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Thuban : Guide de migration OpenBSD 6.0 vers 6.1

vendredi 14 avril 2017 à 20:40

La traduction anglais->français (in)officielle du Guide de migration OpenBSD 6.1 est prête !


N'hésitez pas à venir en discuter sur notre forum ;)

 

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Okki : Sortie d’Ubuntu GNOME 17.04

vendredi 14 avril 2017 à 18:39

Ubuntu GNOME 17.04 (Zesty Zapus) vient de sortir. Et pour le coup, cette version a une saveur particulière, puisque ça devrait être la dernière version. Comme annoncé la semaine passée, Ubuntu a décidé d’abonner son environnement de bureau Unity au profit de GNOME ; le changement devant s’effectuer pour la version 18.04 LTS. On pouvait donc se poser la question de l’avenir d’Ubuntu GNOME, mais comme on pouvait s’en douter, et c’est confirmé dans l’annonce de sortie, les équipes seront fusionnées, Ubuntu GNOME laissant sa place à Ubuntu dès la version 17.10.

Et chose incroyable, depuis l’apparition de GNOME 3.0 il y a six ans de cela, c’est bien la toute première fois qu’Ubuntu propose la dernière version de GNOME. Pire encore, ils proposent cette toute nouvelle version 3.24 avant Arch Linux, distribution en publication continue pourtant prompte à proposer rapidement les dernières nouveautés.

Le mode Activités

Mais vous vous doutez bien qu’Ubuntu oblige, il reste tout de même quelques modules non mis à jour. Fichiers et Terminal n’étant proposés qu’en version 3.20, Logiciels l’Éditeur de texte et le backend Evolution (utilisé entre autre par Agenda et Contacts) en version 3.22. C’est surtout dommage pour Fichiers, qui ne bénéficie donc pas du renommage de fichiers multiples, de la décompression transparente des archives, de la simplification des menus ou de l’accès plus facile et plus sûr à des fichiers ou dossiers dont l’accès est normalement restreint en demandant un mot de passe. Toutes ces nouveautés étant apparues dans les versions 3.22 et 3.24.

Pour le reste, on a bien droit à un GNOME tout ce qu’il y a de plus classique. On notera tout de même que bien que Wayland soit proposé au moment de l’authentification de l’utilisateur, c’est bien X.org qui est utilisé par défaut pour la gestion de l’affichage.

Lors de la première connexion, nous avons droit à l’outil de configuration initiale, nous permettant ainsi de choisir la disposition du clavier, d’indiquer si l’on souhaite désactiver la géolocalisation (utile à un certain nombre d’applications GNOME, telles que Cartes, Météo ou le mode nuit), pour finir sur la configuration d’éventuels comptes en ligne (Google, Nexcloud, Microsoft, Facebook…).

Le bureau

Une fois sur le bureau, on se retrouve avec un GNOME quasiment vanilla. Le thème Adwaita est bien utilisé (aucun autre thème n’est pré-installé) et aucune extension n’est activée.

Au niveau des applications par défaut, on retrouve la plupart des applications GNOME : Agenda, Caractères, Cartes, Contacts, Éditeur de texte, Logiciels, Météo, Photos, Vidéos, Visionneur d’imagesMusique est bien installé, mais c’est Rhythmbox qui est présent dans le dock. Horloges, Gourmet, Jeux ou Machines ne sont quant à eux pas installés par défaut, mais sont bien présents dans la logithèque.

En ce qui concerne le navigateur web, GNOME Web laisse encore une fois sa place à Firefox. Puis j’imagine que les clients de messagerie sont devenus désuets depuis l’avènement des webmail, puisque l’on ne trouve aucune trace d’Evolution, de Thunderbird ou encore de Geary. Pour la suite bureautique, il s’agit bien évidemment de l’inévitable LibreOffice. Et pour le client BitTorrent (est-ce réellement encore utile ?), il s’agit de Transmission.

Pour finir sur le système de base, nous avons droit à un noyau Linux 4.10.0, Mesa 17.0.3, X.Org 1.19.3 (ainsi que Wayland 1.12 en option), systemd 232, PulseAudio 10.0 et BlueZ 5.43

Plus concrètement, en plus des nouveautés apportées par GNOME 3.24, telles que l’apparition d’un mode nuit, la révision de certains modules du centre de contrôle (Imprimantes, Comptes en ligne et Utilisateurs), la zone de notifications améliorée, l’apparition d’une vue hebdomadaire dans Agenda et bien plus encore… on peut citer la prise en charge du mode Turbo Boost Max 3.0 des processeurs Intel ou les spécificités des nouveaux processeurs Ryzen d’AMD, des corrections pour le HDMI avec les processeurs Skylake, une amélioration générale de la consommation pour les ordinateurs portables, une meilleure gestion des imprimantes, aussi bien au sein de GNOME, que de la prise en charge des modèles Apple AirPrint ou IPP Everywhere.

Une autre nouveauté qui a beaucoup fait parler concerne la disparition de la partition swap au profit d’un fichier d’échange, les machines modernes étant pourvues de suffisamment de mémoire vive. Un tel fichier est bien plus facile à redimensionner et ne monopolise plus une partie du disque dur ou du SSD quand ce n’est pas nécessaire. Néanmoins, si vous optez pour le chiffrement de vos données, une partition swap sera bel et bien utilisée.

Mais pour en revenir à l’environnement de bureau, hormis quelques modules non mis à jour, on se retrouve bel et bien avec un GNOME quasiment vanilla. Et on en vient presque à regretter qu’il n’y ait finalement pas la moindre personnalisation. Mark Shuttleworth ayant confirmé qu’il en sera de même de l’Ubuntu 18.04 LTS (comment pourrait-il en être autrement, après le licenciement d’une grosse partie de l’équipe en charge de l’environnement de bureau…), on pourra donc se poser la question de l’intérêt d’opter pour une Ubuntu sans personnalité, au milieu d’une foultitude d’autres distributions proposant déjà la même chose.

Concept de ce qu’aurait pu donner la future Ubuntu, par Jovan Petrović

Pour les entreprises ou les particuliers n’aimant pas subir trop régulièrement des changements, il restera bien la version LTS, qui dispose d’un support de cinq ans. Pour les autres, il sera sans doute préférable d’opter pour Fedora, qui bénéficie d’une équipe des plus active en ce qui concerne l’ajout de nouvelles fonctionnalités ou sa capacité à proposer une intégration parfaite de GNOME.

D’autant plus que les deux distributions prennent désormais en charge aussi bien l’une que l’autre les trois formats de paquets concurrents que sont AppImage, Snap et Flatpak, qui permettent à l’utilisateur de pouvoir installer ses applications sans avoir besoin de se soucier de la distribution, de l’environnement de bureau ou des bibliothèques utilisées.

La différence se jouant désormais sur la fiabilité, la qualité de l’intégration et des finitions, la rapidité et la compétence des équipes en charge de la sécurité ou la durée de la prise en charge.

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Articles similaires

dada : Mastodon : Oops! An unexpected error occured

vendredi 14 avril 2017 à 09:56



Si, par curiosité, vous avez monté votre instance Mastodon pour vérifier l'intérêt du nouveau réseau social libre du moment, vous êtes peut-être tombés sur cette erreur à la relance des services. Tout semble bien se passer mais votre timeline publique et vos notifications ne marchent plus. Enfin, elles ne contiennent que les événements en cours, pas les passés.

Oops! An unexpected error occured

Comme contexte, j'ai rencontré ce souci lors du passage à là 1.1.2. N'ayant pas fait le passage à la 1.1.1, vous aurez peut-être déjà fait une partie de ce que je vais raconter ci-dessous.

Mettre à jour Ruby et réinstaller ses dépendances

Ces opérations se font avec l'utilisateur dédié à Mastodon, pas en root.

Pour ruby :
rbenv install 2.4.1 
Pour ses dépendances :
gem install bundler 
bundle install --deployment --without development test 
yarn install && yarn upgrade 
Si vous avez le regard perçant, vous avez remarqué la présence du yarn upgrade qui va vous éviter l'erreur à l'origine de l'écriture de ce billet.

Nettoyer et recompiler les assets

Le nettoyage :
RAILS_ENV=production bundle exec rails assets:clean 
La recompilation :
RAILS_ENV=production bundle exec rails assets:precompile 
Une fois tout ça fait, vous pouvez relancer votre instance Mastodon et revenir tooter parmi nous !


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genma : Le jeu 0 A.D. - Empires Ascendant

vendredi 14 avril 2017 à 09:00

0 A.D. - Empires Ascendant (prononcé « ziro aye-die », où A.D. signifie Anno Domini, équivalent de 0 après J.-C., est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (RTS) historique en 3D développé et édité par Wildfire Games. Le titre du jeu fait référence à une année zéro fictive du calendrier grégorien, une commodité qui permet de faire coexister des civilisations qui ne se sont parfois pas rencontrées en réalité (comme les Mauryas et les Séleucides). C'est un projet libre, au développement ouvert, visant des standards de qualité artistique comparables à ceux de l'industrie, ainsi qu'un grand respect de la réalité historique. 0 A.D. est distribué sous licences libres. Wikipedia

Site officiel du jeu https://play0ad.com/

C'est lors des JDLL2016 que j'ai découvert ce jeu. J'ai revu ce jeu lors d'un stand au Capitole du libre en 2016 et j'ai fini par l'installer. Après l'avoir installé, je me suis pris au jeu. J'ai passé plusieurs heures lors de plusieurs après-midi, pendant quelques jours de vacances que j'ai eu à construire ma ville, gérer les ressources, à gérer la construction de mon armée pour pouvoir résister à l'envahisseur.... Ça a été de vraies heures de plaisir passées à élaborer une stratégie pour construire sa ville et une armée de plus en plus forte, de plus grande. On apprend des erreurs des parties différentes, on essaie ou tente d'autre façon de faire, d'autres peuples...

Je n'ai pas vu les heures passées... Je n'ai eu aucun sentiment de frustration en perdant contre l'I.A., au contraire. Cela m'a renforcé dans ma volonté de progresser et de faire mieux la fois suivante... Je me suis bel et bien pris au jeu.

Des graphismes de qualité, fin et que je trouve très beau (et même si je ne joue pas à ce type de jeu depuis les années 2000 et donc ce n'est pas objectif, je pense que les jeux actuels ne sont pas si éloignés - si loin devant des graphismes de 0 A.D.).

L'ambiance sonore, les bruitages sont très bons. Et le petit plus, ce sont les musiques, très hypnotisantes, parfaite pour l'ambiance du jeu, très travaillées avec des des sonorités antiques... Je suis tombé fan de la bande son à tel point qu'il m'arrive d'en écouter les musiques en musique d'ambiance, tout en travaillant.

En conclusion, même si le jeu manque d'un certain nombre de fonctionnalités - il est en plein développement et le jeu testé est en phase alpha, mais stable et parfaitement jouable, le jeu est très prometteur et ambitieux. On attend par exemple l'évolution à travers les siècles des différentes civilisations, rien que ça ! :)

Je pense que je vais suivre les évolutions de ce jeu via le site https://play0ad.com/. Et je ne peux que vous conseiller que d'y jeter un coup d'oeil à votre tour.

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Marty : KooZic: sortie de la v0.5.0

vendredi 14 avril 2017 à 03:00

Un mois s'est écoulé depuis la sortie de la v0.4.0 de KooZic, la v0.5.0 est déjà prête. Enfin, "déjà" est un bien grand mot : peu de changements fonctionnels, mais une grande avancée dans la francisation du logiciel.

Changer la langue dans KooZic est un jeu d'enfant. Cependant, ceux qui ont essayé ont remarqué que le logiciel n'était que partiellement traduit. Cela est dû au fait que Odoo, le logiciel sur lequel est basé KooZic, est entièrement traduit. Cependant, l'extension musicale n'était jusqu'à aujourd'hui pas traduite, ce qui est aujourd'hui chose faite. Outre les traductions, quelques modifications ont été apportées au tri des pistes.

Traduction française

Pour activer la traduction française, il est nécessaire d'être connecté en Administrateur. On se rend dans "Settings", et on choisit "Load a Translation".

On choisit le français, puis "Load".

Il reste à changer les préférences de l'utilisateur.

Nous voilà avec une belle interface en français !

Contribuer à la traduction

Il est tout à fait possible de contribuer à la traduction de KooZic. Cela peut se faire de façon participative sur le projet OOMusic de POEditor. Pour le moment, il est possible de traduire vers l'allemand, l'italien et l'espagnol. Si cela est nécessaire, je rendrai d'autres langues disponible.

Tri des pistes et albums

Le tri des pistes est amélioré pour prendre en compte une numérotation du style "1", "2", "3" au lieu de "01", "02", "03". De plus, à partir de la v0.5.0, l'artiste d'un album sera déterminé comme suit : si le tag "Album Artist" de l'album est présent sur les pistes, il est préféré. Si il n'est pas rempli, le tag "Artist" est utilisé.

Mise-à-jour d'une installation existante

La nouvelle version est disponible sur le site du projet. Pas de crainte à avoir, les sources précédentes peuvent être supprimées. On extrait la nouvelle version, et on lance la mise-à-jour à partir du répertoire:

./odoo-bin -u oomusic -d koozic --stop-after-init

On peut relancer ensuite avec la commande habituelle.

Il est également suggéré d'utiliser une version de la librairie Python Mutagen au moins égale à la v1.33. En effet, les versions précédentes souffrent d'un bug qui associe de manière erronée le tag "Performer" à l'artiste de l'album (le format FLAC n'est pas impacté par ce bug). Malheureusement, par défaut Ubuntu 16.04 embarque la v1.22 de Mutagen, qui est affectée par ce bug. Pour mettre à jour, on va passer par pip :

sudo apt install python-pip
sudo pip2 install mutagen --upgrade

Pour profiter pleinement du nouveau tri des pistes, il sera nécessaire de forcer un scan complet des répertoires. Pour cela, passer tout d'abord en mode debug : changer l'URL de

http://localhost:8069/web#view…

vers :

http://localhost:8069/web?debug#view

Dans "Configuration > Folders", il reste à cliquer sur "Force Full Scan". Notez que ce scan prendra plus de temps que le scan initial, car mettre à jour complètement la bibliothèque prend plus de temps que de la créer.

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