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Romaine Lubrique : Public Domain Jam, la culture du passé au service des créateurs de jeux vidéos

jeudi 29 mai 2014 à 15:10

En ce joli mois de mai s'est déroulé le Public Domain Jam, un concours de jeux vidéos tout à fait original et intéressant.

Robin des bois, Zorro, Dracula, Quasimodo, Alice au pays des merveilles... ce concours invitait les participants à s'inspirer directement des histoires et personnages du passé entrés dans le domaine public pour créer de nouveaux jeux.

Pourquoi ce choix ? Pour revisiter notre passé mais également parce que, domaine public oblige, il n'y a plus d'autorisation à demander et de droits d'auteurs à s'acquitter.

La contrainte ? Que les jeux ainsi créés restent dans le domaine public en adoptant la licence Creative Commons CC0, de telle sorte que toute personne qui souhaite adapter ou améliorer le jeu puisse le faire sans... contrainte. Un vivifiant cercle vertueux autour du domaine public en somme.

Le projet était ainsi présenté dans cette vidéo, en s'amusant du fait qu'il n'y a pas que les zombies dans la vie des jeux vidéos [1].

60 jeux créés

Le concours vient de s'achever et ce ne sont pas moins de 60 jeux, variés dans le fond comme dans la forme, qui ont été déposés ! Vous les trouverez en bas de la page d'accueil du projet.

Il y a une internaute qui a eu cette drôle d'idée de tous les essayer et de les filmer sur YouTube (parties 1, 2, 3, 4 et 5). Une bonne manière de se rendre compte rapidement de la foisonnante créativité des propositions et de choisir son jeu.

Littérature, contes, mythologie... les références à la culture du passé sont légions. Voici, en littérature, une liste non exhaustive de quelques grands auteurs qui ont inspiré nos créateurs : Shakespeare (Witches' Spell List), Jonathan Swift (Gulliver), Charles Dickens (Oliver Twist), Edgar Allan Poe (Of Two Minds et The Purloined Letter), Lovecraft (The Whisperer in Darkness), Washington Irving (Sleepy Hollow), Oscar Wilde (The Importance of Being to Tea on Time et You Are Dorian/Daria Grey), Robert Louis Stevenson (Black Spot), Franz Kafka (Before The Law), Herman Melville (Moby Dick), Lewis Carroll (March of the Cards) ou encore Cervantes (Tilting at Giants).

Dans Cyrano the Hothead, voir image des coulisses ci-dessous, vous devez, pour progresser dans le jeu, vous battre aussi bien physiquement que moralement avec vos adversaires en gagnant des « batailles d'éloquence », respectant ainsi les caractéristiques du célèbre héros d'Edmond Rostand.

Un domaine public bien vivant

À l'initiative du projet, on trouve Nicky Case, déjà présent lors de l'Open Art Bundle et créateur du jeu Nothing to Hide particulièrement instructif à l'ère de « l'informatique post-Snowden ». Ce jeu a été financé par crowdfunding et a été placé lui aussi volontairement et directement dans le domaine public par le choix de la licence CC0.

Il s'exprime ainsi à propos du Public Domain Jam :

The future is a remix of the past.

Many creations build upon the old & familiar to make them new & unique. Games especially. That's why we need to have a stronger public domain, a stronger creative commons, for the artists of tomorrow to learn from the artists of yesterday.

Ce sera notre conclusion.


[1] Remarquons que si les zombies sont si présents dans la culture du jeu vidéo, c'est aussi parce que le film La Nuit des morts-vivants est entré prématurément dans le domaine public !

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Jean-Pierre Morfin : Encfs, une alternative libre à TrueCrypt

jeudi 29 mai 2014 à 15:07
Cadenas ouvert

TrueCrypt n'est plus sûr

Suite à l'annonce de l'équipe de développement du logiciel de chiffrement TrueCrypt, il semble plus raisonnable de ne plus faire confiance à ce logiciel pour chiffrer ses données sensibles. D'ailleurs, TrueCrypt a souvent été contesté car sa licence est mi-chemin entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire.

Quelle alternative ?

Lorsqu'on utilise une distribution GNU/Linux, on dispose facilement d'une solution : Encfs. Ce logiciel fonctionne un peu différemment de TrueCrypt. Comme lui, il chiffre les données à la volée au travers d'un montage sur le système de fichier. Mais, contrairement à TrueCrypt, le stockage chiffré se fait dans de multiples répertoires et fichiers au lieu d'un seul conteneur. On retrouve donc sur le disque une arborescence identique à la version en clair des fichiers mais avec des noms de fichiers et de répertoires et bien sûr le contenu chiffrés.

Cette technique présente plusieurs avantages :

  • pas besoin de définir une taille de conteneur lors de la création, la limite est la taille du support de stockage.
  • la sauvegarde incrémentielle est facilitée car les fichiers non modifiés n'ont pas besoin d'être pris dans la sauvegarde. Avec TrueCrypt, une moindre modification marque le conteneur complet comme modifié.
  • en cas de synchronisation avec un autre serveur (ou dans les nuages), les fichiers peuvent être gérés indépendamment évitant un transfert complet du conteneur.

Utiliser Encfs

L'installation du paquet est très simple.
Sur debian et dérivées :

$ sudo apt-get install encfs

Il faut ensuite s'assurer que son compte utilisateur appartient bien au groupe fuse afin de disposer des droits nécessaires au montage d'un système Encfs :

$ sudo addgroup $USER fuse

Il peut être nécessaire de fermer le terminal et d'en ouvrir un nouveau pour prendre en compte l'association au groupe.

Ensuite, il suffit de créer le système de fichier Encfs. Dans notre cas, nous allons utiliser un répertoire nommé clair qui servira de point de montage à la version en clair des fichiers et un répertoire chiffre qui contiendra les fichiers physiques chiffrés.

$ encfs ~/chiffre ~/clair

Répondre aux questions avec les valeurs par défaut. Je vous conseille le mode paranoïaque préconfiguré qui évite tout un tas de questions nécessitant des compétences cryptographiques. Choisissez un mot de passe adapté à la confidentialité de vos données.

Voilà, il vous reste à écrire vos fichiers dans le dossier ~/clair. Vous les trouverez chiffrés dans le dossier ~/chiffre. C'est ce dernier qui doit être sauvegardé ou partagé dans le cloud.

Pour désactiver le chiffrement, il suffit d'utiliser la commande suivante :

$ fusermount -u ~/clair

Pour le remonter :

$ encfs ~/chiffre ~/clair

Attention, le dossier ~/chiffre contient un fichier caché .encfs6.xml qui contient tout le nécessaire au montage de votre dossier... ne le supprimer pas, vous ne pourriez plus accéder à vos données.

Vous voilà à l'abri !

Intégration au bureau

Le logiciel cryptkeeper permet d'ajouter un outil dans la zone de notification pour faciliter la création et le montage d'un système Encfs.

Sous Windows

Encfs existe aussi pour Windows

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mozillaZine-fr : Progression des outils pour développeurs intégrés à Firefox

jeudi 29 mai 2014 à 13:35

Rappelons ce que sont les outils pour développeurs intégrés à Firefox : c’est comme Firebug, mais intégré en standard à Firefox (« natif »), et donc pas besoin d’installer ni mettre à jour une extension. C’est la garantie d’avoir des outils toujours en phase avec les modifications internes de Firefox, ce qui a pêché un peu avec Firebug ces dernières années (même si les développeurs de Firebug ont rattrapé leur retard récemment).

Ces outils, les « DevTools » en abrégé, arrivent bientôt à maturité avec des raffinements qui séduiront sans doute les développeurs accrochés à Firebug ou ceux qui sont passés à Chrome. Parmi ces raffinements, en voici quelques uns qui arriveront dans une prochaine version de Firefox :

À une échéance plus lointaine, mais indispensable aussi :

Vous retrouvez ces fonctionnalités et bien d’autres encore, en anglais, sur cet article du blog Mozilla Hacks. À noter, un détail sympa : alors qu’un commentateur râlait sur le fait que ces outils pour développeurs sont en retard sur Chrome soi-disant de plusieurs années, Paul Irish, développeur et porte-parole de Chrome, est venu rectifier et féliciter l’équipe de Mozilla pour ces avancées récentes. Jolie marque de fair-play !

Certaines de ces fonctionnalités arrivent bientôt, et si elles ne vous suffisent pas, Mozilla permet à ceux qui ont des bonnes idées de les partager sur le « canal de feedback » des DevTools.

Merci à Robert Nyman de Mozilla pour ses articles sur le sujet et pour la rapidité de ses réponses à nos questions.

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Dogmazic : Assemblée Générale Extraordinaire de mai 2014 : Est-ce grave docteur ?

jeudi 29 mai 2014 à 00:21
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La situation actuelle de Musique Libre ! n’est pas des plus réjouissantes. Conséquence d’une longue mise en chantier d’une version 3 qui n’aura pu voir le jour finalement, et d’une archive dont la gestion s’est révélée des plus fastidieuses. C’est donc dans un contexte délicat que s’est malgré tout déroulée cette AGE. Les circonstances nous ont poussés à remettre en question la taille du site, afin de repartir sur des bases plus simples, compte tenu du manque de personnes compétentes disponibles, et du manque de soutien financier. Mais aux dernières nouvelles, la migration (urgente) du site/bases de données vers notre nouvel hébergeur (Aquilenet), devrait se faire d’ici peu. Il va sans dire que les mois à venir vont s’avérer cruciaux pour l’association. Le sursaut ou la fin ?

L’ordre du jour de l’AGE du 1er mai 2014 de Musique Libre ! (sur l’IRC #dogmazic) était donc le suivant :

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Compte-rendu-AGE-2014

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La vache libre : Pinta 1.5 disponible en version finale

mercredi 28 mai 2014 à 14:21

pinta-1.5-final

Pinta est un logiciel de retouche d’images intéressant, dans le sens où s’il n’est pas aussi complexe que des alternatives telles que GIMP par exemple, il n’en est pas moins assez fourni en options et permet en gros, d’effectuer toutes les opérations de base. C’est un très bon compromis pour ceux qui ont régulièrement besoin d’effectuer quelques retouches, sans pour autant avoir besoin de sortir l’artillerie lourde ou de disposer de grandes connaissances en la matière. Je vous avais parlé il y a quelques temps de la version 1.5 de pinta, qui était alors en développement et qui promettait d’être assez sympa. Celle-ci est désormais disponible, embarquant de nombreuses améliorations et quelques nouvelles fonctionnalités.

Comme je l’avais évoqué dans le précédent billet, une grande quantité de code obsolète a été nettoyée et l’amélioration du soutien à GTK +3.x a permis une meilleure intégration de Pinta dans les environnements de bureau Unity, GNOME Shell et Cinnamon. Les fonctions de déplacement d’objets et de sélections ont été améliorées et permettent désormais d’effectuer des rotations à l’aide du clic droit de votre souris.

On notera également l’apparition d’un mode d’aperçu dans la boîte de dialogue « Ouvrir un fichier » prenant en charge un grand nombre de formats dont Ora et le relooking des curseurs de souris pour les différents outils. Cette nouvelle version de Pinta améliore également la compression des images JPG et permet désormais de garder en mémoire les options de compression sélectionnées afin de permettre aux utilisateurs des les réutiliser par défaut.

Un nouvel outil a aussi fait son apparition et va désormais vous permettre de gérer la recherche, l’installation, la mise à jour et la suppression de modules supplémentaires depuis l’application :

pinta-gestion-ext

Dans les faits il n’y en a pas encore de disponibles, mais les développeurs y travaillent et vous devriez voir débarquer des plugins dédiés assez rapidement. Il était également question de permettre aux utilisateurs d’utiliser des plugins conçus pour GIMP, mais je vous avoue que je ne sais pas où ça en est…

Pour finir on notera la résolution de pas loin d’une centaine de bugs, concernant entre autres la grille de pixels pour les très petites images, un bug dans l’outil texte, dans l’outil de sélection (qui restait parfois visible après l’annulation d’une sélection rectangulaire) et différents bugs liés à MONO.Cairo.

Bref, que du bon…

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette nouvelle version de Pinta, vous pouvez consulter l’annonce de sortie en vous rendant sur cette page. Vous y trouverez également les sources pour GNU/Linux, ainsi que les binaires pour MS Windows et Mac OS X.

Si vous tournez sur Ubuntu et dérivés vous pouvez aussi utiliser un PPA dédié à l’aide des commandes suivantes :

sudo add-apt-repository ppa:pinta-maintainers/pinta-stable
sudo apt-get update
sudo apt-get install pinta

Et enfin pour Archlinux, Manjaro et dérivés, c’est via AUR ou les dépôts Community que ça se passe.

Amusez-vous bien.

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