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Noireaude : Aujourd’hui sortie de Firefox 21.0

mardi 14 mai 2013 à 07:30

Plop les bovins,

C’est aujourd’hui que sort la version 21 de Firefox.

Je vous propose de voir quelques unes des nouveautés que nous réserve le bel animal. Si vous utilisez la version 20 et que vous avez activé les mises à jours automatiques, vous tournez probablement déjà sur la version 21 car les données sont toujours transférées vers le serveur FTP de Mozilla avant l’annonce sur le site officiel.

Alors quoi de neuf pour Firefox 21.0 ?

Je me base sur les notes de version bêta comme principale source de savoir, mais il est possible que Mozilla ait retiré ou modifié certains des éléments présentés. Je vous le ferai savoir le cas échéant.

Les améliorations de l’option « Do Not Track »

La fonction « Do Not Track » est implémentée dans Firefox depuis un certain temps maintenant et l’activer informe les sites que vous visitez de vos préférences en matière de suivi. Jusqu’à présent Firefox proposait deux états « Dire aux sites que je ne veux pas être suivis » et « Ne pas indiquer mes préférences de suivi aux sites ».

Pour le moment aucune option n’existait pour autoriser les sites à vous suivre, c’est pourquoi Mozilla a ajouté cette troisième possibilité dans menu « Do Not Track ». Vous pouvez donc maintenant activer l’option «Dire aux sites que je veux être suivis ».

Si vous voulez voir des publicités ciblées lors de vos sessions de surf, il suffit donc d’activer l’option en question :

  1. Cliquez sur le bouton Firefox et sélectionnez « Options » dans le menu.
  2. Accédez à l’onglet privé et faites votre choix parmi les trois options.

Firefox « Health Report »

FHR permettra de recueillir des informations techniques sur le navigateur Firefox et le système sur lequel il est exécuté. Ces informations incluent le système d’exploitation, le nombre de processeur, la version de Firefox, le nombre et le type d’add-ons installées, des informations sur les sessions du navigateur et sur l’âge du profil utilisateur.

Mozilla a indiqué indique que le FHR les aidera à améliorer la qualité de Firefox, en utilisant  par exemple les données ainsi recueillies, pour trouver les add-ons qui génèrent des soucis de performance ou qui altèrent la stabilité du navigateur.

NB : Mozilla précise que les adresses IP des utilisateurs ne sont pas enregistrées par la fonction, et que les données resteront sur leur serveur pendant 180 jours avant d’être supprimées.

Si vous vous demandez en quoi cette fonction est différente de Telemetry,  une autre option ayant pour but d’envoyer des données à Mozilla, c’est simple. Alors que Telemetry exécute des tests sur une partie du code, FHR recueille des informations générales sur le navigateur, que l’utilisateur peut consulter.

Vous pouvez vérifier si l’option Firefox « about:HealthReport » est activée ou non, en cliquant sur Firefox:

  1. Options > Advanced > Data Choices.

Les données qui ont été collectées peuvent être consultées en entrant « about:HealthReport » dans la barre d’adresse.

Mises en garde démarrage lent :

Mozilla a intégré une fonctionnalité d’avertissement en cas de démarrage lent dans Firefox 21.0.

Il analyse le temps de démarrage du navigateur et affiche une notification à l’utilisateur si un certain seuil est atteint. Le seuil est déterminé sur la base de la moyenne des cinq derniers temps de chargement de Firefox. Si il est supérieure à 60 secondes, l’utilisateur est averti par une notification située en bas de page, qui contient en prime un lien vers une page proposant différentes solutions pour y remédier.

  1. Le groupe de préférences browser.slowStartup contient des options de configuration. Pour y accéder tapez about: config dans la barre d’adresse puis entrée.
  2. Pour désactiver la fonction effectuez un clic droit sur l’option browser.slowStartup.notificationDisabled puis validez.
  3. Pour changer le seuil de vitesse de démarrage effectuez 2x clic gauche sur browser.slowStartup.timeThreshold (entrez une valeur en millisecondes).

Une information pour les utilisateurs de Windows, le support du codec H.264 (MPEG-4 AVC)

Mozilla a pris la décision il y a un certain temps déjà d’intégrer indirectement à firefox, le support de H.264 (propriétaire). Si le système d’exploitation hôte prend en charge la fonctionnalité, Firefox en fera donc usage.

Le support pour ce format est d’abord introduit pour Windows 7 et les versions plus récentes du système d’exploitation Microsoft Windows. Si tout se déroule selon le plan de route, les utilisateurs de Vista pourront l’utiliser avec la prochaine version du navigateur. Mozilla travaille également sur l’ajout du support H.264 pour Windows XP, Linux et Mac, mais pour le moment il n’y a pas encore de précisions sur la disponibilité de H.264 pour ces deux plateformes. Toutefois il semblerait que les utilisateurs de Windows XP pourront commencer à utiliser ce codec à partir de Firefox 24.

Liste des petits changements

Modifications pour les développeurs

Il est 1h30 et la version à télécharger est toujours à 20, il faut attendre…

Pour l’installer personnellement je décompresse l’archive dans opt puis je fais des liens symboliques

ln -s /opt/firefox/firefox /usr/bin/firefox

Amusez-vous bien.

Moo!!

flattr this!

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Framablog : Linux est plus rapide que Windows et c'est un développeur Microsoft qui le dit !

lundi 13 mai 2013 à 23:45

On le savait déjà mais un présumé développeur Microsoft vient le confirmer avec précision : GNU/Linux est plus rapide que Windows.

Et les raisons qu’il avance font que cela semble difficilement réversible…

Remarque : Le développeur reste anonyme donc le doute subsiste, sur son identité pas sur la lenteur de Windows ;)


Thawt Hawthje - CC by


Un developpeur Microsoft admet que Linux est plus rapide que Windows

Anonymous MSFT developer admits Linux is faster than Windows

Steven J. Vaughan-Nichols - 12 mai 2013 - ZDNet
(Traduction : alct, goofy, Le_Hobbit, Kurze, Sylvain, Axl, tcit, ProgVal, Jose, Eijebong, Sinma, lmorel3, nano-plink, JLoDoesIT, Cyrille L., MFolschette + anonymes)

Résumé : Ce n’est pas une grande surprise, mais Linux est plus rapide que Windows, et au moins un développeur anonyme de Microsoft est d’accord pour l’admettre et il explique pourquoi c’est le cas.

Linux est bien plus rapide que Windows. Cette constatation n’est pas neuve. C’est pourquoi Linux fait tourner 90 pourcents des 500 plus rapides super-calculateurs, alors que Windows ne fait tourner qu’un pourcent d’entre eux. La nouvelle « nouvelle » est qu’un présumé développeur du système d’exploitation de Microsoft a récemment admis que Linux est en effet plus rapide, et explique pourquoi c’est le cas.

Cette personne anonyme, supposée être un programmeur du noyau de Windows a d’abord publié ses commentaires dans une conversation sur « Hacker News ». Il a poursuivi avec plusieurs commentaires sur le blog de Marc Bevand. Marc Bevand est un ingénieur logiciel pour Adconion, spécialisé dans les calculs à haute performance.

Le présumé développeur déclare en introduction : « Windows est en effet plus lent que les autres systèmes d’exploitation dans beaucoup de situations, et cela ne va pas en s’améliorant. La cause de ce problème est sociale. Aucune amélioration n’est apportée au système pour elle même, pour sa « gloire » telle que celles que vous voyez dans l’univers de Linux. »

Ce n’est pas que les développeurs Windows ne veulent pas améliorer les performances de leur système d’exploitation; le problème est que la culture de développement de logiciel chez Microsoft décourage les améliorations. Le prétendu programmeur écrit :

« Certes, on voit parfois des personnes naïves tenter d’améliorer les choses. Elles échouent presque systématiquement. Nous pouvons — et nous le faisons — améliorer les performances de certaines fonctionnalités spécifiques lorsque les personnes chargées d’allouer les ressources considèrent que cela aura une influence sur les objectifs commerciaux, mais c’est un travail vain. Il n’y a aucun plan global officiel ou officieux pour l’amélioration des performances du système. Nous avons commencé à nous soucier des problématiques liées à la sécurité parce que Windows XP, avant la sortie du Service Pack 3, devenait une menace vitale pour les affaires. Nos mauvaises perfomances, quant à elles, ne menacent pas les affaires.

Voyez-vous, les producteurs de composants sont généralement ouvertement hostiles aux modifications par des tiers. Si vous êtes un développeur, accepter un patch de l’extérieur met votre chef en colère (parce qu’il faut maintenir ce patch et justifier auprès des collaborateurs le changement de conception non prévu), les testeurs en colère (car les testeurs ont pour responsabilité d’assurer que le changement ne brise rien et vous leur avez créé du travail) et le gestionnaire de projet est en colère (à cause des conséquences en termes de planification du bout de code). Il n’y a en fait rien qui encourage à accepter les changements venus de l’extérieur de votre propre équipe. Vous pouvez toujours trouver une raison de dire « non » et très peu d’intérêt à dire « oui ».

Il y a aussi peu d’incitation au changement tout court. Dans le noyau Linux, si vous améliorez la performance du parcours d’un répertoire de 5%, vous êtes félicité et remercié. Ici, si vous le faites et que vous n’êtes pas dans l’équipe qui s’occupe de ce sujet, dès lors même si votre code est approuvé par les tenants du sujet et intégré, votre hiérarchie s’en moque. Oui, faire des améliorations importantes va vous permettre d’être remarqué par les plus expérimentés et pourrait être une aubaine pour votre carrière, mais l’amélioration doit être vraiment énorme pour attirer ce genre d’attention. Les améliorations progressives ne font qu’ennuyer les gens et sont, au mieux, sans impact sur votre carrière. Si vous êtes malchanceux et que vous parlez à votre supérieur de comment vous avez amélioré la performance d’autres composants du système, il va juste vous demander si vous pouvez accélérer votre activité de résolution de bug. »

D’après lui, Microsoft est en train de perdre ses meilleurs talents chez la concurrence. Il écrit : « Une autre raison qui explique l’écart de qualité est que nous avons eu du mal à garder les gens talentueux. Google et les autres grosses compagnies de la région de Seattle continuent à piquer nos meilleurs développeurs, ainsi que nos plus expérimentés et nous embauchons des jeunes tout droit sortis de l’université pour les remplacer. Vous trouvez ainsi des SDE (NdT : Microsoft Software Development Engineer pour Ingénieurs de développement logiciel Microsoft) qui maintiennent des systèmes énormes. Ces développeurs sont bien intentionnés, et sont en général suffisamment intelligents, mais ils ne comprennent pas pourquoi certaines décisions ont été prises, ils n’ont pas une compréhension approfondie des détails complexes de la manière dont leurs systèmes fonctionnent et, plus important, ils ne veulent rien changer qui fonctionne déjà. »

De plus, assure-t-il, les développeurs juniors de Microsoft ont une tendance à apporter des améliorations au système en implémentant des fonctionnalités flambant neuves plutôt que d’améliorer les anciennes. Si l’on observe les dernières sorties de Microsoft, le constat est sans appel : nous n’améliorons pas les anciennes fonctionnalités, nous en ajoutons de nouvelles. En l’état actuel des choses, à l’heure du bilan, le développement de nouvelles fonctionnalités est mieux considéré que l’amélioration des anciennes (c’est littéralement l’explication de Powershell. Beaucoup d’entre nous souhaitaient améliorer cmd.exe mais ne pouvaient pas).

Juste pour le plaisir de baver, il est difficile de battre ses pensées concernant le système de fichiers NT (NTFS) : « Oh mon dieu, le code NTFS est un livre d’horreur victorien réécrit sous opium violacé qui utilise des verrous récursifs et SEH (gestion structurée des exceptions) pour le contrôle des flux. Ecrivons plutôt ReFs (système de dossiers résistant à la place (et, ouais, copions et collons le code source de NTFS et enlevons la moitié de ses fonctionnalités ! Et ajoutons des sommes de contrôle, parce c’est cool, n’est-ce pas, et maintenant avec ça c’est tout aussi bien que dans ZFS (Z File System) ? D’accord ? Et qui a besoin de quotas de toute façon ?) »

Ces « révélations » n’ont rien de nouveau. N’importe qui ayant suivi « Mini-Microsoft », un employé anonyme de l’entreprise proposant une vue de l’intérieur des open spaces à gogo du pôle du développement Microsoft, ou qui a lu les commentaires d’un ex-développeur Microsoft mécontent comme Hamilton Verissmo, sait comment la bureaucratie du développement chez Microsoft se met en travers de l’innovation. Comme Brian Cody, un ancien ingénieur Microsoft, disait dans le Magazine Forbes en 2012, être un développeur logiciel Microsoft qui réussit « a toujours été beaucoup moins sur comment je pourrais devenir un meilleur ingénieur et beaucoup plus sur comment améliorer ma visibilité auprès des managers ».

En résumé, Microsoft est devenu une « vieille » entreprise. Ce n’est pas une surprise qu’aujourd’hui, Microsoft tente de se rattraper au niveau des tablettes et smartphones avec des ratés tels que Windows 8 Metro plutôt que l’amélioration de ses performances logicielles de base.

Les personnes réagissent comme si ce nouveau regard sur le fonctionnement de Microsoft était choquant. Ça ne l’est pas. Le développeur le dit lui-même, dès que l’histoire s’est répandue sur la blogosphère, « c’était devenu hors de contrôle. J’ai été trop sévère, et je ne voulais pas que cela ressemble à une sorte d’exposé géant. C’était juste du ronchonnement ».

En particulier, il s’excuse à moitié pour ses commentaires sur NTFS: « NTFS utilise bien SEH en interne, mais le système de fichiers est très robuste et bien testé. Les gens qui le maintiennent comptent parmi les plus talentueux et expérimentés que je connaisse. (Certes, je pense qu’ils maintiennent du code laid, mais le code laid peut faire des composants bons et fiables, de plus la laideur est nécessairement subjective.) »

Dans une tentative de résumer toutes ses plaintes de manière plus positive, il a ajouté, « Windows et Microsoft ont toujours beaucoup de talents techniques. Nous ne livrons pas de code que personne ne peut maintenir et comprendre, même si quelques fois ça peut prendre un peu de temps pour les nouvelles personnes pour contribuer. Bien que j’ai des droits de lecture et d’écriture sur le code source de Windows ainsi que des dizaines de milliers de personnes à travers le monde, je ne suis pas une exception. On ne prend quasiment aucune décision individuelle, et bien que je maintienne que la dynamique sociale décourage la prise de risque et l’action individuelle, je veux insister sur le fait que nous ne sommes ni fous ni anormaux. La force sociale telle que je l’ai décrite promeut l’innovation, et bien que je pense que l’on devrait pouvoir améliorer les aspects de notre culture que j’ai précisés, nous sommes loin d’être paralysés.

Les effets négatifs sont davantage comme ceux encourrus lors du montage d’un béquet non nécessaire sur une voiture plutôt qu’arracher le bloc moteur. Un fait incontestable, c’est que notre division d’ingénieurs fabrique et distribue des logiciels fiables qui fonctionnent partout dans le monde. Qu’importe ce que vous pensez de la nouvelle interface utilisateur de Windows 8, le système qui se cache en dessous est solide comme le roc, tout comme l’était Windows 7, et je suis fier d’avoir été une petite pièce de tout ce processus. »

Solide comme le roc ? Les patchs mensuels du mardi de Microsoft et la sortie constante de corrections pour des failles zero-day, comme la correction en mai d’IE 8, me laissent perplexe, comme toujours, sur la sécurité et la stabilité de Windows, mais que peut dire d’autre un employé de Microsoft ? Dans tous les cas, lorsqu’on parle de vitesse, c’est Linux, et non Windows, comme il l’a admis lui-même, qui reste le champion évident.

Crédit photo : Thawt Hawthje (Creative Commons By)

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Yayel : Gnuplot, le grand-père des utilitaires de tracé (traduction)

lundi 13 mai 2013 à 20:19

Ceci est une traduction de l'aricle "Gnuplot - the Grandfathe of Graphing Utilites" parru dans Linux Journal (18 février 2013) et écrit par Joey Bernard. Je reproduis donc les images telle que. J'ai également inséré des notes qui ne sont pas dans l'article de départ [entre crochets].

Dans ces colonnes, je dois couvrir plusieurs packages scientifiques différents pour faire du calcul dans différents domaines de recherche. J'ai aussi recherché plusieurs packages qui comportent une représentation graphique de ces calculs. Mais je n'avais jamais exploré gnuplot (http://www.gnuplot.info). Gnuplot existe depuis le milieu des années 80, ce qui en fait un des plus vieux traceur graphique. Comme il existe depuis si longtemps, il a été porté sur la plupart des systèmes d'exploitation que vous pouvez utiliser. Ce mois, je présente les bases des gnuplot et je montre différentes façon de m'en servir.

Gnuplot est un programme piloté par ligne de commande. Ce qui lui permet de procurer des capacités graphiques à d'autres applications, comme octave. Donc, il se peut que vous utilisiez Gnuplot sans même le réaliser. On peut utiliser Gnuplot de plusieurs manières. Il peut non seulement accepter des données à dessiner mais il peut aussi tracer des fonctions. Gnuplot peut envoyer ses résultats soit sur l'écran (dans un format de fichier statique ou en affichage interactif), soit envoyer la sortie vers l'un des grand nombre de format de fichiers. De plus, beaucoup de fonctions sont disponibles pour redéfinir vos points, changer les labels et les axes, parmi d'autres.

Commençons par installer gnuplot. Des exécutables sont disponibles pour de nombreux systèmes d'exploitation. La pluspart des distributions Linux disposent d'un package pour gnuplot, donc l'installation devrait être très facile. Si vous souhaitez les dernières et meilleurs fonctionalités, vous pouvez toujours télécharger le code source et reconstruire gnuplot de zéro.

Une fois gnuplot installé, vous pouvez le démarrer en exécutant la commande gnuplot [ou en lançant le programme wgnuplot.exe sfsfsd qui se trouve dans le dossier bin de gnuplot]. Exécuté de cette façon, vous êtes placé dans une session interactive. Commençons par essayer de dessiner une fonction de base. Vous devriez être capable de tracer toute expression mathématique qui serait accéptée en C, FORTRAN ou BASIC. Ces expressions mathématiques peut être construites avec des fonctions prédéfinies comme abs(x), cos(x) ou Bessel. Vous pouvez utiliser des types entier, réel ou complexe comme argument de ces fonctions.

Quand on utilise gnuplot pour générer un dessin, vous pouvez soit regrouper toutes les commandes dans un fichier et les envoyer à gnuplot comme un script ou vous pouvez démarrer gnuplot en mode interactif et entrer les commandes une par une. Pour exécuter un script, vous devez simplement l'ajouter à la fin de la ligne de commande quand vous exécutez gnuplot - par exemple :

gnuplot script_a_executer

Lorsque vous exécutez gnuplot en mode interactif, vous pouvez quiter votre session avec la commande quit. Les deux commandes de base sont plot et splot. plot génére une fonction simple. Pour dessiner une fonction simple, vous pouvez utiliser :

plot sin(x)/x

Ce qui ouvre une fenêtre de dessin et affiche le graphique résultant (Figure 1). Si vous voulez ajouter un titre au dessin, vous pouvez ajouter cette option à la commande :

plot sin(x)/x title "Example 1"

 

Figure 1. La commande de dessin ouvre une nouvelle fenêtre pour l'affichage.

Figure 2. Un graphique simple de sin(x)/x

Vous pouvez dessiner des expressions multiples sur la même fenêtre de dessin avec :

plot sin(x)/x title "Example 1", sin(x) title "Example 2"

Figure 3. Vous pouvez dessiner des fonctions multiples sur le même graphique.

Pour dessiner un graphique tri-dimensionel, écrivez simplement une expression avec deux variables indépendantes avec splot, comme :

splot x**2+y**2

Figure 4. Gnuplot peut aussi représenter des données en 3D.

Si vous rencontrez un problème, la première chose à faire est de regarder l'aide intégrée  des fonctions. Pour obtenir l'aide de la commande plot, exécutez la commande :

help plot

Ce qui affiche la documentation d'aide à propos de la commande plot.

Ceci est bien si vous voulez simplement voir à quoi ressemble une expression quand elle est représentée, mais pour un usage scientifique, vous collectez souvent des données qui nécessitent d'être représentées pour une analyse graphique et avoir des idées de ce qui ce passe. Gnuplot peut supporter ce type de graphique aussi. Pour ce faire, vous pouvez simplement utiliser un fichier qui contient les données à représenter. Ce fichier devrait contenir les données arrangées en colonnes, les colonnes étant séparées par une espace blanc [ou mieux, une tabulation]. Toute ligne qui commence par # est traité comme un commentaire et ignoré. Si votre fichier contient plusieurs colonne de donnée, vous pouvez sélectionner quelle colonne sera dessinée en utilisant l'option de plot ou splot. Par exemple, supposons que vous avez un fichier de données qui contient la température et la pression pour chaque jour. Vous pouvez représenter la température avec :

plot "weather.dat" using 1:2 title "Temperature"

Si vous voulez représenter le graphe de pression, vous utilisez :

plot "weather.dat" using 1:3 title "Pressure"

Si vous voulez dessiner les trois colonnes, vous pouvez utiliser :

splot "weather.dat"

Il y a deux façon de régler vos graphiques en utilisant gnuplot. La première est d'utiliser les options des commandes plot et splot. Dans ce cas, vous pouvez définir le titre du dessin, les axes ou le style. Les styles disponibles peuvent être lines, points, linespoints, impulses, dots, steps, fsteps, histeps, errorbars, xerrorbars, yerrorbars or xyerrorbars. Pour utiliser ces styles, vous pouvez inclure l'option avec le mot clé with. Donc, si vous voulez dessiner à la fois les lignes et les points sur votre graphique, vous pouvez ajouter with linspoints à votre commande plot. Vous pouvez aussi utiliser des raccourcis pour ces options. Pour with utilisez simplement w. Pour l'option titre, vous pouvez utiliser t. Pour l'option using présentée plus tôt, vous pouvez utiliser u.

La seconde option pour paramétrer vos graphiques est d'utiliser la commande set. Avec cette commande, vous pouvez librement fixer les valeurs de la plupart des options. En cette seconde possibilité, pouvez fixer toutes les options comme le titre (title), les noms des axes (xlabel et ylabel), leur intervale (xrange et yrange), xtrics ou key parmi d'autres options. Par exemple vous pouvez fixer l'intervalle de y (y-range) :

set yrange [20:500]

Après avoir fixé les options de dessin vous devez indiquer à gnuplot de redessiner le graphique sur lequel vous travaillez. Vous pouvez le faire avec la commande :

replot

La plupart de ces options utilisent aussi des raccourcis. Par exemple la version abrégée de la commande ci-dessus est :

set yr [20:500]

Gnuplot est non seulement un utilitaire pour représenter des données et des fonctions mais il peut aussi réaliser certaines analyses sur les données dessinées. Par exemple, vous pouvez réaliser de l'ajustement à une courbe de données. Pour cela, vous devez définir une fonction et ses paramètres initiaux avant d'appeler la commande fit. Par exemple :

f1=a1*tanh(x/b1)
a1=300; b1=0.005;
fit f1(x) 'data_file.dat' using 1:2 via a1,b1

Dit à Gnuplot d'essayer d'ajuster les données des colonnes 1 et 2 avec les données de du fichier data_file.dat avec la fonction définie par f1(x).

Quand vous avez défini un environnement pour une recherche particulière, vous pouvez sauvegarder tous les réglages que vous avez réalisés avec la commande save. Cette commande sauvegarde les commandes gnuplot que vous avez entrées dans un fichier texte. Ce fichier texte peut être chargé dans une nouvelle session gnuplot avec la commnande load. Ceci va reprendre toutes les commandes sauvegardées et les ré-exécuter dans la nouvelle session.

Vous pouvez toujours voir les options qui ont été fixées en utilisant la commande show. Cette commande montre les valeurs pour la session courrante. Pour voir toutes les options, utilisez la commande show all. Quand vous changez des options, il peut arriver que vous vous trouviez dans une situation inhabituelle. Rappelez vous que vous pouvez à tout moment retrouver les valeurs initiales d'aun paramètre que vous avez modifié avec set ent utilisant la commande reset qui réinitialise le paramètre à sa valeur par défaut.

Parfois vous pouvez souhaiter interagir avec la système sur lequel gnuplot est exécuté. Dans ces cas, vous pouvez avoir besoin de démarrer une session du shell à partir de gnuplot. Il y a deux façon de procéder. La première est d'utiliser la commande system. Dans ce cas, vous pouvez stocker une chaine de caractères qui contient les commandes systèmes que vous voulez exécuter. L'autre solution est d'utiliser la commmande ! (point d'exclamation). Cette commande est en fait un simple raccourci de la commande system et peut être utilisé interchangeablement.

Cet article a couvert les fonctions les plus simples disponibles dans gnuplot. Il est maintenant temps de regarder la documentation de façon plus approfondie pour voir ce qui peut être fait en plus pour l'analyse de vos données. Même si vous n'utilisez pas gnuplot directement, en apprendre plus vous aidera quand vous utiliserez d'autres applications comme octave. Prenez cet article comme un tremplin et explorez ce qui est possible en analyse des données.

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crowd42 : Triste constat, Gnome va vraiment mal

lundi 13 mai 2013 à 15:43

Depuis deux ans maintenant, les développeurs du projet Gnome n’ont cessé de s’illustrer avec un tas de décisions et de choix incompréhensibles, et qui ont fait grincer les dents de plus d’un utilisateur. L’exemple le plus flagrant en est cette guerre contre les fonctionnalités de base, à laquelle se sont livrés les développeurs. Boutons pour arrêter/redémarrer l’ordinateur supprimés, idem pour la vue en arborescence, menu des bookmarks pour nautilus… la liste est longue.

Cependant, j’avais un peu d’espoir que les dévs vont finir par se rendre compte -avant qu’il soit trop tard-, de la nécessité de se réconcilier avec les utilisateurs, en écoutant et prenant en compte leurs feedback et critiques. Et bien cet espoir vient de s’évaporer.

En effet, en consultant mes flux d’infos ce matin, je tombe sur cette URL vers un bug report ouvert sur le bugzilla du projet Gnome. Un utilisateur s’étonnait de la suppression d’une nouvelle fonctionnalité, cette fois ça concerne Gnome Terminal, et demandait de la ré-implémenter. La réponse du développeur ne s’est pas tardé : “no.“. Pas d’arguments ni explication pour justifier ce choix, un simple non, un wontfix et une fermeture du rapport de bug.

2013-05-13--1368448595_731x272_scrotÇa en dit long sur la tournure que prend le projet, la prochaine fois ça sera quoi ? un va te faire fo… ?

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Framablog : Même la Bible n'échappe pas à la guerre du copyright !

lundi 13 mai 2013 à 15:01

Le saviez-vous ? Aussi étrange que cela puisse sembler on est loin de pouvoir affirmer que la Bible est dans le domaine public !

Pourquoi ? Parce que sa traduction dans le langage courant n’est elle généralement pas dans le domaine public et est donc soumise aux droits d’auteur classiques.

C’est pourquoi on trouve bien des version intégrales françaises sur Internet mais dont la traduction remonte à plus de cent ans, comme celle de L. Segond (1910) ou J.N. Darby (1872). Si on veut faire usage d’une traduction plus moderne, on se retrouve avec le tous droits réservés de l’éditeur de la traduction.

Du coup, certains, comme ici en Suède, souhaitent proposer leur propre traduction pour la placer directement dans le domaine public. Mais c’est alors sans compter sur les ayants droit qui font tout pour bloquer l’initiative. Choquant non, qu’on soit ou non chrétien !


NYC Wanderer - CC by-sa


Les créateurs d’une Bible dans le domaine public menacés par un procès par les tenants du monopole du copyright sur la Bible

Creators Of Public-Domain Bible Threatened With Lawsuit By Other Bible’s Copyright Monopoly Holders

Nick Falkvinge - 15 avril 2013 - Blog personnel
(Traduction : wikimoine, Axl, fcharton, Moosh, MFolschette + anonymes)

La religion est un gros marché. La Bible chrétienne, comme n’importe quel livre, est sous un monopole de copyright — ou, pour être précis, toute traduction de moins de 100 ans environ est sous un monopole de copyright, et les personnes citant la Bible chrétienne rapportent beaucoup d’argent en termes de licences aux propriétaires de ces copyrights. Quelques militants, considérant que ce n’était pas cohérent avec la religion, ont décidé de créer une alternative libre, pour finalement être menacés de poursuites juridiques.

Un groupe de militants suédois de la culture/connaissance libre a décidé de retraduire la Bible chrétienne en langage courant, en utilisant des sources qui ne sont plus couvertes par le copyright. Ils ont ensuite mis le résultat de leurs travaux dans le domaine public. Le nom de ce projet était Free Bible (pour : « Bible libre »).

C’est un objectif louable, évidemment, indépendamment de vos convictions religieuses. Le projet a été attaqué à plusieurs reprises par les défenseurs des monopoles et des traductions dominantes, prétextant que le projet « n’était pas nécessaire », étant donné que tout le monde pouvait citer leur Bible.

C’est effectivement le cas, mais uniquement parce que la loi précise spécifiquement que les détenteurs du copyright ne peuvent s’opposer au droit de citation. De plus, une personne annonçant « nous donnons l’autorisation à X aujourd’hui, donc vous n’avez pas besoin d’une alternative libre » me laisse un arrière-goût très amer. Le but d’un tel projet est en premier lieu de retirer la possibilité même d’une personne à autoriser ou refuser une telle permission, et non de d’obtenir un droit ponctuel.

Les conditions de licence pour citer la Bible sous copyright ont beaucoup changé dans la nuit où le le projet Free Bible a été annoncé : ils sont passés de frais considérables pour chaque reproduction au delà d’une très petite quantité, quel que soit le contexte, à des frais de licence pour un usage commercial seulement. Une version dans le domaine public est toujours justifiée, mais cela souligne la possibilité de briser un monopole.

Cependant, la situation s’est considérablement aggravée. La semaine dernière, les détenteurs du monopole ont envoyé une lettre menaçant de procès les traducteurs de la Free Bible s’ils ne mettaient pas à jour une page de blog (!) pour correspondre aux nouveaux termes de la licence (!!). La page de blog en question expliquait les raisons d’être du projet Free Bible, et décrivait pourquoi une version dans le domaine public était nécessaire, en mettant en avant les contraintes de licence pour l’utilisation du livre de nos jours.

Pour ajouter l’insulte à la blessure, cette lettre de menace n’a à peu près aucun poids légal. La page était exacte au moment de son écriture, et, de plus, on ne peut pas en Suède accuser une organisation de calomnie ou de diffamation — seulement un individu. Aussi, cette lettre de menace est doublement inconvenante, et elle confirme le besoin d’une version libre de l’œuvre en question.

Certains Chrétiens ne font pas vraiment aux autres ce qu’ils souhaiteraient que les autres fassent pour eux. De ce point de vue, le perpétuel droit des détenteurs du copyright semble prévaloir, où qu’il soit.

Crédit photo : NYC Wanderer (Creative Commons By-Sa)

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