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Novius OS : Novius OS 0.2 : Deux vidéos de démo

lundi 18 février 2013 à 11:47
Découvrez trois nouvelles fonctionnalités de Novius OS : les applications Formulaires et Diaporamas, le système multi-sites et multilingue.

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Lolokai : Mise à jour vers Centreon 2.4 : Retour d’expériences

lundi 18 février 2013 à 08:04

Introduction

Après une mise à jour plutôt compliquée vers Centreon 2.4, j’aimerais vous partager mon retour d’expérience sur la migration de Centreon 2.3.9 vers Centreon 2.4. Tout d’abord, je me suis contenté de migrer CES 2.0 vers CES 2.2 (qui inclus la nouvelle version de Centreon). Bien conscient que mon cas ne s’applique pas à tous, j’entends partager ici mon retour d’expérience sur la migration et non donner une méthode universelle de migration. L’infrastructure de supervision reposait sur Nagios et NDOutils.

Avant la mise à jour

Avant la mise à jour, plusieurs paramètres doivent être pris en compte :

Mise à jour

Pour faire la mise à jour de votre Centreon principal et de vos collecteurs, suivez le tuto de la documentation : http://documentation.centreon.com/docs/ces-documentation/en/latest/upgrade/index.html#ces-2-2.

Après la mise à jour

Après la mise à jour, un petit check up est obligatoire :

Pour celles et ceux qui veulent utilisez les widgets, installez les sur votre serveur principal :

yum install centreon-widget*

Pour celles et ceux qui migreront vers Centreon Engine, installez les paquets suivants sur votre serveur main et sur chaque collecteur également :

yum install centreon-connector*

Conclusion

Après cette mise à jour et quelques vérifications, vous serez apte à utiliser Centreon 2.4 et à profiter de chacune de ses améliorations :) . Et vous avez-vous fait cette mise à jour ? Attendez-vous un retour d’expérience avant de le faire ? La parole est à vousLoic FONTAINE

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Philippe Scoffoni : Navigateur web open source, monoculture ou mutualisation de la Recherche et Développement ?

lundi 18 février 2013 à 07:14

Opera WebkitL’éditeur du navigateur Opera jette l’éponge et renonce à développer son propre moteur de rendu pour l’affichage des pages web. Un renoncement qui se fait au profit du moteur de rendu open source Webkit. Un abandon qui réduit à trois le nombre de moteurs dans le monde des navigateurs web. Faut-il y voir un risque pour l’innovation et la diversité ou un signe de maturité ?

Opéra abandonne son moteur de rendu Presto

L’annonce est tombée la semaine dernière. Opera, le navigateur web abandonne le développement de son moteur de rendu Presto pour passer à WebKit. Le moteur de rendu est la pierre angulaire de tout navigateur web. C’est lui qui se charge d’afficher la page web dans le navigateur en fonction du code HMTL et des fichiers de styles.

Mais voilà développer son propre moteur, cela coûte cher. D’autant plus cher quand les équivalents open source sont arrivés au même niveau que vous. C’est le constat qu’a fait Opera et qui l’a poussé à cette décision pragmatique.

Et pourquoi pas le moteur de Mozilla ?

Tout d’abord à cause de la licence sous laquelle est disponible Webkit : la licence BSD. La grande permissivité de la licence BSD était parfaitement adaptée :

Bref la liberté totale pour Opera.

Le moteur de rendu Gecko de Mozilla est lui aussi disponible sous une licence permissive : la licence MPL. Cependant cette permissivité est moins importante que celle de la licence BSD. En effet, les modifications éventuellement apportées à Gecko auraient du être rendues publiques.

Mais ce n’est probablement pas uniquement cet aspect qui a motivé les dirigeants d’Opera. C’est aussi une question de communauté. Avec WebKit, Opera rejoint un club d’entreprises et pas des moindres : Google, Apple, Nokia.

Mutualisation de l’offre

C’est une tendance forte du développement récent de l’open source. Par récent j’entends ces dix dernières années. Après le temps des geeks et des communautaires est arrivé celui des marchands. Ces derniers ont trouvé dans l’ouverture du code un formidable moyen de mutualiser leurs travaux de Recherche et Développement. Une approche qui va de pair bien souvent avec des licences fortement permissives.

Je n’hésite pas à militer régulièrement pour une forme de mutualisation et surtout d’arrêt de la tendance, semble-t-il sans fond du logiciel libre à se diviser, faire et refaire sans cesse les mêmes programmes pour les mêmes usages. A cela, on me répond toujours que c’est normal et sain et que c’est de là que naissent les grandes innovations.

Certes, il faut de la diversité, mais une diversité « raisonnée ». Assiste-t-on dans le domaine des navigateurs web sous la poussée des « marchands » à une saine mutualisation ? Le paysage se réduit effectivement à trois moteurs de rendu à ce jour : celui de Microsoft qui équipe Internet Explorer, Webkit et Gecko. Faut-il craindre une monoculture des navigateurs web néfaste à l’innovation ?

Monoculture ?

Si l’on fait abstraction du fait qu’Opera libérera peut-être le code de son moteur Presto, trois moteurs de rendu n’est-ce pas suffisant pour garantir la poursuite de l’innovation ? En l’état actuel et des parts de marché des navigateurs web relativement équilibrées, je pense que oui. Je vous laisse donner votre avis dans le sondage en fin d’article à ce sujet.

Mais il faut prendre en compte un point important. C’est que Gecko est porté par Mozilla dont l’essentiel du financement vient de Google. Résultat : l’argent qui sert aujourd’hui à financer les deux principaux moteurs de rendu open source sort des poches de Google.

C’est peut-être davantage dans cette dépendance financière que repose le risque de voir Google et d’autres tenter d’imposer la « norme ». Tout dépendra de la volonté de Mozilla de ne pas froisser son principal et unique sponsor. Une faiblesse dont il faudra bien un jour que Mozilla parvienne à s’extirper. Car c’est bien là que réside le risque aujourd’hui pour le web.

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 18/02/2013. | Lien direct vers cet article

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Kiddo : Prenez garde aux tabloïdes de l’open-source

lundi 18 février 2013 à 00:15

En tant que contributeur à divers logiciels libres, j’en ai marre de voir comment ils sont traités dans la « presse » en ligne. J’ai procrastiné un mois sur la publication de ce billet: le rédiger me prend déjà toute ma motivation pour combattre le sentiment de DonQuichottude par rapport au phénomène, surtout lorsque je crains d’être fustigé pour ce qui pourrait être perçu comme une attaque personnelle envers les sites de nouvelles que je vais citer plus bas.

Image de Chandler Reed, citation d’un livre que vous connaissez sûrement

Au-delà de l’Internet

Pour commencer, je n’ai jamais eu confiance envers le pouvoir médiatique. De ce que j’avais pu conclure du visionnement de Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the Media, ainsi que mes réflexions dans mon parcours scolaire, j’étais à la base vacciné. Le tout m’a été confirmé comme étant un phénomène bien réel au printemps 2011, lorsque j’ai vu des choses capitales être sciemment auto-censurées par Radio-Canada et toute la presse francophone québécoise. Par son écrasant pouvoir, le système médiatique a alors réussi à renverser le gouvernement en place, sur une histoire que les journalistes savaient fausse (« mais on s’en fout, ça fait notre affaire, si je vais à contre-courant je vais me faire crucifier sur place de toutes façons »).

Tout ça pour dire que je prends tout ce qu’on me dit avec une grande dose de scepticisme et de questionnement. Ce qui compte n’est pas ce qu’on me dit, mais comment on me le dit ou ce qu’on ne me dit pas. Assez contextualisé maintenant, amorçons le sujet du jour.

Les tabloïdes du libre

Je croise parfois des gens qui jurent par certains sites de nouvelles pourtant reconnus parmi les cercles des « faiseurs » (de logiciels) comme étant des tabloïdes, c’est-à-dire de « presse à sensation », de la presse boulevardière, de la fiction pulpeuse. Étant donné l’immense pouvoir d’influence que détiennent ces sites, leur rôle semble donc osciller entre « alliés » et « épines dans le pied ».

Avec une déconcertante régularité ils se fourvoient, créent de fausses rumeurs, discréditent certains projets libres et font l’éloge de certains logiciels propriétaires (tant qu’ils sont excitants et « shiny »).

Je cite ici les principaux coupables que j’observe régulièrement:

Il y en a sûrement plein d’autres dont vous pourrez me faire mention, mais pour l’instant j’aimerais simplement donner ceux-là en exemple.

Phoronix: le site où M. Larabel poste en moyenne 8 à 12 articles par jour (!), typiquement en s’auto-spammant de liens vers ses propres articles et en soumettant chaque controverse à Slashdot pour le plaisir des barbus qui ont une dent contre projet XYZ, la Free Software Foundation ou autre.

On me dira que l’intérêt principal de Phoronix, c’est ses bancs d’essais de matériel. En théorie, c’est effectivement intéressant d’avoir un site centré sur le matériel pour Linux. En pratique, cependant:

Bref, il y a fort à douter sur les mesures effectuées par la Phoronix Test Suite lors des bancs d’essai. Ce qui nous laisse alors la deuxième partie du site: les « actualités »… et là, c’est pas joli à voir. De mémoire récente:

OMG! Ubuntu: ne rentrons pas ici dans l’énumération exhaustive des nombreuses histoires à sensation et de « hype » autour de logiciels propriétaires ou n’existant même pas… observons simplement quelques perles récentes:

Effrayant et révoltant, n’est-ce pas? Sauf que le tout a été volontairement rédigé de cette façon pour amener le lectorat à bondir d’indignation. Parce que si on prend le temps de réfléchir à l’effet global de ces changements, et qu’on se donne la peine de suivre les liens vers les commits que OMG! Ubuntu citait… on se rend compte que tout ça est plein de bon sens dans l’ensemble:

…Le tout suivi d’articles indiquant que c’est tellement un désastre que Ubuntu pense à boycotter le nouveau Nautilus, si si ils y pensent vraiment.

Après ce genre de couverture médiatique « amicale », il y a eu du damage control obligé [1, 2] pour éviter un attentat à la bombe… Ce qui n’a pas empêché OMG! Ubuntu de continuer à jeter de l’huile sur le feu. Parce que la situation n’était pas déjà assez tendue.

Je vous épargne d’ailleurs un argumentaire assez long sur les principes d’échantillonnage et de validité statistique — principes que les sondages retrouvés sur les tabloïdes ci-haut ne peuvent fondamentalement pas respecter concernant des sujets controversés comme GNOME (le seul moyen serait d’avoir un échantillon véritablement aléatoire et représentatif aux allures d’un référendum planétaire).

Au final, puis-je vraiment les blâmer?

Les journalistes sont humains et ont essentiellement un travail de merde dans un monde de plus en plus frénétique.

Et là, je vous évite un bloc de texte immense, parce que quelqu’un a déjà fait tout le travail d’analyse de « pourquoi les journalistes se comportent comme ça!? » à ma place. C’est assez volumineux, mais allez voir cet article éventuellement: Cheap Tabloid Tricks: The Truth About Linux, Open Source And The Media.

La fin du monde annoncée sous diverses formes n’a pas eu lieu.

À en croire les sites de nouvelles, Nautilus 3.6 est un désastre, l’installateur (Anaconda) repensé de Fedora 18 est un désastre, et il y a une conspiration pour saboter nos logiciels favoris.

Pourtant, j’admire les améliorations et raffinements apportés à Nautilus 3.6 et je suis ravi du nouvel installateur de Fedora 18. Dans le cas de Nautilus 3.6, j’ai refusé de juger un logiciel par la mauvaise presse qu’on lui donnait et ai préféré donner la chance au coureur et l’essayer moi même, ce que OMG! Ubuntu ne s’est pas donné la peine de faire. Après un mois d’usage, je me sens plus à l’aise avec 3.6 et me sens irrité quand j’utilise la version 3.4. Clairement, je dois faire partie d’une minorité de mollusques fanatiques zélés qui accepte n’importe quoi. Je dois être fou.

Nautilus 3.6, le mangeur d’âmes nocturne

La lecture des commentaires est, vous le devinez, bien plus nocive que la lecture des articles: même quand un geek on ne peut plus conciliant se donne la peine d’expliquer pendant 55 minutes, de façon calme et raisonnable, les malentendus autour de projets controversés comme GNOME, la première chose que les gens vont faire sur Internet c’est de dire « De toutes façons c’est un connard, j’ai arrêté d’écouter à 7 minutes parce que ça me plaisait pas ». Tous des fascistes qui n’écoutent pas ce qu’on a à dire, ces développeurs!

Tout ça me fait présager que lorsque la prochaine version de Pitivi sortira (« un jour »), les commentateurs du net trouveront sûrement plein de choses pour dire que c’est un désastre. Même Joey de OMG! Ubuntu n’avait que ceci à dire lors de l’annonce de la dernière release d’Openshot: « Meh. » (traduction: « Bof/bah. »). Mais c’est pas grave, c’est l’Internet, personne ne sait que vous êtes un chien, et on s’en fout des sentiments des développeurs à l’autre bout, ils sont grands et costauds, ils s’en remettront!

Pour conclure

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Planet Libre : Brèves du Planet Libre - Monday 18, February 2013

lundi 18 février 2013 à 00:00

Open bar entre Microsoft et la Défense : le libre ne veut pas trinquer - PC INpact

libre microsoft


antistress : "Un accord-cadre avait été signé en 2009 pour quatre ans sans appel d’offres ni procédure publique. Il a été signé entre Microsoft et la Direction Interarmées des Réseaux d'Infrastructures et des Systèmes d'Information (DIRISI). Il organise une offre dite « open-bar » qui permet donc à la Défense de puiser dans le stock des logiciels Microsoft pour 100 euros HT par poste, avec au bas mot 170 000 postes. Le contrat organise un droit d’usage non un droit de propriété, mais le ministère a la possibilité de soulever une option d’achat s’il le souhaite, elle aussi facturée. En outre, Microsoft s’engage à mettre en place un centre de compétence au sein de cette direction. [...] Cet accord entre Microsoft et la Défense est en phase de renégociation puisque son terme est fixé à mai 2013".


Microsoft moins cher que l’Open Source ? Non rétorque la ville de Munich - ZDNet

linux institution microsoft


antistress : "Microsoft et la municipalité de Munich s’affrontent sur le coût de LiMux, un vaste projet de migration vers Ubuntu et OpenOffice. Pour l’éditeur, le coût réel est de 60 millions d'euros, contre 23 selon les calculs de la ville"...


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