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Génération Linux : SQL Buddy, une alternative très légère à phpMyAdmin

dimanche 31 mars 2013 à 15:04

Je n'ai jamais aimé phpMyAdmin, je le trouve trop lourd, trop recherché par les robots et trop vulnérable aux attaques. Du coup, je me suis toujours refusé à l'installer sur mon serveur. J'ai toujours tout fait en ligne de commandes MySQL. Enfin tout... toutes les créations de bases et d'utilisateurs, mais jamais de ménage. Du coup, il y a quelques jours, je me suis rendu compte du bordel qu'il y avait dans ma base de données. J'ai donc décidé de chercher un utilitaire plus léger que phpMyAdmin pour faire un peu de rangement facilement. J'ai trouvé mon bonheur avec cette application géniale : SQL Buddy !

logo_sqlbuddy.png

Installation et configuration

J'ai mis "installation et configuration" en même temps pour la simple raison qu'il n'y a aucune configuration nécessaire. C'est ça que j'ai trouvé génial avec cette application c'est qu'il vous suffit de récupérer de zip sur le site officiel, dézippez-le sur votre serveur et accédez-y avec votre navigateur. C'est tout, vous n'avez plus qu'à vous connecter à votre base de données :)

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Utilisation

Une fois connecté, vous arrivez sur la page d'accueil de SQL Buddy qui liste les bases sur lesquelles vous avez les droits. Vous pouvez directement, via cette page, créer une nouvelle base de données et vous avez quelques explications, notamment sur les raccourcis claviers utilisables dans l'application :

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Nous allons explorer les différents onglets ensemble.

Onglet Utilisateurs

Cet onglet va lister les utilisateurs présents dans votre base (ici je les vois tous car je m'y suis connecté en tant que root) :

3.pngVous pouvez ajouter un nouvel utilisateur et choisir les bases sur lesquelles il va avoir tous les droits (ou certains uniquement).

Onglet Requête

Une petite interface simple qui va vous permettre de lancer des requêtes SQL directement :

5.pngOnglet Importer

Vous pouvez importer votre fichier .sql grâce à un formulaire :

6.png

Onglet Exporter

Vous pouvez également exporter tout ou partie de vos bases de données. Quelques options sont possibles comme, par exemple, l'export des données et/ou des structures ou encore la destination de votre export (en texte dans le navigateur ou dans un fichier .sql) :

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Vue et détail des bases

Quand on clique sur le nom d'une base dans le menu de gauche, cela va déplier un arbre et nous afficher la liste de ses tables. Ça va également afficher une vue plus détaillée de ces tables dans la partie centrale de la fenêtre :

8.png

Plusieurs actions sont possible dans cette fenêtre : la suppression de la base, la modification du jeu de caractères ou la création d'une nouvelle table :

9.png

Vue et détail des tables

En cliquant sur une table, on a une vue détaillée de ses champs, des infos sur cette table, la possibilité de la modifier/supprimer ou optimiser :

10.png

Conclusion

Nous avons déjà fini le tour de cette application. Comme vous avez pu le voir, elle est très simple mais les actions les plus courantes sont possibles. C'est vraiment mon coup de cœur du mois :) Cela m'a permis de faire un bon ménage de printemps dans ma base de données. Je suis tellement parano que j'ai supprimé cette application de mon serveur mais je n'hésiterai pas à la remettre en place pour mes prochaines actions sur ma base de données. J'espère que cet article vous donnera envie de l'essayer et de me donner votre avis ;)

À bientôt

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Etenil : Google docs, l'erreur de jugement

samedi 30 mars 2013 à 22:36

Je travaille ces derniers temps dans une entreprise ayant fait le choix de Google Docs pour sa gestion documentaire. N'ayant avant cela jamais utilisé la fameuse suite logicielle de Google, je m'y suis donc lancé sans à-priori particulier.

Il m'aura fallu assez peu de temps pour découvrir les limites de Google Docs. Il est très lent et peu fiable; il plante fréquemment lorsque je l'utilise avec des feuilles de calcul non triviales, et il est extrêmement lent à mettre à jour les formules et graphes lors de la modification de données.

Face à l'exaspération de devoir attendre parfois plus d'une minute pour voir les effets d'un changement sur une feuille de calcul, j'ai donc décidé d'ouvrir le fichier avec LibreOffice. Quelle naïveté, Google Docs utilise évidemment son propre format que LibreOffice ne supporte pas.

Google Docs permet aussi d'exporter le document au format ods, mais il s'agit d'un document incomplet, le filtre d'export n'étant apparemment pas au point.

Plutôt que continuer et compléter le document odsà la main, je me suis résigné à être inefficace. En effet, rien d'indique que l'import fonctionne mieux que l'export, et mes collègues attendent de moi des documents sur cette plate-forme.

Quelles sont donc les raisons du choix de cette suite office particulière? En creusant un peu, le cout est bien entendu sorti comme première raison. En effet pour mes collègues n'ayant jamais entendu parler de LibreOffice, les seules solutions considérées furent MS Office et Google Docs. Le prix prohibitif de MS Office a rendu le choix financier évident. D'autre part, Google Docs leur permet de partager et centraliser les documents. Mais cela pourrait être tout aussi bien accompli en utilisant n'importe quel service de partage de fichiers (NFS, FTP, voire Dropbox ou autre).

Globalement il y a peu de raisons d'utiliser Google Docs plutôt que LibreOffice, qui bat aisément le produit de Google sur tous les points sauf un, l'édition en temps réelle par plusieurs personnes, chose que l'entreprise pratique très peu de toute façons.

Bien entendu, je n'ai pas mentionné le fait que Google détient aussi toutes les données de l'entreprise, un mauvais choix quand on veut faire de la compétition à Google sur certains marchés...

Si vous aussi vous souhaitez créer une entreprise, réfléchissez bien aux technologies internes que vous choisirez plutôt que vous retrouver coincé sur un produit lent et inefficace; et choisissez libre!

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Geek de France : Langue de Troll #5 : Je suis un n00b mais je me soigne!

samedi 30 mars 2013 à 16:28

Source : http://a.tgcdn.net/

Récemment, et suite à un échange avec Idleman, j’ai publié un petit tuto expliquant comment (en pas à pas) installer Leed sur un hébergement mutualisé pour lequel j’ai eu des retours désagréables, qui mettent le doigt sur une situation qui semble nécessiter éclaircissement.

Geek de France est un site de news, info, tuto et tests orientés « Geek ». Par geek, je définis passionné. Ce qui m’amène – avec les différents auteurs de GDF – à tant tester des produits open-sources (idée qui me tient particulièrement à cœur) que des aspi-robots (demandez donc à Cyrille, il confirmera). Ce qui m’amène aussi à régulièrement me fritter contre les trolls du Web.

trollblog.png

Juste, et pour en revenir à Leed, voila un des derniers commentaires publiés sur la toile au sujet de mon tuto Leed :

« Le site de leed a une page installation. Il réinvente la lune celui-là. C’est curieux cette manie de fabriquer des tutos qui ne sont que des copier/coller de la page « Installation » de l’application. (…) Il ne fait que du copier coller. Un simple post signalant le projet et les liens s’y rapportant aurait été préférable à mon avis. »

leed_logo

Autant vous dire que si j’avais le franc  parlé de Linus Torvald, vous pourriez imaginez ce que j’en pense (et ça commence par F, Nvidia vous expliquera). Le commentaire ici est soft mais prend pour tout le monde parce qu’il est assez symptomatique de ce que peut être le Web et plus particulièrement le monde de l’open source.

Je ne sais rien!

Je vais vous dire franchement, mon sentiment : je ne sais rien. Mon site se voulant Geek (je répète passionné) ne m’empêche pas d’essayer de répondre à Mme Michu. Au contraire, je trouve bien plus honorable de tenter de simplifier une démarche que de se gargariser de sa pseudo connaissance. Pour en revenir à Idleman, j’aime énormément sa description Twitter, je cite :

« 14 ans d’informatique 2 ans de responsable en ingénierie logicielle 2 ans de master des systèmes d’informations et je ne sais rien… »

Autant vous dire que plus j’en apprends, plus je tenterai de vous en apprendre et plus je serai pauvre en connaissance. Soyez certain mes chers amis les trolls que vous ne savez rien et très certainement, j’en sais moins que vous mais je m’en réjouis, parce que j’aime apprendre!

Je me résume donc (moi TimCruz, un des auteurs GDF) :

Bon Geek de France ne vaut rien alors!

Geek de France ne vaut rien. En tous  cas, il ne vaut rien de plus que n’importe quel média de diffusion d’information. D’ailleurs, que tout ceux qui pense qu’en la matière, ça le rend inutile partent, je ne les retient pas. Pour le reste, je suis persuadé que la culture libre ou/et open-source ne s’enseignera réellement qu’à raison d’humilité. Je suis souvent bien trop peu humble et je me soigne.

Toujours est-il que OUI, je réinvente la roue et je suis persuadé que cela peut avoir une vrai plus-value pour le libre et je continuerai. Oui, je suis un n00b mais je me soigne vous l’aurez compris!

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Framablog : La position de Google sur les brevets et l'open source (+ avis de Gibus)

samedi 30 mars 2013 à 16:28

Dans un récent billet traduit ci-dessous, Google nous annonce s’engager à ne pas attaquer en premier un acteur de l’open source avec ses brevets, seule la riposte est envisagée.

Nous avons demandé à Gérald Sédrati-Dinet (Gibus) de l’April, l’un de nos spécialistes sur le sujet, non seulement de relire la traduction mais également de nous donner son éclairant point de vue.

« Mon avis est que c’est un pas dans la bonne direction de la part d’une entreprise informatique influente. Mais cet engagement illustre à merveille l’inadaptabilité intrinsèque du système de brevets aux idées informatiques. À quoi servent ces “brevets logiciels” si leur détenteur s’engage à ne pas les utiliser ? Si Google était cohérent, il compléterait cet Engagement pratique par un engagement politique visant à ce qu’aucun “brevet logiciel” ne puisse s’appliquer aux activités des développeurs et utilisateur informatiques. Une telle exception a été récemment proposée par Richard Stallman, Google irait-il jusqu’à la soutenir ? »

OpenSourceWay - CC by-sa

Prendre position sur l’Open Source et les brevets

Taking a stand on open source and patents

Duane Valz - 28 mars 2013 - Google Blog Open Source
(Traduction : brouberol, Neros, Melchisedech, cherry, gibus + anonymes)

Chez Google, nous pensons que les systèmes ouverts sont meilleurs (NdT : article sous le lien traduit par le Framablog). Les logiciels open source ont été à l’origine de nombreuses innovations dans l’informatique en nuage, le web mobile et l’Internet en général. Et alors que les plateformes ouvertes on été de plus en plus confrontées à des attaques via des brevets, obligeant les entreprises à se défendre en acquérant encore plus de brevets, nous restons attachés à un Internet ouvert — un Internet qui protège l’innovation réelle et continue de fournir des produits et services de qualité.

Aujourd’hui, nous faisons un pas de plus vers ce but en annonçant l’Open Patent Non-Assertion Pledge (Engagement ouvert de non-application des Brevets) : nous nous engageons à ne poursuivre aucun utilisateur, distributeur ou dévelopeur de logiciel open source sur la base des brevets spécifiés, à moins d’avoir d’abord été attaqués.

Nous avons commencé par identifier dix brevets reliés à MapReduce, un modèle de calcul permettant de traiter d’importants jeux de données initialement développé par Google — dont les versions open source sont désormais largement utilisées. Nous avons l’intention d’étendre au fur et à mesure l’ensemble des brevets possédés par Google concernés par cet engagement à d’autres technologies.

Nous espérons que l’Engagement OPN servira de modèle à l’industrie, et nous encourageons les autres détenteurs de brevets à adopter un engagement ou une initiative similaire. Nous pensons que cela a plusieurs avantages :

Notre engagement s’appuie sur des efforts passés d’entreprises comme IBM et Red Hat et sur le travail de l’Open Invention Network (dont Google est membre). Cela complète également nos efforts en matière de licences coopératives, sur lesquelles nous travaillons avec des entreprises partageant nos idées, afin de développer des accords de brevets qui permettraient de réduire les poursuites judiciaires.

Au delà de ces initiatives pilotées par l’industrie, nous continuons à soutenir les réformes pouvant améliorer la qualité des brevets tout en réduisant le nombre excessif de litiges.

Nous espérons que l’Engagement OPN fournira un exemple pour les entreprises cherchant à mettre leurs propres brevets au service du logiciel open source, qui contribuent à d’incroyables innovations.

Par Duane Valz, conseil en brevets

Crédit photo : OpenSourceWay (Creative Commons By-Sa)

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Simon Vieille : Développer un site web en php sans installer Apache, Nginx ou Lighttpd

samedi 30 mars 2013 à 01:45

Lorsqu'on développe un site internet et qu'on n'a pas l'âme d'un administrateur système, c'est pénible de configurer un serveur web. Quand on travail sur un projet versionné, c'est irritant de configurer un vhost à chaque nouvelle branche. Bref, pour développer, c'est chiant de se cogner la configuration d'un serveur...quelqu'il soit.

Depuis PHP 5.4.0, il est possible de lancer un serveur (voué au développement) très facilement. En effet, il suffit de se placer dans le répertoire de travail et de lancer une commande pour avoir un son serveur opérationnel.

$ cd /chemin/vers/le/projet
$ php -S localhost:8000

Dans cette commande, je décide que le serveur écoute sur le port 8000. Si je me rend sur mon navigateur à l'adresse http://localhost:8000/, alors mon projet est exécuté comme si c'était via un serveur web classique.

Développer un site web en php sans installer Apache, Ngiinx ou Lighttpd

La particularité de ce serveur se place dans le routage. Par défaut, si aucun fichier n'est explicitement indiqué dans la requête HTTP, alors le fichier index.php (ou index.html) servira de routeur : toutes les requêtes passeront donc par lui. On peut redéfinir le routeur par défaut et spécifier le répertoire de travail directement la commande de lancement du serveur.

$ php -S localhost:8000 -t /chemin/vers/le/projet
$ php -S localhost:8000 -t /chemin/vers/le/projet /chemin/vers/le/routeur.php

Si le routeur est redéfini, alors vous devrez gérer l'accès aux assets (@see la doc, exemple 3).

Bref, un outil très pratique pour déployer rapidement un environnement de développement PHP. Il est bon de noter que les requêtes sont servies de manière séquentielle donc vous aurez des pertes de performances.

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