’interface par défaut dans openSUSE, et la version 4.11 de cet environnement de bureau libre est une version de support à long terme. Cette version apporte une amélioration de la vitesse dans la recherche du Bureau, la gestion des fichiers et des fenêtres, des améliorations dans la gestion des écrans multiples, une nouvelle fonction d’envoi de courriel décalé et de détection d’arnaques dans KDE PIM et plus encore. Aussi, une plus grande intégration Android avec le bureau et le lecteur de musique Amarok. Voir cette introduction au bureau Plasma sur openSUSE 13.1.
Logo-gnome.png GNOME
Cette version et très significative pour la communauté GNOME, apportant une zone statut du système unifiée, la géolocalisation, le support d’affichage haute résolution et une collection ne nouvelles applications améliorées incluant Maps, Notes, Music et Photos. Voir cette aperçu des nouveautés dans GNOME 3.10 sur openSUSE 13.1.
Icon-desktop.png Applications du Bureau
openSUSE 13.1 à toujours offert les derniers logiciels Free Desktop incluant les navigateurs, applications bureautiques et plus. LibreOffice 4.1 introduit une césure et une gestion de style améliorée, le support RTL et de meilleurs performances. Calligra 2.7 apporte un support LATEX amélioré et de meilleurs outils. L’application de dessin digital Krita introduit un outils de transformation ré-écrit, les masques de sélection grisés, de nouveaux formats de fichiers et gestion de couleur et encore plus.

Pour les administrateurs

Icon-network.png Virtualisation
Dans cette version, le progiciel kvm 1.6 est pour ainsi dire, juste un « wrapper » des exécutables fournis par le progiciel qemu, un changement qui reflète le support complet que QEMU fournit maintenant pour KVM. Xen 4.1 introduit les outils xl/libxl par défaut. Le progiciel libvirt a été divise en plusieurs sous progiciels, permettant aux usagers de créer un libvirtd spécifique à leurs besoins.
Icon-wiki.png Base de données et gestion réseau
La version 13.1 est livrée avec une version mise à jour de MySQL Community Server avec un support d’encription plus robuste, amélioration innoDB pour de meilleurs performances, de nouvelles fonctions de requêtes et plus. La configuration par défaut de MySQL et MariaDB a été améliorée. La nouvelle version 2.4 du module httpd d’Apache apporte plusieurs améliorations au « Multiple Processing Modules » incluant la fonctionnalité de les construire comme module chargeable, le support asynchrone lecture/écriture et plus.
GNOME boxes2.png Infonuagique
Cette version inclus plusieurs technologies infonuagiques incluant la dernière version Havana de OpenStack, apportant presque 400 nouvelles fonctionnalités. Cela marque aussi le début de s3fs, un système de fichier FUSE qui permet de monter un « bucket » Amazon S3 comme système de fichier local. Les fichiers sont conservés nativement et de façon transparentes dans S3 (i.e., d’autres programmes peuvent être utilisés pour accéder au même fichiers).

Pour les développeurs

Icon-usage.png Environnement de développement intégré et outils
GCC 4.8 apporte de nouvelles fonctionnalités de rapport d’erreur : chaque diagnostique émit inclus maintenant la ligne de code source et un « ^ » indiquant la colonne. Ensemble avec glibc et LLVM, GCC introduit le support AArch64.
Icon-security.png Langages et librairies
C’est le début de la première version de openSUSE qui est livrée avec la prochaine incarnation du « toolkit » le plus populaire de Linux, Qt 5.1. Même si la plupart des application sont construite pour Qt 4.8, les développeurs peuvent commencer à expérimenter avec les innovations comme QML2. Les développeurs Web apprécieront les dernières versions de Rails 4 et Ruby 2.0 ainsi que PHP 5.4.20 qui inclus un serveur de test de « build ». Les développeurs de jeux devraient commencer a jouer avec SDL 2, amenant les jeux Linux vers une nouvelle décennie.

Sous le capot

Icon-kernel.png Noyau
openSUSE 13.1 est livré avec la dernière version stable de la série des noyaux 3.11. Le développement très rapide du projet d’ingénierie le plus grand du monde continue avec pas moins de quatre versions depuis la précédente openSUSE, amenant un nombre incalculable de fonctionnalités à nos utilisateurs. Voici un aperçu des plus remarquables d’entre elles :

 

Icon-console.png Outils système
  • Grâce à l’intégration d’udev dans le dernier systemd l’étiquetage des appareils éthernets sont maintenant persistant après un redémarrage.
  • Dans l’espace de gestionnaire d’énergie, il y a un nouvel état de veille pour les appareils qui peuvent passer en état d’extrême faible consommation d’énergie (ou qui ont des problèmes de mise en veille) et, peut-être plus pertinent pour les utilisateurs d’ordinateurs portables, le gestionnaire expérimental de gestion dynamique de l’énergie pour toutes les cartes graphiques Radeon depuis la r600.
  • Le support de l’UEFI pour x86_64 et le support de Secure Boot permettent une amélioration du matériel avec une compatibilité avec plus d’appareils. Apprenez-en plus sur comment est géré l’UEFI et Secure Boot sur notre wiki.

 

Icon-wiki.png Documentation
Dans cette version, ActiveDoc remplace doc.opensuse.org et la plupart des paquets de documentation dans openSUSE. ActiveDoc est une nouvelle application web avec plus de facilités pour contribuer à la documentation openSUSE tout en maintenant les standards de haute qualité et de multiples formats dans lesquels la documentation est disponible. Jetez-y un œil.

 

Dister-mechanic.png SUSE Studio
Les utilisateurs de SUSE Studio peuvent s’attendre à la disponibilité d’openSUSE 13.1 dès la date de la sortie finale, et le support de la mise à jour des systèmes existantes rapidement après. Cela signifie qu’il sera possible de créer facilement votre propre système d’exploitation pour le cloud, le bureau ou les appareils portables basés sur openSUSE 13.1 avec une sélection personnalisée des paquets, graphismes, scripts ou n’importe quelles autres propriétés. Vous pouvez partager votre système ou parcourir les autres systèmes partagés sur SUSE Gallery.

 

“La communauté openSUSE a encore une fois fait un fantastique travail. Il y eu une incroyable phase de tests final et une course à la correction de bug sur les différents circuits de la communauté la semaine avant la sortie finale. Chez SUSE nous sommes fiers de faire parti d’une telle équipe innovante de technologies enthousiasmantes.” citation de Ralf Flaxa, VP de l’ingénierie chez SUSE.

Processus de support et de relâche

Comme d’habitude, cette version continueras de recevoir les bugfixes et les mise à jour de sécurité pour au moins 2 cycles de relâche + 2 mois. Cependant, l’équipe openSUSE Evergreen à déjà annoncé un support étendu pour la sécurité et les bugfix pour un 18 mois additionnels, étendant le cycle de vie d’openSUSE 13.1 à trois ans.

Pour encore plus de détails, visiter opensuse.org/13.1.

Allez-y, récupérer votre copie !

Pour Télécharger openSUSE 13.1 rendez vous sur software.opensuse.org/131

Les utilisateurs qui utilisent actuellement openSUSE 13.1 peuvent mettre à jour openSUSE 13.1 via les instructions sur ce lien. Les utilisateurs qui utilisent une configuration Tumbleweed migreront automatiquement vers la nouvelle version sans aucun effort supplémentaire !

Consultez les images ARM sur le le wiki ARM. Les images stables de la 13.1 pour ARMv7 sont là et recevront le meme support que la 13.1. Les images pour ARMv6 et ARMv8 (AArch64) sont expérimentales et n’offrent aucune garantie.

Merci !

La 13.1 représente l’effort combiné de milliers de développeurs qui participent à nos distributions et aux projets livrés avec elle. Les contributeurs, internes et externes au projet openSUSE, devraient être fiers de cette version, et ils méritent un grand «merci» pour tout le travail et les soins qui ont été consacrés à celle-ci. Nous croyons que la 13.1 est la meilleure version d’openSUSE, et qu’elle contribuera à encourager l’utilisation de Linux partout ! Nous espérons que vous aurez tous beaucoup de plaisir lors de son utilisation, et nous sommes impatients de travailler avec vous sur la prochaine version !

À propos de openSUSE Project

Le projet openSUSE est une communauté mondiale qui encourage l’utilisation de Linux. Il crée une des meilleures distributions Linux au monde, travaillant ensemble de manière ouverte, transparente et conviviale dans le cadre de la communauté du Logiciel Libre et Open Source à travers le monde entier. Le projet est piloté par sa communauté et s’appuie sur les contributions d’individus, travaillant comme testeurs, rédacteurs, traducteurs, experts en ergonomie, artistes et ambassadeurs ou encore développeurs. Le projet englobe une grande variété de technologies, des personnes ayant différents niveaux d’expertise, parlant différentes langues et ayant des origines culturelles. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, c’est sur opensuse.org

 

Un grand merci à tous les contributeurs de cette traduction, et particulièrement à Jluce et Pnadeau.

Source : https://fr.opensuse.org/Annonce_de_version

Syvolc

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