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Carl Chenet : Liens intéressants Journal Du pirate semaine #12

vendredi 20 mars 2015 à 00:22

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Pour cette 12ème semaine de 2015, 5 liens intéressants que vous avez peut-être ratés, relayés cette semaine par le Journal Du Pirate, votre source d’informations pour le Logiciel Libre francophone !

docker

huitre

De très bons articles en français sont écrits tous les jours par la communauté francophone du Logiciel Libre, que ce soit via des blogs de passionnés, les sites incontournables de la communauté, les sites ou blogs d’entreprises.

Pour s’y retrouver dans ce fourmillement, le Journal Du Pirate propose une sélection des meilleurs publications récentes, proposées, relues et approuvées par les contributeurs du Journal. 

Le Journal Du Pirate fonctionne de manière collaborative, grâce à la participation de ses membres. Rejoignez-nous pour proposer vos contenus à partager avec la communauté du Logiciel Libre francophone.

Et vous ? Qu’avez-vous pensé de ces articles ? N’hésitez pas à réagir directement dans les commentaires de l’article sur le Journal Du Pirate ou bien ici :)


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François Boulogne : Don du mois : ipython et jupyter

vendredi 20 mars 2015 à 00:00

Ce post s'inscrit dans la série des dons pour vous donner envie de contribuer même très modestement à des logiciels libres. Les petites pierres font les grands édifices.

C'est au tour de Ipython, une interface de type console et web pour python et d'autres langages. Le montant de ce don est de $6. Les raisons de ce soutien :

Pour donner à Ipython/Jupyter.

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Romaine Lubrique : À propos de l'innocente photo de Madame la ministre de la Culture

jeudi 19 mars 2015 à 17:39

La photographie est enfin autorisée au musée d'Orsay ! Nous nous en réjouissons et nous vous invitons samedi prochain, 21 mars, à venir ensemble photographier les peintures des nouveaux et illustres entrants du domaine public 2015 (voir plus bas).

Rien ne serait arrivé sans une innocente photo d'une peinture de Pierre Bonnard publiée récemment sur Internet par Fleur Pellerin. L'histoire est doublement cocasse car Pierre Bonnard n'est pas encore dans le domaine public et Madame la ministre s'est ainsi mise involontairement en situation de... contrefaçon !

Je suis vraiment désolée pour @fleurpellerin, même pour une ministre, on s'y perd dans le #droitdauteur http://t.co/S2169QGmAx #fixcopyright

— Julia Reda (@Senficon) 17 Mars 2015

Nous en avions fait écho dans une chronique du 56Kast [1], depuis 2010 la photographie n'est pas autorisée dans l'enceinte du musée d'Orsay. C'était écrit noir sur blanc dans les salles et sur leur site et les gardiens zélés ne manquaient pas de le rappeler aux visiteurs.

C'est pourquoi, grand fut l'étonnement de certains de voir surgir lundi dernier sur le compte Instagram de la ministre de la Culture une photo d'une peinture de Pierre Bonnard à l'occasion d'une exposition qui est lui actuellement consacré à Orsay.

En l'occurrence il s'agit de Jeux d'eau (1906/1910).

La suite a été abondamment relayée dans la presse (Rue89 en tête). Fleur Pellerin a répondu qu'il n'y avait aucun favoritisme et qu'elle ne faisait qu'appliquer la charte #TousPhotographes. L'institution ne l'appliquant pas, il fallait faire quelque chose pour éviter la contradiction et donc, excellente nouvelle, le musée d'Orsay vient de lever son interdiction de photographie. Il a visiblement cédé illico sous son autorité de tutelle mais n'oublions pas que c'est aussi voire surtout le fruit d'un long travail collaboratif de persuasion.

A l'approche de la #MuseumWeek, les @MuseeOrsay & @MuseeOrangerie rétablissent l'autorisation de photographier. pic.twitter.com/AKSmMV1efF

— Musée d'Orsay (@MuseeOrsay) 18 Mars 2015

Bon, comme Fleur Pellerin, on va donc enfin pouvoir photographier à Orsay et partager les reproductions des œuvres sur Internet ? Oui, mais...

Attention, Madame la ministre, Pierre Bonnard n'est pas dans le domaine public

Il est étonnant mais aussi révélateur de constater que les nombreux articles de presse relatant l'événement ont tous oublié de mentionner la situation particulière de Pierre Bonnard au regard du droit d'auteur [2]. On a dû penser, et Fleur Pellerin avec, qu'un artiste né en 1867 était depuis belle lurette dans le domaine public.

Il n'en est pourtant rien. Pierre Bonnard est mort en 1947. Son œuvre est donc encore sous droits d'auteur et n'entrera dans le domaine public que le 1er janvier 2018 (soit plus d'un siècle après avoir peint le tableau partagé par Madame la ministre).

Dans la charte #TousPhotographes il est dit ceci :

Le visiteur peut partager et diffuser ses photos et ses vidéos, spécialement sur Internet et les réseaux sociaux, dans le cadre de la législation en vigueur.

Or, si on suit à la lettre la législation en vigueur (telle que rappelée par exemple sur le site du ministère de la Culture), la diffusion sans autorisation sur Internet de la peinture de Bonnard est une atteinte potentielle au droit patrimonial de l'œuvre. Selon la formule consacrée « l'auteur ou l'ayant droit d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété exclusif et opposable à tous » et on présuppose ici que Fleur Pellerin n'a pas fait les démarches nécessaires pour obtenir autorisation avant publication.

Dans la pratique on constate une tolérance lorsque la diffusion est en basse définition et surtout à usage non commercial (quand bien même il ne faudrait jamais perdre de vue que Facebook ou Twitter sont eux de sites commerciaux) mais les ayants droit de Bonnard ont légalement tout à fait le droit d'arguer qu'on aurait dû leur demander autorisation, et intimer sa suppression si ce n'est plus. Une tolérance qui fragilise d'ailleurs la diffusion de la culture et que certains, comme La Quadrature du Net, voudraient voir reconnue et protégée en légalisant le partage non marchand.

En théorie Fleur Pellerin aurait donc dû demander autorisation à la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) qui gère les droits d'auteur de Pierre Bonnard, comme on peut le lire ci-dessous sur leur site.

C'est pour cela et pour ne prendre aucun risque juridique qu'on ne trouve pas de reproductions de peintures dans l'article Pierre Bonnard de Wikipédia. Il faudra patienter jusqu'en 2018 pour voir apparaître des illustrations.

Retenez l'année 1944 si vous voulez être parfaitement dans les clous du droit d'auteur en photographiant des œuvres du musée Orsay et en les diffusant en dehors du « cercle de famille » par exemple sur Internet. Tous les auteurs morts avant ou pendant cette date sont désormais (et pour toujours) dans le domaine public [3].

C'est heureusement le cas de la très grande majorité des peintres exposés à Orsay mais attention tout de même, Pierre Bonnard n'est pas un cas isolé. Certains, comme Julien Dorra, souhaiteraient du reste que l'appartenance ou non dans le domaine public soit dûment spécifiée, par exemple à l'aide d'une signalétique dédiée sur les cartons des œuvres. On saurait alors plus précisément ce qu'on a le droit ou pas de faire.

Attention, les médias, Fleur Pellerin n'est pas dans le domaine public

La fameuse photo de notre ministre de la Culture été reprise dans tous les nombreux articles annonçant l'autorisation à Orsay. Mais si on continue de suivre la législation actuelle à la lettre, ils auraient dû non seulement demander autorisation aux ayants droit de Pierre Bonnard mais aussi à... Fleur Pellerin, auteure de la photographie et qui devrait être pour cela dûment créditée.

Voici ce qu'on peut encore lire sur le site du ministère :

Un débat de doctrine existe sur le caractère d'œuvre originale d'une photographie d'un objet en deux dimensions (dessin, estampe, peinture). Il s'agirait de remettre en cause le droit d'auteur sur ces photographies car certains considèrent qu'il n'y a pas acte créatif. Néanmoins, la jurisprudence actuelle reconnaît de façon quasi-unanime que les photographies d'un objet en deux dimensions sont des réalisations originales au même titre que les photographies d'objets en trois dimensions. Elles demeurent donc protégées au titre du droit d'auteur.

C'est, avouons-le, chercher « la petit bête législative » mais c'est aussi pour rappeler une autre pratique contestée du musée d'Orsay, celle d'apposer des droits d'auteur supplémentaires à la reproduction de peintures : celui du photographe et de l'institution, que l'œuvre soit ou non dans le domaine public.

Voici ce que cela donne avec la peinture de Bonnard en question telle qu'on la trouve reproduite sur le site du musée d'Orsay. Il y a évidemment l'ADAGP pour Bonnard mais également présence d'autres petits copyrights...

Compliqué tout ça ! Ceci étant dit, ne boudons pas notre plaisir.

Venez fêter avec nous les nouveaux entrants !

Le festival leur a fait la part belle, 2015 est une magnifique année pour le domaine public pictural avec l'entrée d'Edvard Munch, Piet Mondrian, Aristide Maillol (sculptures mais aussi peintures) Vassily Kandinsky, André Devambez ou encore Ker-Xavier Roussel. Il se trouve qu'hormis Kandinsky, ils sont tous présents à Orsay !

Exemples :

Maintenant qu'on en a (enfin) le droit de photographier, et qu'ils sont (enfin) dans le domaine public, rendons-nous à Orsay pour reproduire leur peintures. En haute définition si possible, contrairement au site du musée, et sans y ajouter notre pseudo droit d'auteur de photographe. On en profitera pour enrichir la médiathèque Wikimedia Commons par la même occasion, comme nous l'avions fait pendant le festival avec les sculptures d'Aristide Maillol [4].

Rendez-vous sur le parvis du musée samedi 21 mars prochain à partir de 9h30 [5].


[1] Voir aussi l'interview de Julien Dorra (partie Orsay Commons).

[2] Edit 20/03 : plus vrai puisque cet article a été repris sur Rue89 et a fait l'objet d'un billet sur Slate.

[3] À ceci près, car rien n'est simple ici, qu'ils ne soient pas, comme Antoine de Saint-Exupéry, « morts pour la France ».

[4] Nous proposons une sortie photographique uniquement centrée sur ces nouveaux entrants, pour le reste de l'immense collection nul doute que les photographes wikipédiens proposeront un projet similaire à celui du Louvre.

[5] Pour nous contacter..

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Tuxicoman : Aide à une noob par reverse SSH

jeudi 19 mars 2015 à 11:26

Imaginons que Alice veuille se faire dépanner par Bob.

Problème, Bob ne peut pas se connecter directement à l’ordinateur d’Alice à cause d’un routeur NAT (une box ADSL, un réseau d’entreprise, un réseau wifi public, etc…).

Il existe un moyen assez simple pour Alice de se faire dépanner grâce à SSH.

Bob a un peu de travail avant

Bob va créer sur sa machine un utilisateur aux droits très restreints. Alice va utiliser celui-ci pour faire un tunnel inversé. On commence par la création du nouvel utilisateur dénommé « help » :

# adduser help

Donnez un mot de passe qui pourra être communiqué à Alice.

Dans /etc/ssh/sshd_config faites un règle spéciale pour cet utilisateur :

Match User help
   #AllowTcpForwarding yes
   X11Forwarding no
   PermitTunnel no
   GatewayPorts no
   AllowAgentForwarding no
   PermitOpen localhost:60000
   ForceCommand echo 'Only reverse port forwarding allowed'

En gros, l’utilisateur ne peut qu’écouter sur le port 60000 local.

Pour Alice, c’est simple, une ligne suffit

Alice doit ouvrir le terminal et copier-coller ceci en remplacant l’IP de Bob:

$ ssh -R 60000:localhost:22 help@ip_de_bob

L’empreinte de la clé publique de la machine de Bob sera présentée. Tapez « yes ».

Le mot de passe à entrer est donné par Bob, c’est celui de l’utilisateur « help » que Bob a créé chez lui. Note pour Alice : le mot de passe ne s’affiche pas quand on le tape, c’est normal :)

Voila. c’est fini pour Alice. Simple !

Prise de contrôle

Bob peut ensuite se connecter à l’ordinateur d’Alice, sous le compte d’Alice avec le mot de passe d’Alice :

$ ssh -p 60000 alice@localhost

Critique

Cette technique est une alternative à Teamviewer pour Linux et Mac. Elle permet notamment d’avoir un accès confortable au terminal à distance et aux possibilités évoluées de SSH par la suite (partage de fichier par SFTP, redirection de port, proxy SOCKS pour naviguer sur le réseau local, VNC sécurisé, etc…).

Au début, je me suis dit que j’allais enfin tordre le cou au « man in the middle » de Teamviewer. Mais en réalité, il y a pas mal de failles de sécurité dans la mise en place de ce processus tant qu’on veut le garder simple pour Alice.

Premièrement, Alice doit donner son mot de passe de session à Bob ainsi qu’un accès complet à ses fichiers pour se faire aider… De plus, elle n’aura aucun contrôle sur ce que fera Bob avec cet accès. Donc il faut une grande confiance dans Bob.

Ensuite, par quel canal est transmis la commande à taper? le mot de passe d’Alice? Comment est vérifiée l’authentification de la machine de Bob par Alice?

Il y a peut être moyen de wrapper tout ça dans un utilitaire avec une double authentification et une interface graphique qui affiche sur l’écran d’Alice un suivi en temps réel des commandes effectuées par Bob, des fichiers transférés… le tout sans nécessiter le mot de passe de session d’Alice. Mais ce sera peut être moins flexible pour Bob… (auto-complétion, sshfs, etc..)

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genma : Firefox OS - ZTE annonce l'Open L

jeudi 19 mars 2015 à 09:00

Avant de rédiger et de publier ce billet, j'ai pris le temps de réfléchir, de ne pas réagir de suite et de laisser un peu de temps. Les propos de ce billet n'engage que moi, Genma et en rien la communauté Mozilla francophone à laquelle je peux prendre part ponctuellement.

Rappel

En septembre 2014, ZTE lançait le premier téléphone sous Firefox OS, en vente dans des magasins et différents sites Internet et cela avait été l'occasion pour moi de participer à une animation de promotion chez Leclerc. Lors de cette animation, j'avais rencontré un directeur commercial de chez ZTE et évoqué la nécessité de collaborer avec la communauté, de saisir l'opportunité de l'existence de cette communauté pour faire avancer la diffusion de Firefox OS et indirectement de ZTE.

La communauté a joué le jeu, elle a fait la promotion via les blogs et réseaux sociaux du ZTE Open C, le recommandant aux amis, à la famille et en le faisant adopter par bon nombre de personnes qui n'auraient jamais pris ce téléphone car ne connaissant pas Firefox OS et encore moins ZTE..

ZTE n'a jamais donné suite. Mes mails sont restés sans réponse, la personne de ZTE qui faisait le support dans ce forum en octobre/novembre a posté 3/4 messages puis plus rien... Il n'y a pas eu de communication officielle de leur part, tout juste un site en français pour parler du ZTE Open C.

La communauté attendait un retour de ZTE ; elle a pu montré la viabilité d'une version supérieure de Firefox OS sur le ZTE Open C via les builds communautaires... Toujours rien. Régulièrement relancé via Twitter, pas de retour sur une date, une période où on peut envisager une mise à jour officielle....

Car mettre les builds communautaires c'est très bien, mais Rooter son téléphone pourrait faire sauter la garantie selon le fichier "Open C - Lisez-moi.txt" du pack root du ZTE Open C fr : ATTENTION : LE "ROOT" EST UNE MANIPULATION QUI COMPORTE DES RISQUES. L'INSTALLATION ET L'UTILISATION D'UN LOGICIEL "ROOT" PEUT ENGENDRER DES DOMMAGES IRREVERSIBLES SUR VOTRE TELEPHONE ET ENTRAINER LA PERTE DE LA GARANTIE CONSTRUCTEUR !.

Pourtant, Rooter un appareil (un mobile Android par ex.) et remplacer son système d'exploitation par autre chose annule-t-il la garantie légale, si vous êtes un particulier ?

Non. Le simple fait de modifier ou de changer les logiciels de votre appareil n'est pas une raison suffisante pour annuler votre garantie légale. Du moment que vous avez acheté votre appareil en tant que particulier au sein de l'Union Européenne.
Le détail là : http://fsfe.org/freesoftware/legal/flashingdevices.fr.html

Qui a raison ZTE ? La FreeSoftware Foundation Europe ? Je pense que si on a un soucis et que l'on souhaite faire jouer la garantie, c'est ZTE qui aura le dernier mot...

ZTE annonce l'Open L

Dans un communiqué diffusé en amont du Mobile World Congress, ZTE promettait "un des premiers smartphones 4G à être distribué avec la toute nouvelle version 2.2 de Firefox OS". Ledit smartphone, nommé Open L, a été dévoilé ce mercredi 4 mars. MWC 2015 – ZTE Open L : Firefox OS 2.2 débarque sur un smartphone 4G

ZTE sort donc un nouveau téléphone. Soit. On peut comprendre la volonté de fournir une version plus évoluée. Mais qu'en est-il :
- de la notion d'obsolescence programmée
- du dénigrement de la communauté et de son travail de promotion ?

Car personnellement, j'ai très clairement l'impression d'avoir abusé de la confiance les acheteurs du ZTE Open C en leur ventant ce téléphone. Je suis très content du mien, de Firefox OS. Mais je suis un bidouilleur, un geek. Quelqu'un qui n'aura pas de support (comme je peux le faire), n'aura pas de mise à jour pour un OS, un Firefox OS plus évolué en terme de fonctionnalité. Et je ne suis pas le seul à penser ça.

Quelques réactions face à cette annonce

Les réactions à cette annonce n'ont pas tardées. Que ce soit le billet de monptitbloglibre Fausses promesses chez ZTE ? où on lit ZTE n'a pas prévu de mettre à jour l'Open C vers la version 2.0, mais de sortir un nouvel appareil cet été, l'Open L ! Ou Diaspora/Framasphère ou sur les forums...

Après avoir acheté l'Open et l'Open c je me demande vraiment si c'est la peine de se lancer une fois de plus avec zte. Il va rester bloquer a vie en 2.2 si on ne fait pas nos propres build. Et je sens qu'au mieux on restera encore bloque a l'upgrade de gaia et gecko seulement.

C'est cool qu'ils continuent sur firefoxos mais si c'est pour que ça se passe comme avec leur deux premiers modèles bof.

Donc @ZTE_FR provoque l'obsolescence de l'Open C sous #FirefoxOS 1.3 en lançant un an après l'Open L en version 2.0. Belle arnaque ! Sans compter que #FirefoxOS en version 2.0 sera déjà vieillissant en juillet 2015, et que l'upgrade y sera probablement tout autant oublié.

La suite de mon point de vue

La communication de ZTE est on ne peut plus décevante. Le marché lié à Firefox OS est peut être un marché de niche qui ne pèse pas bien lourd dans la balance commerciale de ZTE (qui fait des téléphones de toute gamme sous Android et est une marque bien établie en Asie), mais ce marché est un marché de passionné (moi le premier). Nous avons longtemps attendu l'annonce d'une mise à jour de Firefox OS pour un passage en version 2.0 et on nous annonce que l'on va pouvoir repasser à la caisse, comme c'est le cas lorsque l'on est dans le monde du logiciel propriétaire, avec Apple pour ne citer qu'eux... Que penser de ça ? Je ne sais pas. Je suis amère.

Le soucis avec les builds communautaires...

Il faut bien comprendre que la partie noyau Gonk (la partie qui communique directement avec le matériel) est un noyau Linux dérive de celui que l'on trouve sous Android. Ce noyau contient les drivers et des parties que seul ZTE peut faire évoluer. En ne fournissant pas de mise à jour, ni de correctifs d'ailleurs, ce "noyau" est donc le principal point limitant dans l'évolution du téléphone, avec les capacités physiques/matérielles (vitesse du processeur, quantité de RAM).

Lorsque l'on met à jour avec un build communautaire, on ne met donc à jour que la partie "moteur de rendu" Gecko, la partie qui interprète le javascript et le HTML, et Gaia, qui correspond à la partie OS affichée, l'interface (avec les applications par défaut comme le calendrier, le navigateur, le courrielleur...). Ces mises à jour apportent corrections de bugs, nouvelles fonctionnalités. Mais c'est presque de la "customisation", ce n'est pas le coeur logiciel de l'OS du téléphone...

Que la limite soit celle du matériel pour les évolutions futures (processeur, RAM), je le comprends tout à fait. Et je trouve ça logique. Mais que l'on ne puisse pas avoir de mise à jour du noyau ? Cela demande de l'investissement financier à ZTE de payer des ingénieurs pour faire ce support, mais en contrepartie, ils pourraient gagner en terme de publicité/d'image de marque, de communication, en ayant comme allié une communauté enthousiaste. Au contraire, avec leur façon de faire, ZTE a acquis une assez mauvaise image auprès d'un public technophile spécialisé (le monde des libristes), espérons pour eux que cela ne déteigne pas sur un public technophile geek plus large...

La conclusion

Pour finir sur une note plus optimiste. Si ZTE refait un partenariat avec Mozilla, je participerai, je leur donnerai une seconde chance. Car ce qui compte avant tout pour moi, c'est la promotion de Firefox OS. Alors ZTE, lisez mes critiques, mes reproches, comprenez les, améliorez votre communication. Faites un nouveau un partenariat avec Mozilla, soyez plus impliqués, et tout le monde en ressortira gagnant.

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