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Journal du hacker : Liens intéressants Journal du hacker semaine #3

lundi 22 janvier 2018 à 00:01

Pour la 3ème semaine de l'année 2018, voici 10 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés par le Journal du hacker, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

Pour ne plus rater aucun article de la communauté francophone, voici :

De plus le site web du Journal du hacker est « adaptatif (responsive) ». N’hésitez pas à le consulter depuis votre smartphone ou votre tablette !

Le Journal du hacker fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone et faire connaître vos projets !

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal du hacker ou bien dans les commentaires de ce billet :)

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Littlewing : Améliorer le Boot sous Debian 9

samedi 20 janvier 2018 à 18:19

Je ne sais pas trop ce qui m’a pris, je me suis mis en tête d’ optimiser la durée du boot de mon PC équipé de Debian 9.3.

J’en été resté à l’utilisation de bootchart qui était pas mal mais pas pratique du tout. Aujourd’hui, heureusement, il y a systemd.

Voici les quelques commandes qui m’ont servis à optimiser ( un tout petit peu ) mon boot

Récupérer le temps du boot

$ systemd-analyze time
Startup finished in 2.187s (kernel) + 8.919s (userspace) = 11.107s

Voir le temps de démarrage des services

$ systemd-analyze blame
8.096s NetworkManager-wait-online.service
           964ms networking.service
           264ms colord.service
           216ms dev-sda1.device
           162ms systemd-timesyncd.service
            87ms ModemManager.service
            82ms autofs.service
            79ms NetworkManager.service
            75ms keyboard-setup.service
            72ms systemd-fsck@dev-disk-by\\x2duuid-7b7fe11e\\x2dfe4f\\x2d4c8f\\x2da71f\\x2d39a6298428d5.service
            67ms accounts-daemon.service
            45ms systemd-udevd.service
            45ms bluetooth.service
            44ms systemd-modules-load.service
            42ms systemd-udev-trigger.service
            37ms geoclue.service
            37ms packagekit.service
            36ms upower.service
            36ms systemd-journald.service
[...]

Analyser le chemin critique ( c.-à-d. voir où ça coince )

$ systemd-analyze critical-chain
The time after the unit is active or started is printed after the "@" character.
The time the unit takes to start is printed after the "+" character.

graphical.target @8.907s
└─multi-user.target @8.907s
  └─autofs.service @8.823s +82ms
    └─network-online.target @8.821s
      └─NetworkManager-wait-online.service @724ms +8.096s
        └─NetworkManager.service @644ms +79ms
          └─dbus.service @616ms
            └─basic.target @615ms
              └─sockets.target @615ms
                └─dbus.socket @615ms
                  └─sysinit.target @612ms
                    └─systemd-backlight@backlight:acpi_video0.service @1.079s +7
                      └─system-systemd\\x2dbacklight.slice @1.079s
                        └─system.slice @125ms
                          └─-.slice @114ms

Récupérer un graphique du boot

$ systemd-analyze plot > plot.svg

Désactivation des services inutiles ( du moins au boot )

Par exemple, j’ai désactivé mongodb et virtualbox du démarrage

$ systemctl disable vboxdrv.service
$ systemctl disable vboxballoonctrl-service.service
$ systemctl disable vboxweb-service.service
$ systemctl disable mongodb.service

Analyser les logs d’un service

$ journalctl -b -u NetworkManager.service

Conclusion

Je n’ai pas encore réussi à optimiser le démarrage du network manager. ça prend quand même 8 secondes. Ce n’est pas trop la mort, mais bon en ce moment, je ne vois pas trop comment mieux. Le gros est dans la négociation DHCP et je ne souhaite pas mettre une IP fixe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Renault : Élections pour le Conseil, FESCo et Mindshare cette semaine

vendredi 19 janvier 2018 à 21:38

Comme le projet Fedora est communautaire, une partie du collège des organisations suivantes doit être renouvelée : Council, FESCo et Mindshare. Et ce sont les contributeurs qui décident. Chaque candidat a bien sûr un programme et un passif qu'ils souhaitent mettre en avant durant leur mandat pour orienter le projet Fedora dans certaines directions. Je vous invite à étudier les propositions des différents candidats pour cela.

J'ai voté

Pour voter, il est nécessaire d'avoir un compte FAS actif et de faire son choix sur le site du scrutin. Vous avez jusqu'au mercredi 25 janvier à 1h heure française pour le faire. Donc n'attendez pas trop.

Je vais profiter de l'occasion pour résumer le rôle de chacun de ces comités afin de clarifier l'aspect décisionnel du projet Fedora mais aussi visualiser le caractère communautaire de celui-ci.

Council

Le Council est ce qu'on pourrait qualifier le grand conseil du projet. C'est donc l'organe décisionnaire le plus élevé de Fedora. Le conseil définit les objectifs à long terme du projet Fedora et participe à l'organisation de celui-ci pour y parvenir. Cela se fait notamment par le biais de discussions ouvertes et transparentes vis à vis de la communauté.

Mais il gère également l'aspect financier. Cela concerne notamment les budgets alloués pour organiser les évènements, produire les goodies, ou des initiatives permettant de remplir les dits objectifs. Ils ont enfin la charge de régler les conflits personnels importants au sein du projet, tout comme les aspects légaux liés à la marque Fedora.

Les rôles au sein du conseil sont complexes.

Ceux avec droit de vote complet

Tout d'abord il y a le FPL (Fedora Project Leader) qui est le dirigeant du conseil et de facto le représentant du projet. Son rôle est lié à la tenue de l'agenda et des discussions du conseil, mais aussi de représenter le projet Fedora dans son ensemble. Il doit également servir à dégager un consensus au cours des débats. Ce rôle est tenu par un employé de Red Hat et est choisi avec le consentement du conseil en question.

Il y a aussi le FCAIC (Fedora Community Action and Impact Coordinator) qui fait le lien entre la communauté et l'entreprise Red Hat pour faciliter et encourager la coopération. Comme pour le FPL, c'est un employé de Red Hat qui occupe cette position avec l'approbation du conseil.

Il y a deux places destinées à la représentation technique et à la représentation plus marketing / ambassadrice du projet. Ces deux places découlent d'une nomination décidée au sein des organes dédiées à ces activités : le FESCo et le Mindshare. Ces places sont communautaires mais ce sont uniquement ces comités qui décident des attributions.

Il reste deux places communautaires totalement ouvertes et dont tout le monde peut soumettre sa candidature ou voter. Cela permet de représenter les autres secteurs d'activité comme la traduction ou la documentation mais aussi la voix communautaire au sens la plus large possible. C'est pour ces places que le vote est ouvert cette semaine !

Ceux avec le droit de vote partiel

Un conseiller en diversité est nommé par le FPL avec le soutien du conseil pour favoriser l'intégration au sein du projet des populations le plus souvent discriminées. Son objectif est donc de déterminer les programmes pour régler cette problématique et résoudre les conflits associés qui peuvent se présenter.

Un gestionnaire du programme Fedora qui s'occupe du planning des différentes versions de Fedora. Il s'assure du bon respect des délais, du suivi des fonctionnalités et des cycles de tests. Il fait également office de secrétaire du conseil. C'est un employé de Red Hat qui occupe ce rôle toujours avec l'approbation du conseil.

FESCo

Le FESCo (Fedora Engineering Steering Committee) est un conseil entièrement composé de membres élus et totalement dévoués à l'aspect technique du projet Fedora.

Ils vont donc traiter en particulier les points suivants :

Le responsable de ce groupe est tournant. Les 9 membres sont élus pour un an, sachant que chaque élection renouvelle la moitié du collège.

Mindshare

Mindshare est une évolution du FAmSCo (Fedora Ambassadors Steering Committee) qu'il remplace. Il est l'équivalent du FESCo sur l'aspect plus humain du projet. Pendant que le FESCo se préoccupera beaucoup plus des empaqueteurs, la préoccupation de ce conseil est plutôt l'ambassadeur et les nouveaux contributeurs.

Voici un exemple des thèmes dont il a compétence qui viennent du FAmSCo :

Et ses nouvelles compétences :

Il y a 9 membres pour gérer ce nouveau comité. Un gérant, 2 proviennent des ambassadeurs, un du design et web, un de la documentation, un du marketing, un de la commops et les deux derniers sont élus. C'est pour ces deux derniers sièges que les scrutins sont ouverts.

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La vache libre : Utiliser Proton VPN sous GNU/Linux

mercredi 17 janvier 2018 à 03:24

Hello les ami(e)s. Le concept de vie privée a pris un sérieux coup dans la gourde ces dernières années, mais il existe encore quelques solutions simples pour se protéger un minimum. Si vous débutez sous GNU/Linux, utiliser un VPN peut parfois paraître un peu compliqué alors qu’au final il n’y a pas de quoi fouetter un matou. Je vous propose de voir vite fait comment mettre en place une solution simple, mais efficace.

Pour cela nous allons installer quelques paquets et passer par un service qui se nomme ProtonVPN. Ils proposent 4 formules dont trois sont payantes, mais nous allons commencer par l’offre de base qui elle est gratuite. Vous pourrez toujours basculer sur une formule payante par la suite.

La première étape est donc de vous rendre sur cette page afin de créer votre compte en quelques clics.
Ceci étant fait nous allons maintenant nous attaquer à l’installation des paquets qui vont bien et à quelques étapes de configuration qui vous allez le voir, n’ont rien de bien sorcier.

NB : J’utilise Ubuntu 16.04 et GNOME en desktop, donc adaptez le tout en fonction de votre distro.

Ouvrez un terminal (CTRL+Alt+T) et installez les paquets suivants (il se peut que certains d’entre-eux  soient déjà inclus dans votre distribution) à l’aide de ces quelques lignes de commande  :

sudo apt install openvpn
sudo apt install network-manager-openvpn-gnome
sudo apt install resolvconf

Maintenant que vous avez ce qu’il vous faut, rendez vous sur votre dashboard ProtonVPN, sélectionnez votre OS, le protocole et le serveur que vous souhaitez utiliser.

Une fois le serveur sélectionné et le fichier de configuration téléchargé, gardez le bien au chaud. Celui-ci contiendra tout ce qu’il faut pour que vous n’ayez pas à entrer les paramètres de connexion à la main.

Nous allons maintenant paramétrer la connexion. Ouvrez votre gestionnaire réseau et créez une nouvelle connexion, en choisissant bien entendu l’option VPN :

Une fois que vous avez cliqué sur VPN, Choisissez d’importer le fichier de configuration généré sur le site de ProtonVPN :

Indiquez ensuite votre nom d’utilisateur et votre mot de passe dans les champs requis (vous les trouverez sur votre dashboard ProtonVPN) et enregistrez les modifications :

À ce stade vous devriez voir la connexion VPN apparaître dans votre gestionnaire réseau. Il ne vous reste plus qu’à cliquer dessus, à entrer votre mot de passe pour vous y connecter et à surfer comme un dératé :

Perso une fois connecté et après vérification je suis bien en Australie :D :

Comme vous pouvez le voir ce n’est pas bien compliqué, et en ce qui concerne ProtonVPN j’ai trouvé le service assez instéressant. L’option gratuite même si ce n’est pas ce qu’il y a de plus rapide est déjà pas mal pour commencer et les offres payantes ne sont pas hors de prix.

Pour ceux que ça intéresse il existe également un client Android qui roxxe du poney. Il est très facile à installer et à utiliser. Ça ronronne en deux minutes top chrono.

Bref, amusez-vous bien et sortez couverts ;)

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Wodric : GDPR : impact sur l’ensemble de vos développements

mardi 16 janvier 2018 à 18:08

La GDPR est le nouveau règlement européen en matière de protection des données personnelles. Pas d’inquiétude, je ne vais pas faire de présentation complète du sujet! C’est indigeste et je ne suis pas coutumier des gros dossiers.

De plus, l’article sera très grandement inspiré de l’article anglophone de Bozho (n’hésitez pas à lire la version originale), ce dernier est très orienté pour les développeurs. Nous allons plutôt parler fonctionnalité et implémentation que règlement.

La GPDR en bref

Si vous avez déjà de bonnes notions sur le sujet de la GDPR et qu’un rafraichissement de mémoire n’est pas nécessaire passez ce chapitre.

GDPR
GDPR

La GDPR (pour General Data Protection Regulation) est un nouveau règlement européen applicable à la date du 25 mai 2018. Ce dernier redéfinit complètement les obligations des entreprises envers les données personnelles de leurs utilisateurs et clients.

La GDPR regroupe une centaine d’articles qui seront autant de lois dans chacun des pays de l’union européenne. Mais si je dois résumer en une dizaine de points importants :

Je vous laisse découvrir ce très bon dossier (20 minutes de lecture environ) pour aller plus loin sur le sujet si vous êtes curieux.

Qui est concerné ? Toutes les entreprises européennes et toutes entreprises ayant des clients en Europe.

Il y a plein de changements dans la gestion des données en perspective. Aujourd’hui, cette gestion de données est souvent l’affaire des logiciels et par conséquent des développeurs.

Impact de la GDPR sur les développements

L’ensemble des obligations qui découle de la GDPR vont nous (les développeurs) obliger à revoir certaines fonctionnalités des logiciels gérant des données personnelles.

Commençons par une définition, qu’est-ce-que sont les données personnelles ? Ce sont l’ensemble des données qui permettent d’identifier directement ou indirectement (par recoupement par exemple) une personne.

Le droit à l’oubli

Chaque utilisateur ayant un droit à l’oubli, il est nécessaire de prévoir une fonction qui supprime l’ensemble des données personnelles de cet utilisateur.

Avoir une telle fonctionnalité est également intéressant en intégration pour tester, par exemple, différents uses cases.

Cependant, tout n’est pas si simple, de nombreuses données de votre application seront probablement liées (par des clefs étrangères, en base, le plus souvent) à l’utilisateur. Deux choix principaux s’offrent à vous : supprimer l’ensemble des données liées à cet utilisateur (cascade) ou vider la valeur des clefs étrangères.

Autre précision importante, il faut notifier l’ensemble des logiciels/API et autres services tiers (service cloud, réseaux sociaux) pour qu’ils suppriment l’ensemble des données personnelles de l’utilisateur.

Export de données

Télécharger données personnelles
Télécharger données personnelles

La GDPR prévoit que l’utilisateur puisse récupérer l’ensemble de ces données personnelles. Il est indispensable de prévoir une fonction qui permet à l’utilisateur d’exporter ces données. Les données à lui retourner sont celles que vous auriez effacées si ce dernier exerce son droit à l’oubli.

L’ensemble de ces données doit impérativement être dans un format standard pour respecter l’interopérabilité demandée par la GDPR. Cela peut simplement être un fichier XML ou JSON, en utilisant, par exemple, le formalisme défini par schema.org.

Quelques grosses entreprises comme Google, Facebook ou Twitter ont déjà implémentés cette fonctionnalité, je vous laisse tester par vous-même c’est assez effrayant de voir la taille des archives…

Donner à l’utilisateur le droit de modifier ces données

Ce point semble évident… mais l’utilisateur doit pouvoir modifier ces données personnelles. Un détail tout de même, il en est de même des informations que vous avez récupérées via des applications tierces, comme Facebook par exemple.

Rien n’oblige à avoir des formulaires éditables, cela peut passer par une demande de modification manuelle à un support. Mais un formulaire reste tout de même beaucoup moins cher à entretenir à terme!

Gestion du consentement utilisateur

GDPR - gestion permissions
GDPR – gestion permissions

La GDPR prévoit également que l’utilisateur autorise le traitement de ces données personnelles. Il peut également revenir à n’importe quel moment sur les droits qu’il a donné dans le passé. Une simple validation des conditions d’utilisation ne suffira plus. De plus, par défaut, les droits devront être désactivés.

Par conséquent, l’utilisateur doit pouvoir avoir une interface qui lui permette de gérer les autorisations qu’il donne à votre application/site web. On peut imaginer un ensemble de switch ou de checkboxs afin de gérer chacun des droits demandés. Ci-contre un exemple de ce que fait endroit pour chaque application aujourd’hui.

NB : Les données nécessaires à des obligations légales (facture, fiche de paie etc…) seront soumis à une régime particulier et ne nécessiteront pas d’autorisation si l’utilisation de ces dernières est exclusif aux obligations légales.

Vérification de l’âge

Une autre évolution apportée par la GDPR est l’ajout d’un âge de consentement parental. Si un utilisateur de moins de 16 ans s’inscrit sur une plateforme, il est nécessaire de demander le consentement des parents. Ici difficile de donner des recommandations, on sait à quel point les systèmes de vérification pour les sites pour adultes sont efficaces…

GDPR - Vérification age
GDPR – Vérification age

Un piste est de demander un email parental, mais les petits malins auront vite fait de demander à un ami ou de créer une seconde adresse email afin de s’auto-valider.

Ne gardez pas les données plus longtemps que nécessaire

Là encore, la GDPR change les règles, une fois que vous avez utilisé une donnée, cette dernière doit être supprimée ou anonymisée. La loi ne permettra plus de conserver une donnée pour un traitement ultérieur non-défini.

Pour ce cas, partons d’un exemple, pour un site de e-commerce, cela veut dire qu’une fois que la livraison est effectuée (produit arrivé chez le client) les données liées cette commande comme les données bancaires, l’adresse ou les noms doivent être supprimées.

La solution technique résidera probablement dans un script s’exécutant à intervalles réguliers qui vérifiera si la condition de suppression des données (dans notre exemple, la validation de la livraison) est remplie et qui les effacera si c’est le cas.

Protection des données dans la GDPR

La GDPR formalise aussi certaines bonnes pratiques liées à la sécurité des données :

Ce qu’il ne faut surtout pas faire

Il faut absolument respecter certaines règles pour être conforme aux règles de la GDPR:

Erreurs a ne pas faire
Erreurs a ne pas faire

Les sous-traitants ne sont pas responsable de la bonne application de la GDPR

Une action en justice de la CNIL contre Darty à déboucher sur une décision qui fera probablement jurisprudence.

Pour faire simple, Darty passe par un sous-traitant pour la réalisation de son site web, il se trouve que, dans un formulaire de contact, il y a faille de sécurité béante.

La CNIL dépose plainte et Darty rejette toutes les responsabilités sur son sous-traitant. La justice n’est pas de cet avis et déclare Darty responsable avec en prime une amande de 100 000€.

D’une manière générale, une entreprise est responsable de l’ensemble de ces outils informatiques même si ces derniers sont développés et maintenus par un tiers!

Pour finir

Avoir connaissance des grandes lignes de cette nouvelle régulation est important, à plusieurs égards.

Premièrement, vous pourrez en parler à votre responsable et/ou votre client afin de savoir s’il a conscience des changements de régulation à venir et éviter une amende potentielle de plusieurs millions.

Deuxièmement, les obligations de la GPDR vous donnent les grandes lignes pour une mise en place d’une gestion de données sensibles, chose que beaucoup de petites sociétés sont souvent incapables de faire, par manque de compétence, au sein de l’entreprise.

Et enfin pour les utilisateurs, cette réglementation va obliger les entreprises à plus de transparence sous peine de se voir lourdement sanctionnées. Cette transparence permettra à l’utilisateur de reprendre, un peu, le contrôle de ces données. Comme utilisateur, j’ai hâte de voir les effets d’ici quelques mois de cette régulation sur les entreprises qui basent leurs modèles économiques sur l’exploitation des données personnelles (google, facebook et consorts).

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Sources :

 

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