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alterlibriste : Podcasting : qu'est-ce qu'on écoute pendant l'été ?

mercredi 23 juillet 2014 à 22:25

Pendant les mois de juillet-août, sauf si vous êtes enseignant, il y a des chances pour que vous bossiez au moins un mois et donc que vous ayez besoin de podcast pour agrémenter vos trajets ou pendant que vous travaillez si vous avez un peu de temps de cerveau disponible.
C’est mon cas et même plus qu’en temps normal sauf que pendant cette période, la plupart des émissions régulières se mettent en stand-by.

Sur toutes les émissions que j’ai présenté ici depuis un an, sans compter celle qui ont ou vont mettre la clef sous la porte (divergence numérique et Place de la Toile), il n’y a que Sang Libre et BlogueLinux.ca qui ne sont pas partis en vacances. Bref, au moment où j’ai besoin de choses à me mettre sous l’oreille, tout le monde déserte.

Alors, je me suis fait une petite cure de Benjamin Bayart que je n’avais pas encore trop écouté mais qui revient régulièrement dans les personnalités françaises incontournables du libre au même titre que Jérémy Zimmermann ou Tristan Nitot (je m’étais fait une petite cure de ceux-là précédemment).

Quelques liens pour les conférences de Benjamin Bayart qui ont le mérite d’occuper quelques heures sans s’ennuyer :
http://ohax.fr/conferences-de-benjamin-bayart-sur-la-neutralite-du-net
http://www.libertesnumeriques.net/evenements/bayart-internet-sciencespo
http://www.fdn.fr/-Conferences-.html

Ensuite, j’ai entamé une petite cure de RMLL dont les conférences sont accessibles ici

L’an dernier, je m’étais aussi fait un cocktail de conférences de PAs Sage en Seine (que j’avais pu télécharger en torrent) mais cette année, elles sont accessibles en streaming mais je n’ai pas encore pu mettre la main sur les fichiers pour pouvoir les podcaster (si vous avez un tuyau, je suis preneur).

Alors bien sûr ce sont des conférences le plus souvent en vidéo mais elles ne demandent pas d’être scotché devant un écran, les écouter suffit. Pour cela, je rappelle que le plus simple est de passer par le couteau suisse VLC (menu Media : Convertir/enregistrer) afin de les convertir en fichier audio.

Pour les vidéos sur YouTube, youtube-dl est ton ami
Pour le récupérer :
sudo wget https://yt-dl.org/downloads/2014.07.23.2/youtube-dl -O /usr/local/bin/youtube-dl
sudo chmod a+x /usr/local/bin/youtube-dl
puis
youtube-dl -x nom_de_la_vidéo_genre_Xr6F2cx5
l’option -x permet de ne récupérer que la piste audio directement et si elle n’est pas dans un format qui vous convient, il n’y a qu’à la convertir avec votre couteau suisse habituel (VLC, XFCA, OggConvert, ...)

Bonne écoute estivale.

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La vache libre : Timmy – Un assistant shopping intéressant pour vos achats en ligne

mercredi 23 juillet 2014 à 20:49

timmy

Si vous êtes accroc au shopping en ligne, Timmy est un logiciel intéressant qui va peut-être vous rendre service. Le concept est assez simple et repose sur une interface minimaliste, à partir de laquelle vous allez pouvoir centraliser des informations en provenance de différents portails (Amazon, eBay, ConsolePlanet, GreenManGaming, PlayStation Store, Steam etc). Si un article vous intéresse sur eBay ou Amazon par exemple, il suffit de copier/coller son URL dans Timmy afin de pouvoir surveiller les stocks ou les changements de prix. C’est assez intéressant dans la mesure ou cela va vous permettre de gérer des listes d’achats et (ou) de comparatifs, sans avoir à vous loguer systématiquement sur les portails concernés. Vous pourrez en prime sauvegarder vos listes de produits sur votre PC, ou les exporter directement vers Dropbox depuis l’application.

Alors concrètement l’interface de Timmy s’avère un peu austère, mais il ne faut pas s’arrêter à ça. Le concept est vraiment très intéressant et vaut bien que l’on s’y attarde. Le seul hic c’est que les plateformes prises en charge ne le sont pas dans toutes les langues, ce qui viendra peut-être au fil des versions.

Si vous voulez en savoir plus sur Timmy vous pouvez jeter un œil sur le site du projet et si vous voulez tester, vous allez être ravi d’apprendre qu’il est possible de l’installer sous GNU/Linux, Windows et Mac OS X. Il suffit de télécharger l’archive qui va bien sur cette page.

Si vous tournez sur Arch Linux ou Manjaro vous pouvez aussi passer par AUR, à l’aide de cette ligne de commande :

yaourt -S timmy

Amusez-vous bien et bon shopping.

via

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dada : Retours sur le Firefox OS Flame, avec Agone

mercredi 23 juillet 2014 à 18:10

Je vous propose d'avoir l'avis d'un utilisateur de Firefox OS. Pour l'occasion, ce n'est pas moi qui vais parler mais Agone, un possesseur d'un Flame que je suis sur Diaspora*.



J'ai bientôt 40 ans, père de 3 enfants, je pilote une scop avec d'autres ou je fais de l'informatique.

j'aime :

je n'aime pas :

Je m'énerve facilement sur des trucs futiles et pendant les films, je ne ris jamais aux mêmes moments que les autres ...

Je crois que j'aime pas la facilité ;-)

Non sans rire, c'est facile de s'acheter un ifone et de nager dans le sens du courant.

Comme je suis un peu sensibilisé aux valeurs qui portent le mouvement du libre, je me suis senti une responsabilité à faire fonctionner une alternative, sinon, si personne ne les fait fonctionner, les alternatives ne servent à rien.

Accessoirement, je ne peux pas utiliser un téléphone sur lequel on bloque mon utilisation, on me restreint, on me verrouille des choses, c'est plus fort que moi, ça m'énerve …

La plupart des gens que je connais ne choisissent pas le système de leur smartphone.
Ils achètent un smartphone pour faire comme untel ou parce que celui la est plus joli.

J'en pense beaucoup de bien !

Je pense franchement que c'est le meilleur smartphone que j'ai eu.

Oui, sans soucis, c'est vraiment pas sorcier, je pense que ma mère pourrait s'en servir  ;-) (ndlr : cf ici)

Je pense d'ailleurs en acheter un pour ma femme. (c'est sexiste ça, non ?)

Une fois qu'on a compris le concept d'applications web, c'est tellement plus logique que d'aller sur un store fermé.

Bien sur, le système est jeune, il manque des choses, mais franchement, ça fait déjà 100 fois plus de trucs que ce dont j'ai besoin !

Exactement de la même façon !

En fait, pour être franc, j'utilisais moins bien mon smartphone avant.

J'ai eu plusieurs Android et l'intégration systématique des services Google m’empêchait d'utiliser correctement/comme je voulais mon téléphone.

Oui, je n'ai pas de compte Google … je sais c'est mal ;-)

Une fois, j'ai passé plusieurs heures à essayer d'enlever cette *!?@#$ de barre de recherche sur un Android.

Le smartphone est un de mes outils principaux au quotidien que ce soit dans mon boulot ou ma vie perso.

Avec les verrous et la peur d'être pisté en moins, le Flame me va parfaitement !

J'utilise :

Après, pas mal d'applis en ligne, météo, traffic, et des applis du market que j'ai testé mais dont je ne me sers pas au final.

Si vous en connaissez des indispensables, je prends !

Oui.
J'en ai d'ailleurs un certain nombre, qui après avoir vu le mien, vont s'en procurer.

Sinon, j'ai vu que lorsque je charge mon Flame, il y a une led blanche qui s'allume, vous pensez qu'on peut la faire changer de couleur ?


Merci Agone !



Je voulais publier un avis sur le Flame et je remercie Agone d'avoir bien voulu se prêter au jeu. Si vous cherchez plus de tests du Flame sous Firefox OS, je vous incite à venir faire un tour sur Diaspora* et de suivre le tag #FirefoxOS.

Article librement publié sur le B2B. Merci d'utiliser les flux RSS !

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Jonathan Le Lous : Cloud privé: la flexibilité d’Amazon à un coût réduit avec OpenStack, la liberté en plus !

mercredi 23 juillet 2014 à 14:07

Amazon est sans contestation possible le numéro un de l'hébergement public. Son succès tient en une recette secrète dont on connaît les ingrédients : élasticité horizontale, répartition des charges (load balancing) et service à la clientèle.

Si Amazon a su s’imposer grâce à son avance technologique l’hébergeur a aussi des défauts :

1. Infrastructure externalisée

Amazon a une offre de cloud computing public qui nécessite d’externaliser son infrastructure, et cela indépendamment des investissements passés et de la possibilité d’optimiser son parc de machines existantes. Ainsi, plutôt que d’améliorer l’existant, on aura tendance à dire : « Et si on le mettait chez Amazon? »

Or, pour des raisons multiples telles que la législation, le caractère sensible des données, le risque d’espionnage industriel ou, plus simplement, parce qu’on a une infrastructure importante, il est plus pertinent de maintenir ses applicatifs et ses données en interne.

2. Mais où sont mes données?

Qui est capable aujourd’hui de déterminer où sont les données hébergées chez Amazon? Sans doute l’entreprise elle-même serait incapable de le dire tant la gestion d’une infrastructure publique est complexe – et elle ne serait pas la seule.

Bien entendu, la localisation n’est pas toujours un facteur déterminant, mais il est important de se rappeler que la gestion des données est soumise à des principes législatifs nationaux qui nous engagent en tant qu’entreprise.

Force est de constater que de nombreux hébergeurs internationaux et des solutions en ligne n’offrent aucune garantie de localisation des données et qu’aujourd’hui il existe des pays ayant appliqué les principes des paradis fiscaux aux centres de données. Ajoutons à cela qu’au-delà d’Amazon, les sociétés américaines telles que Microsoft ou VMware, par exemple, sont soumises au Patriot Act et à d’autres portes dérobées, ce qui ne fait que renforcer notre inquiétude. La question est donc simple : dans quelle mesure pouvons-nous nous garantir à nos clients l’intégrité législative de nos données?

3. Dépendance technologique

Que l’on ne s’y trompe pas, mon article n’a pas vocation à remettre en cause la qualité des outils fournis par Amazon ni celle de de son hébergement! La question, ici – qui s’applique d’ailleurs aussi à d’autres hébergeurs ou éditeurs de logiciels – est d’analyser notre dépendance technologique.

Une fois que l’on a migré ses applicatifs chez l’hébergeur et que l’on a configuré ceux-ci dans l’environnement d’accueil, il devient très difficile de faire marche arrière. En effet, l’effort d’apprentissage dans la prise en main des outils et l’usage de modèles de configuration spécifiques rendent ensuite le changement complexe. Il s’agit d’une réalité que l’on retrouve aussi chez les principaux éditeurs de solutions d'infonuagiques privées ou publiques. Y-a-t-il une fonction « marche arrière » sur Azure ou VMware?

4. L’escalade des coûts

Enfin, si l’infrastructure externalisée offre des avantages financiers indéniables sur les périodes de pics d’activité, ceux-ci ne sont pas toujours évidents en période normale. Récemment, un client, pour lequel nous avons monté une architecture sur Amazon depuis plusieurs années, me disait justement: « Nous avons deux mois de pics intenses – on parle de plusieurs millions d’utilisateurs dont des dizaines de milliers en temps réel – et là, j’avoue qu’Amazon a vraiment du sens. Par contre, le reste de l’année, je paie cher pour des serveurs en sous-utilisation mais nécessaires. Sans parler des coûts exorbitants en matière de bande passante! ».

Les promesses de l’informatique en nuage réalisées

Face à cette réalité, la solution technologique OpenStack s’impose par elle-même. Ce choix n’a rien d’idéologique.

Créée avec la même recette qu’Amazon mais dans une optique plus universelle, OpenStack s’applique en effet aussi bien au cloud privé et public, avec l’avantage d’être soumise à une licence open source qui la rend compatible avec les solutions offertes par les éditeurs traditionnel

OpenStack remplit donc les véritables promesses du cloud computing que sont l’indépendance et la flexibilité :

1. Nuage privé ou hybride

La première brique d’un projet avec OpenStack passe par l’optimisation de l’infrastructure existante. Cela consiste à appliquer les principes d’élasticité et de flexibilité sur son parc existant. Ces principes de rationalisation ne s’arrêtent pas simplement à la mise en place de bonnes pratiques, à la revue et l’optimisation, selon les principes DevOps, mais aussi à préparer son architecture afin qu’elle puisse déborder vers une solution d’infonuagique publique.

Le travail est ainsi à la fois interne et externe, ce qui est d’autant plus facilité que des hébergeurs proposent des plateformes OpenStack sur lesquelles on peut s’appuyer sur les périodes de pics d’activité. La structuration du projet OpenStack sous forme de composants permet une grande liberté en matière d’architecture. Alors pourquoi vouloir systématiquement externaliser alors qu’on peut gérer l’existant?

2. Compatibilité avec VMware et Hyper-V

Avec 4 500 participants en provenance de plus de 100 pays, le sommet OpenStack d’Atlanta au mois de mai 2014 avait de quoi rivaliser avec les plus grands symposiums des solutions traditionnelles. Cet engouement se confirme quand on constate que VMware est un contributeur important du projet et qu’à ses côtés plusieurs entreprises travaillent intensément sur la prise en charge d’Hyper-V par OpenStack.

Comment cela est-il possible? Tout simplement parce qu’OpenStack apporte à l’industrie ce dont elle a besoin : des normes, l’ouverture totale du code source et une licence permissive qui permet de faire cohabiter les composants d’OpenStack avec les logiciels des constructeurs, éditeurs ou hébergeurs.

Cisco, HP, Rackspace, NetApp, Red Hat proposent ainsi des versions de la solution qui sont basées sur les mêmes composants, dans des environnements plus ou moins ouverts. Il est donc aujourd’hui possible de déployer un environnement Microsoft ou VMWare avec OpenStack.

3. Optimisation des coûts

OpenStack n’impose aucun modèle de coût, il s’agit d’une réponse technologique à un besoin. Pas de licence ni de facturation sur la base d’un nœud, de machines virtuelles ou de la consommation de ressources. Vous êtes libre de déployer l’environnement le plus optimal pour votre entreprise.

En limitant ainsi vos coûts de licence au déploiement d’hyperviseurs esX ou Hyper-V, seulement lorsque c’est nécessaire, vous ferez des économies substantielles. Vous pouvez aussi choisir des versions avec abonnement, des solutions adaptées à un certains matériels… Bref, vous êtes en mesure de mettre en concurrence les solutions entre-elles en fonction de vos attentes.

Schéma d’environnement multi-plateforme avec OpenStack Openstack multicloud

En conclusion, nous ne parlons pas ici de solution miracle : chaque entreprise a sa propre réalité et se doit d’étudier les avantages et les inconvénients des différentes solutions, dont OpenStack.

Cependant, faites attention à bien mettre en perspective les critères d’indépendance en plus des aspects fonctionnels et financiers.

A bientôt, Jonathan

Post original dans Direction Informatique: http://www.directioninformatique.com/blogue/infonuagique-privee-la-flexibilite-damazon-a-un-cout-reduit-avec-openstack/28044

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Maniatux : Aperçu de bhyve - Episode 1 vmrun.sh

mercredi 23 juillet 2014 à 06:00

bhyve est un hyperviseur pour FreeBSD qui utilise les capacités de virtualisation du CPU (VT-x + EPT chez Intel et AMD-V + RVI chez AMD) et fourni des périphériques virtuels VirtIO aux systèmes invités. En un sens c'est une alternative à Linux-KVM pour FreeBSD. Cette solution vient en complément des jails qui se limitent à faire tourner du FreeBSD. bhyve supporte déjà des systèmes invités Linux, FreeBSD et OpenBSD. On ne sait pas encore si Windows sera supporté, mais c'est très probable. bhyve n'émule pas encore de bios ni de carte VGA, ce qui signifie que vous allez devoir travailler en mode texte, exactement comme pour les jails.

Il est intéressant de noter que bhyve est déjà pris en charge par libvirt, ce qui vous permet de gérer et piloter vos VM grâce à cette API, en local ou via une console distante (virt-manager). Je testerai cela probablement dans un prochain article.

Du virtuel dans du virtuel

Je n'ai pas de machine physique libre ayant les pré requis pour bhyve, c'est à dire avec un processeur suffisamment récent pour supporter à la fois VT-x et EPT. J'ai donc utilisé mon ordinateur portable de 2012 équipé d'un i5, sur lequel tourne Windows 7 (pour le travail) et sur lequel j'installe VMware Workstation. Pourquoi VMware ? Parce qu'il fourni une fonctionnalité intéressante : le support de nested VT-x. En gros la machine virtuelle que vous faites tourner peut elle-même faire tourner des machines virtuelles. Donc je vais pouvoir créer dans VMware une machine virtuelle FreeBSD, puis exécuter bhyve dans cette dernière afin de faire tourner d'autres VM dedans.

A noter que VirtualBox ne supporte pas le nested VT-x, ce qui signifie que votre VM FreeBSD ne pourra pas exécuter bhyve car absence d'accès aux instructions VT-X + EPT du CPU hôte.

Allons-y

Le site du projet bhyve fourni un lien vers un fichier texte contenant les instructions. Donc je me contente de les suivre pour le moment.

Charger les modules

Pour charger les modules de manière volatile :

# kldload vmm
# kldload if_tap

Note : Si une erreur s'affiche au chargement du module vmm, il est probable que votre processeur ne soit pas supporté, ou qu'il ne dispose pas des instructions VT-x ou EPT.

Pour charger les modules de manière persistante (au reboot), éditez le fichier /boot/loader.conf

vmm_load="YES"
if_tap_load="YES"

Récupérer le script d’exécution

Le script d’exécution devrait être présent dans /usr/share/examples/bhyve/vmrun.sh mais il est également possible de le récupérer à cette adresse :

# fetch http://people.freebsd.org/~neel/bhyve/vmrun.sh

Ce script va gérer la création de la VM, le montage de l'iso ,d'un périphérique de stockage et d'une interface réseau. Rendons-le exécutable :

# chmod +x vmrun.sh

Guest FreeBSD

Récupérer une ISO de FreeBSD 10 :

fetch http://people.freebsd.org/~neel/bhyve/release.iso.iso

Démarrer la VM :

./vmrun.sh vm1

Le bootloader du FreeBSD invité devrait alors s'afficher.

Après le chargement du kernel, on obtient une magnifie erreur de point de montage root non trouvé :

J'ai trouvé ce fil de discussion qui explique une solution de contournement, mais le problème c'est que je ne peux rien saisir au clavier, les caractères ne sont pas pris. Bug ? Limitation due à l'utilisation de VMware ? Il semblerait plutôt que ce soit un problème de console non adaptée.

Bon, faisons un deuxième essai. La FAQ de Bhyve mentionne l'existence d'images RAW de FreeBSD11-CURRENT conçues exprès pour démarrer dans Bhyve. Commencez par visiter le FTP avec l'adresse suivante : http://ftp.freebsd.org/pub/FreeBSD/snapshots/VM-IMAGES/11.0-CURRENT/amd64/Latest/ afin de repérer le nom de l'image. Ensuite récupérez cette image avec fetch (commande non détaillée car l'URL est trop longue).

Ensuite supprimons le fichier release.iso pour ne pas qu'il soit capturé par vmrun.sh, décompressons notre image RAW, et démarrons le tout :

# rm release.iso
# unxz FreeBSD-11.0-CURRENT-amd64-20140714-r268622.raw.xz
# ./vmrun.sh -d FreeBSD-11.0-CURRENT-amd64-20140714-r268622.raw vm1

Et cette fois ça marche. On arrive au login, il suffit d'entrer "root" sans mot de passe, et on accède à notre système virtuel FreeBSD 11 :

Pas d'accès au réseau pour le moment, mais c'est normal car la carte tap0 crée par le script vmrun.sh n'est reliée à rien (ni bridge ni routage). Il ne semble pas possible pour le moment de "sortir" de la vm ou de l'éteindre avec la commande shutdown. Cette dernière commande ne fera qu'arrêter le système guest, mais bhyve continuera de fonctionner. La solution constite à passer sur un autre tty (ALT+F2) et utiliser la commande suivante :

# bhyvectl --destroy --vm=vm1

Bhyve fonctionne plutôt bien mais est extrêmement basique, beaucoup de choses se font manuellement et l'émulation d'un CDROM ne semble pas vraiment au point puisque FreeBSD10 n'a pas réussi à booter. L'utilisation d'une image FreeBSD-11 toute prête a permis de contourner le problème, le boot s'est déroule bien et le clavier est pris en charge.

J'ai expliqué mon problème de FreeBSD10 qui ne boote pas sur irc (#bhyve), on m'a recommandé d'utiliser vmrc. Cela fera peut-être l'objet d'un prochain article.

Guest Linux

bhyve affirme supporter les guest Linux. Faisons donc un essai avec Debian Wheezy.

# fetch http://cdimage.debian.org/debian-cd/7.6.0/amd64/iso-cd/debian-7.6.0-amd64-netinst.iso

Ensuite démarrons cette VM à l'aide du script vmrun.sh mais en spécifiant cette fois l'emplacement de l'ISO :

# ./vmrun.sh -I debian-7.6.0-amd64-netinst.iso vm2

Le test va être rapide car cela ne marche pas du tout :

En l'absence de BIOS ou UEFI, bhyve n'est pas capable de booter tout seul. La FAQ de bhyve indique la nécessité d'utiliser sysutils/grub2-bhyve. On va s'arrêter là et miser sur vmrc dans un prochain article car il parait que tout ceci est alors automatisé.

Conclusion

Cette première découverte de bhyve est très intéressante. L'idée est bonne, utiliser la virtualisation matérielle VT-x + EPT et VirtIO pour les périphériques, ce qui assure en théorie le maximum de performances. Malheureusement son utilisation n'est vraiment pas évidente, on sent le côté expérimental de la chose. bhyve est un produit encore brut qu'il faudra exploiter avec de meilleurs outils.

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