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Blogmotion : Comment Netflix encaisse-t-il autant de charge ?

mercredi 25 mars 2015 à 09:20

Netflix repose sur une infrastructure maison. Tout le monde se demande comment tout ça peut fonctionner aussi bien ?

netflix-infra-software

Des débit monstrueux à délivrer et des millions de clients à travers 50 pays. Mais comment l'infra Netflix arrive-t-elle à encaisser tout ça ?

netflix-infra

Du côté du matériel tout est public avec la liste des composants utilisés, et les points d'interco sont aussi dispo pour ceux que ça intéresse, on y trouvre par exemple FRANCE-IX qui est de 50G.

Et bien ça vous peut-être vous surprendre mais la plupart des outils sont libres, développés par les ingénieurs de Netflix en partenariat avec quelques fois d'autres grosses sociétés du web comme twitter. Netflix utilise Amazon AWS, mais comme les outils mis à disposition par Amazon ne convenaient pas les gars de Netflix ont développé leur propre outil de gestion optimal des ressources. Et ils ont mis les sources à disposition sur github, take that amazon!

Parmi les logiciels et moteurs utilisés : Hadoop + langage Pig, ElasticSearch, Jenkins, Apache Cassandra / Cassandra, Astyanax, Genie, moteur SQL Presto... et bien d'autres comme le rapportent nos confrères de JournalDuNet.

Retrouver toutes ces infos sur Netflix OSS (Open Source Software) et sur le blog technique officiel. Si vous voulez savoir chez quel opérateur le débit mesuré est le meilleur, c'est par là.

En bonus une petite vidéo en anglais pour ceux qui seraient intéressés :

Finalement c'est un peu toujours pareil, les meilleurs créent leurs propres outils pour pouvoir proposer un service innovant. A la différence de Google et de son système de fichiers distribué (GFS), Netflix libère un paquet d'outils et on ne peut que féliciter cette démarche.

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Article original écrit par Mr Xhark publié sur Blogmotion le 25/03/2015 | 5 commentaires |
Attention : l'intégralité de ce billet est protégée par la licence Creative Commons

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Chimrod : Revue du système Sailfish OS (1/2)

mercredi 25 mars 2015 à 00:00
Logo de sailfish OS

Logo de sailfish OS

J’ai publié la semaine dernière ma première application pour Sailfish OS. Il s’agit du système qui tourne sur les téléphones Jolla. Ce petit jeu permet de charger des problèmes de go déjà préparés, pour ensuite les tester et rechercher la solution. La première version a été publiée sur le site openrepos.net la semaine dernière, pour la première version du jeu avec les fonctionnalités que je souhaitais. C’est l’occasion de faire une petite revue du développement pour Sailfish OS.

Présentation

Sailfish OS est un système d’exploitation tournant sur le téléphone Jolla. Le système est construit en utilisant Qt et Wayland pour la partie graphique. Un terminal est nativement disponible sur le téléphone, et la connexion ssh est prévue sans qu’il ne soit nécessaire d’installer quoi que ce soit. On peut donc dire qu’un bidouilleur sous linux retrouve facilement ses marques sur le téléphone et le système.

L’ide

Les développeurs ont eut le bon gout d’utiliser des technologies existantes pour faire l’environnement de développement. On dispose donc d’un package comprenant:

  • Une IDE — Qt Creator
  • Une machine virtuelle pour faire la compilation vers ARM
  • Une machine virtuelle pour émuler le téléphone.

Le développement se fait donc en QML, et un binding python est également disponible.

Capture d'écran de l'environnement de travail

Capture d’écran de l’environnement de travail

Des exemples sont fournis, permettant de lancer quelques applications, principalement en QML et javascript; la partie C++ est limitée au lancement de l’application.

On peut remarquer des incohérences autorisées par l’éditeur et le compilateur dans l’agencement des composants — par exemple il est possible de mettre un composant «page» dans un autre composant «page» ce qui provoque des erreurs à l’affichage ou dans le comportement. Quand on a pris l’habitude des langages fortement typés où le compilateur bloque tout programme mal structuré, ça agace… Il s’agit d’un problème dans l’éditeur Qt Creator et non sur le système mais pour un développeur qui ne connaît pas, ce genre de problème met du temps avant d’être compris et résolu.

Les composants

L’interface de Sailfish est construite en enrichissant la base Qt de nouveaux composants, qui correspondent à l’interface du téléphone. Il est donc facile de construire une application qui s’intègre dans l’ergonomie du téléphone, puisque l’utilisation des composants standards va donner une base à la fois sur l’aspect visuel, mais également concernant la partie interactivité.

Il est facile d’intégrer une application existante pour le téléphone. Par exemple gPodder est présent à la fois sur android et sailfish, seule l’interface graphique diffère entre les deux projets.

Il est facile de coder en Python grâce à la librairie PyOtherSide, qui permet de faire la liaison entre la partie QML et du code python. Sans toucher au C++, on dispose donc des briques nécessaires pour pouvoir se faire une application complète assez rapidement.

La documentation

La documentation ne couvre que la partie composant graphique de QML. Les composants propres au système Sailfish OS sont bien décrits et l’aide est intégrée à Qt Creator sans qu’il soit nécessaire d’aller chercher sur le net (la documentation autrefois disponible en ligne a été retirée lors de la dernière diffusion de l’environnement de développement; on trouve donc de nombreux liens qui pointent désormais vers des pages inaccessibles…)

Par contre, le fonctionnement des binding python (par exemple) n’est pas couvert, et il est nécessaire de parcourir le code des autres projets pour comprendre comment utiliser telle fonctionnalité.

La compilation

À travers quelques clics, il est facile de changer la cible de la compilation:

  • Un exécutable à lancer dans l’émulateur
  • Un RPM à destination d’une plate-forme ARM
  • Un RPM pour une architecture locale

Comme dit plus haut, je n’ai pas testé l’écriture d’application C++, cela facilite la chaîne de compilation… Si l’on se contente d’une application Python, on dispose alors d’une chaîne de compilation très facile à mettre en place.

Bilan

Je n’ai eu aucun problème à installer et lancer l’environnement de développement. Tout fonctionne correctement dès l’installation sans rien avoir à configurer.

Les technologies utilisées sont plutôt bien choisies (au moins pour quelqu’un qui a déjà son PC sous linux), et actuelles. Je pense que le pari d’avoir choisi Qt est gagnant, autant pour l’équipe de développement du système, qui dispose déjà d’un environnement bien construit que pour le développeur d’application qui trouve facilement de la documentation pour son besoin. On sent par contre la jeunesse de l’environnement à travers les petits problèmes mentionnés ci-dessus.

L’émulateur tourne dans une image virtualbox. Il est possible de se connecter à la machine via ssh, ce qui permet d’accéder au système, il n’y a pas de limitation d’accès et il est possible d’être root comme sur le téléphone.

Sur mon poste, l’environnement est beaucoup plus lent que le téléphone, il est parfois nécessaire d’attendre un moment avant de charger une page et qu’une animation se termine.

J’aborderai dans un autre article la question de la sécurité des applications.

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Philippe Scoffoni : Comparatif des logiciels d’installation automatisée pour Windows Chocolatey et WAPT

mardi 24 mars 2015 à 21:53

Chocolatey logoAprès avoir mis en œuvre WAPT pour automatiser l’installation et la mise à jour de programmes sous Windows, voici le tour de Chocolatey dont je signalais l’existence dans le précédent article. Voici un petit comparatif des deux solutions.

L’installation de Chocoaltey se fait avec une « simple » ligne de commande. Pour le geek cela n’est guère un problème. Pour Mme Michu la directive « Ouvrez l’interpréteur de commande » va déjà tourner au drame. Un point pour WAPT et son programme d’installation.

Voici donc la fameuse ligne de commande :

@powershell -NoProfile -ExecutionPolicy unrestricted -Command "(iex ((new-object net.webclient).DownloadString('https://chocolatey.org/install.ps1'))) >$null 2>&1 » && SET PATH=%PATH%;%ALLUSERSPROFILE%\\chocolatey\\bin

Une fois lancée s’en suit un déroulé d’instructions qui me laisse à penser que tout se passe bien. L’étape suivante consiste à installer une interface graphique : Chocolatey GUI. Je ne vais quand même pas jouer avec des lignes de commandes :-).

Pour cela il faut saisir la ligne de commande suivante :

choco install chocolateygui

Au passage cela vous permet de découvrir comment installer un programme en ligne de commande. La liste des programmes disponibles est par ici. Suite à l’installation, je me retrouve avec une jolie icône dans mon menu « Démarrer ». J’ai droit à une interface façon Metro assez jolie. Par contre c’est dans la langue de Shakespeare…. Du coup, j’aurais bien mis un point, mais j’en resterais à un demi-point pour Chocolatey.

Sélection_104

L’interface graphique permet de gérer les programmes installés et ceux disponibles dans le dépôt. Côté logiciel, la fraîcheur des versions est plutôt en faveur de Chocolatey. Par exemple pour LibreOffice, nous avons une 4.4.0.3 qui est la version « Évolution » plutôt destinée aux utilisateurs avancés impatients de tester les nouveautés et la « oldstable » en 4.2.8. Comparé à ce qu’affiche le site le LibreOffice, il manque donc la « stable » » qui en en 4.3.6. Côté WAPT c’est la 4.3.5. stable. Selon qui on est, l’avantage va à l’un ou à l’autre. Personnellement, je donne un demi-point à WAPT pour mettre à disposition la version stable. La présence de la version « Evolution » lui aurait valu un autre demi-point :-). Je donne également deux points à Chocolatey pour ses 2642 packages et la fraîcheur comparé aux 350 de WAPT.

Comme j’aime faire dans le lourd, je désinstalle LibreOffice de ma machine virtuelle Windows Seven et je lance son installation par l’interface graphique de Chocolatey. Et là c’est le drame. Une fenêtre s’affiche furtivement avec plein de choses en rouge. Je retourne donc à ma ligne de commande avec un :

choco install libreoffice

Là, ça a l’air de mieux se passer. C’est parti pour 224 Mo de téléchargement. L’installateur se lance. Là aussi une autre différence avec WAPT où les installations sont « silencieuses » et uniquement signalées dans la barre de notification avec une infobulle affichant la progression de l’installation. Cependant l’installeur ne pose aucune question. Donc pourquoi pas. J’ajoute quand même un point à WAPT sur cette partie. Il me semble que vu l’orientation professionnelle de l’outil, ce point est systématisé. Mais sur d’autres programmes, Chocolatey a travaillé de façon silencieuse également. Je donne donc un demi-point à Chocolatey.

Pour ce qui est des mises à jour, avec Chocolatey, c’est à l’utilisateur de penser à vérifier si des mises à jour sont disponibles contrairement à WAPT qui se charge de vous le notifier. Encore un point pour WAPT.

Je n’ai pas pu tester la mise à jour pour l’instant avec aucun des deux outils. J’attends de voir ce que cela donnera dans la pratique puisque j’ai installé les deux outils sur une même machine virtuelle. Chaque outil gérant des programmes différents.

Au final cela nous fait 3,5 points pour WAPT et 3 pour Chocolatey. Autant dire que le match est serré. Comme bien souvent c’est le besoin et le contexte qui décidera de l’outil à utiliser. WAPT est clairement mieux positionné pour un usage professionnel que Chocoaltey qui me semble un outil de geek ne serait-ce que pour la quasi-obligation de passer par la ligne de commande.

Si l’on pense grand public, je dirais que WAPT est plus simple à mettre en œuvre, même si sa logithèque est moindre. Pour le PC de Belle-Maman que maintient le Geek, Chocolatey sera peut-être une meilleure solution du fait que l’on décide de quand faire les mises à jour et du plus large choix de logiciel. Cependant cela est possible aussi avec WAPT, il suffit de ne pas installer l’application de notification.

Voilà, faites votre choix :-) !


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 24/03/2015. | Lien direct vers cet article

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Nizar Kerkeni : Communiqué de presse WikiArabia Monastir 2015

mardi 24 mars 2015 à 20:42

La première rencontre des Wikipediens et Wikimediens Arabes

BanderoleWikiArabia-Small
Du vendredi 03 avril 2015 jusqu’au dimanche 05 avril 2015 se tiendra la première conférence régionale des wikipediens et wikimediens Arabes, à l’hôtel Regency à la ville de Monastir, en Tunisie.

La conférence WikiArabia est organisée par l’association pour la Culture numérique Libre – CLibre et la communauté Wikimedia Tunisie. Cette rencontre regroupera plus de 50 acteurs de la communauté les plus actifs dans les projets de la Wikimedia Foundation en langue Arabe issus de divers pays arabes tel que le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, etc.

WikiArabia Monastir 2015 a pour but de promouvoir les projets Wikimedia en langue Arabe et de renforcer l’utilisation de l’encyclopédie libre, Wikipédia, dans l’éducation et la culture à travers plusieurs programmes comme le Wikipedia Education Program (WEP) et l’Open GLAM (Galleries, Libraries, Archives and Museums).

Lila Tretikov, la directrice exécutive de la Fondation Wikimedia, sera présente lors de cette conférence.

Cette première conférence régionale est le fruit d’une réunion de la communauté Wikimedia arabe qui a eu lieu au mois d’août en marge de la conférence internationale “Wikimania 2014” à Londres, Royaume-Uni.

Les travaux de la conférence finiront avec une cérémonie de remise des prix du concours national Wiki Loves Monuments 2014, qui a eu lieu au mois de septembre 2014 dans plusieurs régions de la Tunisie.

Contact

Pour tout complément d’information, veuillez contacter l’équipe de communications :

Programme

Programme de WikiArabia 2015
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Okki : Sortie de Shotwell 0.22

mardi 24 mars 2015 à 18:57

Cinq mois après la précédente version stable, une nouvelle version de Shotwell vient de sortir, mais ne contient finalement rien de particulièrement transcendant. L’interface n’a, par exemple, toujours pas été retravaillée pour répondre aux bonnes pratiques préconisées par le projet GNOME (comme la barre d’en-tête) et ne contient pas non plus de filtres pour améliorer facilement ses photos (noir et blanc, vintage…), comme a pu commencer à le faire gThumb dans sa dernière version de développement, et qu’on retrouve également dans Apple Photos. Fonctionnalité inutile pour certains, mais qui reste très demandée par le grand public.

Shotwell 0.22

Au niveau des nouveautés, nous avons donc :

 

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