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Quack1 : Gros troll de Richard Stallman sur Gnu et Linux à TEDx Genève

mardi 8 avril 2014 à 10:21

Richard Stallman, fondateur du projet GNU, donnait hier une conférence à TEDxGeneva.

Une de slides, partagée par Alexis Kauffmann1, montre un gros troll de la part de Stallman qui semble indiquer que GNU représente une part énorme des systèmes GNU/Linux, réduisant l'utilité du kernel Linux à peau de chagrin.

Je vous laisse voir s'il est réaliste ou non 😉

Ceci dit, j'aurais bien aimé avoir le discours qui accompagnait cette slide, surtout venant de la part de quelqu'un qui n'a jamais réussi à finir son OS, qui est pourtant plus vieux que moi :P


  1. Président de l'association framasoft

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crowd42 : Un lab metasploitable en ligne et gratuit

mardi 8 avril 2014 à 10:06

metasploitable

Que ce soit en informatique ou tout autre domaine, vous pouvez lire tous les livres que vous voulez, si vous ne mettez pas vos mains dans le cambouis, je peux vous assurer que vos heures de lectures n’ont été qu’une perte de temps !

Ce constant (évidence) est encore plus vrai si vous vous intéressez à la sécurité informatique et au penetration testing (test d’intrusion) pour être plus précis. Sans des labs pour tester et pratiquer ce que vous lisez, vous n’irez pas très loin.

Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance de disposer du matériel suffisant pour créer des VM pour installer les différents labs nécessaires (je m’imagine mal installer une VM sur mon vieux laptop qui n’a que deux pauvres G de ram !).

Fort heureusement, la communauté infosec est parmi les plus actives sur Internet. Ainsi on peut trouver de nombreux sites qui proposent des challenges, des CTF, etc (Root Me, Hack This Site, hack me, Can you hack it…) et il y a quelques jours, un vieux projet reprenait vie après une longue absence.

En effet, depuis de nombreux mois, la partie Training arena du site Hack a server a été mis hors ligne, au point que je commençais à croire qu’on la reverra plus. Mais voilà, le service (des VM metasploitable) est de nouveau en ligne, cette fois-ci il est disponible la plate-forme CTF365.

Pour les personnes qui ne connaissent pas metasploitable, il s’agit d’une VM GNU/Linux rendu intentionnellement vulnérable, afin que vous puissiez vous familiariser et apprendre à utiliser Metasploit (entre autre).

Tout ce que vous avez à faire pour pouvoir utiliser ce service, c’est de s’inscrire sur le site CTF365 et de configurer votre client VPN (OpenVPN de préférence), ensuite il vous suffit de se rendre sur metasploitable.ctfpour commencer à vous amuser avec.

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Damien : messageries e-mail, webmails & courriels : lequel choisir ?

mardi 8 avril 2014 à 08:40

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas fait de mise à jour concernant le domaine des fournisseurs de services email. Tout avait commencé par ce billet en juin 2013. L’actualité est passée par là et certaines choses ont changé : lançons nous dans de nouveaux commentaires.

Voici un tableau récapitulatif de messageries web discutées : http://www.framacalc.org/5dyfo3k7ko

Vous pourrez récupérer ce tableau ici au format .odt : Spirale Digitale – Messageries email – avril 2014

La messagerie web est un outil basique, utilisé par tous pour échanger ou communiquer. On peut constater que ce service a peu évolué depuis sa démocratisation ces 20 dernières années : il s’agit toujours d’envoyer des messages d’un point A à un point B via un serveur. Ce serveur étant mis à disposition par un tiers (une entreprise, une association…) ou mis en place par vous même.

Je vais me concentrer sur la première situation : la seconde, l’auto-hébergement, n’étant pas à la portée immédiate du grand public.

quoi de neuf ces derniers mois dans le monde de la messagerie email ?

On peut commencer par les mauvaises nouvelles : Opera Mail est mort. Le 3 mars 2014, la décision a été prise de fermer les services annexes du navigateur Opera : exit donc la messagerie, les forums et les blogs.

En réaction à cette fermeture, un des créateurs d’Opera, Jon von Tetzchner, a lancé Vivaldi.net. Vivaldi se calque sur le fonctionnement de la communauté Opera avec l’ouverture de forums, d’un service de messagerie email et de blogs. Le tout est gratuit et respectueux des données des utilisateurs (voir le billet précédent sur le sujet).  Il faudra tout de même être attentif à l’évolution du modèle économique que choisira Vivaldi : payant, publicité, publicité ciblée, dons…

On peut noter le lancement du fournisseur email StartMail en phase beta par la maison mère du moteur de recherches Ixquick dont la confidentialité est le cheval de bataille.

Il reste encore à voir évoluer les projets Darkmail, Mailpile ou Caliop.

les menaces qui pèsent sur votre messagerie électronique

Certains services emails piochent allègrement dans vos emails sans aucun restriction. C’est « open bar ». C’est le modèle Gmail, Yahoo ou Hotmail par exemple. Les conditions d’utilisations autorisent tout et n’importe quoi : les emails peuvent être parcourus à la recherche de mots clés pour faire de l’argent avec le profilage statistiques, pour proposer de la publicité personnalisée selon le contenu de vos emails, pour parcourir les pièces jointes stockées en ligne et traquer le contenu (chasser le porno ou les fichiers vidéos déclarés illégaux)  ou s’approprier les pièces jointes stockés en ligne, pour collaborer avec les forces gouvernementales en laissant un accès dérobé volontairement…

Comme vous avez coché la case des conditions d’utilisation en vous inscrivant, vous avez légalement autorisé une entreprise commerciale à fouiller votre vie privée.

comment choisir un bon fournisseur de webmail ?

Selon moi, un service de qualité doit répondre à plusieurs critères.

et le scandale PRISM révélé par Edward Snowden dans tout ça ?

Le scandale des écoutes numériques dirigées par la NSA est venu compliqué les choses. On peut résumer la situation ainsi : un pays majeur a donc décidé d’espionner les conversations sur internet en fouillant les serveurs des sociétés informatiques de son pays.

Certaines sociétés ont été victimes de cette politique d’espionnage comme Lavabit, ceux qui ont collaboré vont très bien, merci pour elles : Google, Microsoft, Apple, Yahoo pour la partie messageries électroniques.

Mais la NSA n’est pas la seule à donner dans l’espionnage : on peut parler de la DCRI française ou du GCHQ britannique et j’imagine que d’autres pays l’ont fait également.

Contre cet espionnage institutionnalisé, il y a peu de choses à faire : il faut commencer par chiffrer ses communications pour les rendre illisibles. C’est une solution qui nécessite de plonger un peu les mains dans le cambouis mais tel n’est pas mon propos dans ce billet.

faire le tri, rien de plus simple !

Grâce au tableau ci-dessus, on peut :

1) dégager les services qui lisent nos emails et se font de l’argent avec notre vie privée. De mon point de vue, c’est le critère majeur à éviter

2) dégager les services basés sur  le territoire américain : en pleine paranoïa avec le Patriot Act et le scandale PRISM, le gouvernement américain peut à tout moment fouiller les serveurs informatiques présents. J’ajoute le Royaume-uni qui marche main dans la main avec la NSA. Je ne dis pas que c’est mieux chez nous mais cela me semble différent (voir l’affaire Orange/DGSE). Je me trompe peut être, ce n’est qu’un ressenti.

3) dégager les services qui ne semblent pas pérennes, techniquement trop limités ou complètement fourre-tout.

4) et voici le lot de gagnant avec quelques bémols pour certains

conclusion

A ceux qui se plaignent du manque de diversité, vous pourrez toujours leur soumettre toutes les alternatives ci-dessus : il y a de quoi faire avec 18 messageries possibles dont 6 gratuites !

Histoire de la ramener encore un peu, je vous donne mes préférences, toutes à égalité :

Je vous présente les recommendation d’Ypnose qui a participé à ce billet :

  • MyKolab.com : une transparence à toute épreuve, des ToS / Conditions Générales d’Utilisation d’enfer, très claires. Un service au taquet. Tu sais ce pour quoi tu payes.
  • Mailoo.org : vraiment pas mal aussi. Une bonne initiative francophone (avec TLS en plus).
  • Autistici.org : est vraiment pas mal même si c’est une email secondaire. Je n’ai pas à m’en plaindre, surtout qu’ils proposent d’autres services supplémentaires.
  • Mon propre service : mis en place cette année? :)

_ Damien

Remerciements :
- Ypnose pour la relecture et les indications supplémentaires
- David pour les conseils de traduction

_ Damien

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Artisan Numérique : Utiliser deux casques simultanément avec ALSA

lundi 7 avril 2014 à 17:16

Ceux qui ont un petit savent qu'il est impossible de se mater un bon film en soirée, avec le son à plein volume, sans risquer de voir un schtroumpf débarquer en pleine scène gore... La solution est pourtant simple : avoir chacun son casque. Voyons donc comment faire cela simplement avec ALSA.

Choix des casques

Pour faire fonctionner deux casques à l'unisson, il nous faut d'évidence deux casques USB. Personnellement j'aime bien les H600 de logitech mais n'importe lesquels feront l'affaire. Le seul point important est qu'ils aient des fréquences d'échantillonnage compatible. Ne mixez donc pas un casque qui n'accepte que du 44.1Khz avec un casque qui ne consomme que du 48Khz. En revanche un casque qui accepte de 8Khz à 48Khz fonctionnera très bien avec un autre qui ne prend que du 44.1Khz. En gros il faut une plage de fréquence commune et c'est celle là qui sera utilisée par ALSA.

Notez au passage que je parle de casque, mais qu'en réalité tout ce qui suit fonctionnerait tout aussi bien pour n'importe quelle carte son USB ou pas.

Identification des cartes

Une fois les deux casques connectés, lancez alsamixer puis pressez s pour une liste des périphériques reconnues. Notez les deux indices des deux casques (ex. 3 et 4 dans mon cas).

Paramétrage de la sortie virtuelle

Ne reste maintenant plus qu'à éditer (ou créer) votre fichier ~/.asoundrc (ou /etc/asound.conf pour une configuration globale).

pcm.casques {
  type route;

  # Création d'une sortie virtuelle PCM sur 4 voies
  slave.pcm {
    type multi;

    # On utilise les 2 canaux du 1ier casque
    slaves.a.pcm "hw:2,0";
    slaves.a.channels 2;

    # Puis les 2 canaux du second casque
    slaves.b.pcm "hw:3,0";
    slaves.b.channels 2;

    # On forme les canaux 0 et 1 de la sortie virtuelle
    # avec les canaux 0 et 1 du premier casque
    bindings.0.slave a;
    bindings.0.channel 0;
    bindings.1.slave a;
    bindings.1.channel 1;

    # On forme les canaux 2 et 3 de la sortie virtuelle
    # avec les canaux 0 et 1 du premier casque
    bindings.2.slave b;
    bindings.2.channel 0;
    bindings.3.slave b;
    bindings.3.channel 1;
  }

  # routage des canaux source vers le premier casque
  ttable.0.0 1;
  ttable.1.1 1;

  # Puis vers le second
  ttable.0.2 1;
  ttable.1.3 1;
  }

Pour plus de simplicité, prenons ce plug à l'envers en commençant par comprendre ce que fait ce slave.pcm. Déjà il est de type multi. Le rôle de ce plugin est de permettre de fusionner deux sorties PCM en une seule sortie virtuelle. En prenant deux sorties physiques stéréo (les casques), nous obtiendrons donc une sortie virtuelle à 4 canaux. Les canaux 0 et 1 seront en réalité les deux écouteurs du premier casque, et les canaux 2 et 3 ceux du second casque.

Ensuite, on remonte d'un cran, pour retomber sur le plugin route déjà utilisé pour la conversion 5.1 vers 2.0. Son rôle est ici de définir une sortie à deux canaux en routant le premier canal sur les voies 0 et 2 de notre sortie 4 canaux, et le second sur les voies 1 et 3. Et c'est tout...

Mise en oeuvre

Nous avons donc maintenant une sortie virtuelle stéréo qui fait fonctionner à l'unisson nos deux casques. Il ne reste plus qu'à l'utiliser par exemple avec mplayer

gastonmplayer -ao alsa:device=casques notre_film.mkv

Conclusion

ALSA est sans doute aussi puissant qu'il est mal documenté. Mais une fois que l'on a compris comment cela fonctionne il fait vraiment des merveilles. En revanche, je voulais, chaque casque ayant un micro, améliorer le principe en permettant de se parler pendant la séance. Mais j'ai lamentablement échoué... Alors si quelqu'un sait comment faire, je suis preneur :)

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Artisan Numérique : Utiliser deux casques avec ALSA

lundi 7 avril 2014 à 17:16

Ceux qui ont un petit savent qu'il est impossible de se mater un bon film en soirée, avec le son à plein volume, sans risquer de voir un schtroumpf débarquer en pleine scène gore... La solution est pourtant simple : avoir chacun son casque. Voyons donc comment faire cela simplement avec ALSA.

Choix des casques

Pour faire fonctionner deux casques à l'unisson, il nous faut d'évidence deux casques USB. Personnellement j'aime bien les H600 de logitech mais n'importe lesquels feront l'affaire. Le seul point important est qu'ils aient des fréquences d'échantillonnage compatible. Ne mixez donc pas un casque qui n'accepte que du 44.1Khz avec un casque qui ne consomme que du 48Khz. En revanche un casque qui accepte de 8Khz à 48Khz fonctionnera très bien avec un autre qui ne prend que du 44.1Khz. En gros il faut une plage de fréquence commune et c'est celle là qui sera utilisée par ALSA.

Notez au passage que je parle de casque, mais qu'en réalité tout ce qui suit fonctionnerait tout aussi bien pour n'importe quelle carte son USB ou pas.

Identification des cartes

Une fois les deux casques connectés, lancez alsamixer puis pressez s pour une liste des périphériques reconnues. Notez les deux indices des deux casques (ex. 3 et 4 dans mon cas).

Paramétrage de la sortie virtuelle

Ne reste maintenant plus qu'à éditer (ou créer) votre fichier ~/.asoundrc (ou /etc/asound.conf pour une configuration globale).

pcm.casques {
  type route;

  # Création d'une sortie virtuelle PCM sur 4 voies
  slave.pcm {
    type multi;

    # On utilise les 2 canaux du 1ier casque
    slaves.a.pcm "hw:2,0";
    slaves.a.channels 2;

    # Puis les 2 canaux du second casque
    slaves.b.pcm "hw:3,0";
    slaves.b.channels 2;

    # On forme les canaux 0 et 1 de la sortie virtuelle
    # avec les canaux 0 et 1 du premier casque
    bindings.0.slave a;
    bindings.0.channel 0;
    bindings.1.slave a;
    bindings.1.channel 1;

    # On forme les canaux 2 et 3 de la sortie virtuelle
    # avec les canaux 0 et 1 du premier casque
    bindings.2.slave b;
    bindings.2.channel 0;
    bindings.3.slave b;
    bindings.3.channel 1;
  }

  # routage des canaux source vers le premier casque
  ttable.0.0 1;
  ttable.1.1 1;

  # Puis vers le second
  ttable.0.2 1;
  ttable.1.3 1;
  }

Pour plus de simplicité, prenons ce plug à l'envers en commençant par comprendre ce que fait ce slave.pcm. Déjà il est de type multi. Le rôle de ce plugin est de permettre de fusionner deux sorties PCM en une seule sortie virtuelle. En prenant deux sorties physiques stéréo (les casques), nous obtiendrons donc une sortie virtuelle à 4 canaux. Les canaux 0 et 1 seront en réalité les deux écouteurs du premier casque, et les canaux 2 et 3 ceux du second casque.

Ensuite, on remonte d'un cran, pour retomber sur le plugin route déjà utilisé pour la conversion 5.1 vers 2.0. Son rôle est ici de définir une sortie à deux canaux en routant le premier canal sur les voies 0 et 2 de notre sortie 4 canaux, et le second sur les voies 1 et 3. Et c'est tout...

Mise en oeuvre

Nous avons donc maintenant une sortie virtuelle stéréo qui fait fonctionner à l'unisson nos deux casques. Il ne reste plus qu'à l'utiliser par exemple avec mplayer

gastonmplayer -ao alsa:device=casques notre_film.mkv

Conclusion

ALSA est sans doute aussi puissant qu'il est mal documenté. Mais une fois que l'on a compris comment cela fonctionne il fait vraiment des merveilles. En revanche, je voulais, chaque casque ayant un micro, améliorer le principe en permettant de se parler pendant la séance. Mais j'ai lamentablement échoué... Alors si quelqu'un sait comment faire, je suis preneur :)

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