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Philippe Scoffoni : Ouvrir un terminal distant dans Nemo

dimanche 19 mars 2017 à 22:19

J’ai dû changer de machine tout récemment, et cela passe souvent par une remise en question de son environnement de travail. C’est à ce moment là qu’on se rend compte de tous ces petits « trucs » que l’on avait ajouté de ci de là pour optimiser son travail au quotidien.

Dans mon cas, je viens de passer d’une Ubuntu 14.04 + XFCE  à une Ubuntu 16.04 + Cinnamon. J’apprécie ce bureau je dois bien le dire. Mais là n’est pas le sujet de ce billet.

J’utilisais Nautilus avec XFCE. Sous Cinnamon, nous avons par défaut son clone dénommé Nemo. Je travaille souvent sur des machines virtuelles distantes, auxquelles j’accède en ssh via un VPN. J’utilise le gestionnaire de connexions Gigolo pour initialiser les connexions. L’authentification se fait par clé, ce qui me fournit une connexion « instantanée ».

Avec Nautilus, j’utilisais la fonction « Ouvrir dans un terminal » pour lancer un terminal ssh sur la machine virtuelle et exécuter des commandes. En passant sous Nemo, cette fonction existe, mais elle n’ouvre pas une session ssh distante, mais une session locale.

Il est heureusement possible d’ajouter des scripts et des actions dans Nemo. Mes recherches m’ont conduites à cette page qui indique la marche à suivre. Bien que indiqué pour Ubuntu 13, la solution proposée reste valide.

Il convient de placer dans le dossier .local/share/nemo/actions deux fichiers contenant, pour l’un la description du menu à ajouter et pour l’autre un script en Python se chargeant de l’appel du terminal.

Ajout du menu via le fichier remote_terminal.nemo_action

[Nemo Action]
Name=Ouvrir un terminal distant
Comment=Open current folder in remote terminal
Name[de]=Im entfernten Terminal öffnen
Comment[de]=Aktuellen Ordner im entfernten Terminal öffnen
Exec=
Icon-Name=terminal
Selection=none
Extensions=dir;
Dependencies=ssh;

Le script python remote_terminal.py

#!/usr/bin/env python2
# -*- coding: utf-8 -*-

import sys
import subprocess

path = sys.argv[1]

if '/sftp:' in path:
 sftp = path.split('/sftp:', 1)[1]
 settings = {}
 options, sep, settings['path'] = sftp.partition('/')
 for opt in options.split(','):
 name, sep, value = opt.partition('=')
 settings[name] = value

cmd = ['terminator', '-e',
 'ssh %(user)s@%(host)s -t "cd /%(path)s && bash --login"' % settings]
else:
 cmd = ['terminator', '--working-directory', path]

subprocess.call(cmd)

J’ai juste changé le terminal appelé en remplaçant gnome-terminal par terminator que je préfère à ce dernier. Le résultat en vidéo.




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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 19/03/2017. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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blog-libre : Article dans la série 'Termux sur Android' : Android 6.0, mise à jour de la réinstallation rapide

dimanche 19 mars 2017 à 16:00

Comme je le disais dans l’article précédent, je passe d’un LG G3 sous Android 5.0 Lollipop à un LG G4 (et un Samsung A5 2016 de Madame) sous Android 6.0 Marshmallow. Les problèmes n’ont pas tardé je vous aide donc à mettre le pied à l’étrier.

Réinstallation rapide de Termux

La première commande à lancer est termux-setup-storage, je vous invite fortement à lire la documentation storage de Termux. Cette commande va autoriser Termux à accéder aux fichiers/dossiers de votre téléphone, elle va également créer un dossier storage dans $HOME. Dans ce dossier vous allez avoir des liens symboliques vers certains dossiers du système : dcim (/storage/emulated/0/DCIM), downloads (/storage/emulated/0/Download), external-1 (/storage/XXXX-XXXX/Android/data/com.termux/files), shared (/storage/emulated/0), etc.

On dépose ensuite le script termux.sh dans /sdcard/Download/ (en branchant le téléphone sur le pc avec un câble USB) puis on lance les commandes suivantes.

cp /sdcard/Download/termux.sh ~/ # On copie le script dans le $HOME car on n'a pas les droits pour l'exécuter dans /sdcard/Download
chmod +x termux.sh && ./termux.sh # On rend le script exécutable puis on le lance

Voici le script termux.sh légèrement amélioré.

#!/data/data/com.termux/files/usr/bin/bash
# termux.sh v0.2
#
# 18/03/2017
#

apt update && apt upgrade
apt -y install curl nano openssh python2
curl https://blog-libre.org/dl/termux_keys >> ~/.ssh/authorized_keys
ssh-keygen -t ed25519 -N '' -f ~/.ssh/id_ed25519
chmod 600 ~/.ssh/authorized_keys && chmod 700 ~/.ssh
echo sshd > ~/.bash_profile

Par rapport à la version précédente : 1/ Dans termux_keys je mets toutes les clés SSH publiques dont j’ai besoin (4 postes en ce qui me concerne) 2/ On génère des clés SSH en ed25519 pour notre téléphone comme ça c’est fait 3/ La commande sshd dans le fichier .bash_profile lancera automatiquement le démon SSH dès que vous lancerez l’application Termux vous permettant ainsi de vous connecter sur le téléphone en SSH

Il y a une dernière opération que je vous invite à faire ln -s /storage/XXXX-XXXX ~/storage/external_SD, cela vous permettra d’avoir un accès direct à votre SD Card externe dans le dossier $HOME/storage. XXXX-XXXX est différent suivant les téléphones. Pour le retrouver placez-vous dans $HOME/storage et lancez ls -l, vous allez avoir l’information sur external-1.

Tcho !

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G3L : 2017, l'année de GNU/Linux sur le desktop ?

dimanche 19 mars 2017 à 14:53

Quelques articles en ligne en ce début d'année montrent qu'il est devenu facile d'utiliser GNU/Linux sur sa machine personnelle.

Peut-être enfin l'année de GNU/Linux sur la machine de bureau ?

Par exemple, Numérama cite 5 distributions qui pourraient vous convertir si vous en avez marre de Windows ou MacOS.

Le site ITnation parle d'Adopter le Desktop Linux.

Si vous n'aimez pas le comportement par défaut de GNOME-Shell, il est possible de le ramener vers un style plus habituel. Les adeptes du terminal eux pourront écrire des extensions GNOME-Shell avec bash (ou python ou autre chose) grâce à Argos, qui permet des trucs bien sympa.

Nous vous invitons également à lire ce blog décrivant le passage de MacOS à Ubuntu.

Sinon, pour les amateurs de Debian, la frise chronologique des versions a été mise à jour.

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Okki : Faire passer GNOME pour macOS

samedi 18 mars 2017 à 22:23
GNOME 3.22 façon macOS

On l’a vu précédemment, il suffit de deux ou trois extensions pour transformer votre GNOME en quelque chose de plus proche de Windows, avec panel au bas de l’écran et autre menu principal. Et comme nous allons le voir, il n’est guère plus difficile de le faire ressembler à macOS ;-)

Mais avant de commencer, petit rappel. Les dossiers commençant par un point sont des dossiers cachés. Pour pouvoir les afficher, vous pouvez soit passer par l’icône hamburger du gestionnaire de fichiers pour activer l’option Afficher les fichiers cachés, soit utiliser le raccourci clavier Ctrl+h. Si un dossier est manquant, vous pouvez sans problème le créer, mais n’oubliez pas le point en début de nom.

1. Installation du thème Gnome-OSX

Le thème contient des variantes claires et sombres pour le shell, ainsi qu’un thème de fenêtres avec ou sans transparence. Une fois les archives téléchargées, décompressez-les dans le dossier .themes de votre dossier personnel.

Il vous suffit ensuite de vous rendre dans l’Outil de personnalisation de GNOME, de sélectionner l’onglet Apparence puis de choisir Gnome-OSX en tant que thèmes GTK+ et Shell.

Selon votre distribution, si le thème du Shell n’est pas accessible, il vous faudra activer ou installer l’extension User Themes.

2. Installation du thème d’icônes La Capitaine

La Capitaine est un thème d’icônes s’inspirant du style très coloré de macOS. Une fois téléchargée, il vous suffit de décompresser l’archive dans le dossier .icons de votre dossier personnel.

Là encore, il vous suffit de passer par l’Outil de personnalisation de GNOME, de sélectionner l’onglet Apparence puis de choisir le thème d’icônes La Capitaine.

3. Ajouter un dock

Il existe plusieurs docks qui s’intègrent bien à GNOME, comme l’extension Dash to Dock ou l’application Plank.

Dash to Dock ne ressemblant pas particulièrement à celui de macOS par défaut, il vous suffit pour cela d’accéder à ses préférences, de vous rendre dans l’onglet Apparence, de choisir le blanc comme couleur du dock puis de diminuer son opacité.

Dans le cas de Plank, il existe des thèmes tout prêts, tels que Gnosemite, qui le feront aussitôt ressembler à celui de macOS. Une fois le thème téléchargé, il vous suffit de décompresser l’archive dans le dossier .local/share/plank/themes de votre dossier personnel.

4. Changer de police

Sur macOS, Apple utilise la police San Franciso, qui fait partie de la famille Lucida Grande. Malheureusement, cette police étant non libre, celle qui s’en rapprochera le plus sera Garuda.

Là encore, il faudra passer par l’Outil de personnalisation de GNOME, sélectionner l’onglet Polices, puis choisir Garuda Bold pour les titres de fenêtres, ainsi que Garuda Regular pour le reste de l’interface.

Bien évidemment, cette partie est facultative et vous êtes libre d’utiliser la police de votre choix.

5. Passer les boutons de fenêtres à gauche

Il vous faut cette fois-ci lancer l’Éditeur dconf, vous rendre ensuite dans /org/gnome/desktop/wm/preferences/button-layout puis changer la valeur par close,minimize,maximize:

Pour annuler la modification, il vous suffira d’activer l’option Utiliser la valeur par défaut.

Et voilà, grâce à ce statut social nouvellement acquis, vous pourrez vous aussi pavoiser auprès de vos amis :p

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Okki : Configurer votre environnement de façon plus traditionnelle

samedi 18 mars 2017 à 17:10
GNOME 3.22 avec l’extension Dash to Panel et des icônes sur le bureau

Dès que l’on entend parler de GNOME sur les forums, vous pouvez être certain qu’une ou plusieurs personnes vont intervenir pour signaler ô combien elles n’aiment pas son ergonomie, préférant de loin d’autres environnements plus traditionnels, disposant par exemple d’une barre des tâches et d’un menu principal.

S’ensuit ensuite une série d’arguments de mauvaise foi, comme quoi si ça ne correspond pas par défaut exactement à ce que l’on recherche et qu’il faut installer une palanquée d’extensions pour obtenir le résultat attendu (avec en général un rappel comme quoi c’était bien présent du temps de GNOME 2), c’est qu’il s’agit fatalement d’un mauvais environnement. Ou, du moins, qu’il ne répond absolument pas à leur besoin.

Maintenant, si de modifier son environnement était réellement long et fastidieux, ça pourrait se comprendre. Mais ce n’est pas le cas. En comptant large, vous verrez qu’il faut moins de cinq minutes pour obtenir un environnement plus traditionnel, et que ça n’a absolument rien de compliqué. Aucune ligne de commande, aucune édition de fichier de configuration ou autre action obscure. C’est réellement à la portée du premier venu.

Mais avant de commencer, on pourrait se poser la question de savoir pourquoi les équipes de GNOME ont fait de tels choix. L’argument qui revient le plus souvent, c’est qu’ils recherchaient un environnement simple, comportant le moins de distractions possible, pour que l’on puisse se concentrer sur ce qui compte. Personnellement, je perçois également GNOME comme une feuille blanche qui me laisse le configurer à loisir.

Chaque personne étant différente, elle possédera une vision toute aussi différente de ce que sera le bureau idéal. Certaines personnes adorent disposer de nombreuses icônes sur leur bureau, quand d’autres ont horreur de ça. Certaines personnes souhaitent disposer d’un panel au bas de l’écran, quand d’autres le préfèrent en haut. Certains préfèrent encore disposer d’un dock plutôt que d’un panel… quand d’autres font le choix de n’avoir ni l’un ni l’autre.

À partir de là, à l’inverse d’un Windows ou d’un macOS, d’un MATE ou d’un Cinnamon qui vous imposeraient leurs choix, GNOME vous laisse la possibilité d’obtenir facilement et rapidement ce qui vous convient le mieux.

Nous allons donc aujourd’hui le configurer à la manière d’un Windows ou d’un KDE Plasma, avec panel au bas de l’écran et autre menu principal, puis dans un prochain article, nous verrons qu’il est finalement tout aussi simple d’obtenir un clone de macOS ;-)

1. Dash to Panel

Prévisualisation des fenêtres quand on passe le curseur au dessus d’une icône

Cette extension va ajouter un panel au bas de l’écran, vous permettant ainsi de pouvoir basculer rapidement d’une application à l’autre ou d’accéder rapidement à vos applications favorites. Bien évidemment, l’extension dispose de nombreuses options, concernant aussi bien son style : emplacement du panel, en bas ou en haut de l’écran, la taille des icônes ou du panel, le choix des indicateurs pour distinguer les applications en cours d’utilisation (avec ou sans le focus), l’emplacement de l’horloge, la présence ou non de boutons pour voir le bureau ou accéder au mode activités, et bien d’autres encore.

2. TopIcons Plus

Cette extension permet de déplacer les icônes de notifications (Steam, Skype, votre client BitTorrent…) du tiroir de messagerie vers le panel.

3. Gno-Menu

Gno-Menu en mode liste, suivi d’une partie de ses préférences

Il existe de nombreuses extensions GNOME offrant un menu principal, mais celle-ci semble plutôt complète : accès rapide à vos applications (fréquemment utilisées, favorites, par catégories…), dossiers et autres signets. Une série de boutons permettent également un accès rapide à la mise en veille, l’extinction, le verrouillage de la session, le changement d’utilisateur. L’extension dispose bien évidemment de nombreuses options de personnalisation : panneau normal ou compact, la catégorie à afficher par défaut, le choix d’une vue en liste ou en grille, la taille des icônes, le choix du raccourci clavier… jusqu’au nom que vous préférez voir affiché pour votre menu.

Le menu respecte bien évidemment votre thème. Il s’agit sur la capture du thème Arc dans sa version claire.

4. Icônes sur le bureau

L’outil de personnalisation de GNOME

Il vous suffit de lancer l’Outil de personnalisation de GNOME, de sélectionner l’onglet Bureau, puis d’activer d’option Icônes sur le bureau. Vous pouvez également choisir quelles icônes afficher : dossier personnel, serveurs réseau, corbeille, volumes montés.

5. Boutons pour minimiser / maximiser les fenêtres

Toujours dans l’Outil de personnalisation de GNOME, onglet Fenêtres, option Boutons de la barre de titre, vous pouvez activer indépendamment les boutons minimiser et maximiser.

Et voilà, c’est fini. Comme convenu, d’activer trois extensions et trois options dans l’outil de personnalisation n’aura pas pris plus de cinq minutes.

Pour ceux qui souhaiteraient aller encore plus loin, il existe également une extension pour désactiver le coin actif (No Topleft Hot Corner), pour choisir l’emplacement des notifications (Panel OSD), obtenir un panel transparent (Dynamic Panel Transparency) ou changer de bureau virtuel à l’aide de la molette de la souris (Top Panel Workspace Scroll).

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