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PostBlue : Isso : un serveur de commentaires similaire à Disqus

mardi 14 juillet 2015 à 13:33

L’absence de solutions efficaces d'hébergement de commentaires m'avait mené à fermer les commentaires sur mon blog, mode cyclique dans la blogosphère francophone.

Il m'était possible d'avoir recours à un service du genre de Disqus : j'avais d'ailleurs essayé ce dernier pour presque immédiatement l'abandonner. La liste de griefs à l'encontre de tels services est longue comme le bras et rejoint une partie des critiques m'ayant mené à la tenue d'un fork du thème utilisé ici : centralisation des contenus, dépendance à un tiers, vente de données, traçage des lecteurs, absence de maîtrise sur le service, absence de consentement de la part du lecteur concernant le recours à un service commercial qui lui serait imposé, la liste s'étend à n'en plus finir.

Cependant, un service comme Disqus permet d'intégrer des commentaires à un moteur de blog statique qui n'intègre pas une telle fonctionnalité (comme Ghost déployé ici ou Jekyll pour ne citer que ceux auxquels je me suis essayé). Les commentaires sont toujours-déjà exportés, leur intégration peut suivre plus ou moins aisément les changements de moteur de blog pour peu que l'adresse des articles ne soit pas complètement chamboulée.

Bref, les avantages d'une externalisation du service de commentaires par rapport au moteur de blog est intéressant — imparable pour moi qui maintenant utilise Ghost.

Ich schrei sonst!

C'est ainsi que j'ai trouvé mon bonheur avec Issomerci Neros —, un service léger que j'ai pu installer en quelques minutes sur mon serveur.

Isso est un serveur de commentaires léger écrit en Python et en Javascript. L'évolution des fonctionnalités est appréciable, le support est très sympathique, et même si c'est un peu spartiate pour le moment (pas encore d'interface d'administration des commentaires, je valide chaque commentaire par retour de mail), ça fait très bien son boulot.

J'utilise un processus supervisor pour contrôler ce service.

[program:isso]
command = /path/to/isso/bin/isso -c /path/to/isso/isso.conf run
directory = /path/to/isso
user = isso
autostart = true
autorestart = true
stdout_logfile = /var/log/supervisor/isso.log
stderr_logfile = /var/log/supervisor/isso_err.log

Pour mettre à jour, il est possible de composer un alias à ajouter au fichier de configuration de Bash ou d'une alternative à ce dernier (alias update-isso='...')

cd /path/to/isso; ./bin/pip install --upgrade isso

Puis, redémarrer le processus supervisor.

supervisorctl restart isso'

N.B. : Le thème que j'utilise affiche le dernier article en page de garde. Or, Isso utilise l'URL relatif de la page visitée pour servir les commentaires adéquats, créant ainsi une différence entre l'article repris en page de garde et son URL effectif. Pour corriger cela, il faut modifier le code d'intégration comme suit :

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Goffi : Parlons XMPP - épisode 4 - les discussions de groupes

mardi 14 juillet 2015 à 13:10

(pour lire les épisodes précédents, suivez l'étiquette correspondante)

Dans le milieu du développement logiciel, et surtout dans le logiciel libre, les discussions de groupes sont très populaires, le plus souvent via IRC (Internet Relay Chat).
Ce vénérable protocole fait ce qu'on lui demande, et XMPP s'en est fortement inspiré. Voyons ça de plus près.

Les discussions de groupes utilisées actuellement sont appelées MUC pour « Multi-User Chat » et sont définies par la XEP-0045. Cette dernière standardise et étend la solution utilisée à l'origine, appelée « groupchat ». Comme tout ceci est calqué sur IRC, je vais expliquer au fur et à mesure les différences majeures avec lui.

Il est possible d'accéder à un salon situé sur n'importe quel serveur depuis n'importe quel serveur (encore une fois, tant que ça n'est pas explicitement interdit dans la configuration). Les salons ont un jid, comme les utilisateurs, qui est de la forme nom_salon@service. Par exemple celui de Salut à Toi est sat@chat.jabberfr.org : « sat » est le nom du salon, « chat.jabberfr.org » le service.

La ressource est utilisée pour les occupants du salon: sat@chat.jabberfr.org/goffi correspond à l'occupant appelé « goffi » sur le salon sat@chat.jabberfr.org. Ah, petit détail que j'ai oublié de vous préciser dans les précédents articles: tout est unicode en XMPP, y compris le jid. Vous pouvez donc utiliser un pseudo arabe ou russe. Mais attention : certains caractères unicodes se ressemblent fortement, aussi il peut y avoir un risque de confusion visuelle entre 2 mots qui se ressemblent graphiquement, qu'on appelle « homoglyphes » : par exemple « gοffⅰ » ressemble à « goffi » mais il utilise des caractères différents. Ce problème est mentionné dans un rapport technique unicode: http://www.unicode.org/reports/tr36/. Aussi, ne vous basez pas uniquement sur un pseudonyme pour identifier quelqu'un (surtout qu'il est possible qu'il soit réutilisé par quelqu'un d'autre entre 2 sessions).

Le pseudonyme (« nickname » ou « nick » en plus court) est lié au salon et non au service : vous pouvez vous appeler « toto » sur un salon et « titi » sur un autre, et il peut y avoir quelqu'un d'autre qui s'appelle « titi » également sur un troisième salon. Ceci est une autre grosse différence avec IRC où on a un seul pseudonyme par serveur, qui sera utilisé pour tous les salons (canaux ou « channels » chez IRC) de celui-ci.

Pour entrer ou sortir d'un salon, ou changer de pseudonyme, on envoie une présence disponible (ou pas) directement à salon@example.net/pseudo_désiré, mais ceci est normalement géré par votre client.

Il est possible d'écrire directement à tous les occupants du salon (en dessous c'est un message de type « groupchat » qui est envoyé au bare jid du salon), ou d'avoir une discussion privée avec un membre (on écrit normalement au jid complet – ou full jid – du destinataire).

Un salon peut être public ou caché (il n’apparaîtra alors pas dans la liste des salons), non anonyme ou semi-anonyme (dans le premier cas tout le monde peut voir le jid réel d'un occupant, dans le second seuls les modérateurs et administrateurs le peuvent), persistant ou temporaire, ouvert ou accessible uniquement à une liste blanche d'utilisateur ou encore protégé par un mot de passe, modéré ou pas.

Ces paramètres se règlent normalement à la création du salon, ou se modifient après coup via l'option idoine de votre client (sur Gajim : clique droit sur un onglet de salon => Gérer le salon => Configurer le salon). Selon le service utilisé, vous pouvez configurer plus ou moins de choses, par exemple limiter le nombre maximal d'occupants.

Une fonctionnalité souvent implémentée est l'historique, ou « back log » : quand vous arrivez dans un salon, le service vous envoie les X derniers messages, vous permettant ainsi de comprendre le contexte de la conversation en cours.

Aussi, si une archive publique du salon est conservée (on parle de salon « loggué »), le service doit vous avertir (c'est obligatoire dans la XEP), ce qui est un autre bon point par rapport à IRC. Il faut bien sûr garder à l'esprit que n'importe qui dans le salon peut garder une archive au risque de la publier sans votre consentement.

Bon tout ça c'est bien joli, mais une grande force d'IRC c'est sa simplicité : pas de compte à créer, il faut juste choisir un pseudo (unique), un serveur et roulez jeunesse ! Eh bien vous ne serez pas déçus, XMPP propose exactement la même chose avec les connexions dites « anonymes ». Pas d'anonymat au sens de Tor ici, mais plutôt la possibilité d'avoir un compte temporaire, avec un jid plus ou moins aléatoire, le temps de vous connecter. Ceci est disponible de base mais doit souvent être explicitement autorisé dans la configuration du serveur, et la plupart du temps les connexions anonymes sont limitées au serveur local, pas de communication avec les autres (pour éviter les pourriels).

Si vous voulez faire des conversations à la IRC de manière simple et intuitive, et si vous aimez la console, je vous recommande fortement Poezio qui est un excellent client XMPP, et qui joue la simplicité : de base, sans rien changer à la configuration, vous serez connecté anonymement sur le service MUC de Poezio. Il s'inspire de Irssi/Weechat, et reprend les commandes de ces derniers (ou plus généralement d'IRC). Ci-dessous le message au premier lancement, sans avoir touché à la configuration, on voit le jid anonyme attribué le temps de la session.

capture Poezio

Bon cet épisode est déjà suffisamment long, mais je n'ai pas fini avec les MUCs, aussi on en reparlera la prochaine fois, probablement avec les transports.

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mumbly58 : Nouvelle version de freeostorrent.fr

mardi 14 juillet 2015 à 12:49

Freeostorrent.fr rassemble des OS libres (Systèmes d'exploitation) et des projets libres et les propose au téléchargement par l'intermédiaire du protocole Bittorrent. Il est complémentaire des projets officiels qui possèdent déjà leurs services Bittorrent (les "grandes distributions" Gnu/Linux, les xBSD, projets divers, …) et s'adresse tout particulièrement aux projets plus modestes qui recherchent un moyen simple de partager librement leurs travaux.

Freeostorrent.fr est un "front-end" au tracker XBT. Ecrit en php "from scratch" par un débutant … Le site est en constant développement. Tous les feedbacks seront utiles à l'amélioration du site.

Si vous voulez m'apporter un peu d'aide, merci de me contacter par l'intermédiaire du formulaire de contact sur le site.

Freeostorrent.fr remplace actuellement l'ancien site http://www.freetorrent.fr devenu obsolète...

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mumbly58 : Afficher un flux RSS sur son site avec PHP

lundi 13 juillet 2015 à 14:31

Petit tuto repris de cette adresse qui permet de façon très simple d'afficher un flux RSS sur son site web avec PHP.

PHP 5 introduit l'extension DOM et de fait, il est désormais plus facile de travailler avec des documents XML. Vous avez juste besoin "d'un peu de code" pour récupérer et afficher un feed RSS...

Voici comment procéder :

1 - Créez un fichier rssclass.php avec le code suivant :

class rss {
var $feed;
function rss($feed) {
  $this->feed = $feed;
}
function parse() {
  $rss = simplexml_load_file($this->feed);
  $rss_split = array();
  foreach ($rss->channel->item as $item) {
   $title = (string) $item->title; // Title
   $link = (string) $item->link; // Url Link
   $description = (string) $item->description; //Description
   $rss_split[] = '
' . $title . '
'; } return $rss_split; } function display($numrows, $head) { $rss_split = $this->parse(); $i = 0; $rss_data = '
' . $head . '
'; return $rss_data; } } ?>

Puis placez le code suivant là où vous souhaitez faire apparaitre le flux RSS :

include('rssclass.php');
	$feedlist = new rss('http://feeds.feedburner.com/TechieAt');
	echo $feedlist->display(8, "Techieat Post");
?> 

Bien évidemment, vous devez changer l'adresse du flux RSS à la ligne 2.

Le code ci-dessus affichera les 8 derniers articles du flux. Adaptez selon vos souhaits (mettez à 5 si vous voulez afficher les 5 derniers articles, ...). Changer également le titre du flux qui apparaitra en début de paragraphe... ou ne mettez rien ... pour ne rien afficher.

Exemple :

include('rssclass.php');
	$feedlist = new rss('http://www.freeostorrent.fr/rss.php');
	echo $feedlist->display(5);
?> 

Vous pourrez (devrez) également adapter ou créer la partie CSS correspondante du fichier rssclass.php.

Ce code est dailleurs "en fonction" sur ce site ! Ca fonctionne vraiment très bien ! ;)

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Mathias : Liste des IPBX libres

lundi 13 juillet 2015 à 09:40

Le choix d’un IPBX est parfois compliqué : l’offre est importante et complexe. Sur le papier toutes les solutions se valent, proposent toutes les fonctionnalités utiles, sont sécurisées, facilement administrables … Quand on doit choisir une solution IPBX libre, le choix est plus difficile. La première difficulté est de lister les différentes solutions.

Je vais lister pour vous les différentes solutions qui s’offrent à vous, la contrainte étant que la solution doit-être libre et à même de mettre en place un IPBX en entreprise. Pas d’autre contrainte ! Les voici classées par ordre alphabétique :

Il existe d’autres solutions, je n’ai indiqué que les plus utilisées. Le choix n’est pas simple. Vous pouvez commencer par choisir un moteur VoIP (Asterisk, FreeSwitch ou Yate) et regarder l’interface graphique. Des critères peuvent-être éliminatoires comme le support de certains protocoles (comme IAX2 ou H323 par exemple), de montée en charge …

Un IPBX doit être facile à administrer. N’oubliez pas non plus de regarder les évolutions des différents projets. Malheureusement certains projets prometteurs sont devenus propriétaires comme TrixBox CE qui est devenu Fonality et AskoziaPBX qui a changé de licence.

Le mieux est de les tester au sein d’une VM afin de se faire une bonne idée après avoir rédigé un cahier des charges précis.

Je me dois de répondre à la question qui brule vos lèvres : quelles solutions d’IPBX libres je préfère ? Selon l’usage, je vais préférer soit Astlinux soit Xivo. FusionPBX est intéressant mais est un peu lourd d’usage. L’interface d’administration mériterait un lifting.

Lesquelles avez-vous testé et quel est votre retour d’informations ?

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