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La vache libre : pySioGame – Une suite de jeux éducatifs pour enfants à partir de 3 ans

lundi 25 novembre 2013 à 10:30

Nous avons parlé l’autre jour de GCompris dans ce billet, qui pour rappel est une suite éducative dédiée aux enfants de 2 à 10 ans, leur permettant d’apprendre une foule de choses en s’amusant. pySioGame est une autre suite fonctionnant sur le même principe, qui propose également pas mal d’activités ludiques leur permettant d’acquérir quelques connaissances de base. Cette suite propose des exercices variés faisant intervenir des mathématiques, de la géométrie, de la lecture, de l’écriture et quelques exercices ayant pour but de stimuler la mémoire. Au niveau de l’âge pySioGame s’adresse aux enfants âgés de trois ans au moins, mais malheureusement l’application n’est pas encore traduite en Français pour le moment. J’ai quand même jeté un coup d’œil dessus histoire de voir si vous pouviez en faire quelque chose et je pense que pour un grand nombre de jeux cela ne devrait pas poser de gros problèmes.

Vous pouvez voir sur la capture suivante l’exemple d’un jeu où le but est d’aller chercher les lettres d’un mot dans le bon ordre et même en anglais ça peut le faire.

Sur celle-ci le but du jeu est de mettre le nombre de fruits correspondant au chiffre indiqué dans la partie gauche. Ici aussi la langue importe peu au final.

Comme vous pouvez le constater la barrière de langue pour ce genre de jeux est très relative et moyennant quelques explications quand même, votre bambin devrait s’en sortir haut la main. Je ne les ai pas tous testés mais d’après ce que j’ai pu voir, il y a déjà de quoi faire.

NB : Si vous lisez ce billet et que vous trouvez le projet sympa, rien ne vous empêche de filer un coup de main au développeur et de proposer vos services pour la traduction Française.

Au niveau de l’installation sur Debian, Ubuntu et dérivés, ce n’est pas bien compliqué non plus. Il suffit de vous rendre sur la page de téléchargement du projet et de vous procurer les sources ou l’archive .deb qui va bien.

Notez qu’au niveau des dépendances python-pygame vous sera demandé. Si malgré ça vous avez encore un message d’erreur après l’installation de pySiogame entrez la commande suivante dans votre terminal, ce qui aura pour effet de télécharger les paquets éventuellement manquants.

sudo apt-get -f install

Après ça tout devrait être ok et vos enfants devraient pouvoir s’attaquer aux différents exercices éducatifs, tout en s’amusant. Si vous voulez en savoir plus sur pySioGame vous pouvez faire un tour sur la page Sourceforge du projet, où vous trouverez en prime un lien vers une petite vidéo de démonstration.

Amusez-vous bien.

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Progi1984 : Gérer l’énergie de sa carte graphique sous Fedora

lundi 25 novembre 2013 à 09:30

Je suis passé sous Fedora 19 récemment, et après quelques temps, je me suis aperçu qu’un ventilateur de la carte graphique de mon ordinateur fonctionnait à pleine vitesse, entrainant un boucan énorme.

Après quelques recherches, j’ai vu que cela venait du processeur graphique (carte graphique ATI) qui tournait à pleine vitesse, entrainant un GPU qui chauffait et donc un ventilateur qui avait besoin de stabiliser la température.

AMD Radeon : Carte graphique


La solution reste simple (quand on l’a trouvé) à exécuter en ligne de commande :

$ echo profile > /sys/class/drm/card0/device/power_method
$ echo low > /sys/class/drm/card0/device/power_profile

La première commande permet de définir la gestion d’énergie du processeur de ma carte graphique par un profil. Deux autres valeurs sont disponibles : dynpm et dpm (seulement supporté sur les cartes Radeon R6xx et les plus récentes).
La seconde commande permet de définir la vitesse du ventilateur dans le fichier de profil. D’autres valeurs sont disponibles :

Dans mon cas, j’ai mis “low”, et cela fonctionne parfaitement.

Sous Fedora 15, j’avais trouvé d’autres astuces via les pilotes propriétaires Radeon.

Lien : Documentation FreeDesktop : KMS Power Management Options

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Articles similaires

Nicolargo : Supervision de son PC bureautique avec Glances

lundi 25 novembre 2013 à 09:13

D'abord orienté vers la supervision de machines distantes, Glances permet également de surveiller l'ensemble des paramètres systèmes de ses machines bureautique. De plus, depuis sa version 1.7.2 , Glances offre une interface Curses sur l'ensembles des plateformes: GNU/Linux, BSD, Mac OS et même ... MS Windows.

Il est en effet fréquent d'observer un ralentissement, voir un blocage de sa machine locale. Nous allons voir comment configurer puis utiliser Glances pour en trouver les causes et ainsi prendre les actions adéquates.

Configuration de Glances

Après installation de Glances sur son système (le plus simple étant de passer par PyPI), un fichier de configuration par défaut est disponible sous /etc/glances/glances.conf sous GNU/Linux (voir ici pour les emplacements sur les autres systèmes). Je vous conseille de copier ce fichier en local dans votre répertoire de configuration standard (~/.config/glances ou $XDG_CONFIG_HOME/glances).

mkdir -p ~/.config/glances
cp /etc/glances/glances.conf ~/.config/glances/

On peut ensuite éditer son fichier selon ses besoins: ~/.config/glances/glances.conf

Voici le fichier que j'utilise sur mon PC portable:

[cpu]
# Limits values for CPU user in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
user_careful=50
user_warning=70
user_critical=90
# Limits values for CPU system in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
system_careful=50
system_warning=70
system_critical=90
# Limits values for CPU iowait in %
# Defaults values if not defined: 40/60/80
# Not easy to tweek...
# Source: http://blog.scoutapp.com/articles/2011/02/10/understanding-disk-i-o-when-should-you-be-worried
#         http://blog.logicmonitor.com/2011/04/20/troubleshooting-server-performance-and-application-monitoring-a-real-example/
#         http://blog.developpeur-neurasthenique.fr/auto-hebergement-iowait-ma-tuer-1-2-vmstat-mpstat-atop-pidstat.html (FR)
iowait_careful=40
iowait_warning=60
iowait_critical=80
[load]
# Value * Core
# Defaults values if not defined: 0.7/1.0/5.0 per Core
# Source: http://blog.scoutapp.com/articles/2009/07/31/understanding-load-averages
#         http://www.linuxjournal.com/article/9001
careful=0.7
warning=1.0
critical=5.0
[memory]
# Defaults limits for free RAM memory in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
careful=50
warning=70
critical=90
[swap]
# Defaults limits for free swap memory in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
careful=50
warning=70
critical=90
[temperature]
# Temperatures in °C for sensors
# Defaults values if not defined: 60/70/80
careful=60
warning=70
critical=80
[hddtemperature]
# Temperatures in °C for hddtemp
# Defaults values if not defined: 45/52/60
careful=45
warning=52
critical=60
[filesystem]
# Defaults limits for free filesytem space in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
careful=50
warning=70
critical=90
[process]
# Limits values for CPU per process in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
cpu_careful=50
cpu_warning=70
cpu_critical=90
# Limits values for MEM per process in %
# Defaults values if not defined: 50/70/90
mem_careful=50
mem_warning=70
mem_critical=90
[monitor]
# Define the list of processes to monitor
# *** This section is optionnal ***
# The list is composed of item (list_#nb <= 10)
# An item is defined:
# * description: Description of the processes (max 16 chars)
# * regex: regular expression of the processes to monitor
# * command: (optional) full path to shell command/script for extended stat
#            Use with caution. Should return a single line string.
# * countmin: (optional) minimal number of processes
#             A warning will be displayed if number of process < count
# * countmax: (optional) maximum number of processes
#             A warning will be displayed if number of process > count
list_1_description=Chromium browser
list_1_regex=.*chromium-browse.*
list_1_countmax=50
list_2_description=OpenVPN
list_2_regex=.*openvpn.*
list_2_countmin=1
list_3_description=Dropbox
list_3_regex=.*dropbox.*
list_3_countmin=1
list_3_command=dropbox filestatus ~/Dropbox

En plus des jeux de limites pour les alertes de CPU, de charge (LOAD) et de mémoire (MEM), je souhaiterai que l'on s'attarde un peu sur la section [monitor] qui permet de mettre en avant une liste de processus jugés importants.

" lang="sh" decode="true"  title="Zoom sur la section [monitor]"][monitor]
# Define the list of processes to monitor
# *** This section is optionnal ***
# The list is composed of item (list_#nb &lt;= 10)
# An item is defined:
# * description: Description of the processes (max 16 chars)
# * regex: regular expression of the processes to monitor
# * command: (optional) full path to shell command/script for extended stat
#            Use with caution. Should return a single line string.
# * countmin: (optional) minimal number of processes
#             A warning will be displayed if number of process &lt; count
# * countmax: (optional) maximum number of processes
#             A warning will be displayed if number of process &gt; count
list_1_description=Chromium browser
list_1_regex=.*chromium-browse.*
list_1_countmax=50
list_2_description=OpenVPN
list_2_regex=.*openvpn.*
list_2_min=1
list_3_description=Dropbox
list_3_regex=.*dropbox.*
list_3_countmin=1
list_3_command=dropbox filestatus ~/Dropbox

Je défini donc 3 groupes de processus qui vont donner l'affichage suivant dans l'interface de Glances:

capture_142

Supervision de Chromium

Le premier groupe (list_1) permet de surveiller les processus relatifs à mon navigateur Web (Chromium).

Pour cela je lui donne un label (list_1_description) qui est une chaîne de caractères complètement arbitraire (mais limité à 15 caractères):

"]list_1_description=Chromium browser

Ensuite, il faut définir l'expression régulière qui va permettre de regrouper les processus:

"]list_1_regex=.*chromium-browse.*

Le problème avec Chromium, c'est qu'il peut être très consommateur de ressources (notamment mémoire) si l'on ouvre un grand nombre de pages. Je configure donc une surveillance du nombre maximum de processus. Glances affichera donc la ligne en rouge si ce nombre est dépassé:

"]list_1_countmax=50

Je ne défini pas de commande (list_1_command) associé à ce groupe. Donc par défaut Glances va calculer la consommation CPU et la mémoire globale des processus de ce groupe.

Supervision d'OpenVPN

J'utilise souvent un service VPN pour surfer (entre autre...) sur le Web. J'ai donc ajouté une supervision du processus OpenVPN:

"]list_2_description=OpenVPN
list_2_regex=.*openvpn.*
list_2_min=1

Contrairement à Chromium, je pose ici une alerte si le nombre de processus est inférieur à 1 (donc si OpenVPN n'est pas lancé).

Supervision de Dropbox

Avoir ces fichiers disponibles sur toutes ses machines est devenu pour moi complètement indispensable. La supervision du service Dropbox est faite par Glances de la manière suivante:

"]list_3_description=Dropbox
list_3_regex=.*dropbox.*
list_3_countmin=1
list_3_command=dropbox filestatus ~/Dropbox

Rien de bien nouveau sur les 3 première lignes, la dernière nécessite cependant quelques explications. La commande (shell) passée en paramètre de (list_3_command) sera exécuté à chaque "check" de Glances (donc par défaut toutes les 3 secondes). Cette commande va demander à Dropbox l'état de synchronisation mon répertoire (voir ce billet pour apprendre à  administrer Dropbox en ligne de commande).

Utilisation de Glances

Votre Glances est maintenant prêt à être utilisé. Donc si vous rencontrez un problème sur votre machine, il faudra ouvrir un terminal et saisir la commande:

glances -ey -C ~/.config/glances/glances.conf

Glances va se lancer et afficher les informations sur votre système:

capture_143

 

En plus de la section [monitor] ou l'on retrouve la supervision de nos groupes Chromium, OpenVPN et Dropbox, on a également l'ensemble des informations systèmes.

Dans le bandeau du haut, les informations sur la CPU, la charge et la mémoire. Les codes couleurs sont standards:

GREEN stat counter is "OK"
BLUE stat counter is "CAREFUL"
MAGENTA stat counter is "WARNING"
RED stat counter is "CRITICAL"

Sur le panneau de gauche, on a les informations moins critiques comme: les débits des interfaces réseau, les capteurs de température, les IO disques et l'espace disque.

Au centre, sur la section [monitor], on retrouve la liste des processus avec, par défaut, un tri "intelligent". Par exemple, en cas de consommation mémoire excessive, le tri sera automatiquement fait sur la consommation RAM des processus.

Enfin en bas de l'écran, un rappel des dernières alertes.

Pour une description précise des fonctions de Glances, je vous conseille la lecture de la documentation officielle (lisible ici).

Conclusion

Nous arrivons à la fin de ce billet. Je n'ai pas parlé du mode client serveur qui permet de lancer Glances en tache de fond et de l’interroger à la demande mais je pense que ce mode d'utilisation est plus utilise pour la supervision de serveurs.

Si vous avez des configurations spécifiques de Glances (et surtout du [monitor]) pour surveiller vos PC, partager cela (configuration et screenshot) avec nous !

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Philippe Scoffoni : Economie de la rareté et logiciels libres – 1/1

lundi 25 novembre 2013 à 07:59

economie logiciel libreConsidérons la rareté comme la caractéristique principale régissant notre économie. Comment dans ce contexte développer des biens dont la caractéristique principale est tout à l’opposé, car ils sont abondants et disponibles sans limite? C’est tout le paradoxe de l’existence des logiciels libres. C’est aussi sous cet angle que peuvent s’analyser toutes les stratégies actuelles de création de revenus à partir des logiciels libres. 

Je me lance dans l’écriture d’une série d’articles dont le contenu est en grand partie issu des éléments que je présente dans le cours d’économie du logiciel libre adressé aux étudiants de la Licence COLIBRE de Lyon. Je ne sais pas quel sera le rythme ni le nombre d’articles au final. C’est une construction progressive qui, je pense, donnera lieu à la fin à un petit livret placé sous licence libre. Vos commentaires sont les bienvenus pour améliorer ce futur document.

Pour les plus pressés, vous pouvez vous tourner vers mon diaporama présenté en début d’année lors de l’OpenDay de Lyon sur l’économie du logiciel libre.

Économie de la rareté

Tout d’abord, je ne suis pas un “économiste”, juste un citoyen qui s’intéresse à l’économie. Les experts m’excuseront pour les raccourcis que je vais prendre par la suite. Cependant, ils me semblent pertinents pour illustrer mon propos.

Partons d’une définition récente de ce terme “économie” donnée par Ruffin et Gregory :

L’étude : comment une société choisit d’utiliser des ressources limitées pour produire, échanger et consommer des biens et services (“Principles of Economics”, 1990)

Le mot clé de cette phrase est “ressources limitées”, pas d’économie sans ressources limitées.

Depuis la nuit des temps, ce qui est rare est cher. La nourriture est rare alors elle est chère, et il en va ainsi pour tous les biens qui reposent sur des molécules de carbone. Ils n’existent qu’en quantité limitée. Cette notion de rareté des biens physiques est relative cependant. L’eau n’est pas aussi rare pour un français que pour un bédouin vivant dans le désert.

C’est sur ce paradigme que s’est construite l’économie des hommes depuis des centaines d’années et qu’elle continue de fonctionner aujourd’hui.

Économie du numérique

C’est avec l’apparition des premiers outils numériques que ce paradigme a commencé à vaciller. Les plus jeunes se souviennent de l’apparition des cassettes audios enregistrables. Il devenait possible de dupliquer un disque de vinyle. Le modèle économique du monde de l’édition musicale allait vaciller.

Des exemples de ce type, vous pourrez en trouver de toutes sortes. L’apparition des dispositifs numériques et des ordinateurs individuels dans les années 80 a contribué à accélérer le mouvement. À tel point qu’aujourd’hui les biens numériques font désormais partie de notre quotidien. Nous achetons de la musique, des films, des livre en ligne et tant d’autres choses. Le point commun de tous ces biens tient à leur coût de duplication proche de zéro, ce qui ne signifie pas qu’ils soient gratuits.

Les œuvres numériques et la rareté

En effet, nous devons la plupart du temps nous acquitter du paiement d’une somme pour acquérir un droit d’utilisation. Ainsi la musique, les films, les images et d’une manière générale tous les médias produits par l’industrie du divertissement restent basés sur l’obligation légale d’un paiement. Cette obligation légale s’appuie sur le droit d’auteur.

Un petit rappel en la matière. Le droit d’auteur est fondé en France sur les textes contenus dans le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI). C’est un droit  de propriété exclusif, et automatique.

Art. L111-1: L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.

Le droit d’auteur comporte deux facettes :

C’est cette deuxième facette qui est utilisée par l’auteur pour se rémunérer. Il cède à un prix convenu ses droits patrimoniaux à un tiers pour qu’il commercialise son œuvre.

Par la suite, nous allons nous intéresser uniquement à un type d’œuvre bien précis : les logiciels. Ils relèvent eux également du droit d’auteur :

Art. L112-2: Sont considérés notamment comme œuvres de l’esprit au sens du présent code : [...]
13 Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ; [...]

Donc, il y a bien un droit moral et un droit patrimonial sur le logiciel, comme sur tout autre œuvre de l’esprit. Nous voici donc armés pour créer une forme de rareté adaptée aux logiciels.

A suivre…


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 25/11/2013. | Lien direct vers cet article

Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons BY à l'exception des images qui l'illustrent (celles-ci demeurent placées sous leur mention légale d'origine).

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La vache libre : CherryTree – Une application de prises de notes vraiment très impressionnante

lundi 25 novembre 2013 à 07:30

CherryTree est une application vraiment très intéressante que je ne saurais pas vraiment classer dans une catégorie bien spécifique. Celle-ci est à la croisée des chemins entre un éditeur de texte avancé et une application de prise de note ou de traitement de texte plus classique. Elle possède une foule d’options en faisant un outil très puissant et potentiellement super utile. Pour ce qui est des fonctions classiques nous pourrons citer la possibilité de mettre le texte en forme grâce aux formatages habituels (gras, italique, souligné, barré), la possibilité d’insérer différents types d’éléments comme des listes à puces, des listes numérotées, des to-do list, des box codes, des boîtes de dialogue, une table des matières, un horodatage, des liens et bien d’autres choses encore.

On notera également la présence de diverses options de mise en forme du texte (gauche, droite, justifié, centré), une fonction de recherche, l’import/export vers différents formats (y compris en PDF) et surtout, c’est là son point fort, un superbe système de nœuds. Concrètement celui-ci va vous permettre d’organiser vos notes ou vos textes selon une hiérarchie bien organisée, constituée de nœuds principaux et de sous-nœuds vous permettant de naviguer entre les différentes notes, comme vous le feriez dans l’arborescence d’un navigateur de fichiers.

Vous pouvez voir sur la capture suivant la première page d’un document (le premier nœud), auquel nous allons ajouter un 2ème nœud.

Sur cette capture vous pouvez voir le 2ème nœud.

Et sur celle-ci un troisième nœud. On pourrait continuer comme cela un bon moment.

Sur cette capture vous pouvez voir l’intégration d’une box code, qui peut se faire en un clic via le menu édition de l’application.

Ici vous avez un aperçu de l’ensemble des options d’édition disponibles.

Et sur la capture suivante vous pouvez vous faire une idée des options de mise en forme.

La dernière capture est très intéressante, car elle nous montre qu’il est possible d’enregistrer votre texte sous forme de base de données, que vous pourrez en prime protéger par un mot de passe.

Ce n’est bien sûr qu’une petite présentation sommaire et vous aurez pas mal d’autres options à disposition, comme la possibilité de changer et de personnaliser l’arrière-plan et pas mal d’autres choses encore. Comme d’habitude je ne me suis pas trop attardé dessus, mais à vrai dire je n’en ai pas eu besoin pour comprendre que cette application est vraiment monstrueuse et ne demande qu’à vous rendre trois tonnes de services. En plus l’interface est super bien faite et rend l’application très intuitive et facile à utiliser.

En résumé si vous cherchez une application de prises de notes pourvue de fonctions avancées vous permettant d’organiser du texte comme bon vous semble, c’est celle-ci que vous devriez essayer. Je pense que vous ne serez pas déçus.

Si ça vous tente vous trouverez les sources pour vos distributions GNU/Linux, le .deb qui va bien (ou le PPA) pour Ubuntu et dérivés, ainsi que le binaire et la version portable pour MS Windows sur la page de téléchargement du site officiel.

Une version est également disponible via AUR pour Archlinux et Manjaro.

Amusez-vous bien et bon test.

source

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