PROJET AUTOBLOG


Planet-Libre

source: Planet-Libre

⇐ retour index

Romaine Lubrique : Public Domain Rank ou le Top 50 automatique des auteurs de Wikipédia

mardi 18 novembre 2014 à 10:38

Le calendrier de l'avent du domaine public est un projet porté par SavoirsCom1 qui consiste à dévoiler chaque jour de décembre un auteur entrant dans le domaine public le 1er janvier suivant. On se retrouve donc avec une liste de 31 noms, mais comment s'effectue la sélection ?

Un peu au hasard pour tout vous dire. Nous allons sur des bases de données d'auteurs pour y rechercher ceux morts 70 ans auparavant. Puis nous opérons un tri nécessairement subjectif selon des critères tels que la renommée, la discipline, la nationalité, le sexe...

Allen Riddell, professeur dans le New Hampshire, a voulu abolir ce hasard en proposant un algorithme issu de données brutes de Wikipédia : le « Public Domain Rank ».

Selon les années, les décennies ou des champs particuliers (les femmes écrivains américaines, les philosophes français du XXè siècle, ), on se retrouve ainsi à chaque fois avec un classement ordonné d'auteurs susceptible d'aider dans leur choix des projets de curation du domaine public comme Gutenberg, LibriVox ou SavoisCom1.

Allen Riddell explique comment il a procédé dans son étude Public Domain Rank : Identifying Notable Individuals with the Wisdom of the Crowd. Le calculateur puise ses données dans la base de près d'un million d'auteurs présents sur Wikipédia en s'intéressant à des informations comme la taille et l'âge de l'article, son trafic, la date de sa dernière modification, etc. Puis on corrèle le tout avec le site de livres électroniques The Online Books Page pour aboutir à un certain score.

Ainsi, si je me montre curieux des nouveaux entrants du domaine public en France le 1er janvier 2015, je vais me rendre sur le classement des morts en 1944 avec un résultat dont je vous laisse juge de la pertinence [1]. Les chanceux [2] Canadiens pourront quant à eux se rendre sur 1964 et donner par exemple priorité à la numérisation des œuvres de Flannery O'Connor.

La méthode ne s'intéresse qu'aux données de la Wikipédia en langue anglaise et possède de nombreux biais, à commencer par tous ceux de l'encyclopédie elle-même. Mais elle a son intérêt en se passant automatiquement des comités de sélection pour faire confiance à la sagesse des foules.


[1] À comparer dans quelques jours avec la nouvelle mouture du calendrier qui, invitation en avant-première, sera inaugurée le 1er décembre prochain à Numa.

[2] Le droit d'auteur au Canada a une durée de 50 ans post mortem contre 70 ans en France.

Gravatar de Romaine Lubrique
Original post of Romaine Lubrique.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

La vache libre : GSmartControl – Vérifiez l’état de vos disques durs sous GNU/Linux, BSD, MS Windows et OS X

lundi 17 novembre 2014 à 14:23

GSmartControl_001

Même si tous les composants de nos machines sont importants, les disques durs nécessitent plus d’attentions que tous les autres, car c’est eux qui détiennent l’essentiel de notre vie numérique. On y stocke nos documents, nos fichiers, nos photos etc, et quand ils tombent en panne c’est bien souvent la catastrophe. Si nous ne pouvons pas éviter les pannes matérielles, il nous est cependant possible d’éviter la catastrophe avec quelques précautions de base et un peu de surveillance. Pour ce qui est des précautions je préconise de toujours sauvegarder ses fichiers en double ou en en triple exemplaires, sur différents supports de stockages. Vous pouvez par exemple utiliser deux disques durs externes, avec pourquoi pas une troisième solution en ligne pour assurer le coup. Avec ça il faudrait une guerre nucléaire totale capable de nous renvoyer à l’ère des dinosaures, pour avoir raison de « toutes » nos données numériques. Même si cela ne vous dispense pas d’effectuer des sauvegardes, vous pouvez également ne pas attendre la panne et surveiller vos disques durs à l’aide d’un utilitaire dédié tel que GSmartControl.

Il s’agit d’un GUI pour Smartmontools, qui va vous permettre de connaître l’état de vos disques durs et au besoin d’effectuer différents tests. Vous aurez le choix entre un test rapide ayant pour but de rechercher les problèmes les plus courants, ou un test plus complet, qui va tenter d’analyser tous les secteurs de votre disque. Le test étendu peut prendre plusieurs heures, mais bien entendu le diagnostique n’en sera que plus complet.

Comme vous avez pu le voir sur l’image d’illustration, l’interface de GSmartControl est assez simpliste et affiche dès le lancement les différents supports présents sur votre PC. Vous pouvez dès lors en sélectionner un et avoir accès à une foule d’informations le concernant (nom, capacité, nombre de secteurs, firmware etc) via les différents onglets.

Device Information - -dev-sda: WDC WD5000BPVT-00HXZT3 - GSmartControl_003

Le dernier onglet est tout spécialement intéressant, dans la mesure où c’est celui qui va permettre de lancer les tests. Après avoir sélectionné le type de test souhaité et après l’avoir lancé, la barre de progression nous indique une estimation de durée et l’état d’avancement de la tâche en cours :

Device Information - -dev-sda: WDC WD5000BPVT-00HXZT3 - GSmartControl_002

Une fois les test achevé vous pouvez consulter le résultat depuis l’application, ou l’enregistrer dans un fichier .txt pour le consulter ultérieurement.

Smartctl Output - GSmartControl_004

C’est simple, efficace, mais comme pour tous les softs de ce type, l’interprétation des résultats dépendra en partie de vos connaissances. Ce n’est pas toujours facile pour un débutant de faire le tri dans tout ça. Ceci étant dit il est toujours intéressant d’avoir ce genre d’outil sous la patte, d’autant plus qu’il est disponible sur presque toutes les distributions GNU/Linux, BSD, MSWindows et Mac OS X.

Si ça vous tente vous pouvez en savoir plus sur GSmartControl en visitant le site du projet, ou la page Sourceforge qui lui est dédiée.

Si vous souhaitez l’installer vous pouvez vous rendre sur cette page, où vous trouverez les binaires et les instructions d’installation pour les différentes distributions GNU/Linux.

Si vous tournez sur Arc Linux et Manjaro, il suffit d’entrer la ligne de commande suivante dans un terminal :

sudo pacman -S community/gsmartcontrol

Amusez-vous bien.

Gravatar de La vache libre
Original post of La vache libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Blogmotion : Prise en main du Raspberry Pi B+

lundi 17 novembre 2014 à 09:15

Le Raspberry Pi (RPI) est un produit qui me faisait de l'oeil depuis longtemps. Son côté DIY et son tarif ont suffit pour me convaincre.

RPI-b-plus

Avec la sortie du modèle B+ j'ai décidé de sauter le pas et d'en acquérir un, non seulement pour le tester mais aussi pour remplacer mon boitier multimédia (HTPC).

Je me suis posé pleins de questions lors de la découverte du produit et j'ai grapillé les réponses au compte goutte forum après forum, donc je vous propose une synthèse et découverte du produit qui vous facilitera la tâche.

Made in UK

Le RPI est un nano-ordinateur low cost, monocarte  et dont la puissance de calcul est assuré par un processeur ARM. C'est est programmeur britannique, David Braben, qui est à l'origine de ce bijou technologique ainsi que de la fondation Raspberry Pi.

La première version est sortie en 2012, plusieurs modèles sont sortis depuis :

C'est ce modèle sorti en juillet 2014 que je vous présente : le Rasberry Pi modèle B+.

Du côté des spécs :

Cela peut surprendre mais le CPU, GPU et la RAM sont embarqués au sein de la même puce (broadcom BCM2835).

Son prix tourne aux alentours de 35 euros, le mien venant de notre partenaire RobotShop chez qui on trouve des robots personnels, professionnels, des plateformes de développement, kits, et des pièces robotiques spécialisées. Le siège social de RobotShop est basé au Canada mais le site dispose d'un entrepôt en france qui assure des livraisons rapides. Sur les 3 commandes que j'ai passées toutes sont arrivées en 48h.

rpi-cote-usb-ethernet

L'avantage de RobotShop c'est qu'il s'agit d'un site spécialisé, donc on trouve un grand nombre de pièces et accessoires pour le monde du Raspberry Pi.

Les accessoires à ne pas oublier

Le RPI est modulaire, c'est ce qui fait sa force et son prix si attractif car il est livré nu. Voici la liste d'accessoires que j'ai choisis.

Les indispensables :

N'achetez pas d'alimentation au rabais car une tension stable et de qualité est essentielle pour le fonctionnement de votre RPI, celle-ci fait l'unanimité avec sa garantie 3 ans.

Conseillé :

Placez des dissipateurs est utile si vous surcadencez (O/C) le CPU du Raspberry Pi. Avec le modèle B+ seuls deux dissipateurs sont utilisables, le troisième est trop gros pour être placé sur le régulateur. Vu le prix c'est toujours bon à prendre si contribue à la durée de vie du RPI (+ d'infos).

Sans puis avec les dissipateurs :

rpi-dissipateur

Quelle distribution installer ?

Tout dépend de la raison qui a motivé l'achat de votre RPI. Bidouilles et DIY, NAS, serveur web, système embarqué, etc. Dans mon cas je voulais y installer XBMC, qui s'appelle maintenant Kodi afin d'en faire un centre multimédia open source.

Voici les distributions que j'ai testées :

J'ai choisi OpenELEC car c'est la distribution qui démarre le plus vite sur le RPI, en 10 à 20 secondes. Raspbmc est la plus complète et donc la plus lourde et xbian se situe entre les deux. Si vous souhaitez pousser plus loin la comparaison je vous invite à lire ce billet chez LH (en).

Pour éviter de tout réinstaller à chaque fois j'ai acheté 3 cartes micro SD, ce qui me permet de jouer avec sans limite. Là encore la taille de la carte micro SD dépend de vos besoins, 8 Go est conseillé mais vu l'écart de prix je n'ai acheté que des 16 Go. Et pour éviter de poireauter 20 minutes avant de tester une distribution je n'ai pris que des classes 10.

Attention aux cartes que vous achetez, toutes ne sont pas compatibles et d'autres ne le sont qu'à moitié. Soit vous achetez celles que je vous ai recommandées ou vous consultez cette liste mais il y a peu de micro SD face aux micro SD. Et si vous vous posez la question de la différence entre micro SD et micro SDHC les deux fonctionnent, c'est juste une histoire de capacité et de norme.

Deux leds à ne pas ignorer

Le RPI dispose de deux leds :

Il se peut que la led rouge s'eteigne lors de très brefs moments, mais elle doit rester allumée en permanence normalement. Si elle s'éteint c'est que la tension d'entrée est inférieure à 4,7 v ou que l'intensité est inférieure à 600 mA.

Si une clé usb, une souris ou un clavier consomment un maximum de 100 mA. Un disque dur 2,5" auto alimenté consomme jusqu'à 500 mAh. Si votre alimentation délivre 1500 mA (1,5A) vous ne pourrez pas connecter deux disques USB. Le RPI est censé être protégé contre ces phénomènes, mais je vous déconseille de tenter le diable.

Comment installer son OS ?

Contrairement à un ordinateur l'installation ne se fait pas via le RPI. Il n'existe pas de BIOS dans le RPI, on y trouve à la place un fichier de configuration nommé config.txt. Ce fichier est présent dans une partition FAT d'environ 128 mo sur carte micro SD :

partition-carte-sd

Il vous faut un ordinateur qui va pré-installer le système sur la carte micro SD. Cela fonctionne sur Windows, Mac et Linux et dans notre cas ce sera sous Windows.

L'installation se fait généralement via deux méthodes :

Win32DiskImager est un logiciel gratuit et open source, il suffit de préciser le fichier IMG et la lettre correspondant à la carte micro SD :

w32_write

Extraire une image c'est comme prendre une photo, ceci contient tout le système de fichiers et les partitions, de façon analogue à une image Ghost/Acronis. Vous n'avez plus qu'à insérer la carte dans le RPI puis de brancher l'alimentation, laissez-vous guidez pour la fin de l'installation.

Si vous avez un doute sur votre carte SD n'hésitez pas à la formater complètement avant d'extraire une image à l'aide du freeware SD Formatter (Windows / Mac) :

sd_formatter

Ne vous fiez pas à la taille, 128 MB dans l'exemple, qui représent la taille actuelle de la première partition. Toutes les partitions seront bien supprimées.

Si vous ne vous sentez pas à l'aise avec ces manipulations vous pouvez opter pour NOOBS :

Alimenter les ports USB

Par défaut l'intensité d'alimentation des ports USB est trop faible et ne permet pas d'y connecter un disque dur 2,5".

Pour corriger le tir il suffit d'éditer le fichier config.txt avec Notepad++ pour y ajouter à la fin :

# max_usb_current=1 pour alimentation HDD
max_usb_current=1

Si votre distribution est trop ancienne c'est ce paramètre qu'elle comprendra :

# safe_mode_gpio=4 pour alimentation HDD
safe_mode_gpio=4

La plupart des disques dur USB 2,5" seront correctement alimentés. Je vous conseille de brancher votre disque USB avant la mise en route du RPI, cela évite de tirer sur l'alimentation pendant qu'il fonctionne au moment de brancher le disque.

Attention : j'ai eu le cas d'un disque récalcitrant de marque freecom qui a refusé de démarrer correctement, probablement que la carte SATA vers USB consommait trop de courant. Dans ce cas précis le disque fera un bruit caractéristique "tic, tic, tic" car le courant envoyé via le port USB est insuffisant.

Deux solutions si vous êtes dans ce cas :

  1. utiliser un hub USB ayant sa propre alimentation, comme celui-ci
  2. connecter un deuxième câble USB, tous les disques ne le permettent pas

note : avec la librairie wiringPi suivez ces instructions

Overclocker le CPU

Le RPI est une machine ne disposant que de 512 Mo de RAM. De fait il n'est pas optimisé pour faire tourner un environnement graphique, aussi léger soit-il. Même avec une classe 10 la navigation web est fastidieuse et pénible. Il existe d'autres alternatives plus puissantes au RPI :

Attention : ne pratiquez pas l'overclooacking sans investir dans un dissipateur

Si toutefois vous souhaitez surcadenser le CPU/GPU de votre RPI, c'est possible. Depuis Raspbian un menu vous permettra d'y accéder directement et le fera pour vous.

Sinon ça se passe dans le fichier config.txt :

# Overclock mode settings.
#
# default recommended values are: arm_freq | core_freq | sdram_freq | over_voltage
# no overclocking : 700 | 250 | 400 | 0
# mode 'Modest' : 800 | 300 | 400 | 0
# mode 'Medium' : 900 | 333 | 450 | 2
# mode 'High' : 950 | 450 | 450 | 6
# mode 'Turbo' : 1000 | 500 | 500 | 6

arm_freq=900
core_freq=333
sdram_freq=450
over_voltage=2

# set to 'force_turbo=1' to disable dynamic overclocking (you can lose your warranty!)
 force_turbo=0

Dans l'exemple nous avons défini les paramètres sur Medium. A moins de savoir ce que vous faites ne vous amusez pas à choisir des valeurs exotiques selon la météo.

J'attire votre attention sur la dernière ligne "force_turbo=0". Si vous mettez "1" comme valeur vous perdrez votre garantie en cas de surchauffe du RPI, alors que dans le cas contraire si le RPI ne peut pas tenir les valeurs d'O/C il reviendra en mode par défaut. Il s'agit donc d'une sécurité que je vous déconseille de désactiver.

Vous pouvez utiliser un script de stress pour vérifier si votre RPI supporte l'O/C. Pour contrôler la températeur ça se passe avec la commande :

more /sys/class/thermal/thermal_zone0/temp

Sous XMBC je ne vois aucun intérêt à surcadenser car tout fonctionne parfaitement bien. Le décodage matériel fonctionne nickel, même avec des vidéos full 1080P de 30 Go lues via NFS sur un NAS Synology. Le GPU est excessivement bon si on le compare à la puissance de calcul pure du CPU.

DIY - Ajouter un bouton power/reset

Le RPI ne dispose d'aucun bouton de mise en route, et c'est fâcheux. Pour le mettre en route il suffit de brancher l'alimentation et il démarre tout seul. Il ne supporte pas les paquets magiques (WoL) et ne peut donc pas être allumé à distance via le réseau.

J'ai eu l'idée d'ajouter un bouton poussoir, et après coup j'ai vu que je n'étais pas le seul. J'ai souhaité que cet interrupteur ne soit pas directement soudé mais amovible, pour pouvoir ouvrir le boitier facilement sans déssouder quoi que ce soit. Voilà le résultat :

bouton_pwr_reset

Voyons comment ça fonctionne. 

A côté du connecteur "display" se trouvent deux pastilles à côté desquelles est écrit "RUN". Si vous faites contact entre ces deux pastilles, cela a pour effet de :

rpi-run

Pour ajouter ce bouton plusieurs étapes sont nécessaire, il faut :

  1. Souder 2 broches sur les plots RUN
  2. Fabriquer un connecteur 2 broches
  3. Percer le boitier que l'interrupteur dépasse
  4. Souder l'interrupteur au connecteur
  5. Coller l'interrupteur au boitier

J'ai soudé mon connecteur 2 broches sur l'emplacement RUN :

2-pin

Pour l'interrupteur j'ai choisi un interrupteur arduino que j'ai du réhaussé en collant un morceau issu d'un autre interrupteur récupéré d'un vieux PC. En effet l'épaisseur du boitier ne permettait pas au bouton de dépasser. Optez plutôt un bouton dans ce style, on en trouve dans de nombreux appareils comme les radio réveils.

Pour le connecteur 2 broches j'ai récupéré un vieux câble audio derrière un lecteur CDROM de PC, celui qui était relié à l'époque aux cartes son. Puis je l'ai poncé car il était trop haut et ne rentrait pas dans le boitier. J'ai utilisé mon outil favoris pour finaliser le tout : le pistolet à colle. J'ai fixé les cosses qui se baladaient dans le connecteur poncé et j'ai aussi fixé l'interrupteur dans le couvercle pour qu'il ressorte via le trou percé préalablement :

rpi-connecteur

Et voilà, notre Pimp my Pi est terminé !

Et la télécommande ?

Pour la télécommande vous avez le choix :

C'est cette option que j'ai pour l'instant retenue, non pas avec l'application officielle mais avec Yatse, une application Android que plus que parfaite. La version gratuite est pleinement fonctionnelle et peu restrictive, sauf si vous avez besoin d'ajouter des plugins.

Conclusion

Le Raspberry Pi est un produit merveilleux et sans limite. Il suffit de chercher les mots clés qui vont bien sur Google pour trouver toutes sortes d'idée. Que ce soit pour un HTPC, de la domotique, de l'électronique... les possibilités sont sans fin.

Que ce soit pour chez vous, à l'hotel ou chez des amis, il se trimballe de partout. Vous pouvez même le faire fonctionne sur batterie, ou via une alimentation USB de poche. Le seul reproche que j'ai à faire c'est l'incompatibilité totale avec Netflix, j'ai essayé Netflixbmc et xbmcflicks sans succès au moment de lancer la lecture. Tant que la librairie NSS n'est pas compilée pour ARM, pas de solution. Gardons espoir car un fork permet de faire tourner Netflix sur Android TV. Seule alternative payante avec PlayonTV.

Le plus gros avantage du Raspberry Pi est qu'il est évolutif et non bridé par un firmware constructeur opaque, le tout pour environ 50 euros soit deux fois moins cher que les players du marché. Le monde XBMC/Kodi est tellement vaste et génial que le RPI peut télécharger les sous-titres, résumés, fond d'écrans associés à un film, épisode, série... Pour vous faire une idée de XBMC/Kodi vous pouvez l'installer sur Windows, Mac et Linux, avant de vous lancer sur un Raspberry Pi.

N'hésitez pas si vous avez des questions, d'autres billets suivront sur le RPI.

Liens utiles :

  1. Guide config.txt
  2. Licences codec
  3. Passion-xbmc
  4. Quick Start Guide
  5. FAQ (en)
BM vous parraine en mode Premium chez iGraal.fr : 10 euros offerts à l'inscription :)
Vous devriez me suivre sur Twitter : @xhark

Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 17/11/2014 | 10 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

Vous risquez d'être aussi intéressé par :

Gravatar de Blogmotion
Original post of Blogmotion.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Planet Libre : Brèves du Planet Libre - lundi 17, novembre 2014

lundi 17 novembre 2014 à 00:00

Mozilla hébergera des noeuds Tor - Numerama

Mozilla Firefox Tor pistage


antistress : "Mozilla a annoncé lundi la création d'une nouvelle initiative baptisée Solaris, montée en partenariat avec le Tor Project le Center for Democraty & Technology (CDT), pour favoriser les collaborations dans le domaine de la protection de la vie privée des utilisateurs."


Gravatar de Planet Libre
Original post of Planet Libre.Votez pour ce billet sur Planet Libre.

Vincent Gay : yaourt paginé et en couleur

dimanche 16 novembre 2014 à 09:35

extrait du wiki de archlinux.fr :

Yaourt est un programme en ligne de commande qui interface les fonctions de pacman et makepkg pour la gestion des paquets sous Arch Linux.

Cet outil bien connu des archers est particulièrement utile dans son mode interactif combinant recherche et installation (qui est du reste le mode par défaut). Pour les débianeux essayez d'imaginer un apt-cache search en couleur vous permettant de sélectionner dans le résultat le ou les paquet(s) à installer (peut-être cela existe-t-il).

Toutefois la recherche s'effectuant tant sur le nom du paquet que sur sa description, et intégrant d'office tous les paquets du dépôt des utilisateurs AUR, le nombre de lignes résultant peut vite devenir important. Et même gênant car le plus souvent ce qui nous intéresse est au sommet de la liste, provenant des dépôts officiels (core, extra, community, multilib) quand les dernières lignes que nous voyons, au moment de saisir le numéro des paquets à installer, ne contiennent que des paquets AUR. Dans un émulateur de terminal en mode graphique c'est le recours assuré à l'ascenseur ou à la molette !

Une solution est la pagination en utilisant une commande comme more, less ou most. Il existe pour cela l'option --pager. Extrait de la page man :

--pager
           Use $PAGER to show search results.

Il faut donc préalablement définir $PAGER :

export PAGER=less

ainsi la commande yaourt --pager monpaquet vous permettra de naviguer dans la liste avec les touches de paginations. Il suffira d'appuyer sur la touche q pour sortir de less et de se voir demander de saisir sa sélection.

Parfait.... mais il y a encore un petit quelque-chose à régler : la sortie n'est plus en couleur, l'option --pager désactivant cette caractéristique. Elle peut se rétablir avec l'option --color mais il faut alors demander à less d'autoriser les caractères spéciaux, ce qui se fait par l'option -r ⇒ export PAGER="less -r"

Et comme la commande finale (yaourt --color --pager) est un peu longue je me suis fait un alias et j'ai mis tout ça dans mon .bashrc :

export PAGER="less -r"
alias fromage="yaourt --color --pager"

Gravatar de Vincent Gay
Original post of Vincent Gay.Votez pour ce billet sur Planet Libre.