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agatzebluz : Comment exécuter un script shell en ligne de commande

vendredi 21 septembre 2012 à 13:02

Suite à l’achat des jeux du Humble Bundle 6, je ne savais pas trop comment allait se passer l’installation. C’était compatible, mais comment ça allait se présenter … En fait, 3 des 5 jeux que j’ai installés étaient sous forme de scripts shell (fichier avec extension .sh).

Comme ce qui peut sembler évident pour des utilisateurs avertis ne l’est pas pour ceux qui ne rencontrent que très ponctuellement ce type de fichiers, voici comment exécuter un script shell.

Il faut d’abord rendre le script exécutable :

chmod +x /home/agatzebluz/script.sh

Pour l’exécuter, soit on le lance en tapant le chemin :

 /home/agatzebluz/script.sh

Ou on se met dans le dossier contenant le script puis on l’exécute :

cd  /home/agatzebluz/

./script.sh

Via Comment Ça marche

Comment exécuter un script shell en ligne de commande est un billet du Michtoblog Si vous aimez la cuisine, visitez l'index des recettes classées. Si vous préférez Ubuntu, c'est sur cette page. Pour Firefox, c'est sur cette autre page. Et les archives du blog sont ici.

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Antistress : Le diaporama facile sous GNU/Linux

vendredi 21 septembre 2012 à 12:00

Film 8 mm
« Vous n'avez pas, Monsieur Borne, le monopole des articles
sur les diaporamas, vous ne l'avez pas »

J'ai eu récemment à faire un diaporama sous forme de DVD vidéo à partir de photos – typiquement le genre de question qui se pose au mieux tous les cinq ans.

Pour ce travail, j'ai cherché un truc simple et efficace, le genre qu'on maîtrise en 45 secondes sans avoir à aller chercher des tutos à droite ou à gauche (investir plus de temps aurait été du gâchis vu mon usage). Et qui pique pas les yeux, étant sous GNOME.

Je vous donne sans plus attendre le nom du champion, ou plutôt des champions puisque c'est un couple qui a été retenu : Imagination + DeVeDe.

À ce jour, sous Debian Sid, le premier est dispo en version 3.0 (dernière version, du 6 mars 2012), et le deuxième en version 3.22 (dernière version, du 22 mai 2012).

Voilà la méthode expéditive pour parvenir à mes fins :

Première étape : créer un diaporama vidéo avec Imagination

Lancez Imagination et créez une nouvelle présentation où vous choisirez l'option « VOB (DVD Video) » et la définition « PAL » (notez que d'autres formats sont disponibles : OGV, FLV, 3GP).

Importez les images.

Remarquez que l'interface se décompose en trois panneaux. En bas, les miniatures des images importées. À gauche, l'aperçu de l'image en cours, et à droite, trois onglets : vidéo, audio, messages. Je vous laisse fouiller les nombreuses options du panneau droit : nous n'en utiliserons qu'une petite partie ici.

En bas, sélectionnez toutes les miniatures (ctrl+A). À droite, dans l'onglet vidéo, sélectionnez une transition le cas échéant (il y en a pléthore) : celle-ci sera répétée entre chacune des miniatures. Si vous souhaitez peaufiner, vous pouvez à présent modifier manuellement certaines transitions en agissant individuellement sur telle ou telle miniature. Le boutons Lecture de la barre d'outils vous permet de prévisualiser le résultat.

À droite toujours, activez l'onglet audio et importez vos musiques d'accompagnement. Attention : trop courte et votre diaporama finira en silence ; trop longue et il finira dans le noir. Ce point fait partie des améliorations attendues des prochaines versions.

Satisfait du résultat ? Cliquez alors sur Exporter et choisissez le ratio de l'image (4:3 ou 16:9).

Vous voilà à présent avec un magnifique fichier VOB (ce qui vous fait une belle jambe : pourquoi diable le logiciel s'arrête t-il à l'étape intermédiaire du VOB au lieu de proposer directement la génération d'un DVD vidéo ?!).

Deuxième étape : créer un DVD vidéo avec DeVeDe

C'est précisément ici que DeVeDe intervient.

Pour commencer, au menu d'accueil, choisissez « Vidéo DVD ».

Sous le panneau Fichiers à droite, cliquez sur le bouton « + ». Dans le nouveau panneau qui vient de s'ouvrir, sélectionnez votre fichier VOB nouvellement créé, assurez-vous que le ratio de l'image vous convient et déroulez les options avancées. Sous l'onglet Divers, sélectionnez l'option magique suivante : « Ce fichier est déjà un fichier MPEG-PS prêt à être gravé sur DVD/xCD », qui vous évitera de perdre du temps à réencoder le fichier (sans compter que chaque réencodage entraîne une perte très sensible de qualité). Validez pour revenir au panneau principal.

Au sein du panneau principal, vérifiez le format (PAL/SECAM) et la taille du disque puis dans les options avancées vérifiez que l'option suivante est bien sélectionnée : « Créer une image ISO ou des fichiers BIN/CUE, prêts à être gravés ». Cliquez sur « Suivant » et validez.

Insérez un disque puis, d'un clic droit sur l'ISO créée, sélectionnez « Graver sur le disque... » (vous pouvez aussi tester l'ISO avant de la graver en la chargeant dans VLC).

C'est tout !

NB : À titre d'alternative, Roozeec vous propose le couple Imagination+Openshot, ce dernier permettant de bien caler la piste son sur votre vidéo (en plus de gérer l'export au format DVD).

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Nÿco : Petites news du petit monde XMPP

vendredi 21 septembre 2012 à 11:06

Voici un petit tour d’horizon de l’univers Jabber, aka XMPP.

OAuth2 sut Gtalk

Le poids lourd Google a annoncé l’activation de OAuth2 sur Gtalk, leur service XMPP, ainsi que IMAP et SMTP donc Gmail. Dans le même mouvement, ils déprécient les méthodes d’authentification X-GOOGLE-TOKEN et SASL PLAIN. Développeurs de clients, à votre code !

Créer un client Gtalk

Dans la même sujet ou presque, un article a été publié sur le net linuxforu.com : Use XMPP to Create Your Own Google Talk Client. Il n’est pas frais, car publié dans ce magazine papier en mai 2010, mais republié sur le net en juin 2012. Quoiqu’il en soit, ça reste un bon article d’introduction.

Tigase : roadmap et STUN

Le serveur Tigase a publié sa roadmap : intéressant, car on y voit une 5.2 bien peuplée, puis une 5.3, 5.4 et une 6.0 et 7.0.

D’autre part, le service Tigase s’est octroyé les services d’un serveur STUN : c’est une bonne chose pour Jingle !

Psi 0.15 RC2

Justin Karneges a annoncé Psi 0.15 RC2 : allez tester l’un des rois des clients XMPP !

Fanout.io

Jutin, encore lui, a annoncé Fanout.io, un service de multicast sur HTTP et XMPP. Il en parle un peu plus en détail dans un article intéressant.

Err

Enfin, voici Err, un robot de chat, écrit en Python, sous licence GPLv3, prêt pour XMPP et IRC (et Campfire).


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Articles similaires

Framablog : De la question des marques dans le logiciel libre

vendredi 21 septembre 2012 à 10:05

Le navigateur Firefox étant libre, vous pouvez l’adaptez à vos besoins, le modifier et le distribuer mais vous n’aurez plus nécessairement le droit, sauf autorisation de la Fondation Mozilla, de l’appeler Firefox. Dans le cas contraire il faudra lui trouver un autre nom.

Même chose s’il vous prend l’envie de vendre des tee-shirts avec le célèbre logo du panda roux entourant la terre. Sans autorisation de la fondation cela ne vous sera pas légalement possible.

On pourrait presque dire que dans le logiciel libre tout est libre sauf sa marque (nom, logo…).

Cela se conçoit bien car il est important de savoir qui fait quoi, mais c’est souvent une surprise pour l’utilisateur.

Ce billet de Benjamin Mako Hill évoque donc de cette question du branding qui doit être au service du projet et non mettre des bâtons dans les roues de sa communauté.

Roadsidepictures - CC by-nc-nd

Open Brands

Open Brands

Benjamin Mako Hill - 2 septembre 2012 - Copyrighteous (blog personnel)
(Traduction : GPif, ehsavoie, Fe-lor, goofy_chromium, Louson, JoKoT3, Penguin, pwetosaurus, Giant Jack)

Fin juillet, les membres de l’Awesome Foundation m’ont invité à participer, lors de leur conférence, à une interessante discussion au sujet des marques ouvertes (NdT : Open Brands). Awesome est un jeune regroupement d’organisations qui s’interroge pour savoir s’il faut, et si oui comment, controler ceux qui utilisent le terme Awesome dans leur nom. Ils m’ont demandé d’intervenir pour présenter comment la communauté du logiciel libre abordait ce problème.

La gouvernance d’un logiciel libre est souvent étonnamment floue sur le sujet. J’ai assisté et participé a des discussions houleuses sur cette question de la marque, dans chaque projet de logiciel libre (réussi) où j’ai travaillé. Plusieures années en arrière, Greg Pomerantz et moi avons écrit, autour de quelques bières, un brouillon de politique de marque déposée pour la distribution Debian. J’ai également travaillé avec le responsable du projet Debian, Stefano Zacchiroli et un avocat de du Software Freedom Law Center afin d’aider à la rédaction d’un brouillon pour la politique de marque déposée du projet Debian dans son ensemble.

Grâce à ces réflexions, j’en suis venu à élaborer trois principes, qui, à mon avis, mènent à des discussions plus claires pour déterminer si la culture libre et le logiciel libre doivent enregistrer une marque déposée et, s’ils le font, comment ils doivent concevoir d’accorder ou non l’utilisation de la marque à d’autres (et sous quelles conditions). J’ai listé, ci-dessous, ces principes par ordre d’importance.

1. Nous voulons que les gens utilisent nos marques.

Les discussions concernant les marques déposées semblent tourner à un exercice consistant à imaginer tous les abus possibles de l’image de la marque déposée. C’est à la fois idiot et erroné. Il faut être très clair sur ce point : Notre problème n’est pas que les gens n’utilisent pas correctement nos marques, mais qu’ils ne sont pas assez nombreux à les utiliser. Le but primordial d’une politique de protection des marques devrait être d’en rendre possible et facile son utilisation légitime.

Nous voulons que les gens fabriquent des tee-shirts avec nos logos. Nous voulons que les gens écrivent des livres sur nos logiciels. Nous voulons que les gens créent des groupes d’utilisateurs et tiennent des conférences. Nous voulons que les gens utilisent, parlent, et fassent la promotion de nos projets, commercialement ou non.

Or le branding peut limiter la diffusion de notre marque et va ainsi nuire à nos projets. Parfois, après avoir soigneusement considéré ces inconvénients, nous pensons que ces compromis en valent la peine. Et c’est parfois le cas. Cependant, les projets sont souvent trop prudents, et en conséquence font l’erreur de trop vouloir contrôler. Je pense que le désir des projets libres de contrôler leur marque a fait plus de dommage que tous les mauvais usages des marques mis bout à bout.

2. Nous voulons que nos projets soient capables d’évoluer.

La création d’une marque déposée donne le pouvoir légal de contrôler une marque dans les mains d’un individu, d’une firme ou une organisation à but non lucratif. Même si ça n’a pas l’air d’être si important, ce pouvoir est, fondamentalement, la capacité à déterminer ce que le projet est, et ce qu’il n’est pas.

J’ai entendu dire que dans le monde politique américain, il n’y a aucune marque déposée pour les termes Républicain ou Démocrate et qu’aucune permission n’y est requise pour créer une organisation affirmant appartenir à l’un ou l’autre parti. Et cela n’implique pourtant pas de confusion générale. À travers les structures sociales et organisationnelles, on voit clairement qui en fait partie ou non, et qui est à la marge.

Plus important, cette structure permet à de nouvelles branches et des groupes extérieurs à la ligne officielle de grandir et se développer en marge. Les deux partis se disputent depuis le XIXe siècle, ont changé de position dans le spectre politique sur un grand nombre de questions, et ont été le lieu d’importantes divergences idéologiques internes. La plupart des organisations devraient aspirer à une telle longévité, à de tels débats internes et à une telle flexibilité.

3. Nous ne devrions pas troubler nos communautés.

Bien qu’ils soient souvent sources d’abus, les marques sont foncièrement en faveur des consommateurs. Le but des marques légalement déposées est d’aider les consommateurs à ne pas être induits en erreur sur la source d’un produit ou d’un service. Des utilisateurs peuvent aimer un logiciel du projet Debian, ou peuvent le détester, mais il est agréable pour eux de savoir qu’ils ont la Qualité Debian lorsqu’ils téléchargent une distribution.

Bien évidemment, protéger des marques légalement n’est pas le seul moyen pour atteindre ce but. Les noms de domaine, les politiques internes et les lois contre la fraude et l’usurpation d’identité servent également ce but. L’Open Source Initiative a fait une demande de marque déposée pour le terme open source, et leur demande a été heureusement rejetée. L’absence d’enregistrement d’une marque ne les a pas empêchés de contrôler l’utilisation de ce terme. Si certaines personnes tentent de donner le terme open source à leurs produits open source alors qu’ils ne le sont pas, elles sont rappelées à l’ordre par une communauté de personnes qui savent de quoi ils parlent.

Et puisque les avocats sont rarement dans la boucle, il est difficile de savoir si déposer une marque aiderait dans la grande majorité des cas. Il est également vrai que la plupart des structures du libre manquent d’argent, de conseils juridiques ou de temps, pour obliger à une utilisation correcte de la marque. Il est effectivement très important que votre communauté d’utilisateurs et de développeurs sache précisément ce qu’est, et ce que n’est pas, votre produit et votre projet. Mais comment nous décidons d’arriver à cela n’est pas quelque chose que nous devons considérer comme acquis et tout le monde doit être impliqué dans les décisions.

Crédit photo : Roadsidepictures (Creative Commons By-Nc-Nd)

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Denis Szalkowski : Gnome a-t-il fait perdre Linux sur la station de travail ?

vendredi 21 septembre 2012 à 08:39
Par     21 septembre 2012  - Catégorie(s): Linux  Linux

KDE, pour que Linux retrouve des couleurs Sur la station de travail !En installant hier KDE sur 10 stations de travail, remplaçant Ubuntu par openSUSE, j’ai eu la surprise de retrouver une interface utilisateur digne de ce nom. Comme beaucoup de « linuxiens », j’avais troqué KDE 4 et ses « fabuleux » plasmoïdes pour Gnome 2. Avec l’arrivée de Gnome 3 et de Unity sous Ubuntu, ils n’étaient plus possibles d’expliquer à des utilisateurs imprégnés des interfaces  comme celles de Windows XP ou de Windows 7 que Linux offrait une réelle alternative à leurs bureaux « riches » ! Les choix des développeurs de l’interface Gnome sont devenus de plus en plus incompréhensibles. La question se pose aujourd’hui de savoir s’il y a d’ailleurs encore un pilote dans l’avion.

Faire le choix de KDE

Le choix de Gnome s’était imposé aussi du fait de sa légèreté supposée, en comparaison à la lourdeur de KDE. En réalité, dès 2006, j’avais pu démontrer que, sous Fedora 5, KDE consommait beaucoup moins de mémoire que Gnome. C’était donc totalement faux !  En comparant Gnome à KDE sur une openSUSE 12.2, j’arrive à 198 Mo pour Gnome 3 et 210 Mo pour KDE 4. Le surplus de consommation mémoire est aujourd’hui du côté de KDE. L’écart n’est pas aussi significatif et ne saurait justifier l’emploi de Gnome pour cette simple raison !

Le désamour de la communauté des linuxiens vis à vis de KDE était en fait lié au mode de licence de son environnement Qt qui, depuis la version 4.6, est passé sous licence Open Source. La fatwa vis à vis de KDE n’a donc plus lieu de perdurer !!!

Les points forts de la logithèque KDE

La logithèque KDE renferme quelques véritables pépites. Citons, pesle-mesle :

  • Dolphin, gestionnaire de fichiers,
  • K3B, logiciel de gravure,
  • Kmail, client de messagerie qui, contrairement à Thunderbird, prend en charge les expressions régulières,
  • Koffice, une alternative légère à LibreOffice sous Linux,
  • Aggregator, un agrégateur de flux RSS,
  • Konqueror, un autre navigateur.

Tous ces logiciels sont installables sous Gnome. Vous pouvez tester d’entre eux en les installant sous Windows.

 

Autres billets sur le sujet :

Dsfc Dsfc

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